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" Perfectionnements aux chaussures ".
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La présente invention est relative aux chaussures et apporte à celle-ci des perfectionnements particuliè- rement applicables à la confection de chaussures pour enfants.
Les objets et avantages de l'invention seront dé- crits en partie dans le présent mémoire et se dégage- ront en partie de celui-ci ou encore pourront apparaître à la suite de la mise en pratique de l'invention, ces objets et avantages étant réalisés et atteints par les particularités et combinaisons spécifiées dans les re- vendications ci-annexées.
Les dessins ci-joints, auxquels il sera fait réfé- rence dans le présent mémoire et qui font partie inté- grante de celui-ci, illustrent une forme d'exécution de l'invention et serviront, en même temps que la des- cription à élucider les principes de l'invention.
Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en plan de l'élément formant à la fois la semelle et la partie arrière de la chaussure, avant l'assemblage de cette dernière ; - la figure 2 est une vue en plaide la semelle intérieure de la chaussure, avant l'assemblage de cette dernière ; - la figure 3 est une vue en plan du talon ou de la pièce intercalaire pour le talon de la chaussure,avant l'assemblage de cette dernière ; - la figure 4 est une vue en plan de l'empeigne ou partie formant le bout ou la pointe de la chaussure, avant l'assemblage de cette dernière ; - la figure 5 est une vue en plan du mocassin et de la languette combinés en une pièce, avant l'assembla-
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ge de la chaussure; - les figures 6 et 7 sont des vues en plan des deux quartiers de la chaussure;
- la figure 8 est une vue en perspective d'une chaussure suivant l'invention, constituée des éléments représentés sur les sept figures précédentes; - la figure 9 est une coupe longitudinale de la chaussure représentée à la figure 8, suivant la ligne 9-9 de cette dernière figure ; - la figure 10 est une vue en plan de l'élément formant à la fois la semelle et la partie arrière pour un autre type de chaussure suivant l'invention; - la figure 11 est une vue en plan des quartiers de la chaussure, qui, dans cette forme d'exécution, forment une seule pièce, et - la figure 12 est une vue en perspective de la chaussure suivant la présente invention, comprenant les éléments représentés aux figures 10 et 11.
L'invention a pour objets : - une chaussure , dont la oonfection est plus facile et plus efficiente que celle des chaussures ordinaires et permet una économie substantielle de temps et de matière ; - une chaussure de confection améliorée et simple, qui fournit le support nécessaire et sain pour le pied de l'usager, mais n'exige pas en même temps la confection compliquée et peu économique , au point de vue du temps, d'un support, comme dans la confec- tion de chaussures ordinaires; - une chaussure souple et flexible offrant un maximum d'aise pour le pied et en même temps un support adéquat de celui-ci;
- une chaussure se composant de moins de parties
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que les chaussures confectionnées de la manière conven- tionnelle , et - une chaussure constituée en matières qu'il est plus facile de se procurer dans les conditions de pénu- rie actuelles et qui est en même temps de construction robuste et d'un usage sain.
L'invention est particulièrement applicable à la confection de chaussures pour enfants.
Les objets précités ainsi que d'autres objets de l'invention étant pris en considération, on a prévu, dans une forme d'exécution illustrative de l'invention, représentée, à titre d'exemple, sur les dessins ci- annexés, une chaussure pour enfant du type à pointe ou bout en mocassin. Cette chaussure comprend une semelle de forme générale conventionnelle , mais prolongée à l'arrière ou au talon par une partie arrière . Cette par- tie arrière s'étend vers le haut à partir du talon et forme l'arrière de la chaussure,en sorte qu'il est inutile de prévoir d'autres éléments de support, tels que des contreforts ou raidisseurs à l'arrière de la chaussure .
Les quartiers de la chaussure sont solidement cousus le long de chaque bord de la partie arrière et le long de la partie formant talon de la semelle, de façon à former l'arrière de la chaussure sans chevau- chement ou recouvrement de matières et avec un minimum de travail et de frais. Une pièce formant le bout ou la pointe de la chaussure est cousue le long de son bord inférieur au bord de la semelle à la partie avant de cel- le-ci et aux deux quartiers . Une pièce formant à la fois le mocassin et la languette est - cousue à la partie formant le bout de la chaussure et complète sensiblement la structure de celle-ci.
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Dans une autre forme d'exécution illustrative de la présente invention, la semelle comporte également un prolongeront arrière, qui ne s'étend que sur une partie de l'arrière de la chaussure et forme un support robuste pour le pied, sans que doivent être prévus les contre- forts ou raidisseurs habituels. Les quartiers sont en une seule pièce et sont réunis à leurs parties arrières par de la matière formant la partie supérieure de l'ar- rière de la chaussure. Les quartiers sont cousus au prolon- gement arrière s'étendant vers le haut de la semelle .
