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" Dispositif permettant le réglage du balancier-spiral sur son mouvement
Le réglage des mouvements d'horlogerie munis de balan- cier-spiral est un travail délicat et minutieux, nécessitant une main experte. Toutefois, indépendamment des capacités et de 'l'assiduité individuelle d'un tel spécialiste, il est maté- riellement impossible d'arriver à de bons résultats si la construction elle-même n'est pas prévue soignée et contrôlée sous tous les rapports.
En outre, en supposant un travail effectué dans les meilleures conditions et en ayant pris tous les soins possibles il y a toujours des irrégularités dans la marche du Mouvement , irrégularités qui proviennent de l'imperfection des pièces cons tituant les organes moteur, mobiles ou autres, ainsi que pour bien d'autres raisons encore.
Il en résulte qu'une montre ne peut donner que des indications moyennes de l'heure, indépendamment des résultats de quelques pièces de haute précision.
En étudiant le problème plus à fond, il est possible que les irrégularités provenait de causes différentes arrivent à se compenser ou alors s'additionnent. Il s'ensuit que chaque mouvement se présente différemment au réglage.
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On conçoit aisément donc qu'il n'est pas possible de faire des travaux de série sur balancier-spiral au point de vue vibration et comptage, sans que ces travaux ne soient suivis' de retouches. Effectivement, l'emploi du moyen classique d'opé- rer par comparaison avec un balancier étalonné, en agissant comme si les mouvements devant recevoir leur balancier étaient parfaits, se trouve plus ou moins indiqué; du reste, les résultats obtenus ne répondent pas du tout à la précision de réglage demandée actuellement; la raison primordiale en est qu'un tel balancier se trouve réglé dans des conditions qui ne sont pas les mêmes que celles qui influenceront son fonctionnement dans l'ap- pareillage auquel il est destiné.
En effet, au vibrage, les couples d'impulsions et de dé- gagernents n'existent pas, l'échappement devient absolument libre.
Pour parer dans une certaine mesure aux inconvénients signalés , on a pensé travailler sur une machine entretenant les oscillations du balancier. Cette méthode est expérimentée et utilisée depuis longtemps dans certaines fabriques d'horlogerie et de pendules.
Le système est assez simple, il consiste à placer sur une machi- ne appropriée, un mouvement d'horlogerie complet de la classe du ,type à régler et de passer sur ce mouvement tous les balanciers à régler, en les entretenant au point de vue oscillations, par le mécanisme de ce mouvement.
En l'occurrence, il s'agit d'un travail en série qui n'exclut pas les inconvénients sus-mentionnés, qui résident dans le fait que chaque mouvement d'horlogerie se présente au réglage différemment et nécessite que son balancier-spiral soit effecti- vement réglé sur son mouvement propre, afin d'éviter les retou- ches inévitables- C'est un des buts résolus par le dispositif, objet de la présente invention.
D'autre part, il ne suffit pas non plus de faire battre le balancier-spiral à 18.000 oscillations et d'avoir fait ce contrôle pa stroboscopie pendant une minute, suivi des retouches
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nécessaires. En l'occurrence, on a certainement fait du bon tra- vail, mais incomplet, parce que basé sur un laps de temps sou- venttrop court.
L'emploi judicieux d'un oscillomètre strobo-enregis- treur équipé d'un microphone pour ausculter une montre, est certainement très indiqué, mais malgré tout, dès que l'on a fait les retouches et corrections possibles, on est tenu à se conten- ter du mouvement au point de arue mécanisme, comme il est, et alors de procéder au réglage définitif au mieux. Pour cela il est recommandable de se baser sur les écarts moyens observés après un certain temps.
Une autre pratique chez l'horloger estd'observer la position des aiguilles de la montre à des intervalles de vingt- quatre heures et, si l'on veut avoir une appréciation encore plus sérieuse, il faut le faire sur plusieurs jours. Mais, comme dans le càs précédent, il se trouve à un moment donné dans l'impossi- bilité de modifier quoi que ce soit dans le mécanisme propre de la montre, du fait que cela entraînerait trop loin. Le remède final est donc de réduire au minimum les écarts moyens par Lui réglage en conséquence.
En résumé, pour faire des retouches de réglage, on dis- pose de trois moyens : opérer sur le balancier, ce qui est long et délicat, opérer sur les goupilles de raquette, ce qui se fait assez couramment, ou bien opérer sur la longueur du spiral, ce qui demande une certaine adresse et beaucoup de précision.
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;;l/IM' /l1J.d- Le dispositif permettant le réglage J'::L- 1 du balancier- , spiral sur son mouvement, objet de la présente invention, laisse la faculté de travailler avec les goupilles et sur le balancier.
Il comporte un organe spécial de correction auquel est fixée l'une des extrémités du spiral et dont l'autre extrémité est re- liée au balancier de la manière connue, étant entendu que ladite extrémité quoique fixée peut devenir mobile lorsqu'elle se trouve soumise à un déplacement au moyen de l'organe en question en
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vue de déterminer la longueur du spiral destiné à l'équipement d'un balancier devant servir comme organe de réglage dans un mou- vement d'horlogerie, celui-ci placé éventuellement en boîte et ls rectification se faisant sans qu'il soit nécessaire de démonter quoi que ce soit.
Les dessins annexés, montrent schématiquement, et à titre d'exemples, différentes variantes d'exécution du dispositif fai- sant l'objet de l'invention.
Pour faciliter la compréhension, dans la description qui va suivre, ces différentes variantes d'exécution sont -intitulées types A, B, C, D, E, F, G et H.
Sur les dessins .
Fig. 1 à 15 se rapportent aux types A et B et représen- tent un équipement balancier-spiral d'un mouvement de montre aux dimensions en lignes neuf et trois quart, ainsi que des variantes de certains organes du dispositif et d'outils appropriés au ser- vice.
Dans ces dessins : ,
La fig.l, à une échelle agrandie, est une vue en plan de l'ensemble du dispositif,vu par-dessus .
La fig.2 est une élévation latérale du côté .gauche de lafig.1.
La fig. 3 est une coupe de la pièce dénommée tourillon- enrouleur.
La fig.4 montre une vue en plan du pont de balancier appelé couramment coq.
La f ig.5 représente le secteur mobile, vu en plan, cette pièce remplaçant la raquette bien connue. ,
La fig. 6 montre l'appareillage dû' balancier-spiral vu par dessous et placé sur le coq (fig.4).
La fig.7 est une coupe d'un détail du levier de fixation du spiral contre le piton-fixe.
