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" Perfectionnements apportés aux moyens pour l'exploi- tation des denrées périssables, notamment pour la conservation et la manutention (transport, stockage, vente) des produits de la pêche."
L'invention a pour objet des perfectionnements apportés aux moyens pour l'exploitation des denrées pé- rissables, notamment pour la conservation et la manuten- tion des produits de la pèche (comme il sera supposé oi- après).
Elle a pour but, surtout, de rendre ces moyens tels qu'ils répondent mieux que jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement, à avoir recours, pour constituer les moyens du genre en question, à des containers mobiles, propres à contenir le poisson, et à assurer sa conservation, depuis le moment où il est péché,
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jusqu'au moment où il doit être stocké ou mis en conserve, ces containers étant agencés de façon à se prêter à un stockage et à un transport aisés et rapides.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus expli- citement parlé ci-après, notamment une deuxième disposition -- relative d'une façon générale aux récipients pour contenir les denrées, notamment les containers tels que susvisés -- consistant à combiner, avec ces récipients, des moyens pour permettre d'y faire circuler une saumure réfrigérante, et une troisième disposition consistant, pour éviter l'écrasement des poissons sous l'effet de leur poids, à prévoir, dans les containers, des trappes arti- culé es escamotables qui permettent, lorsque rabattues, de constituer divers compartiments divisant la charge, voua autres moyens pouvant être utilisés dans le même but.
L'invention vise plus particulièrement cer- tains modes d'application, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise,plus par- ticulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moyens du genre en question comportant appli- cation de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments spéoiaux propres à leur établissement et les ensembles, notamment les bateaux de pèche, utilisant de semblables moyens.
Et elle pourra, de toute façon, être bien com- prise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins
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ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indi- cation.
Les figures 1 à 3, de ces dessins, sont res- pectivement une élévation, une vue en plan et une vue en bout d'un bateau de pèche, portions de ooque supposées enlevées, ce bateau étant équipé de moyens conformes à l'invention, pour le stockage et le transport du poisson.
Les figures 4 à 7 illustrent, les deux premières en élévation, les deux autres en perspective, diverses phases de l'exploitation desdits moyens.
Les figures 8 à 10 montrent, respectivement en élévation, portions en ooupe, en coupe transversale et en plan, un bateau de péche établi conformément à l'invention et muni de moyens du même genre, selon d'autres disposi- tions de l'invention.
La figure 11 montre en coupe l'un des containers conformes à l'invention, selon l'une des dispositions de celle-ci.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que selon ceux des modes de réalisation de ses différentes parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préfé- rence, se proposant de pouvoir transporter, et éventuel- lement stocker du poisson, depuis les lieux de pêche jus- qu'aux établissements de vente, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On fait en sorte que le poisson, au sortir de l'eau, et après étripage et lavage à bord du bateau, soit immédiatement emmagasiné à l'abri de l'air dans des contai- ners mobiles, agencés de manière à pouvoir être déchargés sur le quai à l'arrivée au port, et, soit entreposés, soit
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chargea à nouveau sur divers véhicules pour les transporter et livrer le poisson au commerce.
A cet effet, et en ce qui concerne les containers eux-mêmes, tels que 1 et , on les établit de manière telle qu'ils soient à la fois résistants et légers et que leur forme permette une manutention et une mise en place rapide.
C'est ainsi qu'on a, par exemple, recours, pour leur construction, à des métaux du genre des alliages légers, qu'on peut soit assembler en plaques sur une ossature tra- vaillante, soit emboutir de façon à constituer des parois indéformables** On attribue avantageusement à ces containers une forme parallelipipédique de façon à pouvoir les disposer côte à cote en utilisant la place au maximum; et de préfé- rance on les calorifuge par exemple en les établissant avec doubles parois entre lesquelles on insère un isolant ther- mique convenable.
Dans le cas où. on a reoours à plusieurs modèles de tels containers différant entre eux par leur vo- lume, on fait en sorte que l'assemblage d'un certain nombre (deux de préférence) d'éléments d'une taille corresponde sensiblement à un élément de taille immédiatement supérieure, les éléments des diverses tailles étant avantageusement in- terchangeables.
