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PERFECTIONNEMENTS AUX SYSTEMES POUR BUREAUX CENTRAUX DE TELECOMMUNICATION.
La présente invention se rapporte à des systèmes pour bureaux oentraux pour télécommunications à longues distances, et son but est de réaliser des méthodes perfectionnées pour l'établissement de connexions entre des bureaux d'un même pays ou d'une même contrée, et des bureaux de pays ou contrées différentes (connexions interur- baines nationales et connexions interurbaines internationales). Le fait principal de l'invention consiste à prévoir un bureau central Interurbain de télécommunication comprenant : des moyens pour répondre à un appel sous le contrôle d'un bureau distant; un groupe de posi- tions d'opératrices; et des dispositifs sélecteurs répondant à un signal de sélection provenant d'un bureau di stant pour donner accès à une position du dit groupe.
L'invention est décrite en se référant au dessin ci- joint
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qui montre sohématiquement la position d'une table pour connexions interurbaines internationales, ainsi que l'équipement commutateur d'un bureau international ou bureau "tête de ligne", d'un autre as- pect que celui décrit dans notre brevet déposé le 22 Avril 1949 sous le même titre.
Un bureau pour communications à longues distances est pourvu d'un équipement commutateur servant à l'établissement de con- nexions directes ou nationales, et/ou de connexions en transit sous le contrôle d'une opératrice distante, et qui peut être appelé ser- vise P.A.B.X., pour donner accès à des positions d'opératrices et à des circuits individuels de connexion, puis ensuite soit à un oir- ouit libre ou à un circuit particulier.
Une opératrice, à la oontrée d'origine, qui n'est pas apte à obtenir directement accès à l'abonné demandé, peut appeler une opératrice auxiliaire au bureau international desservant la contrée demandée de la manière suivante :
Elle actionne une olé de connexion d'un circuit libre de sa position et obtient ainsi accès à un enregistreur internatio- nal à clés auquel elle envoie les informations suivantes : a) Le code international de la contrée du bureau de l'abonné appelé, b) Un signal indiquant qu'une opératrice auxiliaire est demandée, ce signal étant donné en abaissant une clé à chiffres correspondant par exemple au code binaire "11", o) La fin de l'indication d'envoi en abaissant la clé correspondante.
L'enregistreur international à clés établit alors la connexion vers la contrée désirée. Quand l'accès au circuit de li- aison national de celle-ci, de la manière décrite dans le brevet ci-dessus indiqué, a été obtenu, l'opératrice reçoit le signal na- tional "prooéder à l'appel" de l'enregistreur national et transmet le code binaire "11" dans cet enregistreur. L'enregistreur national répond à ce code en envoyant un signal vers le circuit de liaison national, en réponse duquel un groupe de chercheurs associés aveo
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des positions interurbaines libres recherohent le circuit de liaison.
Une position interurbaine libre quelconque peut être connectée au circuit de liaison national, après quoi l'enregistreur national se est libère et la connexion de conversation/reliée à l'opératrice au bu- reau interurbain international d'arrivée. Une lampe spéciale s'al- lume sur cette position pour indiquer à l'opératrice qu'elle des- sert un appel auxiliaire.
L'enregistreur national se libère ensuite, et la con- nexion est immédiatement placée dans une condition de conversation, après cp.'une opératrice libre a été reliée à celle-ci. L'opératrice auxiliaire établit maintenant un ticket d'ordre pour les informat ons données par l'opératrice d'origine, après quoi la connexion est libérée. Le ticket d'ordre comprend le numéro de position de l'o- pératrice d'origine.
L'opératrice auxiliaire essaye d'obtenir accès aveo l'abonné demandé dans sa contrée. Dans ce but, l'opératrice emploie un dea circuits de connexion réguliers de sa position, et établit l'appel vers l'abonné demandé via le réseau national interurbain du côté national de ce circuit de connexion, comme cela a été décrit dans notre brevet cité précédemment. Quand l'opératrice a obtenu l'abonné demandé, elle procède à l'établissement d'un appel vers l'opératrice de la contrée d'origine qui détient le ticket original pour la connexion demandée.