La fîg.8 montre en plan et en coupe la plaquette-came de blocage du levier de fixation.
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La fige 9 est un détail en coupe du piton-fixe, fixé par rivetage sur-le' secteur mobile (fig.5).
La fig.10 représente, partie en coupe, un détail de la vis de fixation du coq, tête haute, servant de pivot à l'outil montré en fig.14.
Les figs.ll, 12 et 13 sont des vues en plan représen- tant diff érents.organes modifiés, en vue de permettre la réali- sation d'un dispositif de réglage mécanique des goupilles ré- glantes appelées communément goupilles de raquettes.
La fig.14, à une échelle différente, représente un ou- til dont l'extrémité est pourvue d'un pignon pouvant recevoir la vis tête haute de fig.10 et dans ces conditions, destinée à engrener avec le secteur mobile fig. 5, en vue de la mise en répète de l'échappement.
La fig. 15, à la même échelle que la fig.14, montre un tournevis à aiguille, outil destiné à manipuler l'enrouleur de fig. 3, en vue des corrections à appliquer à la longueur du spiral.
Figs' 16 à 26 serapportent au type C;
La figure 16 montre une vue en plan d'un dispositif de ce type.
La fig.,17 est une coupe selon a-a de fig.16, après rabattement de l'extrémité du bras 35 pour former le bec 33;
La fig.18 représente une coupe vue par dessous selon b-b de fig.16;
La fig.19 est une coupe, selon c-c de fig.16, montrant les organes principaux.
La fig.20 montre en élévation et en plan le piton fixe;
La fig.21 montre en élévation et en plan le piton- tourillon ;
La fig.22 est une vue en plan de la p.ièce support ;
La fig.23 montre en élévation et en plan la came de manipulation du bras de fixation du spiral;
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La fig.24 est une coupe de la pièce-support de fig.7, assemblée avec le bras 5 (fig.l);
La fig.25 montre la vis à tête haute destinée à permet- tre l'emploi d'un outil spécial pour orienter le secteur mobile 32 (fig.16); et
La fig. 26 est une vue en plan du pont-coq sur lequel repose le dispositif.
Figs. 27 à 32a se rapportent au type D;
La fig.27 montre, vu en plan, l'ensemble du dispositif;
Les fisse 28 et 28a représentent,la première une vue en plan de l'extrémité du bras de fixation 12 du spiral, avant le pliage, et la seconde, une vue en bout de la même extrémité, après pliage;
La fig. 29 montre le piton fixe 48 en plan, en élévation et vu par dessous;
La fig. 30 représente en plan et en élévation le piton amovible 44;
La fige 31 montre en plan, vu par dessous et en éléva- tion, la came de blocage du piton amovible ; Les f igs. 32 et 32 a représentent en élévation et en plan, les cames spéciales 43 et 43' respectivement, adaptées pour actionner les,deux bras à ressort 42 et 41 respectivement, que comporte cet appareillage.
Figs. 33 à 39 se rapportent au type E ;
La figure 33 est une vue en plan du dispositif placé sur le pont-coq;
La fig.34 montre en 'vue de côté et en plan respective- ment, la pièce-support 53, se fixant sous le bras du secteur mobile ;
La f ig.35 représente en coupe l'assemblage du support 53 avec le bras 5 du secteur mobile.
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La fig.36 est une élévation de la vis permettant la correction de l'horizontalité du spiral;
Les figs.37 et 37a montrent en élévation et en plan, la première, le piton de blocage et la seconde, le piton fixe;
La fig. 38 représente en élévation et en plan le tourillon spécial de réglage du -spiral; et
La fig.39 montre en perspective une bride-guide .
Figs. 40 à 49 se rapportent au type F;
La fig. 40 est une vue en plan du dispositif monté sur le pont-coq, avec les bras à ressort 35 et 67 au repos
La fig. 41 représente le même dispositif vu par dessous avec les bras à resssort 35 et 67 tendus au maximum;
La fig. 42 montre une coupe, selon la ligne d-d de la fig.41;
La fig.43 représente en plan et en élévation le piton amovible 69;
La fig.44 montre en plan et en élévation l'excentrique de blocage du piton 69 ;
La fig.45 représente le bec 62 après pliage et équipé avec les organes spéciaux de blocage du spiral au point actif;
Les figs. 46, 47, et 48 montrent,la première, le bec vu en bout, la seconde, la contre-plaque et la troisième, la plaque intermédiaire en matière pbstique; et
La figure 49 représente en plan et en élévation le pignon 71 qui engrène avec le secteur denté 32, remplaçant ainsi la vis à tête haute 57 de la figure 25.
Figs. 50 à 54 se rapportent au type G, à une échelle plus agrandie;
La fig.50 est unevue en plan d'un fragment du dis- positif ;
La fig.51 est un rabattement de fig.50, vue de droite à gauche ;
Les figs.52 et 53 représenten la première, une coupe selon la ligne e-e et la seconde une coupe selon la ligne f-f
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de fig.50 et ;
La fig. 54 est une vue partielle de fig.50, montrant la glissière en position déplacée.
Figs. 55 à 67 se rapportent au type H;
La f ig .55 représente une vue en plan du dispositif;
Les figs. 56 et 57 des élévationslatérales, vues dansla direction des fléchée F, F' respectivement, de f ig.55;
Les figs.58 à 60 montrent la première, une variap- te de manipulation du bras élastique, comportant le bec de blo- cage du spiral, la seconde, une vue en plan de la came et la troisième une coupe selon la,ligne a-a de fig.44.
Les figs.61 à 63 représentent : la première, un coqueret à ressort établi en,étoile et vu-en plan, la seconde, une coupe selon la ligne b-b de fig.61 et la troisième, le coqueret monté sur un secteur mobile.
Une variante de coqueret est représentée aux figs.
64 à 67, la première de ces figures étant une vue en plan, la seconde, une coupe selon la ligne c-C de fig.64, la troisiè- me, une coupe selon la ligne d-d de la même figure et la quatrième, une vue en plan du coqueret monté sur un secteur mobile .
D'après l'invention, et. comme montré aux figs. 1 à 15, le pont de balancier 1, dénommé couramment coq, est surmon- té d'un secteur mobile 2, qui peut tourner gras, à l'instar d'une raquette, autour du coqueret 3, rendu solidaire du coq par deux vis, comme cela se fait habituellement.