Une pièce formant à la fois empeigne et languette est cousue auabords de la semelle à la partie avant de celle- ci et complète sensiblement la structure de la chaussure, qui ne comporte, dès lors, que tois pièces.
Il est évident que la description générale précé- dente et la description détaillée suivante ne sont don- nées qu'à titre d'explicatif et exemplatif de l'inven- e tion et ne doivent pas être considérés comme limitant celle-ci.
Si on se réfère à présent en détail aux formes d'exécution illustratives de la présente invention,re- présentée, à titre d'exemples, sur les dessins ci-annexés et si on se réfère tout d'abord à la forme d'exécution des figures 1 à 9 inclusivement, on remarque que la chaussure comprend une semelle 15, qui affecte la forme générale d'une semelle ordinaire, mais possède une par- tie arrière 16 relativement large et s 'étendant vers le haut de manière à former l'arrière de la chaussure,comme on peut le voir à la figure 8.
Une paire de quartiers 17 et 18 forme les côtés de la chaussure . Ces quartiers sont cousus, d'une part,, prolongée à leursparties arrières en 19 à la partie/arrière 16 de la semelle et, d'autre part, le long de leurs bords
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inférieurs en 20 aux bords de la semelle 15. Une pièce 23 formant le bout ou la pointe de la chaussure est cousue en 24 au bord de la semelle 15 à la partie avant de celle-ci , tandis qu'elle est également cousue en 25 aux quartiers 17 et 18. La pièce 27 formant à la fois la languette et le mocassin de la chaussure est cousue en 28 à la pièce 23, de manière à compléter l'empeigne ou bout à mocassin de la chaussure.
On notera que la outure 19,20 entre les quartiers 17, 18 et la pièce formant la semelle 15 et l'arrière 16 de la chaussure est établie entre des parties recourbées vers l'extérieur de ces pièces, de façon que cette couture soit entièrement à l'extérieur de la chaussure, en sorte que l'intérieur de la chaussure du côté du talon est dépourvu d'aspérités et confortable. La pièce 23 formant le bout de la chaussure est parée ou aplanie en 30 à ses bords arrières, comme montré à la figure 9, de façon .,à disposer d'une surface lisse en cet endroit de la chaussure .
La couture 28 se trouve complètement à l'extérieur de la chaussure, tout comme la couture 19, 20, en sorte que l'intérieur de la chaussure est complète- ment dépourvu d'aspérités et sain, sans qu'il soit besoin de prévoir une doublure, qui constitue, dans les chaussu- res ordinaires, une pièce complémentaire indispensable, dont la placement exige du temps et implique une consom- mation supplémentaire de matière.
Bien qu'on puisse faire usage d'autres moyens appro- priés pour attacher les pièces l'une à l'autre dans les chaussures suivant la présente invention, on remarquera que, dans la forme d'exécution représentée à la figure 8, on a fait usage de coutures passepoilées en 19,20, 24 et 28. Ce mode de couture lie solidement les diverses piè- ces l'une à l'autre et permet l'obtention d'une chaussure,
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dont l'intérieur est dépourvu @ d'aspérités. De plus, ce mode de couture peut être appliqué par la même ma- chine à toute la chaussure, ce qui simplifie et réduit encore davantage le coût de la confection de cette chaussure .
On peut faire usage de n'importe quel genre ou ty- pe de matière convenant à la confection de chaussures, pour confectionner des chaussures suivant la présente- invention. Comme exemplesde matières, qui peuvent être utilisées dans une forme préférée d'exécution de l'inven- tion particulièrement applicable aux chaussures pour enfants, on peut citer les suivantes. La semelle 15 et sa partie arrière 16 peuvent être en cuir relativement lourd, tel que celui ordinairement utilisé pour les ti- ges de chaussures, plutôt qu'en cuir de semelle plus lourd ordinairement employé . Le cuir peut, par exemple, peser- de 6 à 8 1/2 onces, de manière à obtenir une semelle et un contrefort relativement souple et flexible mais en même temps suffisamment rigide et d'un long usage.
Les pièces supérieures de la chaussure, à savoir les quartiers 17 et 18, la pointe 23 et la pièce 27,peuvent être en cuir,plus léger du type pour empeigne, pesant, par exemple, de 4 à 4 1/2 onces. Ainsi, la semelle de la chaussure peut être en cuir, dénommé "élan grainé triple X" tandis que la partie supérieure de la chaussu- re peut, par exemple, être en "élan blanc" .