On munit ces containers d'au moins une porte de chargement donnant accès à l'intérieur, éventuellement par- tagé en compartiments verticaux pouvant eux-mêmes comporter plusieurs alvéoles disposés de bas en haut, chaque alvéole recevant par exemple un panier 8 (fig. 7) ou tiroir grillagé ou perforé permettant de répartir le poisson sur plusieurs assises horizontales, de façon à éviter son écrasement et à assurer son aération.
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Pour assurer une manutention pratique des diffé- rents containers, on leur fait avantageusement comporter une assise à roulettes 9 (fig. 7), permettant leur dépla- cement sur rail sans engins spéciaux, et des organes 10 (f ig. 7) de prise et d'attache IL, de préférence en retrait par rapport aux parois, ou mieux, éclipsables ou noyés, pour éviter toutes proéminences et saillies, ces différents organes étant agencés de façon à permettre un verrouillage et un déverrouillage rapides d'avec les engins de manuten- t ion.
On fait encore comporter à ces containers, con- formément toujours à l'invention, un système circulatoire intérieur, par exemple un serpentin courant le long des parois, système qui, parcouru par un fluide réfrigérateur, soit propre à réfrigérer la charge et à en assurer une bonne conservation.
-Et, pour alimenter en fluide les susdits systèmes circulatoires, on établit en permanence à bord du bateau une installation frigorifique 3, prélevant son énergie par exemple sur les moteurs de propulsion du bateau lui- même, et propre à mettre en circulation un fluide réfrigé- rateur dans un circuit de tuyauteries 4-5 appropriées se distribuant au voisinage des emplacements prévus pour rece- voir lex containers 1, 2 etc... ueux-ci, une fois mis en place, et amarrés par tous moyens convenables, de préférence des moyens permettant un verrouillage et un dévérouillage rapides, on raccorde les extrémités 6 et 7 de leur système circulatoire aux tuyaute- ries du circuit fluide froid;
on prévoit à cet effet de munir les systèmes circulatoires et les tuyauteries de
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fluide froid, de raccords à démontage rapide, du genre de ceux utilisés par exemple sur des tuyauteries d'eau ou d'air comprimé, et de clapets automatiques de sectionnement, ob- turant immédiatement les susdits raccords aussitôt démontés pour éviter toute fuite du fluide froid.
Dans ces conditions, le poisson une fois nettoyé, dès sa sortie de l'eau, est immédiatement emmagasiné, sans sel ni glace, ni manipulations inutiles, à l'abri de l'air.
On peut déjà éventuellement les classer par sortes, par catégories, soit dans des containers différents, soit dans les différents compartiments d'un même container. Si les désirs de certains clients sont connus, on peut, à bord du bateau même, préparer leur livraison selon ces désirs.
A l'arrivée au port, les containers sont déconnectés du circuit de réfrigération et déchargés soit par des grues ou ponts-roulants de quai (fig. 4) soit par les mâts de charge du bateau lui-même (fig. 5).
Puis, ils sont immédiatement, sans autre manipu- lation du poisson, soit chargés sur camions (figs 4 et 5) ou wagons, péniches, avions (fig. 6) etc... pour être trans- portés au loin ou livrés à la clientèle, par exemple dans des boutiques spécialement agencées (fig. soit entreposés au voisinage du quai dans des magasins ou analogues. De pré- férence, dans ce cas, on fait comporter aux magasins une ins- tallation frigorifique et un circuit de fluide froid auquel on raccorde les containers stockés. De même, certains véhicules, notamment les wagons de chemin de fer, peuvent être dotés de semblables installations.
Pour le cas de longs itinéraires, on prévoit des relais, à des distances convenables, où il soit possible de réfrigérer à nouveau les containers qui ont perdu de leurs frigories pendant le trajet.
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Bien entendu, tout ce qui précède n'est nullement limitatif et se prête à de multiples variantes, notamment en ce qui concerne les formes et dimensions des containers selon les usages auxquels ils sont destinés et les denrées qu'ils doivent renfermer.
C'est ainsi qu'il n'est pas indispensable que les containers susvisés soient réfrigérés. Leur simple utili- sation avec une saumure préservant les poissons permet en effet de remédier efficacement aux divers inconvénients que présenteraient les méthodes de manutention connues.
Le plus souvent, jusqu'à présent, on se contentait une fois la sardine pêchée de la déverser dans la cale du bateau, transformée en une véritable citerne où le poisson se rafraîchissait et se conservait sous l'action'du sel.