Le secteur mobile est équipé d'un piton-fixe 4, en regard duquel se présente la tête 5 d'un petit levier 6, arti- culé au moyen d'une vis a portée 7, vissée dans le secteur; auquel on a rivé à cet endroit une douille 8, formant surépais- seur (fig.7). A son autre extrémité, le levier 6 comporte un doigt 9, faisant face à un évidement pratiqué dans le secteur et qui débouche dans un trou conique dans lequel peut tourner gras une plaquette 10 (fig.8), dont la périphérie, sur environ 72 est constituée en forme de rampe de came 11;
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Sur la partie supérieure de cette plaquette est pra- tiquée une fente 12 et la pièce par elle-même fait l'office d'une tête de vis A l'aide d'un tournevis normal engagé dans cette fente, il est possible de faire tourner la plaquette sur elle-même et, à un moment donné, la rampe 11 entre en contact avec le doigt 9 du levjer 6, dont la tête 5 coince ou libère instantanément le spiral 13, ce dernier préalablement assujetti au moment de sa pose entre le piton-fixe 4 et la tête 5 du le- vier en question.
Pour donner de la stabilité au spiral 13, on remar- quera dans la fig.9 que le piton-fixe 4 est constitué avec des flasques, comme une bobine, entre lesquels la tête 5 du levier 6 s'engage pour aller pincer le spiral 13. Comme .on le voit, ce moyen remplace avantageusement la fixation par goupilles emplo- yée couramment' 11 est évident que rajustement oonique donné au secteur 2 et à la plaquette 10, empêche celle-ci de sortir de son logement, tout en pouvant tourner gras, en reposant sur la surface supérieure du pont-coq 1.
Par ailleurs, le secteur mobile 2 comporte également un autre ajustement conique 14 (fig. 2), dans lequel peut égale- ment tourner un tourillon-enrouleur 15 (fig.3). Il comporte en outre une partie cylindrique qui forme un petit tambour 15' (fig.6), dans lequel est pratiquée diamétralement une fente 16 destinée à recevoir le spiral 13, dont l'extrémité se trouve fixée, comme on le verra; ce petit tambour est surmonté d'une tête conique 17 (fig.3), fendue dans le genre de la plaquette 10. Pour éviter que le spiral ne dévie de son emplacement, on utilise une entretoise 18,qui en l'occurrence est simplement une bague fendue. On pourrait éventuellement en placer une deuxième en-dessous du spiral.
Au moment de procéder au réglage de la longueur du spiral on engage dans la fente 17'prévue sur la tête 17 du tourillon 15, la lame 19 (fig.15) d'un tournevis pourvu d'une aiguille mobile 21 ajustée à frottement gras sur le corps de
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l'outil, du fait que son canon est fendu en 20. Cela permet d'orienter l'aiguille 21 ennegard d'un repère déterminé, pris sur le mouvement de la montre ou même au dehors. Ceci étant, en tournantdans un sens ou dansi'autre, il est possible de modifier la longueur du spiral, si besoin est, d'une quantité infime et contrôlable.
D'autre part, le secteur mobile 2 comporte un bras équi- pé d'une goupille et d'une clé 22' (fig.1), absolument comme dans une raquette ordinaire.
Selon la présente invention, la raquette n'existe plus, mais goupille et clé sont maintenues et conservées comme moyen accessoire de réglage, toutefois pour faciliter ce travail, un système complémentaire a été prévu, lequel sera décrit en fin du présent mémoire descriptif. D'autre part, on remplaoera avantageusement la raquette par un compensateur de réglage, dans le genre de ceux faisant l'objet de plusieurs brevets an tér ieurs.
Lorsque le balancier-spiral se place dans son mouve- ment préalablement il devient solidaire des différents organes dont on vient de parler, effectivement la spire extérieure du spiral a été passée derrière la goupille 22, entre le piton fixe 4et la tête 5 (fig.l), et enfin, l'extrémité du spiral a été pincée dans la fente 16 (fig.3) du tourillon 15. En outre, le secteur mobile 2 et tout son équipement doivent être orien- table, afin de procéder à la mise au repère de l'échappement dont on reparlera ci-après* ± cet effet, le secteur est pourvu d'une denture d'engrenage 23 (fig.l). A l'aide d'une clé (fig.
14) on utilise ce genre d'engrenage pour déplacer circulaire- ment le secteur avec tout son équipement autour du coqueret fi- xe 3. Par ce moyen ,la mise au repère peut se faire rapidement et parfaitement.
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Avant d'aller plus loin dans la description , il y a lieu de traiter de la préparation au réglage, en vue de la mise en pratique du dispositif. Cette préparation consiste à placer le spiral après la 'virole et de faire l'équipement du balancier.
Il s'ensuit que le coudage et le centrage sont maintenus* Au besoin, un comptage sans précision pourrait avoir lieu à un ou deux millimètres près, plutôt au retard (spiral trop long) et au même moment, appuyant une jauge contre le flanc de la brucel- le de la machine à compter, on coupera le spiral de longueur, tout en ayant préalablement plié à 50 l'extrémité sur environ un millimètre de longueur.
Ceci fait, l'équipement étant placé d'une façon très accessible, comme on le voit en fig. 6, on passe la spire exté- rieure derrière le goupille 22 puis contre le piton-fixe 4. En- suite, l'extrémité du spiral préparé à cet effet sera engagée dans la fente de l'enrouleur 15. On serre alors le tambour de l'enrouleur, à l'aide d'une pince, de façon à ce que le spiral se trouve fixé à lui. On retourne ensuite l'équipement et au moyen de la plaquette-came 10 (fig.10) on agit sur le petit le- vier de fixation 6, afin de pincer le spiral contre le piton- fixe 4, mais de telle façon qu'il puisse glisser gras contre ce . dernier et cela pendant la traction de réglage, qui devra avoir lieu par la suite.
Les travaux préliminaires dont il vient d'être question ont fait l'objet d'une étude spéciale, en même temps qu'un nou- veau système de virole, suivi de la détermination du point d'attache à cette dernière', ainsi que son orientation. Tout ceci. a été réalisé en vue de travaux de série, rationnels et précis; dans un temps d'exécution le plus réduit.
Il est ainsi possible d'obtenir que les spiraux soient conditionnés, virolés et de longueur, chez le fabricant de spi- raux, ce qui fait qu'en n'aurait qu'à les mettre en place après le balancier et après l'enrouleur.
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De toutefaçon, une fois la préparation faite, on place le balancier-spiral sur son propre mouvement, on fixe le coq, non pas avec une vis habituelle mais avec une vis spéciale 27 (fig.10), ayant une tête plus haute de trois millimètres, desti- née à servir de pivot à une clé, décrite plus loin.
