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DISPOSITIF MONOBLOC ELIMINATEUR DE BUEES ET AERATEURo
On connaît déjà des appareils éliminateurs de buéeet d'aération pour l'évacuation de l'air vicié dans lesquels l'admission de l'air frais et l'évacuation de l'air vicié sont assurées par des systèmes distincts.
La présente invention a pour objet un dispositif monobloc de ventilation groupant l'admission et l'évacuation de manière à assurer par lui seul l'aé- ration d'un local par l'évacuation continue d'une atmosphère chargée de bu- ées, air vicié, émanations délétères, etc.., et la rentrée simultanée d'air frais prélevé,par exemple, dans l'atmosphère extérieure, air susceptible d'être réchauffé, refroidi ou conditionné.
Le dispositif d'aération conforme à l'invention et réalisant la . double circulation inverse précitée se caractérise essentiellement par la combinaison, avec un système de deux conduits coaxiaux mettant en communica- tion l'intérieur du local et l'atmosphère extérieure dudit local, d'un sys- tème ventilateur à aubages coaxiaux d'orientation appropriée qui coopèrent donc respectivement avec les conduits précités pour établir une circulation à contre-courant entre l'intérieur et l'extérieur du local.
De préférence et suivant l'application, on prévoit, dans le conduit destiné à l'admission de l'air frais, un dispositif de réchauffage, refroi- dissement ou conditionnement d'un type quelconque.
Pour mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire, entre autres applications, deux modes de réalisation préférés pour l'élimination des buées en se référant au dessin annexé sur lequel:
La fig. 1 est une vue en élévation, en coupe, d'un mode de réali- sation d'un dispositif d'aération conforme à l'invention, dispositif fonc= tionnant verticalement.
La fig. 2 est une vue en élévation, avec la moitié supérieure en coupe, d'un autre mode de réalisation dans lequel l'appareil est horizontal et la circulation de l'air différente de celle de la fig. 1, et
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Lafigo 3 donne, à titre d'exemple, une vue de détail, en plan, montrant un rotor à deux aubages de pas inverse utilisé pour créer la cir- culation à courant opposé, objet de l'invention.,
En se reportant d'abord à la fige 1, on voit qu'on a représenté schématiquement, en 1, une partie de la toiture du local à aérer, tel qu'un atelier, d'où il s'agit d'évacuer l'atmosphère chargée de buées, pour le cas particulier présent.
Deux cheminées coaxiales 2 et 3, en tôle par exem- ple, traversent une ouverture pratiquée dans la toiture 1 et débouchent à l'air libre.La cheminée ou tubulure extérieure 2 destinée, dans le mode -de réalisation représenté, à introduire l'air frais, est munie avantageusement, à son extrémité supérieure, d'un grillage ou crépine 4 et est, en outre, coif- fée d'un chapeau de protection 5 fixé à la tubulure intérieure 3, dont l'ex- trémité supérieure porte également un chapeau 6.
La partie de la cheminée extérieure 2, qui se trouve à l'intérieur du bâti, offre un élargissement destiné à recevoir un réchauffeur de tout ty- pe approprié tel, par exemple, qu'un réchauffeur à vapeur 7 comportant une entrée de vapeur 8, des tubes chauffants 9 et une sortie d'eau condensée 10, tout en laissant à l'air une section de passage suffisante dans l'espace an- nulaire qui sépare la tubulure extérieure 2 de la tubulure intérieure 3.
La cheminée ou tubulure intérieure 3 est maintenue centrée par rap- port à la tubulure 2 au moyen d'entretoises appropriées schématisées en 12; son extrémité inférieure est évasée en cône, comme représenté en 13, et elle comporte une gouttière périphérique intérieure 14 et une tuyauterie d'évacua- tion 14a pour les eaux de condensation.
Une turbine ou un rotor à double aubage 15, par exemple du type dé- crit dans le brevet antérieur N 7760418 déposé le 24 juillet 1934 au nom de la Société E. et G. Digard Frères, est montée sur un axe vertical 16 entraî- né par un moteur 17, électrique par exemple. Le rotor 15 (voir fige 3) compor- te un moyeu 18 calé sur l'arbre moteur 16 et portant une première série d'au- bes 19 dont la périphérie est limitée par une virole 20 portant elle-même une deuxième série d'aubes extérieures 21 dont le pas est opposé à celui des au- bes 19.
La turbine 15 est montée dans l'axe des cheminées 2, 3 de telle sor- te que l'aubage extérieur 21 se trouve logé, avec un jeu convenable, sans un prolongement cylindrique 22 de la partie inférieure de la cheminée 2, la vi- role 20 se trouvant sensiblement dans le prolongement ou en regard de l'ex- trémité inférieure de la partie 13 de la cheminée intérieure; dès lors, le moteur 17 étant en marche, il s'établit une circulation d'air suivant les flèches 23.
Pour faciliter cette circulation, on dispose au-dessous de la tur- bine, dans le prolongement de la cheminée 3 et de la virole 20, un diffuseur 24 ayant, par exemple, la forme représentée.
Dans la variante de la figo 2, où les organes équivalents sont dé- signés par les mêmes nombres de référence que sur les fig. 2 et 3, l'appareil est orienté horizontalement, et non plus verticalement, les deux tubulures coaxiales traversant,par exemple, le mur 1 du local à aérer.
Dans ce mode de réalisation, l'air frais pénètre par la tubulure intérieure qui a été désignée par 2, tandis que l'air à renouveler est éva- cué par le conduit annulaire ménagé entre la tubulure intérieure 2 et la tu- bulure extérieure 3, comme l'indique les flèches 23. Ces deux différences principales entre les deux variantes représentées entraînent les autres dif- férences'de construction qui apparaîtront d'elles-mêmes en comparant les deux figures. C'est ainsi que le réchauffeur 7, qui doit se trouver dans la tubulure intérieure 2,est disposé dans une partie élargie 2a de la tubulu- re 2, partie qui se termine par un diffuseur 24 pourvu d'un persiennage 25 pouvant diffuser l'air en une ou plusieurs directions.
La tubulure extérieure 3 se termine en-deçà de la partie 2a par une collerette évasée 13 formant prise d'air viciéo
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Le ventilateur 15 est du même type que dans l'exemple des figo 1 et 3. Il se trouve reporté vers le milieu de l'appareil, comme c'est le cas pour le moteur 17 pour l'accès duquel est prévue une porte de vi- site 26. L'ensemble de l'appareil est porté par un socle ou une équerre appropriée 30 par l'intermédiaire de montants 12 et de viroles 11.
Il doit être bien entendu que l'on pourrait apporter aux modes de réalisation décrits, dans les cas particuliers ci-dessus, divers chan- gements, perfectionnements ou additions, sans s'écarter pour cela de l'es- prit de l'invention.