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Les constructeurs de machines et notamment de machinesoutils tendent à simplifier et à faciliter la manoeuvre autant
que possible. Sous ce rapport, on sait que les constructeurs s'efforcent d'assurer la possibilité d'obtenir le plus grand nombre possible de manipulation différentes au moyen d'un seul organe de manoeuvre. La manoeuvre de différents degrés de vitesse et le changement de marche sont obtenus par exemple au moyen d'un levier, un autre levier permettant par exemple de mettre la machine en marche et aussi de la freiner et de l'arrêter.
L'invention qui va être décrite, apporte un nouveau perfectionnement dans ce sens. Elle concerne un dispositif avec lequel un levier commun permet non,seulement d'établir les différents degrés de vitesse;dans les deux sens de rotation de l'arbre de la machine, mais aussi de faire démarrer la machine, de la freiner et de l'arrêter. L'invention consiste en principe en ce que les mouvements de tous les mécanismes commandant les dispositifs correspondants sont dérivés de ce levier de manoeuvre commun.
Le mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention résulte de la description d'un exemple de dispositif de ce genre, exemple qui est représenté schématiquement dans les dessins ci-joints, dans lesquels :
La fig. 1 est une coupe verticale longitudinale d'un dispositif construit suivant l'invention.
La fig. 2 est un plan partiel de ce dispositif,
le couvercle supérieur du boîtier de l'arbre étant enlevé.
La fig. 3 est un plan partiel du dispositif de freinage.
La fig. 4 est une élévation avec une coupe partielle d'un disque de manoeuvre.
La fig. 5 est un plan correspondant du disque représenta dans la figure précédente, et
La fig. 6 est une vue d'un détail d'un organe de déplacement d'une roue dentée.
Le dispositif représenté dans les dessins et au moyen
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ments de l'arbre d'une machine-outil, est monté dans le boîtier de l'arbre, boîtier dont la paroi est représentée par 57 dans
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1 proprement dit est, d'une part, articulé sur l'axe 2 fixé dans la pièce de tête 3, et, d'autre part, monté à rotation, avec la pièce de tête 3, dans le palier 4 forme per la pproi du boîtier
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du pivot 6, peut donc recevoir un mouvement coulissant et un mouvement tournant au moyen de ce levier.
L'arbre 5 porte un tube 7 monté à rotation avec une roue conique 8 calée sur ce tube et engrenant avec une roue conique 9 portée par l'arbre 10. Une échelle graduée circulaire 12, sur
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l'arbre 10 et peut être déplacée au moyen du volant 13. La position désirée pour cette échelle est réglée en face d'un index 11. Des disques de manoeuvre 14, 15 et 16 sont calés, avec des douilles d'écartement 17, sur la partie supérieure du tube 7. Un disque d'arrêt 18 rivé sur le disque de manoeuvre inférieur 14 est pourvu de rainures longitudinales 19 dans lesquelles s'engage un cliquet
20 chargé par un ressort 21. Les rainures 19 correspondent aux différents degrés de vitesse de l'arbre, ainsi qu'aux différentes positions de l'échelle de vitesses 12.
Des évide:tents sont pratiqués dans les disques de manoeuvre 14, 15 et 16 et des tenons à rotule 25 (voir la fig.2) de leviers fourchus 24 montés à rotation autour d'axes
23 s'engagent dans ces évidements. Tous les axes 23 sont encastrés dans une plaque commune 22 (voir aussi la fig.l ) rapportée sur
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tage et le démontage de l'ensemble du dispositif . Les leviers 24 sont pourvus, d'un côté de la fourche, d'un bras 26 pourvu d'une entaille 27, dans laquelle s'engage une cheville 28 insérée
dans l'organe de déplacement 30 d'une roue dentée 31. L'organe
de déplacement 30 est guidé sur une tige 29 (voir aussi la fig.6).
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embrasser les disques de manoeuvre et à en transmettre le mouvement axial par les tenons à rotule 25 de la façon qui sera décrite plus loin, ainsi qu'à provoquer une rotation des leviers 2 autour des axes 23 (voir les figs. 1, 2, 4 et 5).
Dans la position supérieure 0 du levier 1 (fig.l l'arbre 5 et avec lui aussi les disques de manoeuvre 14, 15 et 16 se trouvent dans la position inférieure et tous les tenons à rotule
25 des leviers fourchus 24 se trouvent au-dessus des surfaces supérieures 53 des disques de manoeuvre. Dans cette position horizontale 0 du levier de manoeuvre 1, on peut faire tourner le volant 13 avec l'arbre 10 relié à ce volant et l'échelle 12.
Ce mouvement est ensuite transmis par l'intermédiaire du train de roues coniques 8 et 9 au tube 7 qui tourne sur l'arbre 5, puis par ce tube aux disques de manoeuvre 14, 15 et 16. Par suite
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position correspondant aux vitesses de rotation désirées pour l'opération suivante.