Pratiquement, si la préparation a été faite convenable- ment, l'orientation.du balancier est telle qu'au repos, l'ellip- se étantdans l'entrée de la fourchette, celle-ci fait une ligne droite passant par le centre des deux autres mobiles de l'échappement, ce qui peut se faire par appréciation-'Dans cet. état,,on remonte le ressort de barillet pour faire la mise en marche du mouvement et on place la montre sur le microphone piezo-électrique de l'oscillomètre strobo-enregistreur, en vue de procéder au réglage.
En première opération, on règle la mise au repère de l'échappement, pour que le tic-tac soit régulier. Pour cela, ayant la vis 27 comme pivot, on place dessus la clé (fig.14) équipée d'un pigeon 23', qui peut ainsi engrener avec la denture 23 du secteur mobile 2. Dans ces conditions, tournant dans un sens ou dans l'autre, il est possible de faire une mise au re- père impeccable de l'échappement.
On procède ensuite au comptage, c'est-à-dire qu'en observant le strobo-enregistreur, on se rend compte aisément si la montre avance ou retarde.
Pratiquement, ayant prévu un spiral trop long, elle retardera, alors on engage le tournevis à aiguille (fig.15) dans la fente 17t (fig.3) de l'enrouleur et l'on tourne celui-' ci dans le sens des aiguille d'une montre, jusqu'à ce que le réglage soit conforme. Toutefois, pendant'l'opération, on règle de temps én temps la mise au repère de l'échappement, pour que finalement, les deux organes combinés remplissent les conditions d'un réglage parfait.
Si par hasard, on avait dépassé la limite de correc- tion, on dégcge le spiral par l'action de la plaquette 10 (fig.S
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on tourne le tourillon-enrouleur en sens inverse et finalement dans le bon sens, pour s'arrêter cette fois au repère désiré.
En dernier lieu, agissant sur la plaquette-came 10, on bloque le spiral contre le piton-fixe 4, ce qui termine l'opé- ration.
Il y a lieu de préciser que l'opération par elle-même ne demande que quelques minutes* Elle peut être faite par un ouvrier sérieux, sans demander des capacités autres que c-elles d'être suffisanment expérimenté dans ce genre de travail. Il va sans dire que l'on fera le remplacement de la vis tête-haute 27 (fig.10) par une vis de coq normale.
La méthode décrite se réfère à une fabrication courante.
Si l'on veut passer au stade d'une fabrication soignée, il faut en venir à des observations de vingt-quatre heures effectives et même de plusieurs jours, procéder en somme, comme il a été spécifié au début du présent mémoire descriptif, afin de profi- ter ainsi de tous les avantages qu'on peut tirer de l'invention A cet effet, pour procéder à des retouches accessoires, par l'écartement des gcupilles réglantes, un système assez simple a été prévu. En admettant la goupille intérieure fixe, le prin- cipe est de déplacer la clé latéralement, ou à son défaut, une goupille, en vue d'augmenter ou de réduire l'espace destiné au passage du spiral. Cette disposition est représentée en fig.12.
Le secteur mobile 2 comporte un trou conique complémen= taire 24 (fig.12), dans lequel peut tourner gras une plaquette 10' semblable à celle de fig.8. D'autre part, le bras 25 est constitué de sorte à faire ressort'Effectivement, étantcoupé à deux endroits a et b et dégagé de la masse par le trou c, cette espèce de bras ou levier supporte la clé 22' et son ex- trémité d forme le bec 26.
En outre, le bras par lui-même ayant subi une légère déformation de façon que le bec appuie
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contre la plaquette 10', on conçoit aisément le résultat ; tournant la plaquette, la came qu'elle comporte agit contre le bec en question, produisant ainsi un déplacement latéral de la clé 22', en modifiant l'écartement goupille et clé, devenant de ce fait un réglage mécanique- Il y a lieu de faire ressortir cette question, vu qu'actuellement on plie au hasard et à la brucelle l'une des goupilles.
D'autre part, en ce-qui concerne le réglage de la lon- gueur du spiral, on a prévu un tournevis à aiguille (fig.15), toutefois le cas échéant, traitant la haute précision et pour atteindre avec facilité des retouches infimes, un moyén permet cette réalisation, en actionnant mécaniquement ce tournevis .
Effectivement, celui-ci tournant à un tour à l'heure, un degré de déplacement circulaire correspond à dix secondes, temps considéré pour changer la longueur active du spiral d'envircn un centième de millimètre, compte tenu de la mise au point des organes de la machine et de ceux du dispositif.
En outre, connaissant les résultats par influence sur le réglage, d'une variation de l'ordre d'un centième, sur la longueur active du spiral, avec ce genre d'appareil il est possible de déterminer la valeur de la retouche en longueur, et cela en fonction du temps de mise sous traction.
Ce genre d'instrument, déjà réalisé, a fait l'objet d'un brevet séparé, il n'y a donc pas lieu de le décrire ici.
D'autre part, en ce qui concerne la présente invention il ne faut pas dépasser les bomes des possibilités du dis- positif mis en application- En effet, les chronomètres de pré- cision sont arrivés à un degré de perfection tel qu'on ne saurait se contenter d'une solution dont la simplicité et l'élégance n'excluent en rien la nécessité des indispensables retouches de compensation diverses, telles que : vis réglantes au balancier, affixes etc... Eventuellement ces organes pourraient être accessibles par-dessus le mouvement, mais on n'a pas jugé l'utilité da,is ce cas traité présentement, en
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regard d'une diffusion plus généralisée.
Toutefois, indépendamment de ce qui précède, pour atteindre le summum de ce qu'il est possible de demander à une montre, qu'elle soit'de qualité courante ou soignée, il y a 'lieu de la pourvoir d'un mécanisme 'de compensation de réglage autoiaa- tique, faisant l'objet du brevet français n 534.089, auquel il peut être utile de se reporter.
Effectivement, étantdonné que la généralité des mon- tres présentent un écart moyen et que pratiquement ce n'est pas l'erreur journalière qui est nuisible, mais son cumul, par le mécanisme en question il est possible de parer dans une grande mesura à cet inconvénient.
Pour terminer, on mentionnera - tout au moins succinctement - la construction de ce nouveau dispositif, celle- ci s'appliquant principalement à l'usinage du secteur mobile, sorti étampé comme on le voit en fig.11. On usine la partie centrale pour recevoir le coqueret, comme on le fait à la cons- truction des raquettes, ensuite on rend conique les trois trous e, f, g et puis on découpe les parties h et 1 et on sectionne* à la fraise circulaire les endroits a et b de 25/100 d'épais seur .
