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Appareil de soudure et procédé pour la production de tles "clad" ou de revêtement.
Cette invention a pour but la soudure de tbles clads et plus particulièrement un procédé perfectionné de soudure de tôles clads suivant lequel une feuille d'alliage relative- ment mince est soudée à une tôle de base relativement épaisse par la formation de lignes successives de soudures par points unissant la feuille et la tôle, et une machine de soudure à résistance perfectionnée à courant alternatif convenant à ce procédé perfectionné.
L'invention comprend une machine à souder possédant une série d'électrodes à rouleaux isolés électriquement ve- nant en contact avec l'ouvrage, ces électrodes étant montées de manière à parcourir l'ouvrage en tournant le long de 1lig@@
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parallèles, un transformateur séparé pour chaque électrode, chaque transformateur formamnt avec son électrode une unité étroitement accouplée et faisant corps avec l'électrode cons- tituant une borne du circuit secondaire, des organes de mon- tage de ces unités permettant leurs mouvements indépendants dans le sens vertical, et des organes contenant des conduc- teurs flexibles reliant les secondaires de ces unités et fai- sant partie du circuit secondaire de la paire d'unités et disposés de manière à fonctionner entre les électrodes.
L'invention comprend également un procédé de produc- tion de tôles clads dans lequel une feuille formamnt clad, en alliage résistant à la corrosion, est unie par sa surface à une tôle métallique de base beaucoup plus épaisse par union de la feuille clad à la tôle de base par une série de rangées parallèles de soudures à résistance se recouvrant formées suc- cessivement ; l'opération initiale d'union comprenant l'appli- cation d'une impulsion initiale de courant électrique et d'une pression initiale d'électrodes suffisamment élevée pour ré- duire la résistance électrique de contact de la surface entre la feuille et la tôle à une valeur telle que l'impulsion ini- tiale n'abîme pas la surface de la feuille; 1'intercalation d'une période de refroidissement de quelques cycles après l'ar- rêt du courant électrique;
puis l'application d'une pression d'électrodes plus élevée en même temps qu'un passage plus in- tense du courant pour acheter la soudure de la feuille et de la tôle à l'endroit de l'opération initiale ; la répétition de la série d'opérations ci-dessus dans des zones de soudure se recouvrant successivement pour former finalement une rangée de soudures en travers de l'assemblage de la tôle clad; et la formation semblable de rangées semblables et étroitement espécées de soudures à des positions successives.
Dans ce procédé de fabrication de tôles clads, un
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nombre suffisamment grand de soudures par point test néces- saire pour unir la feuille et la plaque, tellement grand qu'au point de vue du prix de revient seul, il est important de ré- duire le nombre des soudures dans une mesure correspondant à la formation cune bonne union entre la feuille et la tôle.
Il est également important que la durée utilisée à l'opération de soudure soit réduite à un minimum correspondant de même à la production d'une union efficace entre la feuille et la tôle. Ces facteurs ont abouti à l'emploi d'une électrode ro- tative par laquelle le courant et la pression sont appliqués- sur la face d'alliage de l'assemblage de la feuille et de la tôle, les électrodes possédant un contact de roulement avec la feuille clad pendant la production des lignes de soudures d'union.
Dans ce procédé de fabrication de tôles clads en alliages, le but est de maintenir une union aussi complète que possible des feuilles d'alliage à l'acier de base et en môme temps d'obtenir des soudures de bonnes qualités sur la plus grande surface possible. L'emploi d'électrodes tournant continuellement telles qu'utilisées d'ordinaire aux opérations de soudure en lignes de résistance a été trouvée, grâce à des modifications électriques et mécaniques décrites dans ce qui suit, produire une tôle clad soudée par résistance ayant une surface totale d'union notablement supérieure à ce qui était possible jusqu'à présent et ayant une résistance d'union no- tablement supérieure à l'effort minimum de cisaillement de 20. 000 psi reconnu par les auteurs du code comme nécessaire pour une tôle intégralement unie.
Les perfectionnements de la présente invention, ayant pour résultat l'obtention de soudures d'une résistance unifor- mément plus intense sur des centres rapprochés, proviennent de mises au point tenant compte des actions des circuits élec-
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triques considérés, de l'application d'une pression aux élec- trodes continuellement en mouvement, et des résistances de contact des surfaces développées. Chacun de ces facteurs a . été trouver exercer une influence importante sur les problè- mes de courants de dérivation qui, à leur tour, déterminent dans une large mesure le caractère et la résistance des sou- dures successives entrant en jeu.
Lors de la soudure industrielle d'une feuille de face d'alliage à une tôle de base, les résultats les meilleurs correspondent à: (a) une union thermique entre la pièce de face d'al- liage et la tôle de base pour atteindre des conditions de faibles différences de températures lors du transfert de cha- leur; (b) une union résistante uniformément distribuée entre la feuille et la tôle dans le but de maintenir la struc- ture soudée d'origine et les propriétés de conductibilité de la chaleur.
Il a été proposée qu'une telle soudure soit effectuée par de courtes impulsions initiales de courant, suivies d'une impulsion de courant finale plus longue, ce soudage à impul- sions multiples étant effectué sans modifier la pression de contact des électrodes contre l'ouvrage. Dans ce procédé proposé, les électrodes roulantes sont pressées contre l'en et semble des feuilles/ des tôles par une pression maintenue cons- tamment, et l'espacement de recouvrement des soudures dans la rangée est obtenu.par la période d'espacement des impulsions.
La présente invention perfectionne ce procédé par la variation contrôlée du courant et des pressions d'électro- des lors des impulsions successives de soudure pour chaque soudure, le nouveau procédé arrivant à vaincre les troubles résultant de problèmes de courants de dérivation inhérents
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à la production de soudures lors de la préparation de soudures en des centres aussi rapprochés.
Un autre problème a été la tendance des électrodes de s'accrocher et de provoquer ainsi un mouvement de glisse- ment entre les électrodeset l'ouvrage. Ceci est résolu en réduisant notablement, ou en supprimant la pression de l'élec- trode sur la feuille à la suite de chaque soudure et avant le début du cycle d'impulsions de la soudure suivante dans une rangée correspondant à la position suivante de l'électrode.
Lors de cette suppression de pression, l'invention envisage également le contrebalancement sensible du poids des électro- des.
L'invention comprend également une modification du caractère du cycle de soudure consistant en ce que l'opération initiale de soudure est effectuée par une impulsion de courant sous une pression initiale, tandis que la seconde opération s'effectue un court intervalle de temps après pendant que l'électrode est encore sensiblement à la même place par rap- port à l'ouvrage, mais avec une pression notablement plus for- te exercée par l'électrode contre l'ouvrage, et avec une intensité de courant plus élevée que dans la phase initiale.