A l'arrivée au port, on transportait la sardine dans des pa- niers et on la versait dans des caisses de 25 kgs. C'est là une manutention très primitive, qui conduit à des pertes de temps notables, et qui présente par ailleurs divers autres inconvénients. En particulier, du fait qu'il est difficile, à l'arrivée de plusieurs bateaux dans un port de pèche, de faire absorber par les usines de conservation l'ensemble des cargaisons ainsi déchargées, le poisson demeure stocké pendant plusieurs heures en caisses et il s'y altère rapidement puis- que, dans ces caisses, il n'est plus en contact avec une sau- mure, comme c'était le cas dans la cale.
L'utilisation de oontainers conformes à l'invention remédie à ces inconvénients : au lieu de déverser le poisson dans la cale, on l'introduit dans une multiplicité de contai- ners ménagés dans cette dernière et eux-mêmes remplis de sau- mure, les containers recevant les formes Les plus appropriées
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en vue d'utiliser au mieux le volume de la cale.
La forme parallélipipédique déjà proposée plus haut paraît convenir particulièrement bien, les containers étant par exemple de deux dimensions différentes suivant qu'on les dispose dans la partie centrale du navire ou dans les parties latérales, ainsi que visible en 1 et 2, tant sur la figure 3 que sur la figure 9.
Pour assurer l'introduction rapide du poisson dans chaque container, on fera comporter au niveau du pont du bateau des bouches cylindriques (14 fig. 11) et aux contai- ners au moins une ouverture supérieure telle que 30 (fig.11), laquelle peut avoir toute forme appropriée.
Sur cette figure 11, on a supposé que ladite ouver- ture était tubulaire et susceptible d'être fermée, après remplissage, par un couvercle 40 du genre de ceux utilisés pour les pots à lait, étant entendu que toute autre fermeture pourrait être prévue.
Lesdits containers seront munis avantageusement, comme dit plus haut de roulettes permettant de les véhiculer aisément, sur le navire, sur le plancher destiné à les rece- voir ou, à terre, sur le sol.
Pour l'introduction des containers à bord du bateau de pêche, des écoutilles telles que 80 sont prévues dans le pont supérieur 90 obturées par des panneaux d'écoutille 13 fig. 9. Ces écoutilles sont disposées de façon à affaiblir le pont au minimum.
Il convient de prévoir des moyens pour éviter que le poisson puisse s'altérer par écrasement à la base du contai- ner, moyens qui, comme représenté fig. Il, sont constitués
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avantageusement par des sortes de trappes 100 montées de façon pivotante en 11 et susceptibles, en étant rabattues, de consti- tuer plusieurs compartiments distincts, ce qui'a pour avantage de diviser la charge et de diminuer les risques d'écrasement.
Ces trappes sont manipulées à travers l'ouverture 30, ou de toute autre manière. elles sont arrêtées, dans la posi- tion horizontale figurée sur le dessin, par toute butée appro- priée.
Lorsque le bateau est arrivé au port, les containers ainsi remplis sont débarqués par tous moyens de levage et trans- portés par des véhicules routiers ou ferroviaires (figs 4 et 5) vers les usines de conservation où, mans inconvénient, ils peu- vent être stockés pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, en attendant que le poisson puisse être traité.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisa- tion adopté, et à supposer qu'on procède comme indiqué en ré- férence aux figs 8 à 11, on peut procéder à la pêche, au trans- port et au déchargement du poisson (notamment de la sardine) dans des conditions beaucoup plus avantageuses que jusqu'à pré- sent, Le poisson, qui est en effet conservé dans la saumure des containers, de la même manière que jusqu'à présent réalisé dans la cale? est livré à l'usine de conserverie sans avoir à subir aucune manipulation à l'aide de paniers et de caisses, comme c'était le cas jusqu'à maintenant.
En outre, le poisson est à l'abri des altérations que risquent de lui apporter les change- ment d'état, de température, consécutifs soit aux manipulations ou variations de milieu, soit aux heures d'attente en usine avant la mise en traitement pour la conservation. Bien entendu, la réfrigération, telle que prévue sur les fige 1 à 3, pourra être
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utilisée si nécessaire. comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation, de ses diverses parties, ayant plus spéciale- ment été envisagés; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.