Ensuite, si tous les trous n'ont pas été prévus à l'é- tampage, on procède à leur perçage et puis au taraudage, on passe à l'adoucissage, au traitement thermique et au polissage.
D'autre part, il est à remarquer que le coq et le secteur portent des modifications différentes et cela en regard des figs. 4 et 13 ainsi que des figs. 5 et 12, suivant que le dispositif sera avec goupilles réglables ou non. De toute fa- çon, vu les fonctions des organes de l'appareil, une entrée circulaire se trouve prévue au coq (fig.4).
Etant donné que le réglage de la longueur active du spiral 13 doit se faire par traction et enroulementsur le tourillon 15, la préparation du spiral sera telle que, en par- tant de l'endroit plié à 50 dont on a parlé, et dans la direc-
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tien du piton-fixe 4, la courbe -sera redressée sur envimn un quart de spire* 1 cet effet, en utilisant la jauge de coupe de longueur, dont il a été-question, celle-ci pourra être combinée pour. produire ce redressement.
A la suite d'essais sérieux, en ce qui concerne le réglage de la longueur du spiral, il a été possible de relever une constatation, à savoir que l'opération de traction par molette donne des résultats irréguliers et in- suffisants comme précision, tout au moins en ce- qui concerne la montre où la place est limitée et surtout,en regard aux exigences visées.
Ceci étant, tous les moyens pratiques et modernes d'utilisation du dispositif, objet de l'invention, ont été pas- sés en revue, mais il va sans dire que la fabricant de montres qui ne possède pas de strobo-enregistreur ou appareil similaire, sera considérablement facilité par l'utilisation pratique de ce nouveau dispositif. D'autre part, l'horloger rhabilleur y trou- vera des avantages incontestables* Effectivement sans même re- tirer le mouvement de la boîte, il pourra attaquer tous les or- ganes réglants dont il s'agit et y apporter toutes corrections désirables.
Suivant une variante, le piton-fixe 4 pourrait être remplacé par un organe de traction, permettant de réaliser le réglage de la longueur du spiral, tout en assurant la fixation dudit spiral de la façon ci-dessus décrite.
Une deuxième variante consiste à compléter le secteur- mobile 2 par une raquette, soit par superposition ou différem- ment, en maintenant ainsi les fonctions bien connues de la raquette'
Une troisième variante consiste .à substituer à la clé de raquette 22' une simple goupille qui,,selon le principe de l'invention, serait déplacée latéralement, en vue de réglage de l'espace destiné au passage du spiral.
En ce qui concerne le réglage ainsi que les correc- tions et retouches du même ordre à effectuer sur le balancier-
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,spiral, l'application du principe de l'invention constitue un progrès dans le domaine de l'horlogerie, -le balancier-spiral étant employé comme système régulateur dans certains mouvements d'horlogerie, d'appareils horaires ou autres.
Cette disposition nouvelle présente des avantages consi- dérables à la construction de la montre. Le réglage par compa- raison visuelle avec un balancier étalonné n'a plus sa raison d'être, la façon d'opérer avec les oscillations entretenues n'est pas suffisante et la méthode la plus rationnelle découle de l'invention, dans ce sens qu'on peut procéder au contrôle du réglage par strobosoopie, pendant qu'on règle directement le balancier-spiral sur son mouvement.
Il est évident que différents travaux prélininaires sont maintenus, lesquels peuventse faire 'tous en série, entre autres le virolage, le coudage etc..., mais en fait, il n'y a plus de pitonage et le comptage, en vue du réglage, qui se fait d'une façon directe, instantanée et définitive, éliminant ainsi des reprises pour retouches.
Suivant l'invention, et en ce qui concerne les autres différents types C, D, E, F, G etH, comme montrés aux figs.16 à ' 67, il est rappelé que la partie active du spiral est déterminée.
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Tl nli -Irr-'i 1"1 lu iii li- 4- 4 --tT"- 1 L l!l1L -1 !L1-'--!'r flC:t/Yl 44 On.,4 ' par une bpime 34. appelée aussi piton fixe, devant laquelle la lame de spiral passe pendant l'opération de réglage et, au besoin, y est 'fixée* On sait également que le piton fixe n'a aucune influence sur la longueur à donner au spiral- Cette règle est toujours appliquée dans les différents appareillages dé- crits ci-après.
D'autre part, un point caractéristique de l'invention réside, comme on le sait, dans la conception du dispositif, qui permet de manipuler tous les organes de réglage d'un balancier- spiral, sans démonter quoi que ce soit, c'est-à-dire que le ré- glage s'effectue avec le balancier-spiral en place, dans sou
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mouvement, celui-ci étant dans la boite, mais cette dernière bien entendu ouverte.
Pour rendre accessible, par dessus, le mouvement et de- puis l'extérieur, tous les organes réglants, on a eu recours à différentes petites cames, ou excentriques, constituées sous forme de plaquettes fendues, dans le genre d'une tête de vis : Toutefois, lors de la construction définitive, il a été apporté une modifica- tion de forme de cette pièce, comme on le verra dans la description des figs.32 et 32a.
En ce qui concerne le secteur denté 32, on sait qu'il tourne autour du coqueret, à l'instar d'une raquette. On sait éga- lement que ce secteur est porteur de tous les organes réglant: prévus, il s'ensuit que l'ensemble constitue une nouveauté ainsi que le fait de la forme et l'emplacement des organes de réglage qui peuvent varier, ce qui permet d'envisager plusieurs genres d'exécution ou appareillages du dispositif qui seront décrits oi- après.
L'appareillage type C, figs.16 à 26, constitue une forme d'exécution, selon laquelle le tourillon 45 (fig.16), dent le détail est donné en fig.2l, au lieu d'être, situé à droite de la came de fixation 40, comme dans l'appareillage type A, est placé à, gauche, dans l'encoche 1 et à proximité du piton fixe 34. cet effet, un fraisage pratique dans la face supérieure du secteur. dénté 32, comme indiqué en traits mixtes en fig.21 permet,de rece- voir le tourillon 45, dont la gorge 45' épouse le pourtour de l'encoche 31.
L'utilité pratique de cet appareillage réside dans le fait qu'au réglage préalable, l'ouvrier, après avoir fait un comptage approximatif à quelques minutes près, pitonne, comme il le fait habituellement, mais en utilisant le tourillon 45, prévu dans ce but. Au moment de la mise en place du balancier-spiral dans son mouvement, il n'a qu'à introduire le tourillon 45 dans l'encoehe 31, sais autre précaution que celle de passer la spire extérieure
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du spiral en tre le piton fixe 34 et le beo 33, formant l' organ de blocage du spiral.
