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Nouveau système de prise de courant pour installation à basse ten- sion, et prises à fiches simples ou multiples, à uneseule broche, utilisées dans ce système.
La présente invention a pour objet un nouveau système de prise de courant, pour installations à basse-, tension, et des prises à fiches simples ou multiples, à une seule broche, utilisées dans ce système, en vue de leur application, principalement dans des installations bifilaires, avec toutes les garanties d'isolement et de sécurité, requises par les règlements internationaux actuelle- ment en videur.
Elle permet de prendre le courant dans les dispositifs com- munément appelés "prises à fiches" avec de nouveaux moyens et sur la base d'un principe absolument nouveau qui va être explique.
La prise de courant s'effectue d'une façon sûre, sans échauffaient, ni arc de rupture, ni fermeture de circuit, et dans des conditions excluant le court-circuitage, la disposition des éléments de con-
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tact ayant été étudiée et établie de manière à rendre impossible des accidents de ce genre.
Elle consiste à prendre le courant au moyen d'une soule broche pénétrant dans l'unique ouverture de l'embase de la prise; la broche unique de la fiche possède deux contacts, l'un intérieur, l'autre extérieur, constitués, chacun, par un culot vissé ou en- castré dans une pièce isolante en fibre, porcelaine, ébonite, plexiglas ou analogue; l'embase de la prise est munie d'un dis- positif complémentaire consistant en un contact cylindrique qui s'emboîte dans le culot intérieur de la broche et un autre contact annulaire dans lequel s'emboîte le culot extérieur de cette même broche.
Il a fallu veiller à ce qu'il n'y ait ni élévation de température, ni arc de rupture, ni fermeture de circuit à l'inté- rieur de l'embase de la prise. A cet effet on a disposé l'ensemble de telle façon que le contact cylindrique commence toujours à s'em- boiter dans le culot de la fiche avant que les deux autres contacts ne se touchent.
Un autre problème essentiel que résout la présente invention est celui des isolements et des distances entre conducteurs. En te- nant compte du fait que le pouvoir isolant des diélectriques modernes est notablement supérieur à celui des diélectriques utilisés antérieurement, il n'y aurait pas lieu de prendre de précautions spéciales, en ce qui concerne les fiches et les embases, surtout si l'on considère que le système est soumis à des tensions qui n'excéderont pas 250 volts ; dans le but, cependant, d'obvier à toute éventualitéd'accident,les éléments ont été dimensionnés de telle manière que la distance entre contacts soit au moins égale et, au besoin, supérieure à celle qui a été prescrite au Congrès de l'Electricité, pour les prises de courant ordinaires.
Ce système de prise de courant présente les avantages mentionnés, notamment:
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Sécurité absolue puisque des courts-circuits ne peuvent se produire,
Exclusion des arcs de rupture et, partant, d'une élévation dangereuse de la température à l'intérieur des éléments constitu- tifs de la'prise de courant,
Isolement par diélectrique et à distance suffisante, vu les tensions de travail envisagées, et aspect agréable de l'en- semble achevé.
Un autre avantage essentiel du système est l'exactitude rigoureuse avec laquelle on pourra toujours prendre la polarité ou la phase désirée, sans possibilité d'erreur, puisque le système indéformable des contacts impose l'emploi d'un courant toujours de même nature, excluant ainsi les erreurs qui pourraient se pré- senter avec les prises ordinaires, ainsi que les conséquences désastreuses qui peuvent en résulter.
Considérant l'énorme diffusion et l'usage si répandu à l'heure actuelle des appareils dont le raccordement s'effectue au moyen de prises de courant, on a prévu des embases capables de fournir du fluide à deux, trois,quatre etc. appareils à la fois, en les dotant de deux, trois, quatre etc. paires de contacts, capables de recevoir autant de fiches mâles, ce qui peut se réaliser avec des embases de volume réduit, grâce au petit espace occupé par chaque fiche et à la disposition donnée à l'embase multiple précitée.
Les dessins annexés illustrent l'invention, à titre d'exem- ples non limitatifs; il va sans dire que sont expressément réservés: toutes modifications de dimensions ou de forme, le choix des ma- tériaux employés, ainsi que d'autres petits détails éventuels, sans que la portée de l'invention puisse en être affectée.
Fig. 1 représente, en coupe longitudinale, un exemple de prise de courant selon l'invention, prête à être encastrée dans un mur.
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Fig. la est une vue en perspective d'une variante du contact annulaire et fig. lb représente les détails de la cheville de contact.
Fig. 2 montre, en coupe longitudinale, une botte encastrée dans un mur et dans laquelle s'emboîte la prise proprement dite, selon la fig. 1.
Fig. 3 représente une variante de la prise de la fig. 1, en coupe longitudinale,
Fig. 4 est une vue de face de la fig. 3, montrant l'en- semble, tel qu'il apparaît sur le mur.
Fig. 5 est, en coupe, une autre variante du disque extérieur de la prise.
Fig. 6 une coupe longitudinale par l'armature de la prise qui correspond au disque de la Fig. 5.
Les Figs. 7 et 8 représentent, en coupe, des formes d'exé- cution de la prise, suivant les détails des figs. 1 et 2; les prises ne sont pas encastrées mais, simplement, placées contre le mur.
Fig. 9 représente, en coupe, une disposition de la prise placer contre le mur.
Fig. 10 montre en coupe la prise obtenue par poinçonnage ou estampage, de quatre contacts annulaire en une seule pièce,
Fig. 11 une vue de face de la fig. 10.