Elle oonnaft le numéro de position de cette opératrice, et dès lors, ayant relié à son circuit de connexion un enregistreur international à clés, elle envoie dans cet enregis- treur les informations suivantes : a) le code international de la contrée d'origine de laquelle l'appel est parti, b) un signal indiquant qu'une opératrice particuliè- re est requise au bureau interurbain d'arrivée dans cette contrée.
Cela est fait en abaissant une douzième clé numérise qui envoie par exemple le code binaire "12", c) un code qui indique le numéro de la position d'opératrice,
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d) la fin de l'indication d'envoi en abaissant la olé correspondante.
On a proposé que le code indiquant la position d'o- pératrioe comprenne trois chiffres dont le dernier est zéro dans ce cas. Cela donnera une centaine de combinaisons différentes, renfermant les deux premiers chiffres pour une capacité totale d' une centaine de positions au bureau interurbain international dis- tant. Comme on le verra plus tard, le troisième chiffre est prévu .pour indiquer les circuits de connexion sur la position d'opératrice.
Neuf circuits de connexion peuvent être numérotés individuellement de 1 à 9, le ohiffre zéro servant à indiquer qu'un circuit de con- nexion libre est requis sur la position.
L'enregistreur international à clés assure le contrôle de la connexion et établit une liaison vers le bureau interurbain international à la oontrée d'origine. Dès qu'un circuit de liai- son et un enregistreur national ont été connectés, ce qui est indi- qué par la réception du signal national "procéder à l'envoi", l'en- registreur international à clés transmet le code binaire "12" suivi par le code à trois chiffres mentionné oi-dessus.
La réception du code binaire "12" à l'enregistreur national amène le prolongement du circuit national de liaison jus- qu'à un circuit de jonction libre du service P.B.X. au bureai de la contrée d'origine, et les trois chiffres qui suivent amènent ce service à établir une connexion vers un oirouit libre de la posi- tion d'opératrice qui maintient le ticket original. L'opératrice auxiliaire informe maintenant cette opératrice qu'elle a obtenu une connexion vers l'abonné demandé, et en même temps l'informe du numéro de sa position ainsi que du numéro du circuit sur lequel elle a préparé la connexion avec l'abonné demandé.
Cette dernière infor- mation est transmise sous la forme d'un code de trois chiffres dont les deux premiers indiquent la position à la contrée demandée, et le dernier chiffre, qui peut être différent de zéro, indique le numéro du circuit de connexion particulier. Donc cela permet une capacité d'une centaine de positions et de neuf circuits de connexion sur chaque position, ce qui est largement suffisant.
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Lors de la réception de cette information, l'opéra- trice au bureau de la contrée d'origine, établit, sur un circuit de connexion à clés de sa position, un appel vers la contrée de destination. Sur ce circuit elle envoie les informations suivantes : a) Le code international de la contrée de destination où* se trouve l'abonné demandé, b) Un signal correspondant au code binaire "12" pour indiquer qu'une connexion est demandée avec une position particuliè- re d'opératrice, o) Le code de trois chiffres qui lui a été mentionné par l'opératrice auxiliaire et qui représente la position de cette opératrice ainsi que le circuit de connexion à clés sur cette posi- tion sur laquelle l'appel est préparé vers l'abonné demandé, d) La fin de l'indication de sélection.
L'opératrice de l'enregistreur international complète la connexion à la contrée distante, et quand un circuit de liaison national et un enregistreur ont été connectés, puisque le signal national "procéder à l'envoi" a été reçu, l'opératrice transmet le code binaire "12" et le code à trois chiffres, vers l'enregistreur national. Cela prolonge le circuit de liaison national vers un oir- cuit de jonction libre du service P. B.X. à la contrée demandée, et amène le choix du circuit de connexion à clés particulier indiqué par le code à trois chiffres. Quand cette connexion a été établie, l'opératrice à la contrée d'origine a obtenu accès à l'abonné deman- dé, et par suite la connexion établie par l'opératrice auxiliaire au bureau d'origine est rompue.