Une telle série d' opération est efficace pour la réalisation de soudures ayant une conductibilité calorifique élevée et une structure r és is tante dans la tôle terminée par- ce que les courants de dérivation, particulièrement dans la phase finale à température élevée du cycle de soudure sont réduits à un minimum et qu'ainsi le chauffage du métal est localisé de façon plus effective à la zone de soudure, et la tendance de surchauffe da contact de l'électrode est également réduite à un minimum.
Pour effectuer une telle soudure, la machine corres- pondant à cette invention comprend une série d'unités de sou- dure capables de tourner, comprenant chacune un rouleau de
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soudure avec un transformateur intégralement associé à lui.
Avec cette machine, la production d'éhergie est transmise à l'ouvrage avec un minimum de pertes et la consommation totale de KVA est réduite matériellement comparativement à celle de machines antérieures utilisant des transformateurs fixes d'où partent de grandes barres conductrides secondaires devant laisser passer des courants aussi élevés que 40.000 à 50.000 ampères. De telles machines donnaient lieu à de grandes per- tes de réactance secondaire et à de faibles facteurs de puis- s ance .
Dans la machine correspondant à cette invention, deux transformateurs rotatifs ont leurs primaires raccordés en parallèle à la môme source de courant alternatif au moyen de bagues de glissement. Le secondaire de chaque transforma- teur consiste en une spire unique autour du primaire, les secondaires étant reliés en série. le primaire de chaque transformateur consiste en un grand nombre de bobines plates comprenant chacune quatre tours de tubes de cuivre de section carrée. Ces bobines sont raccordées en série pour former le primaire complet de chaque transformateur.
Le primaire de chaque transformateur de la machine es maintenu dans l'intervalle désiré de température par l'écou- lement d'un liquide refroidisseur à travers les tubes de cui- vre qui sont placés de manière à ce que la sortie du liquide réfrigérant de chaque primaire soit raccordée à un passage traversant le centre du transformateur, ce qui rend possible le refroidissement de l'axe intérieur du secondaire. La boîte,. ou- le côté, extérieur du secondire de chaque transfor- mateur, est refroidi par l'eau déchargée sur lui. Tournant avec les transformateurs et disposés entre eux se trouvent deux rouleaux de soudure entre lesquels le réfrigérant est déchargé de l'axe du secondaire sur la zone de soudure.
Chaque élément de transformateur, avec son rouleau
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de soudure, est supporté par une glissière verticale séparée, la pression de soudure étant transmise à ces montages par l'intermédiaire de cylindres de pression séparés.
La machine de soudure possède de faibles caradtéris- tiques de réactance qui fonctionnent de manière à fournir une tension de soudure plus constante pendant l'opération de sou- dure. La machine effectue également des économies notables d'énergie et permet le passage d'intensités de courant plus élevées dans l'ouvrage pendant des temps plus courts. Ceci constitue une aide notable pour vaincre les effets des cou- rants de dérivation qui tendent à rendre la soudure difficile.
Les électrodes roulantes espacées de la machine sont supportées par un pont mobile, chaque électrode possédant son propre support constitué par un cylindre à air. Grâce à cette disposition, chaque électrode et les pièces rotatives entras- être nées avec elle autour du même axe de rotation peuvent/réglées de manière à assurer les mêmes conditions de pression,déter- minées d'avance, des électrodes sur les tôles et les électro- des peuvent avoir de légers mouvements relatifs dus,par exem- jple, aux variations d'épaisseur de la feuille d'alliage.
Un courant secondaire ou de soudure intense est four- ni aux électrodes par une paire de transformateurs compactes et symétriques qui sont munis d'un refroidissement par un li- quide, et sont montés de façon à tourner avec les électrodes qu'ils desservent. Chaque transformateur a son enroulement primaire raccordé à sa propre paire de bagues de glissement rotatives et aux balais qui y sont associés vers uhe source de courant alternatif contrôlée automatiquement. Les secondaires des transformateurs d'une paire de transformateurs sont rac- cordés en série dans un circuit comprenant les électrodes ro- tatives, les feuilles métalliques et les tôles étant soudées, et des conducteurs flexibles rotatifs disposés de façon symé- trique, tournant avec les ensembles transformateurs-électrodes.
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Le. dispositif comprenant les transformateurs rotatifs ,fai- sant chacun corps avec son électrode, réduit l'impédance dans les conducteurs secondaires et améliore les caractéristiques électrisques du système, tout en obtenant l' intensité de cou- rant de soudure le meilleur. Les conducteurs flexibles, en favorisant ce déplacement vertical indépendant des ensembles électron-transformateur suivant les besoins pour obtenir des pressions appropriées entre électrodes et tale; ont une con- formation, longueur et disposition telles qu'une impédance minimum est introduite dans le circuit de soudure.
La machine comprend un système de refroidissement dans lequel le liquide réfrigérant utilisé au début pour re- froidir les transformateurs, est ensuite utilisé au refroi- dissement des électrodes et de la zne de contact de soudure.
La disposition des pièces de la machine est telle que les poids des transformateurs et les champs magnétiques déve- loppés par le passage du courant électrique sont équilibrés par rapport aux électrodes ce qui facilite l'uniformité de la pression des électrodes et favorise la réalisation d'un poids léger. le procédé et l'appareil correspondant à l'invention vont être décri ta en se référant aux dessins en annexe repré- sentant un procédé et une réalisation préférée.
Sur les dessins:
La figure 1 est une vue en partie schématique repré- sentant la machine à souder en coupe verticale et le système de régularisation de la pression et du mouvement des électro- des;
La figure 2 est une vue en élévation latérale de la machine représentant l'ouvrage et le support de l'oivrage en section verticale;
La figure 3 est une vue en plan de la machine à sou- der et de son chariot;
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La figure 4 est une vue en coupe verticale longitu- dinale à travers une des unités électrode-transformateur;
La figure 5 est une vue en coupe verticale transver- sale agrandie à travers le transformateur suivant la ligne 5-5 de la figure 4;
Les figures 6, 7 et 8 sont des vues détaillées d'une paire de bobines du transformateur;
La figure 9 est une vue en plan de la tale clad for- mée par le procédé décrit;
La figure 10 est une vue schématique de la nature d'une section verticale à travers la tôle clad montrant les relations existant entre les feuilles clads avant la soudure et la disposition des soudures successives par points dans une même rangée;
La figure 11 est une figure schématique indiquant la suite des opérations effectuées par l'horloge et son système de réglage de pression qui y est associé et les connexions électriques appropriées.
