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Appareil ajoureur.
Dans la demande de brevet déposée le 21 octobre , 1948 sous le N P.V. 377.506, a été décrit le principe d'un appa- reil ajoureur, permettant de découper, avec facilité, des trous ou ouvertures de forme quelconque dans la tôle, l'ébo- nite, le bois etc...,; et présentant des caractéristiques ex- trêmement intéressantes, tant au point de vue de la maniabi- lité que l'encombrement.
Le présent perfectionnement concerne un appareil ajoureur, basé sur le principe décrit et revendiqua dans le brevet principal, mais de conception spéciale rendant possible
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le découpage ou l'alésage de trous ou d'ouvertures, de forme quelconque,dans des fûts, réservoirs, viroles et autres similaires, dont la paroi à travailler n'est accessible que d'un côté. Il est évident que, dans ce cas. il n'est pas possi- ble à l'usager de passer une main derrière cette parois pour fixer et tendre la scie ou la lime.
Les formes d'exécution de l'appareil ajoureur dé- crites ci-après et illustrées par les dessins annexés. mais données à titre d'exemples non limitatifs, résolvent ce pro- blème.
Les fig. 1 - 2 et 3, représentent des formes simpli- fiées d'appareils ajoureurs, la fig. 4 est une vue d'un ajoureur avec écartement réglable de la lame coupante et avec tendeur, la fig. 5 représente un ajoureur avec dispositif pouvant prendre et tendre toutes longueurs courantes de lame..
Dans la fig. 1, l'armature porte-lame de l'ajoureur, affecte la forme d'un L; l'extrémité antérieure du bras 1 de l'armature, métallique porte une rainure ou est fendue pour laisser passer la scie ou la lime, qui est retenue contre la face en biseau de l'extrémité du bras 1 par un bouton termi- nal ou tête. Sur le bras 2 de l'armature, formant angle droit avec le bras 1, est disposée une monture avec machoires 3, pouvant coulisser sur le dit bras, et comprenant ou non un dispositif tendeur. L'armature peut être complétée par un manche 4, solidaire ou indépendant de ce dernier et pouvant occuper une position quelconque et appropriée à la manipula- tion de l'appareil ajoureur.
La fig. 2 représente une variante de la fig. 1, l' extrémité antérieure du bras lt est munie d'une partie re- courbée à angle droit, destinée à recevoir et à maintenir 1' extrémité de la scie ou de la lime.
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La variante représentée par la fig. 3, est une au- tre forme d'exécution,. très simplifiée, dans laquelle, l'arma- ture est directement profilée et contourée pour former le man- che de l'appareil.
Il va sans dire, que l'armature peut être constituée d'une tige métallique ronde, carrée, ou de toute section géo- métrique quelconque, et que chacune des exécutions représen- tées peut être munie ou non d'une monture à mâchoires, avec ou sans tendeur ; les dimensions des bras de 1' armature peuvent être choisies, de manière à réaliser la ten- sion de la scie ou de la lime, par leur élasticité propre.
La fig. 4 illustre une autre variante d'exécution dans laquelle l'armature de l'ajoureur affecte la forme d'un U, dont l'écartement des ailes est établi en fonction de la longueur de la scie ou de la lime à utiliser. L'aile supérieu- re 6 de l'armature est munie de moyens quelconques d'accro- chages ou de fixation de la scie ou de la lime ; l'exemple figuré, ce bras est fraisé et muni de rainures ou de fentes 9, permettant l'accrochage de la lame coupante. Les rainures ou fentes du bras 6 peuvent être très rapprochées l'une de l'autre, de manière à permettre la réalisation du plus grand nombre possible d'écartements, entre l'axe de l'ajoureur et la lame coupante. Le bras 7 porte une monture avec machoires 8, pouvant coulisser sur le dit bras et comprenant ou non, un dispositif tendeur.
La fig. 5 représente, enfin, une armature perfec- tionnée comprenant, en plus des dispositifs de fixation de la lame coupante, un tendeur à crémaillère, décrit ci-après.
L'armature se compose d'une pièce métallique 10, à section ronde, carrée, ou autre, affec--tant la forme d'un L, dont le petit bras 11 est muni d'un moyen d'accrochage, pour les scies ou les limes, semblable à celui décrit plus haut
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(fig. 4); l'autre bras d'armature 10 porte, à son extrémité opposée au petit bras et au dos de celle-ci, une denture 12 taillée en crémaillère. Sur ce dernier bras, coulisse la pièce 13, munie à sa partie supérieure, d'une branche 14 formant angle droit avec cette dernière et se disposant parallèlement au bras 11 de la pièce 10. La branche 14 porte un dispositif quelconque de serrage et de fixation pour les sciée du les limes, par exemple un dispositif à machoires serré par les vis et écrous à ailettes 15.