De cette manière, la connexion est en- tièrement oomplétée via des lignes interurbaines dans la direction normale suivant laquelle les appels progressent, de sorte que tous les signaux peuvent être envoyés en direction normale suivant la- quelle ils sont ordinairement transmis, et le circuit fonctionne/de la même manière que s'il avait été établi directement par l'opératrice d'origine.
La manière suivant laquelle ce genre d'appel est achemi- né à travers l'équipement au bureau interurbain international de
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destination est cependant légèrement différente de celle d'un appel régulier. En se référant au dessin, cet acheminement peut être décrit comme suit.
La ligne interurbaine d'arrivée A entrant dans le bur central interurbain international terminus se connecte au circuit de liaison national B, puis à un circuit de liaison du service P.B.X. vers un circuit de liaison dit retour d'appel C qui est associé aveo un des circuits de connexion à clés D de la position d'opé- ratriee auxiliaire, et l'appel est prolongé à travers le circuit de liaison C vers le système interurbain national.
On doit noter de oe qui précède que pour ce genre d' appel, le oirouit de connexion à clés D qui d'abord était utilisé par l'opératrice auxiliaire pour préparer l'appel, est maintenu en- gagé du fait que son circuit retour d'appel C est inclus dans la connexion finale. Cette indication d'occupation est indiquée à 1' opératrice par une lampe dite d'occupation associée aveo le circuit de connexion .
On peut aussi noter que l'équipement requis pour les positions d'opératrice auxiliaire est identique à celui des positions à clés régulières, et il est donc possible d'utiliser ces positions régulières pour des buts auxiliaires. Le dessin montre l'emploi oommun de positions à la fois pour des appels d'origine et pour le service auxiliaire. Cependant, on peut, si on le juge utile, pré- voir quelques positions séparées pour le service auxiliaire, les- quelles positions ne seront en aucune façon différentes des positions régulières, excepté qu'elles seront bloquées pour des appels enre- gistreurs d'arrivée. Cet arrangement facilitera beaucoup plus la concentration de tout le service sur une ou quelques positions pen- dant le temps de tarif réduit ou pendant la nuit.
Dans notre brevet belge No. 476.759 on a décrit com- ment une clé internationale d'origine peut appeler une opératrice à un bureau interurbain international distant pour fournir assis- tance dans l'aohèvemat d'un appel.
On a proposé qu'en général chaque fois qu'un appel est
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prolongé vers une opératrice à un bureau interurbain distant via le réseau interurbain international, de la manière exposée préoé- demment, la clé de transfert vers l'avant soit utilisée lors de l'achèvement de la connexion afin d'amener l'allumage de la lampe d'appel vis-à-vis de cette opératrice. On a aussi proposé qu'après que la sélection vers une opératrice distante libre a été achevée, la lampe d'appel de cette opératrice ne soit point allumée, mais l'opératrice d'origine est avertie que la sélection est achevée par l'allumage de la lampe de supervision de la manière habituelle.
Cette opératrice peut alors, en envoyant le signal de transfert vers l'avant, amener l'allumage de la lampe d'appel chez l'opératrice du poste distant. Un tel prooédé élimine la confusion entre les opéra- triées, ce qui arrive souvent, avec les méthodes actuelles, pour des opératrices à l'une ou l'autre extrémité d'une connexion, par suite du fait que l'opératrice de départ ne considère plus l'appel au mo- ment où l'opératrice d'arrivée répond. Par exemple, il peut arri- ver que l'opératrice qui a envoyé l'appel a dû répondre à un autre appel pendant la durée de ltétablissement de la connexion, et si la lampe d'appel ne s'allume qu'à la fin de la sélection, l'opératrice appelée peut répondre à un moment où l'opératrice de départ n'est plus à l'éooute.
Par l'allumage de la lampe d'appel seulement sur l'envoi du signal de transfert vers l'avant, on a la certitude que l'opératrioe de départ s'occupe de la connexion quand l'opératrioe d'arrivée répond.