Dans le but de fournir une compréhension claire de de l'invention,la machine à souder des figures 1 à 8 sera d'a- bord décrite en détail et telle qu'elle fonctionne dans le cas général de soudure d'une feuille métallique à une tôle métallique de base plus épaisse. Le procédé perfectionné de soudure de tôles clads sera ensuite décrit en se référant plus particulièrement aux figures 9, 10 et 11.
La machine à spuder représentée fonctionne par l'a- vance des électrodes rotatives 10 et 12 sur la feuille d'acier spécial 14 pour produire des rangées de soudures par points se recouvrant unissant la feuille d'alliage à une tôle d'acier de base plus épaisse 16. Les électrodes 10 et 12 sont utili- sées au point de vue électrique comme bornes d'un secondaire de transformateur et, lors de la formation des soudures, le
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courant passe de l'électrode 10 à travers la feuille 14 dans la plaque 16 puis à travers la tôle jusqu'à un endroit situé en dessous de l'électrode 12, et de là à travers la tôle 16 et la feuille 14 jusqu'à l'électrode 12,
l'alimentation de courant étant réglée dans le temps sous forme d'impulsions électriques et les électrodes étant en même temps comprimées contre l'ouvrage pour produire des soudures par points, unis- sant la tôle 16 et la feuille 14. L'électrode 10 fait partie d'une unité rotative 20 comprenant le transformateur 22, cette unité étant supportée de manière à tourner dans les paliers 24 et 26 montés sur un châssis 28 fixé au piston d'un cylin- dre à air 30. Ce cylindre est fixé à un chariot 32 monté de manière à se déplacer par glissement translationnel le long d'un point 34 s'étendant au dessus de l'ouvrage comme il est indiqué sur les dessins de la figure 2.
Ce pont est supporté par ses colonnes terminales 36 et 38 qui, à leur tour, sont supportées par des rouleaux tels que 40 et 42 pouvant se dé- placer le long des voies horizontales 44 et 46.
L'autre électrode rotative 12 est combinée de la même manière au transformateur 50 dans une unité rotative montée sur les paliers 52 et 54 qui sont supportés par un châssis de suspension 56. Ce châssis est supporté par le piston d'un cylindre vertical opposé 58 monté sur le chariot 33 permettant le mouvement de glissement vertical et l'application de la pression aux électrodes.
Les mouvements verticaux des unités transformateur- électrode 20 et 50 sont produits par les cylindres de pression 60 et 62 et les pistons 64 et 66, contrôlés et actionnés par le système de réglage de pression 68 qui est décrit plus loin.
L'unité combinée électrode et transformateur est re- présentée en détails dans les figures 4 à 8 inclus. L'élément central de cette unité est un arbre 70 d'acier stainless for- mant barre d'attelage. A son extrémité gauche,il est percé
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d'une ouverture pour créer une conduite d'entrée de l'eau 72 à travers laquelle de l'eau s'écoule normalement d'un raccord d'entrée 74 fixé à l'arbre 70 de la façon représentée. Du coté droit de la conduite d'entrée 72, l'arbre est muni d'un passage radial 76 à travers lequel l'eau s'écoule pour péné- trer dans la conduite périphérique 78. L'eau s'écoule de cette conduite à travers une conduite radiale 80 dans le premier arbre en acier creux 82, par le raccord 84, puis à travers un tube flexible 86 non-conducteur de l'électricité vers l'entrée d'un tube 88.
Ce-tube est de préférence en métal et forme contact conducteur de l'électricité avec la bague 90 par l'in- termédiaire du manchon 92. De cette manière, le tube 88 agit comme borne électrique pour les bobines primaires du trans- formateur et également comme entrée d'eau pour ces bobines.
Il existe dans l'unité représentée, deux de ces tubes de con- nexion tel que représentés sur les figures 4 en 88.
Le tube de raccord 88 est raccordé à son extrémité intérieure à la boîte ou tubulure 94 et le raccord qui l'ac- compagne a une construction semblable et est raccordé à une boîte ou tubulure 96. Ces tubulures ou boites sont représen- tées par des lignes pointillées sur la figure 5 des dessins.
De chacune des tubulures 94 et 96, l'eau s'écoule à travers les différentes bobines du primaire du transformateur vers une tubulure de sortie 98 représentée en lignes pointil- lées sur la partie centrale de droite de la figure 5 et repré- sentée en élévation sur la partie inférieure gauche de la fi- gure 4. La tubulure 98 est en communication avec un raccord de sortiemétallique 100 qui sert également de borne électri- que du primaire du transformateur par la pièce de contact mé- tallique ou manchon 102. Par ce raccord électrique, la borne du primaire du transformateur est raccordée à la bague de glissement 104 et de là par des balais 106 à une borne de li- gne, l'autre borne du primaire étant raccordée par des balais 108 et la bague de glissement 90 à l'autre borne de la ligner.
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Le premier tube de raccord 88 est isolé électrique- ment de la bague de glissement 104 par un manchon isolant 110, et de môme le raccord de sortie de l'eau 100 est isolé de la bague de glissement 90 par le manchon isolant 112. L'eau s'écoule de l'extrémité gauche du raccord tubulaire 100 par le tube flexible non conducteur de l'électricité 114, par un raccord 116, fixé par un pas de vis au premier arbre creux 82 de manière à communiquer avec la conduite 117 dans l'arbre 82 et de là par les conduites 118 et 121 formées dans l'arbre central 70 vers un endroit situé à l'intérieur des bobines du primaire. De cet endroit, l'eau s'écoule à l'extérieur des arbres 70 et 82 par des conduites radiales telles que 122 et 123 et dans une chambre annulaire telle que représentée en 126 et 128.
Celle-ci est disposée de manière à ce que le cou- rant d'eau de refroidissement passe entre l'arbre 82 et la partie métallique creuse 130 du secondaire du transformateur, et agisse ainsi pour refroidir ce dernier.
De l'extrémité droite de la chambre annulaire 126 - 128, l'eau de refroidissement s'écoule radialement vers l'in- térieur à travers des conduites telles que 132 - 135 et de là par une ouverture longitudinale 138 dans l'arbre 70. L'extré- mité droite de la conduite 138 est ouverte de manière que l'eau tombe sur la feuille d'acier spécial 14 à la zone de soudure, ou à l'endroit de contact entre l'électrode 10 et l'ouvrage.
Cet effet de refroidissement sur les électrodes et le métal à la zone de soudure peut être augmenté par d'autres courants de liquide refroidisseur dirigés vers la zone de soudure.
L'arbre central formant barre d'attelage 70 est une pièce sur laquelle les parties restantes de l'unité transfor- mateur-électrode peuvent être considérées comme étant assemblées.