On sait, par ailleurs, que pour immobiliser le spiral contre le piton fixe 34, en vue d'établir sa partie active, le dispositif comporte un orga'ne commandé par came- Selon cette forme d'exécution, cet organe est représenté par un bras 35 élastique, attenant au secteur 32 et faisant ressort, L'extrémité libre de ce bras 35 est repliée vers le bas, pour former un bec 33, comme indiqué aux f igs. 17 et 18 et comme dessiné en traits mixtes en fig.16. La fixation du spiral contre le piton fixe 34 s'effectue donc aisément, en plaçantla came 40 au bas de la montre, à l'ai- de d'un tournevis, de sorte que le spiral se trouve bloqué contre le,piton fixe sous l'effet de l'élasticité du bras 35, et inver- sement, en mettant en contact la montée de la came, le bras 35 s'écarte et le spiral est libéré.
Pour établir lesfonctions dont il s'agit, la came 40 entre en contact avec une goupille ou téton 36, faisant corps avec la pièce-support 37, qui se trouve conditionnée pour sup- porter la came 40. La pièce 37 est solidarisée au bras 35 au moyen du rivet 39.
L'appareillage décrit permet des réglages pris au retard avec correction allant jusqu'à neuf minutes.
L'appareillage type D, figs.27à 32 a ,constitué une autre forme d'exécution et comporte deux bras élastiques ou à ressort 41 et 42 (fig.27), actionnés par deux cames identiques 43 et 45' respectivement, dont le détail est représenté aux fige 32a et 32 respectivement. La traction pour régler la lon- gueur du spiral se fait indirectement, c'est-à-dire que, pour déplacer le bras à ressort 41, dont l'extrémité libre porte un piton amovible 44 (fig.30) fixéinstantanément au moyen de la came 46 (fig.31), on agit pratiquement en tournant la came 43".
C'est sur ce piton 44 qu'est attachée l'extrémité du spiral, par exemple au moyen d'une goupille.
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Il y a lieu de remarquer que ce mode de réglage per- met d'atteindre sans difficulté des modifications de longueur de spiral de l'ordre du centième de millimètre* En disposant, par exemple, de 300 sur la came et en l'établissant pour produire, par exemple, une avance de soixante centièmes sur la longueur du spiral, chaque centième se trouve représenté par cinq degrés.
On conçoit,donc aisément l'avantage considérable dtun réglage par organe indirect.
D'autre part, la partie active du spiral est arrêtée à l'endroit où l'on place ordinairement les goupilles de raquet- tes. Celles-ci se trouvant supprimées, l'opération a lieu comme expliqué précédemment.
Le bras à ressort 42 est équipé d'un bec 47 (fig.28) et 28a) pour agir contre le piton fixe 48 et cela au moyen de la came 43 (fig.32a). En inversant le mouvement, on obtient le déga. gement partiel ou total du spiral.
Les limites des possibilités de réglage sont plus pré- cises mais moins grandes que dans l'appareillage type C. Prati- quement, on peut ainsi rattraper cinq à six minutes.
L'appareillage type E, fig. 33 à 39, désigne une troisième forme d'exécution dans laquelle le pont-coq comporte une entrée 49, en forme de coulisse, pour laisser passer le tourillon 50, permettant l'accrochai et le réglage du spital en longueur, avec une certaine analogie que l'on retrouve dans le type A. Toutefois, en ce qui concerne l'accrochage du spiral, celui-ci est différent. L'extrémité du spiral étant repliée d'équerre, -on engage cette partie par accrochage direct dans l'orifice rectangulaire ménagé dans la tige d.u tourillon 50 (fig.38). '
D'autre part,,le bras à ressort 35 comporte une vis de réglage 51 (fig. 36) pourvue d'une '-Collerette 52, dont la partie inférieure se visse dans le support 53.
Cette vis permet, au besoin, de faire des corrections par rapport à l'horizonta- lité du spiral, une fois celui-ci mis en place. Au moyen d'un
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tournevis engagé dans le tête 54 de la vis 51, il est possible de faire monter la collerette 52 et en même temps l'extrémité du bras 35. A cet effet, l'équipement du bras comporte an piton spé- cial 55 (fig.37),avec une ailette 56, sur laquelle repose le spiral, ce qui permet de corriger l'horizontalité.
Enfin, le piton fixe 58 (fig.37a) remplit, par rapport à l'extrémité du bras à ressort 35 et sous l'effet des déplacements angulaires de la came 40, les mêmes fonctions que les pitons 48 et 34 des types précéden ts.
L'appareillage décrit a Davantage de permettre des modi- fications de longueur du spiral, pouvant atteinqre douze à quinze minutes. ± cet effet, une bride-guide 59 (fig.39) guide la lame du spiral pendant la traction. Cette bride est placée entre le spiral et la planche de coq et comporte un bras qui glisse dans la coulisse 49. La bride est, en outre, ajustée sur la tige du tourillon 50 (fig.38) et comporte une fourchette dans laquelle passe librement la lame du spiral. Dans ces conditions, le spiral se trouve guidé pendaat la traction et, du fait que ce point se trouve relativement éloigné du point d'arrêt de la partie active du spiral, l'imperfection au point de traction n'est pas nuisible.
Il est toutefois recommandé, pour le cas où l'on dépasserait le point de réglage exact, de tourner en sens inverse, plutôt trop, pour revenir, en tirant, au point voulu. Une telle opération de- mande moins d'une minute et il n'est pas plus compliqué de rat- traper dix ou quinze minutes qu'une demi-minute.
L'appareillage type F, figs.40 à 49, constitue une autre forme d'exécution du dispositif, et comporte un bras à ressort 35, servant au réglage de l'horizontalité du spiral. Ce bras eras- est équipé d'une plaque-support 60, qui permet de recevoir la vis à portée 51 et de remplir ainsi la fonction de réglage dont il s'agit. Le bras 35 est actionné par la came 75 qui agit sur le doigt 74 qui est solidaire de la plaque 60, fixée au bras 35.
Le bec 62 (fig.45), représenté en fig.40 en traits mixtes sous référence 42' (après rabattement), est pourvu d'une contre-
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plaque 63 (fig. 47) portait un doigt 72 et séparée du bec 62 par une petite pièce en caoutchouc 64, le tout étant -,assemblé au moyen de la vis 65 (fig.46).Cette disposition permet de bloquer d'une façon sûre et impeccable le spiral sur le piton fixe 66, sans produire la moindre déformation du spiral.