Ainsi que cela est visible dans les figures 1, 2, 4 et 5, les disques sont pourvus de différents évidements sur leur bord supérieur, ce qui fait que, pour un mouvement de rotation différent suivi d'un déplacement, les disques entraînent l'un des
tenons à rotule 25 d'un levier, lorsque ce tenon vient buter contre un bord du disque sans évidement, l'évidement opposé du bord du disque permettant au deuxième tenon .le la même fourche de descendre
(voir la fig.4), ou bien les disques sont pourvus d'évidements à l'endroit où ils viendraient rencontrer les deux tenons 25 pendant
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aucune action sur la position des tenons 25 et de la fourche correspondante 24. Les évidements du bord supérieur des disques 14-16
sont tels que, dans toute position du tube 7 et des disques reliés le cas échéant à ce tube, position qui correspond à chaque engagement du cliquet 20 dans une rainure 19, le mouvement des disques vert le haut, entraîne chaque fois un à trois des six tenons à rotule et, lorsque le mouvement montant est terminé, la mire en action d'un nouveau degré de vitesse.
Lorsque le levier 1 est actionné dans la direction de la position 0' dans le fig.l, l'axe 6 soulève l'arbre 5 et avec lui aussi le tube 7, ainsi que les disques de manoeuvre 14, 15 et 16.
Ce mouvement axial a pour effet, ainsi qu'on l'a expliqué, qu'un
n à trois des tenons 25 desleviers oscillants 24 sont entraînes et par l'intermédiaire du bras 26 pourvu de l'entaille 27 (voir les Figs. 2 et 6) dans laquelle s'engage la cheville 28, l'organe de déplacement 30 est amené à la position correspondante, avec une roue dentée 31. Lorsque le levier 1 est ramené de la position 0' à la position horizontale 0, l'arbre 5, ainsi que le tube 7 et
les disques 14, 15 et 16, viennent occuper la position inférieure, les tenons 25 se trouvent alors à une certaine distance au-dessus des surfaces supérieures 53 des disques de manoeuvre et l'on peut sélecter un autre degré de vitesse, ou bien le dispositif de freinage et d'accouplement, qui sera décrit plus loin, peut être commandé par la rotation du levier 1 dans la position horizontale.
Lorsque la mise en action des roues dentées est terminée, ces roues sont arrêtées dans leur position par des cliquets 54
(fig.6), qui sont enfoncés chacun par un ressort 56 dans les entailles 55 des arbres de déplacement 29. Chaque arbre 29 a
autant d'entailles qu'il y a de positions de déplacement pour la roue.
Le dispositif d'accouplement est entraîné par une roue dentée 32 (voir les figs. 1 et 2) clavetée sur l'extrémité supérieure de l'arbre 5 et par laquelle le mouvement de rotation est transmis, par 1* intermédiaire des roues dentées 33 et 34, à
l'arbre 35, qui est pourvu d'une rainure hélicoïdale 36, dans laquelle s'engage une cheville 37 enfoncée dans l'organe de dépla cement 38 du manchon d'accouplement 39 de l'arbre correspondant, dont l'axe est désigné par 51. La tige ronde 40 permet le guidage sans rotation de l'organe de déplacement 38.
Lorsqu'on fait tourner le levier 1 dans la position horizontale, l'arbre 5 et avec lui aussi les roues dentées 32, 33 et 34 et l'arbre 35 pourvu de la rainure 36 tournent également.
Par l'intermédiaire de la cheville' 37, l'organe de déplacement
38 et par conséquent aussi le manchon d'accouplement 39 reçoivent un mouvement axial par lequel l'accouplement est mis en action.
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l'arbre en sens inverse. Le mouvement du manchon, par exemple pour le sens de rotation de l'arbre en avant, est terminé
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II pour la rotation en sens inverse.
Un taquet 41 (figs. 1 et 3) est en outre calé sur l'arbre 25 pour entraîner le dispositif de freinage. Sur ce taquet roulent des galets 42 pouvant tourner sur des axes 43 de bras fixés à des mâchoires de frein 44 tournant autour de l'axe 45. Les mâchoires 44 sont fermées par un ressort 46 tendu sur une vis
<EMI ID=12.1> . de l'autre côté, sur une rondelle 48, et elles sont ainsi appliquées sous pression sur le tambour d'accouplement 50 de l'arbre d'accouplement. La tension du ressort 46, et par conséquent aussi l'effort de freinage agissant sur le tambour, peuvent être réglés au moyen d'un écrou 49.
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position horizontale, on fait également tourner, de la façon décrite précédemment, l'arbre 35 et avec lui aussi le taquet 41, les galets 42 reposant sur le plus grand rayon de ce taquet 41 lorsque le levier 1 occupe sa position inférieure 0', de sorte que les mâchoires 44 sont écartées du tambour d'accouplement 50;
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être déplacées. Lorsque le taquet 41 tourne, les palets 42 se
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mâchoires 44 sont alors appliquées sur le tambour d'accouplement
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position intermédiaire entre 0 et 1 ou 0 et II dans la fig.2, de sorte que le freinage a lieu des deux eûtes de la position neutre 0.
Dans les positions I et II du levier de manoeuvre 1, les galets 42 reposent de nouveau sur le plus grand diamètre du taquet 41 (voir la fig.3)� les mâchoires 44 sont écartées du tambour d'accouplement 50, qui n'est plus freiné.
Toute la suite d'opérations mécaniques décrites, comprenant non seulement le déplacement des roues dentées dans la position neutre 0 du levier de manoeuvre 1, ainsi que le freinage,
le iesserrage du frein et la mise en marche de la machine, est effectuée suivant l'invention au moyen d'un seul levier, ce qui permet un service facile et simple de la machine correspondante.