Pour faciliter cet assemblage, l'arbre 70 porte une tubulure élargie 142 à son extrémité gauche, et l'arbre creux
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82 est télescopé au dessus de l'arbre 70 et déplacé le long de lui jusqu'à ce que son extrémité gauche vienne en contact avec la rondelle métallique 144 qui, de l'autre côté, s'appuie contre la tubulure 142. De même, la partie tubulaire 130 de la construction de l'axe du secondaire du transformateur por- te une ouverture pour lui permettre de glisser à frottement doux extérieurement au dessus de la partie de droite de l'ar- bre 82.
La pièce 130 forme corps avec la bride 146 pour for- mer l'axe intérieur du secondaire du transformateur. le res- tant du secondaire comprend une pièce annulaire en cuivre 148 qui vient en contact intime d'un côté avec la périphérie de la bride 146 et de l'autre côté, vient en contact semblable avec la périphérie d'une bride semblable 150 d'un axe exté- rieur ou axe de droite du secondaire du transformateur. Cet axe porte une pièce semblable à un manchon 152 qui s'adapte autour du manchon 130 de l'axe intérieur du transformateur.
De cette manière, le secondaire du transformateur consiste en une bobine unique et forme une enveloppe pour le primaire du transformateur.
L'électrode 10, constituée d'une pièce annulaire en alliage de cuivre, est fixée à l'extrémité du bout droit de l'axe 152 par le collier 156 et ses vis de fixation, pour for- mer une borne du secondaire du transformateur. L'autre borne du secondaire du transformateur pour l'unité 20 est formée par un disque de cuivre 158 ayant un axe 160 fixé à l'extré- mité de droite de l'arbre 70 par un collier 162 qui est vissé à l'extrémité de l'arbre 70 comme il est représenté sur les figures. Des vis à chapeaux 164 fixent le disque 158 dans sa position de marche, dans laquelle il est isolé électriquement de l'électrode 10 par le disque 166.
A l'intérieur de la botte annulaire formée par le secondaire du transformateur se trouvent les bobines plates du primaire du transformateur. Le primaire embrasse un noyau
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annulaire métallique feuilleté 170 construit pour marcher à 12.400 lignes par cm2 (80.000 lignes par pouce carré).
L'enroulement à "haute tension est placé autour du noyau en consiste en bobines plates de 4 spires chacune, en tubes de cuivre de section carrée. Chaque bobine est raccordée en série de manière à ce que le primaire comprenne 144 spires.
Les bobines successives sont numérotées consécutivement en sens inverse des aiguilles d'une montre en sections 1 et la, 2 et 2a, etc.. sur la figure 5,et les bobines individuelles sont enroulées dans le sens des aiguilles d'une montre. Les spires consécutives sont isolées électriquement les unes des autres .
Avant l'assemblage du transformateur, les bobines sont formées en paires comme il est indiqué sur les figures 6, 7 et 8. La figure 6 par exemple, montre deux bobines telles que 2 et 2a où le tube pour la spire intérieure de la bobine 2 s'étend latéralement en dehors du plan de la bobine en un raccord oblique 172 vers la spire intérieure de la bobine 2a.
La spire extérieure de la bobine 2 sur la figure 8 potte une partie verticale 176 à son extrémité extérieure dis- posée à peu près tangentiellement à l'extrémité de la spire intérieure voisine pour la raccorder à l'extrémité intérieure du raccord transversal ou de la tubulure 178, ce raccord ayant une ouverture latérale 180 pour recevoir une portion horizon- tale de la spire extérieure de la spire suivante, c'est-à-dire la, semblable à la pièce 182 de la bobine 2a. Le raccord tu- bulaire de la bobine 2a s'effectue par un prolongement 182 vers une tubulure 179 munie de ses ouvertures de circulation 181 et 183 placées à 90 l'une de l'autre et disposées en sens inverse de la disposition des ouvertures dans la tubulure 178.
La figure 7 représente la manière dont les bobines successives telles que 2a et 3 sont jointes par des raccords transversaux tels que 184 de manière que les plans, des bobines convergent
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intérieurement vers le centre du transformateur (comme on le voit également sur la figure 5). les bobines sont assemblées en deux Segments semi- circulaires dont l'un, par exemple, comprend les bobines 13 et 13a à 3 et 3a incluses, avec un segment semi-circulaire semblable du noyau 170 s'étendant à travers les spires inté- rieures des bobines. A l'intérieur de ce segment de noyau, les bobines successives sont isolées électriquement l'une de l'autre et espacées uniformément sur la circonférence par des pièces d'espacement coniques intérieurs 186. Ces pièces d'es- pacement sont construites de préférence en bois dur.
Des piè- ces d'espacement semblables en bois dur 188 isolent et espa- cent les bobines successives extérieurement suivant la cir- conférence du noyau 170.
Un second segment complémentaire des bobines raccor- dées peut être construit de façon semblable à celle indiquée plus haut, comprenant les bobines 4 et 4a (en sens inverse des aiguilles d'une montre) à 12 et 12a inclus, vissées au dessus de l'autre segment semi-circulaire du noyau.
Les blocs de serrage des pièces d'espacement 192, 204 et 210 sont alors mis en place et les segments composés de noyau et de primaire sont placés dans leur position de mar- che avec les extrémités des segments de noyau dans des con- ditions et positions correspondant à un bon contact électrique.
Des rubans. d'acier stainless sont alors serrés au- tour des segments du noyau pour les maintenir ainsi que les segments des primaires dans leurs positions de marche. Puis les becs saisissant les pièces d'espacement en bois dur 194, 205 et 212 sont fixées dans leursspositions de marche par les boulons 196, 211 et 206 qui passent à travers des trous percés dans les blocs intérieurs saisissant les pièces d'espacement et ont leurs extrémités intérieures vissées dans des soquets dans le manchon de l'axe 130 comme on le voit en 200. tes
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écrous aux extrémités extérieures de ces boulons sont placés dans des encoches telles que 202.
les pièces d'espacement de bobines en bois dur et leur blocs de fixation ont de préférence sensiblement la môme longueur que les bobines et portent des encoches sur leurs bords extérieurs pour recevoir des rubans de serrage en acier serrés suivant la circonférence pour pousser vers l'intérieur toutes les pièces d'espacement et leurs blocs de fixation pour former le primaire serré et compact du transformateur.
Ces pièces d'espacement et blocs de fixation sont serrés dans les positions où ils sept représentés sur la figure 5 par le serrage des boulons 196,206 et 211. Lorsque cette construc- tion de bobines est achevée de cette façon, l'enveloppe cylin- drique 148 du secondaire est glissée au dessus des pièces d'espacement extérieurs 188 pour prendre la position indiquée.