Dans cette forme d'exécution, on emploie également le moyen Indirect pour déterminer la longueur précise du spiral pendant le réglage- cet effet, un bras à ressort 67, attenant au secteur 32, entre en contact avec une came 68, pour rapprocher ce bras du secteur à l'état de repos, comme indiqua en fig.40, ou pour l'écarter, en le tendant jusqu'au maximum, comme repré- senté en fig.41' Cette came 68 joue le même rôle que la came 73 pour le bras à ressort 35, dessiné au repos en fig.40 et à l'état tendu en fig.41.
L'extrémité du bras 67 est équipée d'un piton amovible 69 (fig.43), commandé par une came de blocage 70 (fig. 44).
.Au réglage préalable, l'ouvrier-régleur emploie, pour pitonner, le piton amovible 69, ce qui permet de mettre rapide- ment en place le balancier-spiral dans son mouvement, en ayant soin de placer la spire extérieure entre le bec 32 et le piton, fixe 36.
Cette forme d'exécution présente des avantages sérieux en ce qui concerne les modifications de longueur du spiral; cela permet, en premier, lieu, d'agir dans les'deux sens;; retard ou avance, sans produire la moindre déformation du spiral, d'au- tant plus que celui-ci atteint le piton amovible 69 en une seule courbe concentrique partant légèrement, avant la fixation au point actif du spiral où il se trouve pincé par la plaquette de caoutchouc 34.
L'appareillage déorit permet de réaiiser des retouches en longueur du spiral, retouches qu'on peut évaluer à moins d'un centième de millimètre* Dans ce but, il y a lieu de disposer de 320 sur la came de commande, avec une avance de soixante ou
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quatre-vingt-dix centièmes, comme marge de réglage- La retouche pourrait se faire en regard d'un strobo-enregistreur ou à défaut en employant Lui tournevis à aiguille, semblable à celui repré- senté en fig.15 De plus , si l'on utilise un secteur divisé en degrés, dont la grandeur correspond à celle d'un mouvementde 1012, il est possible de lire en millimètres une modification d'un ce nti ème.
Cette forme d'exécution comporte encore une améliora- tion ,..au lieu d'employer une vis de coq à tête haute et un- ou- til spécial pour manipuler le secteur denté 32, le pont-coq, fig.40, est percé d'un trou dans lequel est placé un pignon 71 (fig. 49), qui engrène avec le secteur 32. La partie supérieure de ce pignon comporte une fente pour une lame de tournevis, fente qui est accessible depuis 'l'extérieur, comme du reste, tous les autres organes de réglage- On peut ainsi manipuler le secteur 32 au moyen d'un simple tournevis.
Il y a lieu de remarquer que, quel que soit le genre de piton fixe employé dans,les appareillages décrits, il a toujours sa face de contact verticale et perpendiculaire a la section de la lame du spiral. Pratiquement, le spiral se place horizontale- ment, s'il est bien plat au préalable; il se trouve ainsi placé dans de bonnes conditions et l'on peut très bien y faire une courbe terminale, comme on l'entend.
Une autre forme d'exécution, figs.50 à 54, désignée appareillage G, se réfère à un dispositif à traction indireote, comportant les mêmes organes que dans le type précédent* Pour la fixation du spiral à son point actif on utilise un bec et un piton fixe dans le genre de ceux de fig.16,
Dans cette forme d'exécution, les opérations de réglai sont rendues automatiques ou semi-automatiques, de sorte que l'horloger ou l'usager peut pratiquement régler sa montre, le mouvement en marche et enfermé dans sa boite, sans être obligé d'ouvrir cette dernière. L'opération de réglage s'effectue donc depuis l'extérieur, par un seul mouvement, instantanément, sans
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difficulté et sans risque de détérioration, donc d'une façon correcte et précise,sous tous les rapports.
Sur le côté du boîtier de la montre se trouve un index 75, au moyen duquel,on peut déplacer le segment de glissière 76.
Au repos, ce segment ferme l'ouverture 77, mais en poussant la glissière à fond vers la gauche, suivant la fig.50, ladite ou- verture apparaît et en même temps le galet 78 se dégage du bossage 79, 'aménagé dans le bras 80, ce dernier se détendant vers l'extérieur, de sorte que le bec 81 libère la lampe du spiral.
En agissant en sens inverse, c'est-à-dire en'amenant la glissière 76 à son point initial, l'ouverture 77 est obturée et le spiral bloqué, contre le piton fixe (fig.54).
Dans la position de la'glissière selon la fig.50, l'ou- verture 77 est dégagée et le spiral libéré. Le secteur 82 ne comporte plus de denture, mais il supporte deux équipements 83 et 84 en forme d'engrenages dont les axes comportent sur le dessus, une tête de vis et sur le dessous, un tigeron sur le- quel est ajustée une petite came 85a, 85b respectivement. En actionnant l'équipement 83 au moyen d'un tournevis, on modifie la longueur du spiral, mais en même temps on fait tourner l'équipement 84, dont la came 85(b agit contre la came-butée 85 fixée après le coq 86, de sorte que, selon le cas, le secteur 82 avec tout son équipement recule ou avance, ce qui produit' la mise au repère automatique de l'échappement.
Dans le cas où l'ouvrier n'aurait pas fait une mise au repère correcte au moment du réglage préalable, on peut faire la retouche, en agissant sur la came-butée 85, avant de fixer définitivementladite came au moyen de.la vis de blocage 87.
Un ressort 88 maintien le secteur 82 toujours en con- tactavec la came-butée 85, pour lui permettre le déplacement dans un sens ou dans l'autre* Comme les équipements 83 et 84 tournent inversement, ctest par la came 85b de l'équipement 84 que l'on rétablit l'équilibre du déplacement. Si l'on tient
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compte que la bonne marche d'une montre nécessite 1"orientation fixe de l'organe de l'échappement respectif, et sachant que le pi- ton mobile se déplace pendant le réglage, sous l'effet de la carnée il faut donc, nécessairement et indépendammentdu réglage, que le piton mobile demeure toujours au même point, en regard du re- père en question.