Les figures 12, 13 et 14 représentent, en coupe, quelques formes de fiches destinées à être introduites dans les prises précitées.
Les figures 1 et 3 montrent la disposition à donner aux embases à boîte, encastrée dans le mur se supportant mutuellement.
On y voit l'électrode ou contact cylindrique 2 qui peut être une vis avec tête d'une seule pièce, ou bien une cheville cy- lindrique 2' filetée sur le tiers de sa partie postérieure pour recevoir l'écrou correspondant. Dans les deux cas, ce contact re- çoit une bouche du fil conducteur qui est serrée par l'écrou ou la tête de vi s avec force, par vissage (voir fig. lb).
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L'électrode ou contact annulaire 1 est filetée extérieure- ment et reçoit le fil conducteur passant par le petit canal qui y conduit (fig. 1); une fois entourée par ce fil, elle se visse au corps.A, assurant un contact étendu et permanent avec le fil par son rebord, comme le montre la figure 1. La rondelle A s'assemble à la boite K (encastrée dans le mur) par un filet de vis à quart de tour ou à baionette.
Le contact annulaire 1 peut être remplacé par le contact
1' de la fige la, constitué par une lame de métal en forme de T, pliée convenablement suivant la forme du dessin et qui, emboutie dans la rondelle A', reçoit, de l'extérieur, le fil qui y est atta- ché par uhe vis T. Le corps A' se fixe à une boite K, de la ma- nière déjà décrite.
Le contact annulaire a, habituellement, la forme représen- tée en 1', sur la fig. 6 ; l'armature servant à le supporter peut être cylindrique ou rectangulaire, ainsi qu'il ressort de la fig. 6.
Le fil s'attache au contact 1" par la vis T" qui se visse en pas- sant par l'une des deux ouvertures pratiquées dans 1'', l'autre ouverture étant réservée à une autre vis qui assure sa fixation au corps diélectrique M. De cette façon, le corps M et ses contacts ainsi disposés resteront encastrés dans le mur, à l'intérieur de la boite correspondante, et le disque extérieur A''(enverre, plexiglas, bakélite etc. ) se vissera directement sur la bride 1-le. Si la prise a un pouvoir portant suffisant, il ne sera pas nécessaire d'encas- trer le corps M; dans ce cas, le disque A " sera remplacé par le couvercle ou calotte a''.
Dans le même prdre d'idées, les figures 7 et 8 montrent, respectivement, les pièces de contact 1-2 et 1'-2 disposées et sup- portées de la même manière qu'aux figures 1 et 3, avec la particu- larité d'être non pas encastrées dans le mur mais posées contre lui.
Pour les fixer, il suffit de les visser à leur rondelle K' (Fig. 7 et 8), laquelle reste fixée au mur par des vis ad hoc.
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En outre, dans le type ci-dessus, on a prévu la disposi- tion indiquée pour l'ensemble a"- K". Le corps K", qui se fixe au mur, au moyen de vis, supporte à son tour, les contacts 1 et 2, comme l'indique le dessin. Il pourrait,de même supporter le contact annulaire 1'. Le couvercle a" se vissecsur K", de la manière décrite pour -a - et K'o-a'-K'.
Finalement, un moyen de disposer d'une base possédant des contacts capables de fournir le courant simultanément à deux, trois, quatre etc. récepteurs, a été réalisé économiquement, grâce à deux lames métalliques comportant, respectivement, les contacts précédemment dénommées annulaire et cylindrique, que l'on séparera l'un de l'autre par un diélectrique ayant autant de perforations qu'il y aura de paires d'éléments.
Les figs. 10 et 11 montrent les contacts annulaires R obte- nus par poinçonnage ou estampage et qui, tout en étant au nombre de quatre dans le cas envisagé, ne constituent qu'une seule et même pièce. Ces figures montrent également les contacts cylindri- ques S réalisés, de même, par poinçonnage ou estampage sur la lame même, ou bien assujettis à celle-ci par rivetage ou soudure.
En 5, on voit le diélectrique séparant les deux lames.Il suffit de connecter l'un des fils conducteurs à la lame 3 et l'autre à la lame 4 pour que lesdits éléments fournissent le courant aux fiches qui s'y emboîtent. La figure 10 montre, en élévation, une coupe de cette base multiple, représentée en plan sur la figure 11.
Le nombre et la disposition relative de ces éléments peuvent varier; ils constituent un ensemble circulaire,recténgulaire, polygonal ou de toute forme imaginable.
Les figures 12, 13 et 14 montrent trois modèles de fiche, celle représentées sur la figure 12 étant d'une seule pièce, en matériau diélectrique approprié et possédant un contact intérieur embouti F, pourv@e d'une vis pour la connexion d'un des fils.
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Le contact extérieur G, lisse à l'extérieur et fileté à l'intérieur, est vissé sur la broche de la fiche. L'autre fil, qui traverse le petit canal H, s'enroule autour de la broche et est serré entre le contact vissé G. et le canal circulaire qui entoure la broche et lui sert de siège. La figure 13 présente une disposition analogue mais montre la fiche divisée en deux parties, en vue de faciliter, d'une part le vissage et, d'autre part, le passage des fils à l'in- térieur.
La figure 14 montre encore une autre disposition.
Le contact G' est lisse intérieurement et est serré entre les par- ties antérieure et postérieure de la fiche, quand celles-ci sont vissées l'une sur l'autre. L'un des fils se connecte à la vis centrale et l'autre passe par le petit canal H' pour entourer en- tièrement la broche et être fortement serré sur toute sa périphérie contre le contact G', ainsi qu'on le voit sur la figure.
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