Le courant d'eau à travers les bobines du primaire du transformateur et le passage du courant à fhaute tension peuvent être placés à partir des mêmes bornes. Utilisant la tubulure ou botte 94 (figure 4 et partie centrale supérieure de la figure 5 en lignes pointillées) comme une de ses bornes, ce courant passe de la tubulure 94 à travers le raccord tu- bulaire 220(représenté en traits pleins sur la figure 4, mais en traits pointillés sur la figure 5) vers la tubulure courte 224. De cette tubulure le courant passe vers l'intérieur à travers les spires successives de la bobine 18a, jusqu'à un raccord oblique 226, à la spire intérieure de la bobine 18 et de là par les spires extérieures successives de cette bo- bine vers un raccord transversal 228.
De ce raccord trans- versal, le courant passe de façon semblable à travers les bobines successives jusqu'à ce qu'il atteigne la tubulure courte 230 au voisinage du bloc de fixation des pièces d'es- pacement extérieures 194 (partie supérieure droite de la fi- gure 5). De cette .tubulure 230, le courant continue à tra-
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vers le court raccord transversal tubulaire 232 vers une peti- te tubulure 234 et de là vers les bobines successives 12a, 12, 11a, 11, 10a et 10 jusqu'à la tubulure extérieure 98. De là, le courant d'eau de refroidissement est dirigé à travers le raccord tubulaire 100 vers le raccord flexible 114 et vers l'ouverture de sortie 132 de l'arbre formant barre d'attelage 70.
Le courant électrique passe de la tubulure de sortie 98 par le raccord 100 à la bague de glissement 194 et de là à la borne de la ligne 106.
Le courant de liquide de refroidissement et le coura@@ électrique de l'autre borneou tubulure d'entrée 96 (lignes pointillées, partie centrale inférieure de la figure 5) passe à travers le raccord tubulaire 240 dans la tubulure d'entrée courte 242 et de là à travers les bobines successives 1, la à 9, 9a incluses, vers la tubulure de sortie 98. Ce courant est indiqué par les différentes flèches appliquées aux bobines et les raccords transversaux obliques entre la tubulure d'en- trée 96 et la tubulure de sortie 94.
L'élément de droite comprenant le transformateur 50 et l'électrode 12 (figure 1) est construit de manière sembla- ble à celle décrite en détails en se référant à l'unité 20, et disposé en sens opposé par rapport à lui comme indiqué sur les figures 1 des dessins. Le disque -formant borne du secon- daire 158 de l'élément de gauche est relié au disque semblable 310 de l'autre unité par les raccords flexibles 312 de telle sorte que les secondaires des deux transformateurs soient re- liés en série tandis@que les primaires des transformateurs des différentes unités sont raccordés en parallèle par leurs con- nexions propres formées-par les bagues de glissement.
Il exis- te 46 de ces raccords flexibles, consistant chacun en une lon- gueur de câble isolé formant cordon, en cuivre ou autre bon conducteur de l'électricité, et pour assurer l'union de ces conducteurs avec les disques 310 et 158, chacun de ces der-
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niers est muni d'un dispositif de trous disposés sur la cir- conférence. Les sections de câbles constituant les conducteurs flexibles possèdent de bonnes liaisons électriques avec les disques 158 et 310 à travers ces trous, chaque section du rac- cord ayant environ 40cms (16 pouces) de long, pour assurer les mouvements relatifs des électrodes 10 et 12 et de leurs assem- blages aux transformateurs.
Ces mouvements sont effectués par ajustage des assemblages de manière à ce que les électro- des puisent être espacées, par exemple à un intervalle de 12,5 à 25 cms (5 à 10 pouces). Ce mouvements relatifs peuvent avoir lieu sans raccourcir notablement les spires ou modifier les caractéristiques des raccords flexibles.
Avec cette dis- position d'une série.'circulaire de raccords flexibles entre lessecondaires symétriques du transformateur, l'impédance du secondaire est maintenue à une valeur constante indépendante de la position de rotation des électrodes, et les électrodes peuvent encore se déplacer légèrement l'une par rapport à l'au- tre dans le sens vertical à l'intérieur de petits intervalles correspondants aux variations des épaisseurs des tôles et feuilles, et les électrodes peuvent avantageusement être main- tenues individuellement contre l'ouvrage par leurs cylindres à air respectifs.
De plus, en plaçant une série de raccords flexibles espacés suivant la circonférence, elles offrent l'a- vantage au point de vue chimique que les raccords individuels peuvent être construits en matériaux de diamètre relativement faible, tout en maintenant dans l'ensemble une capacité de conductibilité optimum. Grâce à cette disposition, il ne se produit aucune concentration de force non équilibrée comme celle pouvant être exercée par un gros raccord flexible unique.
Comme éléments, transformateurs, conducteurs secon- daires, électrodes,etc... de la machine représentée sont dis- posés symétriquement par rapport aux plans des électrodes et l'axe de rotation au double point de vue électrique et méca- nique.
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La figure 3 représente la disposition du chariot 32 sur le pont 34, et, avec la figure 2, elle représente égaleme' la disposition des supports latéraux 36 et 38 montés sur les rouleaux 42, 40, 320 et 322 pour le déplacement du pont le long des rails 44 et 46. Un tel déplacement s'effectue par l'action du moteur 324 avec ses liaisons par arbre et engre- nages 326 - 336 inclus coopérant avec les crémaillères fixes 338 et 340 qui sont fixées respectivement par rapport aux rails 44 et 46. Un réglage plus précis à la main du mouve- ment de ce type peut avoir lieu en faisant usage de volant à main 341 fixe par rapport au pignon 326.
Ce mouvement se produit dans une direction perpendiculaire à celle du mouve- ment des électrodes et à la direction des lignes de soudure résultant du mouvement des électrodes.
Les mouvemants de translation du pont pour déplacer la paire d'électrodes progressivement à travers l'ouvrage dans la direction représentée par la flèche 350 sur la figure 2 est réalisé par le moteur 332 par ses commandes à arbres et engrenages 354 - 359en coopération avec la crémaillère 360 fixée sur le côté de la charpente du longeron transversal 34 dans une position représentée sur les figures 2 et 3.
La distance entre les électrodes respectives 10 et 12 peut être réglée par le mouvement de glissement des support.. de glissement 361 et 364 entre les guides parallèles 370-373 du chariot. (figure 3). Ce réglage des deux glissières pen- dantes ou pistons 30 et 58 peut avoir lieu simultanément par une torsion sur l'axe 450 de l'engrenage 453 qui engrène avec les engrenages droits 454 et 456 faisant tourner les vis de réglage 458 et 460 s'introduisant dans le pont 32 et se rac- cordant par des vis aux parties fixées aux glissières comme c'est le cas en 364 et 363 se déplaçant avec les unités de transformateur et électrodes.
Par exemple, la vis de régla- ge 458 est raccordée de telle manière qu'elle déplace l'assem-
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blage 20 et l'autre vis porte un raccord analogue pour dépla- cer l'autre assemblage comprenant le transformateur 50 et l'électrode 12.