La distance entre le piton fixe et le piton mobile variant, en fonction du réglage, en plus ou en moins, dé- termine le retard ou l'avance dans la marche de la montre. Quels que soient donc le réglage préalable et sa justesse, si la mise aù repère a été contrôlée et modifiée - cas échéant - par la came butée 85, l'ensemble du mécanisme fait que la mise au repère se produit invariablement et automatiquement, en même temps que l'on procède au réglage de la longueur du spiral-
Les opérations que l'on vient de décrire sont, en somme, des préparatifs au réglage, et bien que la description en soit un peu longue, l'exécution ne demande que quelques secondes- Dès ce moment, on peut fermer la boite de la montre et le mouvement marchant, on peut opérer le réglage depuis l'extérieur.
Connue on vient de l'expliquer, la glissière 76 (fig.50) étant poussée à fond vers la gauche, le spiral se trouve pra- tiquement libéré. On agit alors par l'ouverture 77, à l'aide d'une cheville, par exemple en bois dur ou en fibre, sur l'équi.- pement 84 dans un sens ou dans l'autre pour produire l'avance ou le retard' On referme la glissière et tout se trouve en règle.
Pour limiter la course des organes de réglage, dans un sens ou dansl'autre, la roue de l'équipement 83 comporte une grosse dent, c'est-à-dire de la valeur de deux dents, sans taillage central-
Enfin, une autre forme d'exécution, fies.55 à 58, dési- gnée appareillage type H, constitue une variante de la forme d'exécution précéden te, soit du type G,et se di.stingue de cette dernière par le fait que le réglage de la longueur du spiral par l'entremise d'une came, occasionne par réaction la rotation du secteur mobile, réalisant ainsi la mise au repère automatique.
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Dans ces figures, 89 représente le pont coq et 90 le secteur mobile, qui comporte deux bras élastiques 91- et 92, équi- pés : le premier d'un bec 74 et d'une plaque-support avec doigt actionné par une came 93 et servant au réglage de l'horizontalité du spiral et le second actionné par une came 95 et servant à déterminer la longues précise du spiral pendant le réglage.
La manoeuvre de la came 93 assure le dégagement du spi- ral par suite de 1'écartement du bec 94 tandis que la came 95 agit sur le bras 92 dont l'extrémité libre bute contre une came 96. Le mouvement de butée est maintenu par un ressort de trac- tion 97, dont les extrémités sont accrochées en 98, au secteur mobile, et en 99, au talon du pont-coq' La position de la came 96 est assurée par une vis 100, dont la tête peut faire pression sur ladite came.
En manoeuvrant la came 95 pour régler la longueur du spiral, la réaction de cette came, dont la rampe agit sur un organe fixe, occasionne la rotation du secteur mobile et assure la mise au repère automatique.
La came 96 a également pour but de permettre'des correc- tions, pour le cas où la mise au repère préalable aurait été faite d'une façon défectueuse* Selon la position de cette came, la butée du bras 92 est modifiée et l'angle de rotation du sec- teur mobile varie, Dès que la correction est effectuée, il n'y a plus à s'occuper de la remise au repère, celle-ci se faisant automatiquement par l'actionnement de la came 95.
Les figs. 58 à 60 montrent une variante de manipulation du bras élastique 91, en vue du blocage ou du dégagement du Spiral par le bec 94. Grâce à cette disposition, il est possible @ de supprimer la plaque-support et le doigt dont il est question dans la forme d'exécution type H. Le brasélastique 91 comporte un bossage 101 sur lequel agit la came spéciale 102 (figs.59 et 60) laquelle présente la particularité de pouvoir travailler sur toute l'épaisseur du bras 91. La came 102 est pourvue d'un évidement 103, duquel émerge un pivot 104 qui tourillonne dans
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@ le secteur mobile 90 dans un renflement semi-circulaire reposant dans l'évidement 103. Le pivot 104 est pourvu d'une fente pour permettre l'engagement d'un tournevis.
Pour obtenir un bon fonctionnement de toutes les formes d'exécution décri tes, il est nécessaire que le secteur puisse tourner à frottement gras autour du coqueret- Pour atteindre ce but, sans être obligé d'ajuster les pièces avec trap de précision .et sans faire sauter le cercle recevant le coqueret, après le traitement thermique, il y a lieu d'apporter à cet organe une modification , de façon à le rendre élastique.
Les figs. 61 à 63 montrent cette modification selon laquelle le coqueret comporte un moyeu 106 et une collerette 107, le tout s'emboîtant dans un logement 117, pratiqué par fraisage circulaire dans le secteur 90. Le coqueret forme ainsi une étoile à six branchas savoir, 108, 109, 110 et 111 ainsi que 112 et 113, séparées entre elles par des fraisages radiaux 114, allani jusqu'au cercle 115 du moyen 106. D'autre part les branches 108 à 111 sont amincies sur leur face inférieure de deux dixièmes e't le coqueret est fixé sur le pont-coq par deux vis 116. Pour obte- nir une. bonne adhérence de la planche de coq après serrage à fond des vis 116, on arme légèrement les quatre branches 108 à 111, en les pliant vers le bas, de manière à faire ressort par serrage et appuyer dans le fond du logement 117, aménagé dans le secteur 90.
Par le choix du métal employé pour le coqueret et par l'épaisseur donnée aux quatre branches dudit coqueret, on obtient le frottement gras désiré.
Les figs. 64 à 67 représentent une variante de ooqueret en forme de chapeau- Sa face interne comporte un logement circu- laire 118 sur environ 120 de la surface portante du noyau 76', logement dans lequel on a placé un ressort 119, établi par exemple en corde à piano. Ce ressort comporte une partie 120, cintrée vers le,centre du coqueret et des extrémités 121 et 121', enroulées en forme ,de boucles, Ce ressort spécial 119 est armé de telle sorte
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qu'une fois dansle logement118, les boucles dépassent légère- ment la circonférence du noyau 106' et exercent par la colleret- te 107', une pression latérale contre les parois du logement central 122, aménagé dans le secteur 90, pour recevoir le co- queret décrit, lequel, à son tour, est obtenu par découpage et emboutissage.
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REVaVDICI? TI ONS
1 - Dispositif permettant directement le réglage du balan- cier spiral sur son mouvement, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe spécial de correction auquel est fixée l'une des extrémités du spiral et dont l'autre extrémité est reliée au balancier de la manière connue, étant entendu que ladite extré- mité quoique fixée peut devenir mobile lorsqu'elle se trouve soumise à un déplacement au moyen de l'organe en question en vue de déterminer la longueur du spiral destiné à l'équipement d'un balancier devant servir comme organe de réglage dans un mouvement d'horlogerie, celui-ci placé éventuellement en boite et la rec- tification se faisant sans qu'il soit nécessaire de démonter quoi que ce soit.