Le corps de/la pièce 13 est creux et cet alésage présente un profil correspondant à celui du bras 10 de l'armature, il porte une poignée 15 amovible, mais pouvant être fixée dans une position quelconque autour de 1' axe du dit corps par un dispositif approprié, par exemple, une vis de serrage 16. L'extrémité postérieure du corps est munie d'un prolongement latéral à angle droit, qui peut être, soit creux, soit constitué par deux barettes parallèles, fixées par un moyen quelconque au dit corps ou faisant partie de ce dernier. Dans l'espace ménagé entre ces deux barettes ou dans la partie évidée ou creuse, est fixé sur un axe 18, le levier excentrique 19 portant sur la périphérie de sa partie excentrée les dents 20, dont le profil correspond à la denture de la crémaillère 12.
Ce dernier dispositif permet de fixer dans cette armature, toutes les longueurs courantes et usuelles de lame en permettant, d'une part, l'ajustement de l'écartement des bras 11 et 14 aux dites longueurs et d'autre part, le bloca- ge, à la position requise, de la pièce coulissante 13 ainsi que la tension de la lame coupante, fixée dans l'armature.
Le "pas" de la crémaillère est évidemment établi en fonction de son emploi.
Le maintien des bras 11 et 14 dans un même plan, est assuré dans le cas d'une armature 10 carrée ou hexagonale par l'alésage de la dite pièce 13 a la forme de la pièce 10.
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Dans le cas d'une armature 10 ronde, une vis de serrage 21, ou une cale fixée dans la pièce 13 et glissant dans une rainure longitudinale fraisée dans l'armature 10, assure le même effet.
Il est bien entendu que l'application du dispositif à crémaillère décrit ci-dessus, ne se limite pas à l'exécution figurée mais peut être adaptée à toutes autres formes d'exé- cution, notamment, celles décrites dans le brevet principal.
De même, les appareils ajoureurs suivant le présent perfec- tionnement peuvent être munis ou non de dispositifs pour le ré- glage de l'écartement entre le corps et la lame.
L'utilisation des formes simplifiées d'exécution représentées par les fig. 1 à 3 ne présente aucune difficul- té :
Après forage d'un trou de centre dont le diamètre permet le passage de l'extrémité antérieure de l'ajoureur, il suffit, la scie: ou la lime étant fixée dans l'appareil, d'effec- tuer une coupe partant du centre et suivant le rayon pour attendre la circonférence à découpr, à ce moment, le découpa- ge de cette dernière, s'effectue de la manière connue, en pla- çant éventuellement la lame dans une position correspondant au rayon du trou à découper.
Si le rayon de la circonférence à découper est plus grand que l'écartement entre l'axe de l'ajoureur et la lame coupante, le découpage est effectué en plusieurs reprises.
Une autre méthode applicable spécialement aux ajou- reurs représentés par les figures 4 et 5 mais pouvant également être utilisée pour les autres, consiste à forer, d'abord, un trou de 2mm. sur le tracé de l'ouverture à découper, et de forer, ensuite, un trou de centre d'un diamètre suffisant pour permettre le passage du corps de l'ajoureur. Introduire le bras antérieur de l'ajoureur dans ce trou de centre et redresser l'appareil pour y faire passer le corps ou axe pro- prement dit de l'ajoureur. Placer le bras antérieur en regard
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du trou de 2mm. percé sur le tracé, y accrocher la scie ou la lime en la faisant passer par le dit trou, fixer la lame dans le dispositif d'accrochage porté par le bras postérieur et la tendre au moyen du dispositif de tension équipant 1' ajoureur.
Effectuer ensuite le découpage de la manière connue.
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Ru V E N D 1 C À T ION S.
1. Appareil ajoureur, caractérisé par le fait qu' il se compose d'un corps muni d'une poignée, réglable, fixe, indépendante ou amovible et de dispositifs de serrage et de tension de la scie ou de lalime, les dits dispositifs pouvant être conçus de manière à pouvoir régler la distance entre la lame et le corps, ce dernier constituant l'axe ou correspon- dant avec l'axe de l'ouverture à découper, dans le cas d'un trou rond.