La figure 2 représente une cuve ou auge 380 pour recevoir le trop-plein de liquide refroidisseur de la machine à souder, l'ouvrage comprenant la tôle de base 16 et la feuil- le d'alliage 14 supportées dans cette auge sur les pièces de charpente telles que 381-389 inclus.
Comme il est indiqué sur la figure 4 des dessins, l'arbre creux 82 a une section 400 de diamètre accru, formant un épaulement 402 à son côté droit pour agir, par la pièce d'espacement 404, comme arrêt du mouvement de glissement du manchon de l'axe 130 le long de l'arbre creux 82 dans son as@@ blage avec la machine à souder. De l'autre côté de cette sec- tion de diamètre accru, se trouve un épaulement 406 contre lequel s'appuie la bride 408 d'un manchon d'acier ayant une partie cylindrique 410. Sur cette partie est fixé le manchon isolant 412 portant des encoches pour recevoir et supporter les bagues de glissement 90 et 104.
Ces pièces sont mainte- nues en position par un écrou 414 vissé sur l'arbre creux 82 avec des pièces d'espacement 416 et 418 intercalées, comme il est indiqué sur la figure.
Les balais 106 et 108 sont tenus dans les porte-balais 420 et 422 qui, à leur tour, sont raccordés à des montants fixes 424 et 426. Ces montants sont fixés les uns aux autres, mais isolés les uns des autres par les éléments isolants 428- 432. Le montant 426 est fixé au châssis par les éléments 440- 442 comme on le voit sur la partie supérieure gauche de la figure 4.
La méthode représentée de soudure produit des tôles clads de surfaces notables. A titre d'exemple, la tôle de base 16 en acier riche en carbone porte immédiatement au dessus d'elle une feuille de nickel 15 (figure 10) et au dessus de
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la feuille de nickel se trouvent une série de feuilles d'aciers spéciaux 17 et 19. Ces éléments sont disposés sur les supports fixes 381-389 qui sont normalement placés dans la cuve ou ré- servoir 380 et les électrodes roulantes 10 et 12 sont mues transversalement sur l'ensemble de la tôle clad d'une extré- mité à l'autre puis alors en sens inverse en formant des sou- dures à résistance se recouvrant telles que celles indiquées dans les rangées séparées de soudures A,B,C,D et E sur la figure 9.
Les électrodes roulantes, après exécution de deux rangées de soudures de résistance transversalement sur l'en- semble de tôle clad sont déplacées hors de contact de l'ouvra- ge puis transversalement pour former d'autres rangées de sou- dures pendant le trajet en sens inverse transversalement sur 1* ensemble de tôle clad. Par exemple, les rangées de soudure de résistance A et D peuvent être formées pendant un premier trajet transversal des rouleaux de soudure dans le sens indi- qué par les flèches 21 et 23 (figure 9) et les rangées B et E formées pendant le trajet en sens inverse à travers l'ensemble de tôles clads.
Si on considère l'opération de soudure en débutant par les soudures 25 et 27 des rangées A et D, les électrodes 10 et 12 sont d'abord placées sur ces positions en contact avec la feuille supérieure 17 de l'assemblage de tôles clads.
Puis une pression initiale de l'électrode est exer- cée vers le bas, et simultanément, on fait passer le courant initial d'électrode de l'électrode 10 à travers les feuilles 16,17 et 19 et dans la tôle de base vers l'autre électrode 12.
Ces électrodes sont les bornes des secondaires à ampérage élevé et basse tension, et le courant pour la première opération de soudure est introduit en fonction du temps sous forme d'impul- sions d'un nombre déterminé de cycles de courant. Une telle application de courant est réglée par une horloge d'électrode raccordée par interruption à ignition appliqués aux bornes des
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primaires des transformateurs dont les électrodes 10 et 12 sont les bornes dessecondaires.
Pendant l'impulsion initiale de soudure, la pression de l'électrode sur l'ouvrage, réglée par le système de réglage de pression représenté de façon générale en 68 (figure 1) est réduite à une valeur minimum pour la-quelle la résistance de contact de la surface dans la zone de soudure n'a pas d'ac- tion sur la surface de la feuille d'alliage 17. après une courte période (c'est-à-dire 10-55 cycles), de passage du cou- rant initial et un court intervalle de refroidissement, (c'est à-dire de 25-20 cycles) immédiatement après, une seconde im- pulsion de courant accompagnée d'une pression plus élevée des électrodes est appliquée. Pendant cette seconde opération dans le procédé décrit, la pression est sensiblement plus élevée (par exemple 25-27 de jauge) que dans la première opération.
Pendant la seconde opération, la densité de cou- rant de la soudure est également augmentée (par exemple de 350-500 ampères primaires, de la première opération à la se- conde). L'impulsion de courant de la seconde opération et l'augmentation de la pression qui l'accompagne, donnent une plus grande profondeur -de pénétration, augmente'la surface de la soudure et permet de faire- passer des courants plus in- tenses pendant des périodes plus courtes, (par exemple 10-55 cycles).
Ceci est un facteur important pour l'obtention de soudure satisfaisante d'alliages tels que des aciers austéni- tiques parce que des densités de courut plus élevées sont né- cessaires pour produire des soudures effectives et d'autre part, si des densités de courant plus élevées sont utilisées pendant des périodes de temps exagérées, les propriétés des alliages peuvent être influencées de façon notable.
Fendant les opérations de soudure, la zone de soudure entière est soumise à un arrosage en cascade des électrodes par un liquide refroidissant.
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Dans le dispositif représenté, le contrôle de la pression, comprenant la suppression de la pression, est effec- tué par l'intermédiaire du système de réglage de la pression 68 agissant par l'intermédiaire des cylindres sous pression 60 et 62 sur les cylindres verticaux fixes ou curseurs 30 et 58. Lors de la suppression de la pression après la seconde opération de soudure, on peut dire que la pression inverse est appliquée, contrebalançant sensiblement les unités de sou- dure composées 20 et 50 avec leurs électrodes 10 et 12 et au- tres composants se déplaçant verticalement avec elles. Ceci rétablit les conditions d'origine pour le cycle suivant des opérations de soudure et donne des soudures de meilleures qualités sur toute la longueur de chaque rangée.