Cette méthode offre aussi des avantages à d'autres points de vue. Par exemple si un appel est transmis à une opéra- trice manuelle, aucun signal de réponse n'est nécessaire au moment où l'opératrice manuelle répond, dans le but d'amener les circuits en condition de conversation, puisque le signal de transfert vers l'avant remplit cette fonction.
Cependant, chaque fois quelle signal de réponse doit provoquer le comptage du montant à établir u oommen- cement de la connexion, le signal de réponse peut ne pas être envoyé quand une opératrice répond et si la méthode de fonctionnement ...
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précédente n'est pas réalisée, il serait nécessaire d'avoir un si- gnal de comptage spécial qui est envoyé lors de la réponse d'une opératrice et amène le circuit dans une condition de conversation sans mettre en marche le comptage du temps d'utilisation de la con- versation.
Particulièrement quand on envisage le cas d'établir une connexion par l'intermédiaire d'opératrices qui ne sont pas pla- cées au centre interurbain international, l'emploi d'un tel signal spécial sera difficile dans beaucoup de cas, car il entraîne la né- cessité de transmettre ce signal via le réseau national interurbain qui, dans la majorité des cas, n'est pas prévu pour ce but.
On a pensé que dans chaque cas on doit éviter dans le service international que l'opératrice de départ ne soit connectée à toute autre opératrice quelconque que celle d'un bureau interurbain international distant. Notamment, on doit éviter que des opératrice- internationales, en essayant d'établir une connexion vers un réseau à bureau local manuel ne se connecte à une opératrice manuelle, car dans ce cas des difficultés de langage inévitables ont lieu. On a donc proposé que si un appel international doit être établi vers un réseau desservi par des opératrices manuelles, l'enregistreur natie- au bureau interurbain international d'arrivés doit distinguer ces appels et diriger celui reçu à une des opératrices du bureau inter- national.
Celle-oi fait partie d'un groupe capable de comprendre l'opératrice d'origine, ce groupe étant choisi de la manière décrite oi-après. Cette opératrice peut alors desservir l'appel via le ré- seau national, évitant ainsi la nécessité à l'opératrice internationa -le du bureau de départ de devoir converser avec l'opératrice manuel- le du réseau national demandé.
Cet arrangement offre l'avantage considérable d'évi- ter la nécessité de transmettre un signal spécial via le système de ligne- interurbain national.
Dans certains bureaux interurbains nationaux, dans lesquels des lignes à grandes distances proviennent de contrées ayant des langages différents, il peut âtre impossible pour des opératrices auxiliaires de connaître tous les langages utilisés
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sur les diverses lignes d'arrivée. Dans ce cas il est désirable de diviser les opératrices auxiliaires en groupes de langages, et de prévoir des arrangements tels qu'une opératrice du groupe voulu soit choisie chaque fois qu'une ligne d'arrivée doit être prolongée vers une opératrice auxiliaire. Le choix de ce groupe de langage ne peut être fait conformément à la direction de la ligne d'arrivés, car celle-ci ne détermine pas nécessairement le langage utilisé dans l'appel reçu.
En effet, ces lignes d'arrivée peuvent être uti- lisées aussi bien pour acheminer le trafic venant d'une certaine oon -trée d'origine, que pour transmettre le trafic en tandem provenant d'autres contrées utilisant le bureau interurbain international précédent comme bureau tandem.
Comme moyen de choisir le groupe de langage indépen- damment de la direction d'arrivée, on a proposé que l'enregistreur à clés international qui contrôle l'établissement d'un appel à la contrée d'origine, transmette le code international de la oontrée d'origine au bureau interurbain terminus, de sorte que celui-ci peut être utilisé par l'enregistreur national pour connaître le langage utilisé à la contrée d'origine et pour choisir le groupe de langage des opératrices auxiliaires.
Bien que les principes de l'invention aient été ex- posés en connexion avec des modes de réalisation particuliers, des modifications peuvent avoir lieu car cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple et ne limite aucunement la portée de l'invention.