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VANNE D'OBTURATION POUR CONDUITES DE FLUIDE -
L'invention a pour objet une vanne d'obturation pour con- duites de fluide, par exemple pour conduites de vapeur ou con- duites de pétrole, permettant une fermeture complète des tubu- lures et fonctionnant dans une orientation quelconque sans ris- que de coincement.
Selon une disposition générale connue et décrite par exem- ple au brevet français de la même société ? 727.64b du 3 Dé-
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cembre 1931, les deux tubulures opposées formant l'entrée et la sortie de la vanne, portent des sièges sur lesquels s'appli- quent des demi-opercules d'obturation sous l'action d'un or- gane de blocage interposé entre les deux demi-opercules et ceux-ci peuvent être déplacés. transversalement au moyen d'une tige de manoeuvre, ce qui provoque entre les demi-opercules et l'organe de blocage un déplacement relatif utilisé pour assurer soit le serrage des demi-opercules sur leurs sièges, soit leur décollage.
Dans la disposition du brevet français rappelé ci-dessus, l'organe de blocage est constitué par un coin en forme de len- tille biconvexe dont les faces sphériques viennent en contact avec les faces en regard des demi -opercules qui présentent des inclinaisons convenables par rapport à l'axe des tubulures.
Un tel coin de blocage agit toujours sur les démi-oper- culas par les mêmes points de contact et, dans certains cas, surtout lorsque la vanne est soumise à de fortes pressions et après un service prolongé comportant un très grand nombre de manoeuvres d'ouverture et de fermeture, il peut arriver que le coin de blocage subisse une usure provoquant sur ses faces sphériques la formation de facettes, si le métal ou l'alliage de cet-te pièce ne possède pas une dureté satisfaisante, et de telles facettes peuvent nuire au bon fonctionnement de la vanne.
L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient et elle est caractérisée essentiellement par l'utilisation d'un organe de blocage en forme de cage à billes ou à rouleaux pour recevoir au moins une bille'ou un rouleau disposant d'une liberté de mouvement à la façon des billes ou rouleaux de roulement et destiné à agir sur les demi-opercules, le point de contact pouvant ainsi varier sur cette bille ou sur ce rouleau selon sa position. La bille ou le rouleau est entrai- né par sa cage dans le sens transversal par rapport à l'axe
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des tubulures , lorsqu'on actionne la tige de manoeuvre de la vanne.
Au lieu d'une seule bille, on peut selon l'invention en utiliser plusieurs, par exemple deux ; dans ce dernier cas, les deux billes indépendantes peuvent être juxtaposées dans la même cage et destinées à agir chacune sur un demi-opercule, cette disposition semblant convenir plus particulièrement dans le cas de pressions de service plus élevées.
Pour de très fortes pressions, la ou les billes peuvent être remplacées par un ou plusieurs rouleaux de roulement de forme ovoïde, c'est-à-dire avec génératrice incurvée, convexe vers l'extérieur.
On décrira ci-après deux exemples de réalisation de l'in- vention en référence au dessin annexé dans lequel les figures 1 et 2 sont des vues partielles des deux vannes représentées en coupe axiale suivant l'axe de leurs deux tubulures.
Dans les deux exemples représentés, le corps de la vanne est indiqué en 1 et les deux tubulures d'entrée et de sortie en 2 et 3. Ces tubulures portent respectivement des baguer 4-5 . munies des garnitures de contact 6-7 et' leur fermeture est assurée par des demi-opercules d'obturation 8-9 munies de gar- nitures d'étanchéité 10-11 destinées à coopérer avec les garni- tures 6-7.
Ces demi.-opercules sont déplacés transversalement par rapport à l'axe commun des tubulures 2-3 lors de la manoeuvre de la vanne; la description qui suit se référera à l'orienta- tion particulière représentée pour la vanne, selon laquelle. l'ouverture se fait par levée des demi-opercules, mais on comprendra que cette orientation n'est nullement indispensable et que la tige de manoeuvre et par suite la direction de dépla- cement des demi-opercules peuvent être orientées de façon quel- conque dans le plan perpendiculaire à l'axe des tubulures 2-3.
Chacun des demi-opercules est prolongé vers le haut
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par deux pattes latérales recourbées en forme de crochets 12-13 qui reposent sur une pièce 14 vissée sur la tige de ma- noeuvre 15 de la vanne, dont le déplacement,transversal par rapport à l'axe des tubulures sous l'action d'un organe conve- nable, tel qu'un volant non représenté, provoque l'ouverture ou la fermeture de la vanne comme on l'expliquera ci-après .
Une plaque de liaison 16 reposant sur le dessus des demi-opercu- les entre leurs pattes latérales 12-13 sert à réunir entre eux ces demi-opercules.
Conformément à l'invention, dans l'exemple de la figure 1; l'organe de blocage, provoquant le serrage des demi-opercules sur leurs sièges 6-7 et interposé entre ces demi-opercules, est constitué par un organe 17 qui, dans la position de fermeture de la vanne représentée à la figure, s'appuie par sa partie inférieure en forme d'arche 18 sur un bossage 19 porté par le corps de vanne; cet organe 17 porte de part et d'autre des épaulements 20-21 qui peuvent être soulevés avec un certain retard par des bossages 22-23 des demi-opercules lorsque la tige de manoeuvre 15 est elle-même soulevée vers la position d'ouverture.
Les faces internes des demi-opercules sont inclinées pour se rapprocher l'une de l'autre dans la direction du sou- lèvement correspondant à l'ouverture et sont de préférence garnies de pastilles 24-25 en métal dur contre leqquelles vient en contact la bille 26 qui est emprisonnée dans l'orga- ne 17 formant cage mais est libre de tourner à la façon d'une bille de roulement, de telle sorte que les points de contacts de la bille avec les demi-opercules ne restent pas toujours les mêmes.
Le fonctionnement s'effectue comme indiqué ci-après.
Lorsqu'on abaisse la tige 15 (la vanne étant encore supposée orientée cornue le montre lafigure avec la tige 15 vers le haut), l'organe de blocage descend avec les demi-opercules et vient
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s'appuyersur le bossage 19; à partir de cemoment, une poussée supplémentaire de la tige 15 tend à faire descendre davanta- ge les demi-opercules seuls en les faisant glisser ou rouler sur la bille 26 qui provoque leur écartement par suite des faces internes obliques des demi-opercules, ce qui applique fortement les garnitures 10-11 des demi-opercules con-tre les sièges 6-7.
Lors du mouvement inverse de la tige 15, les de- mi-operoules commencent à se décoller de leurs sièges, la cage 17 restant d'abord immobile puis, après ce décollement, la cage est entraînée vers le haut avec les demi-opercules par ses épaulements 2o-21.
L'exemple de la figure 2 ne diffère de celui de la figure 1 que par le fait que la cage 17 contient deux billes 27-8 -au lieu d'une, chacune de ces billes coopérant avec l'un des deux demi-opercules. Cette forme de réalisation paraît pré- fémable dans le cas de pressions de service plus élevées.
Dans le cas de pressions très fortes, la ou lesbilles pourraientêtre remplacées par des rouleaux, par exemple de forme ovoïde.
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