La société dite : Société d'Etudes et de Réalisations Industrielles E.R.I. - 13 Rue Charles Giron GENEVE
Lorsqu'on veut exécuter économiquement et avec précision en petite, moyenne, ou grande série des perçages ou alésages dans des pièces mécaniques, on se sert ordinairement
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souvent compliqués et toujours coûteux.
Ces montages sont constitués par un support sur lequel sont fixées, aux écartements désirés, des cheminées guidant le foret ou l'outil d'alésage et comportent pas suite autant de cheminées que de trous à exécuter.
Les formes des pièces étant diverses, les écarte-ments et les diamètres des trous étant variables, il s'ensuit qu'il est nécessaire d'avoir à sa disposition autant de montages qu'il y a de types différents de pieces à usiner.
La présente invention a pour objet un dispositif universel pe rmettant de percer ou d'aléser avec précision et pour une fabrication en série, des trous à axes parallèles, sans l'utilisation d'un montage. Avec ce dispositif il suffit, pour passer d'un type de pièce.à un autre,, de remplacer un petit nombre d'organes ordinairement pas plus
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cas de montages de perçage, chaque montage possède ses cheminées propres, dans l'application du nouveau dispositif universel, un jeu de cheminées alésées aux dimensions courantes suffit pour percer ou aléser tous les types de piè- ces.
Le nouveau dispositif est caractérisé en principe par la combinaison d'un gabarit solidarisé avec la table porté pièces, présentant des trous répartis exactement comme sur la piece à travailler, et un doigt mobile, de position réglable, placé devant le gabarit, de telle façon que si l'on déplace la table pour que le doigt tombe dans
un trou du gabarit, l'axe du trou à percer est venu en coïncidence avec l'axe de la broche.
L'invention présente de nombreuses autres caractéristiques qui ressortiront de la description ci-après en référence au dessin annexé, donnée à titre d'exemple seulement.
Dans ce dessin :
La fig. 1 représente une vue en élévation de l' en s e mb le .
La fig. 2 est une vue en plan,
La fige 3 est une vue de profil
Les fig. 4 et 5 sont des vues de détail à plua grande échelle, 4 étant 'une coupe verticale, et 5 une vue partie en plan et partie en coupe horizontale.
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perçage ou d'alésage, se monte dans la broche B portée par une
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avec un socle non représenté constitue le bâti principal de la machine.
La table T, sur laquelle se fixe la pièce à travailler, peut être déplacée suivant deux axes perpendiculaires 1, 2 ( fig. 2) par rapport à son support S, mobile lui-même verticalement comme à l'ordinaire.
Sur la table T de la machine, ou, comme dans l'exemple représenté, sur un support a solidaire de cette table, est fixe un gabarit en tôle mince G facilement démontable.
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tre, tous de la même dimension, et dont la disposition reproduit exactement celle des perçages ou alésages à faire sur la pièce à usiner.
Sur le montant M de la machine est fixé un ensemble articulé susceptible d'être réglé verticalement pour s'adapter aux différentes positions verticales de la table.
Cet ensemble se compose d'un bras b articulé en
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peut glisser dans un support 6 dans lequel elle peut être bloquée par un écrou 7. Le support 6 peut glisser et tour-ner sur une barre verticale 8 parallèle à la barre 4.
Sur le bras b peut être déplacé horizontalement un coulisseau � qui peut être bloqué par des écrous 10 et 11. Ce coulisseau porte un doigt constitué par un verrou à ressort V dont l'extrémité fortement
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On comprend que si l'on pointe, avec le verrou V successivement les trous du reproducteur, par déplacement de la table portant la pièce, on obtient en position sur la pièce la reproduction exacte du perçage du gabarit*
Le réglage vertical de l'ensemble b, c , V
a lieu par coulissement du bras b et du support 6 de
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Il est nécessaire, afin de remplacer complètement les montages de perçage et d'obtenir avec le nouveau procédé une précision égale à celle donnée par ceux-ci,
de guider l'outil de perçage et d'alésage de manière qu'il ne dévie pas en cours de travail.
On dispose à cet effet une bague guide
de l'outil o portée par une lunette L laquelle est maintenue par un support m
Il suffit par suite à l'opérateur d'avoir un seul jeu de bagues guides aux dimensions courantes, pour usiner tous les diamètres nécessités par la fabrication*
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de cet appareil est le suivant
lui On fixe sur la table T de la machine une première pièce type, sur laquelle afin de régler l'ap-pareil, on a tracé deux des trous que cette pièce dore recevoir.
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k, pour régler la hauteur de l'ensemble, puis par coulisse-
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tion du, verrou V, de manière que successivement chacun des deux trous tracés sur la pièce type ayant été amené dans l'axe de la broche, le verrou soit dans les trous correspondants du gabarit G ; pour cela on déplace légèrement la pièce si nécessaire, sur la table T. On bloque alors tous les écrous.
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hauteur du centre de la lunette L.
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on déplace la table T de façon à amener le verrou V successivement devant chaque trou du gabarit. Il suffit qu'il soit à peu près en regard de ce trou pour que grâce à la forme conique de ce verrou et des trous du gabarit, la finition de la mise en position exacte de la pièce s'opère automatiquement.
Quand le verrou est tombé dans un trou du gabarit on effectue sur la pièce le perçage ou l'alésage du trou correspondant, et ainsi de suite.
6[deg.]/ Pour travailler les autres pièces, on place successivement chacune d'elles exactement à la position de la première par les moyens usuels ( cales, oentrages , etc ) ; aucun tracé n'est nécessaire.
Lorsqu'on désire changer le type de pièce à usiner, avec des trous à écartement différent, il suffit de remplacer la gabarit reproducteur G par un autre approprié.
La combinaison ci-dessus décrite forme bien un dispositif universel présentant une notable économie
sur les montages de perçages usuels.
En effet, d'une part la seule pièce à remplacer pour passer d'un type de pièce à un autre, se compose d'un gabarit peu coûteux. D'autre part,, dans les systèmes ordinaires chaque montage porte habituellement ses propres bagues de guidage, soit pour dix montages destinés à percer chacun dix trous� cent cheminées au total. Pour l'application de la présente invention, il suffit d'un seul jeu de oheminées aux dimensions courantes et dont le nombre est beaucoup plus réduit.
D'autres avantages du dispositif décrit résident d'une part, dans le fait que dans le cours de la fabrication, il est possible sans grands frais de déplacer un trou ou d'en ajouter un autre supplémentaire. Cette opération sur les montages de perçage, quand elle est possible est. en général très onéreuse. Ceux-ci portant uniquement des bossages aux endroits recevant primitivement la bague guide, il faut en cas de changement, rapporter des pièces de forme compliquée pour tenir les bagues à la nou velle position ou les nouvelles bagues guides. D'autre part, avec le dispositif décrit, la pièce usinée est constamment visible, alors que dans le cas d'utilisation de montages de perçage, la partie en cours d'usinage est cachée par le masque portant les bagues guides.