Le mode d'exécution et les matières employées pour la confection de la chaussure suivant l'invention permettent de conférer la raideur voulue à la semelle et à l'arrière de la chaussure, de façon à protéger, à supporter et à former le pied d'unenfant, mais permettent en même remps plus de flexibilité et de confort qu'il n'est possible d'obtenir dans des chaussu-
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res pour enfant ordinaire?.
La partie arrière 16 de la chaussure présente la rigidité et la capacité de support nécessaires, à l'arrière de la chaussure, pour le coafort, la salu- brité et la durabilité de la chaussure, sans qu'il soit besoin de contreforts ou autres raidisseurs. La chaussure est donc de confection très simple, avec un minimum de pièces composantes et d'opérations prenant du temps, tandis qu'elle présente les avantages d'un confort et d'une souplesse plus grands que les autres chaussures.'
Il est évident que, bien que l'invention ait été décrite comme s'appliquant, de préférence, aux chaussu- res pour enfants et bien que les matières à employer pour la confection de ces chaussures aient été,dans une certaine mesure, spécifiées, l'utilité de l'inven- tion reste tout aussi grande,
lorsqu'on l'applique à la confection de chaussures pour adultes etlorsque ces chaussures sont confectionnées en n'importe quelle matière appropriée.
Si on le désire, une semelle intérieure 31 peut être prévue dans la chaussure et cette semelle intérieu- re peut s'étendre de la pointe au talon, puis vers le haut jusqu'au sommet de la partie arrière 16 de la chaussure. La semelle intérieure peut être cousue ou collée dans la chaussure . Une pièce intercalaire 32 pour le talon peut également être insérée entre la semelle extérieure 15 et la semelle intérieure 31, de façon à conférer une protection et une raideur sup- plémentairespour le talon de l'usager et également de façon à élever légèrement ce talon.
Dans la forme d'exécution de l'invention, représentée aux fi-gur-es 10,11 et 12, on a prévu une semelle 40 à prolongement arrière 41, replié vers le
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haut de manière à former l'arrière de la chaussure . Les quartiers 42 et 43 sont en une seule pièce et sont réunis à leur partie arrière supérieure par une pièce 44. Ces quartiers sont cousus en 46 à la semelle 40 et à son pro- longement arrière 41, la couture 46 se trouvant à l'exté- rieur de la chaussure, de façon que l'intérieur de celle-ci soit dépourvu d'aspérités. Une pièce 47 formant l'empeigne et la languette de la chaussure est cousue en 48 à la semelle et en 49 aux quartiers, de manière à compléter la construction en trois pièces des parties essentielles de la chaussure.
Comme on l'a déjà noté pour la forme d'exécution de l'invention, représentée à la figure 8, le prolonge- ment 41 de la semelle forme un support pour l'arrière de la chaussure, sans contreforts ni raidisseurs. La chaussure est de confection extrêmement simple et effica- ce et ne possède pas de parties se recouvrant l'une l'autre, de manière à augmenter le poids et le coût de la chaussure. Celle-ci peut être constituée des matières du type décrit ci-dessus à propos de la chaussure repré- sentée à la figure 8 ou peut être constituée d'autres matières . Enfin, cette chaussure peut aussi être confec- tionnée comme chaussure pour enfants ou pour adultes.
Dans ses aspects les plus larges, l'invention n'est pas limitée aux particularités spécifiques représentées et décrites ci-dessus et! il va de soi'que l'on peut s'écarter de ces particularités, tout en restant dans le cadre des revendications suivantes et sans renier les principes de l'invention ni renoncer à ses avantages prin- cipaux .
Les expressions "semelle" et "structure de semelle" le tels qu'elles sont employées dans les revendications sui- vantes sans qualification et sans restriction, doivent être interprêtées de manière à englober soit une seule
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semelle (15 ou 40), lorsqu'elle est utilisée en elle- même, soit une pluralité de semelles, lorsqu'elles sont utilisées conjointement (par exemple, la semelle princi- pale 15 plus la semelle intérieure 31).
REVENDICATIONS
1. Chaussure comprenant une partie supérieure for- mant les parois latérales de la chaussure et une structu- re de semelle formée en une matière séparée des parois latérales de la chaussure, cette structure de semelle formant une surface extérieure de la base de la chaussu- re et étant incurvée vers le haut dans la région du talon de celle-ci, en s'étendant sur la partie arrière de la chaussure, de manière à former la surface extérieure de cette partie arrière sur au moins la majeure partie de la hauteur de cette dernière partie arrière, les bords latéraux de cette structure de semelle, à l'endroit où celle-ci s'étend sur la partie arrière de la chaussure, formant des prolongements des bords latéraux de ladite structure de semelle, à l'endroit où celle-ci s'étend le long de la base de la chaussure.