Bien que les cylindres ou curseurs 30 et 58 soient calés pour éviter un mouvement tournant notable par des bar- res parallèles fixées aux châssis d'où les glissières s'éten- dent verticalement, et introduites dans des orifices séparés dans le chariot, il existe une tendance des électrodes à dis- ques 10 et 12 à s'accrocher lorsqu'elles fonctionnent pour produire des soudures. Cette tendance, si elle n'est pas com- battue ou supprimée, aurait pour résultat des soudures non- uniformes. Dans le fonctionnement de l'appareil décrit, on évite cette tendance à produire un tel résultat nuisible,par la suppression de la pression sur toutes les électrodes et le contrebalancement sensible du poids des pièces se déplaçant verticalement en marne temps que chaque curseur 30 et 38, après chaque soudure.
En supposant que les rangées A et D de soudureq (fi- gure 9) aient été complétées, les électrodes de soudure avec leurs transformateurs sont alors soulévées par le levier mo bile 270 jusqu'à leurs positions supérieures 272. Elles sont alors déplacées le long du pont 34 (figure 1) vers les posi- tions suivantes des rangées de soudure telles que -B et'E-
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sur la figure 9, où les opérations de soudure telles que dé- crites plus haut sent répétées, en produisant par exemple des soudures telles que celles indiquées en 85 et 69 (figure 9).
La soudure 35 est représentée comme recouvrant la soudure 31 dans la zone d'intersection indiquée en 37. De façon sembla- ble, la soudure 27 est représentée comme ayant sa zone de fu- sion recouvrant la zone de fdsion de la soudure 31 comme on le voit en 33.
Sur la figure 9, les soudures restantes des lignes de soudures A et D sont indiquées en 39-83 inclus, et les sou- dures de recouvrement des lignes de soudures suivantes B et D sont indiquées en 59-85 inclus.
Il est à remarquer sur la figure 9 qu'il y est re- présenté un espacement notable de rangées successives ou ad- jacentes de soudures se recouvrant. Dans une opération re- présentative de l'appareil, cet espacement rend moins diffi- cile la solution du problème de formation de soudures effec- tives en une série de ligne voisine de la ligne complétée précédemment. L'utilisation de soudures sur des centres rap- prochés sur une surface étendue rend difficile la solution du problème des courants de dérivation.
Le courant de déri- vation consiste en un passage d'une partie ou de la totalité du courant de soudure à travers des soudures terminées, plû tôt qu'à travers les surfaces de contact aux endroits de pres- sion des électrodes. 'Quand les courants de dérivation sont exagérés, il existe la possibilité de production de soudures de mauvaise qualité ou interrompues, en même temps que d'une surchauffe de la surface de contact des électrodes.
Pour vain cre les effets de ces courants de dérivation, l'espace Eté cen- tre-à-centre entre des soudures individuelles peut être aug- menté dans une proportion telle que le passage du courant formé parla soudure voisine achevée forme un passage de ré- sistance plus élevée, supérieure à celle formée sous l'élec-
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trode par le contact sous pression de la matière clad au rou- leau de l'électrode et à la tôle de base.
Bien que les effets de ces courants de dérivation doivent être évités dans le cas de soudures à centres rapprochés telles que les soudures des lignes de soudure séparées indiquées plus haut, la résistance de contact entre l'éledtrode et la feuille d'alliage, et entre cette dernière et la tôle de base doit être réduite à une valeur suffisamment faible pour produire une chute de tension moindre suivant ce passage que celle correspondant au passage par la soudure achevée. Ceci est réalisé en utilisant une forte pression de l'électrode (par exemple de 40 de j auge sur les cylindres 60 et 62).
Lorsque la distance entre les lignes de soudures voisines ou entre les soudures individuel- les est faible, la force nécessaire au placement des feuilles d'alliage en contact suffisant avec la tôle de base pour évi- ter des courants de dérivation excessifs est élevée. Les cou- ches clads peuvent être considérées comme formant une poutre supportée à la soudure 35 (figure 10) et libre à l'autre ex- trémité ou à l'extrémité opposée.La force nécessaire pour la fléchir peut alors être proportionnelle au carré de l'é- paisseur de l'alliage.
Par conséquent, une augmentation du nombre de feuilles ou de couches utilisées pour préparer les tôles clads rendront la pression de l'électrode plus efficace pour obtenir un passage de résistance suffisamment faible pour que le courant passe par cette voie plutôt que par le passage complet de la série soudure terminée.
La couche de nickel telle que 15 (figure 10) est utilisée pour deux raisons principales. Tout d'abord, elle agit comme auxiliaire pour éviter la migration du carbone de la tôle de base 16 vers les feuilles d'alliages telles que 17 et 19. Deuxièmement, cette couche de nickel favorise nota- blement l'augmentation de la surface totale unie à la tôle de base. La flexibilité des feuilles 15, 17 et 19 permet à
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la pression de soudure d'être effectivement transmise à la surface à j oindre. Le nickel s'unira à la tôle de base en acier à une température relativement basse, et l'utilisation de feuilles de nickel aura pour résultat des propriétés amé- liorées au point de vue de la transmission de chaleur de la plaque clad résultante.
Le réglage en fonction du temps des impulsions élec- triques fournies au transformateur, et par conséquent à l'ou- vrage, peut être effectué par une horloge électrique appro- priée. Ce système comprend une horloge connue sous le nom d'horloge du type N.E.M.A. 5-B. C'est une horloge à répéti- tion automatique et un instrument standard.
L'alimentation de la pression et le système de con- trôle 68 indiqué sur la figure 1 des dessins est mise en rela- tion avec un système d'horloge électrique pour produire une pression électrode-ouvrage initiale relativement faible telle que de 25 psi, pendant l'impulsion électrique initiale pour chaque soudure, et ensuite une pression plus élevée pendant la seconde partie ou partie finale de la formation de chaque oudure par point, pour laquelle un aourant beaucoup plus élevé (350-500 ampères primaires) est introduit par le fonctionnement du système d'horloge électrique.
L'alimentation de la pres- sion et le système d'horloge (figure 1) comprend une horloge en 250, un relais d'inversion de la pressionnen 252, un relais de pression secondaire en 254, un relais de pression primaire en 256, et un circuit d'alimentaiton d'énergie électrique 258.
11 comprend également, de la façon indiquée, un régulateur 260 à air comprimé de faible pression et un régulateur 262 à air comprimé de pression élevée, et un régulateur de pression in- versée 264. Ces régulateurs sont raccordés, de la manière indiquée, à une conduite d'alimentation d'air 266. Une vanne de réglage de l'air manoeuvrée à la main 277 porte un levier de manoeuvre 268 ayant un point mort 270, une position supé-
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rieure 272 et une position inférieure 274. Le système de régla- ge comprend également une vanne à deux voies 276 normalement fermée.
Avec ses raccords, elle fonctionne pour supprimer la pression d'air élevée des cylindres de pression de l'élec- trode 60 et 62, puis introduit une contrepression en dessous des têtes de piston 64 et 66 pour supprimer momentanément toute pression sur l'ouvrage et équilibrer sensiblement les ensembles transformateur-électrode et les pièces se déplaçant verticalement avec eux. Cette vanne porte une conduite d'é- chappement 278, une conduite d'entrée 280 et une conduite de sortie 282. Cette dernière est reliée par les conduites 284- 288 aux parties inférieures des cylindres de pression 60 et 62.
Une soupape normalement ouverte 290 ayant une condui- te d'échappement 292, une conduite de sortie 294 et une con- duite d'entrée 296 est raccordée par les conduites 298-302 inclus aux extrémités supérieures des cylindres de pression 60 et 62. Cette vanne avec ses conduites, fonctionne pour transmettre une basse pression d'air réglée de la conduite 260 vers les parties supérieures des cylindres 60 et 62. Une vanne de contrôle 304 est placée entre la conduite d'entrée 296 et les raccords au régulateur de pression 260 pour maintenir la pression élevée venant de la conduite voisine du régulateur.
Immédiatement en dessous de la vanne 290 est repré- sentée une vanne à haute pression 281 manoeuvrée par le solé- noïde 285, fonctionnant pour admettre de l'air sous pression élevée aux cylindres de pression des électrodes à partir du régulateur pendant un temps déterminé d'avance. Cette vanne est réglée par un relais de temps de refroidissement de l'hor- loge, et elle est raccordée au système par les conduites à air comprimé 283, 285, 300, 301 et 302. Les conduites 301, 302, 287 et 288, possèdent, comme on le voit, des boucles de dilata -
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tion pour permettre aux pistons 30 et 58 d'être rapprochés ou éloignés l'un de l'autre.
Lorsque le levier 268 est dans sa position supérieu- re la pression complète de la conduite se transmet à travers les conduites 271 et 273, la vanne 277, la vanne de contrôle 279 et les conduites composantes 285-288 pour soulever les assemblages électrodes-transformateurs de leur position de marche. L'ouvrage peut alors être mis en place.
Lorsqu'il est déplacé à sa position inférieure 274, il actionne un com- mutateur limite qui, à son tour, ferme un circuit pour mettre sous tension le solénoïde 267 pour ouvrir l'ouverture d'échap- pement 278 de la vanne 276 et supprimer la contre-pression des cymindres 60 et 62 et permettre au cycle d'opération de l'appareil de débuter en mettant sous tension le solénoïûe 295 et ouvrant l'ouverture 296 pour transmettre la basse pression par la vanne 290 et les conduites composantes 298-302 aux ex- trémités supérieures des cylindres 60 et 62. Pour exécuter cette opération, la conduite composante 298 est mise en com- munication avec l'ouverture 296 de la vanne 290.
Pendant que la basse pression est appliquée aux en- sembles électrodes-transformateurs, l'horloge électrique appli- que la première impulsion de courant électrique à la zone de soudure. Il existe un intervalle de temps de refroidissement avant que le solénoïde 285 ne manoeuvre la vanne 281 pour admettre la pression élevée de l'air du régulateur 262 aux par- ties supérieures des cylindres 60 et 62. Ensuite, l'horloge électrique provoque l'application de la seconde impulsion de courant aux zones de soudure par les électrodes.
Ensuite, la soupape d'échappement 292 de la vanne 290 s'ouvre pour laisser échapper l'air des extrémités supérieures des cylindres 60 et 62, puis le solénoïde 267 est mis sous tension pour ouvrir les vannes d'inversion de pression 266, 264,
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280, 284, 285, 286, 287, 288 vers les parties inférieures des cylindres pour équilibrer sensiblement le poids des ensembles transformateurs-électrodes. Cette opération a lieu automati- quement pehdant un intervalle de temps déterminé d'avance par le mécanisme d'horloge, et, à la fin de cet intervalle, le so- lénoide actionne la vanne 276 pour dégager l'air sous pression inverséepar les conduites 284-288 et le cycle d'opérations ci- dessus est répété.
La suite des opérations effectuées par l'horloge 250 régulateur en conjonction avec le système/de pression 68 et un système électriques de connexions/appropriées entre l'horloge et les transforma- teurs, est représentée schématiquement sur la figure 11. Sur cette figure la position de départ est indiquée par la ligne de secteur "OH". La première action est l'application de la pression initiale d'électrode sur l'ouvrage par l'horloge manoeuvrant par l'intermédiaire du système régulateur de pres- sion. Le temps d'application de cette pression est indiqué par le secteur HOK, ce temps pouvant varier entre 3 et 60 cycles par le réglage de l'horloge.
La pression initiale est maintenue pendant une se- conde partie de la suite des opérations, représentée par le secteur KOL. Cette période de l'opération peut varier entre 3 et 30 cycles. Au début de cette partie de l'opération, le courant de la première opération de soudure est appliqué et maintenu pendant 1* intervalle de temps réglé indiqué par le secteur KOL.
A la fin de la seconde partie de l'opération de sou- dure, représentée par le secteur KOL, l'application du courant électrique est interrompue, mais la pression de l'électrode est maintenue pendant l'intervalle de temps représenté par le secteur LOBE, variable par réglage entre 3 et 30 cycles, comme il est indiqué. Pendant la partie de l'opération représentée par ce secteur LOM, le métal se refroidit, cette partie de
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l'opération étant contrôlée par le relais du temps de refroi- dissement de l'horloge, et ses circuits électriques.
La pression d'électrode plus élevée de l'opération de soudure est appliquée, maintenue et continuée pendant la partie de l'opération représentée par le secteur MOR et les parties représentées par les secteurs qui le suivent immédia- tement ROS et SOV.
La durée d'application de la pression d'électrode élevée peut être réglée par réglage de l'horloge, à une valeur comprise dans l'intervalle de 9 à 120 cycles. Lorsque la pression plus élevée a été maintenue pendant la durée de com- pression indiquée par le secteur MOR le courant de valeur plus élevée de la seconde partie de l'opération de soudure par impulsion est appliqué. Cette valeur plus élevée du cou- rant continue à être appliquée pendant une période de temps pouvant varier de façon réglable de 3 à 30 cycles, représen- tée par le secteur ROS.
Immédiatement après l'application du courant d'in- tensité plus élevée pendant la seconde période de l'opération de soudure, intervient un intervalle de temps de refroidisse- ment représenté par le secteur SOV, pouvant varier entre 3 et 30 cycles.
A la fin de l'intervalle de temps SOV, la pression inverse est appliquée aux cylindres de pression des électrodes 60 et 62. Cette pression qui contrebalance sensiblement le poids des assemblages transformateurs-électrodes est maintenue pendant un temps représenté par le secteur VOX.
Pendant la dernière partie de l'opération, représen- tée par le secteur XDH, il n'y a aucune application de courant ni aucune application de pression sur les électrodes.