BE480803A

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Publication number: BE480803A
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Description

"P l a n c h e r" Pierre LAVANANT
La présente invention concerne un plancher caractérisé par des groupes de deux poutrelles jumelées dispo- sées à une certaine distance l'une de l'autre, des éléments de renforcement, tels que remplissage en béton armé, éléments métalliques, etc..., étant disposés entre les deux poutrelles jumelées, ce qui assure le renforcement de l'ensemble et par suite celui du plancher, cette disposition permettant l'utilisation de poutrelles de sections identiques, quel que soit le plancher, ce qui simplifie considérablement le montage du plancher et diminue le prix

de revient.

L'invention concerne aussi un plancher conforme au paragraphe précédent et dans lequel l'espace entre deux groupes de poutrelles jumelées consécutifs est rempli de blocs assurant la continuité du plancher suivant un mode de réalisation des espaces libres, ces espaces libres pouvant notamment former trémie pour le passage de divers conduits, sont ménagés entre certains des blocs de remplissage, ce qui supprime tout percement du plancher et les inconvénients qui en résultent.

Suivant un mode de réalisation, les blocs interposés entre deux groupes consécutifs de poutrelles jumelées serrent entre eux et maintiennent en place les organes de suspension et d'accrochage de divers appareils tels que lustres, hotte de cheminée, réservoirs, portée torchons, etc..., ce qui évite tout percement et scellement et les inconvénients qui en résultent.

L'invention s'entend également aux caractéristiques ci-après décrites et à leurs diverses combinaisons possibles.

Des planchers conformes à l'invention sont représentés, à titre d'exemple, sur les dessins annexés dans lesquels :
La fig. l, représente en élévation coupe transversale le plancher conforme à l'invention ;
La fig. 2 représente en perspective un bloc de remplissage, entre deux poutrelles jumelées ;
La fig. 2a représente en coupe le bloc de la figure 2 ; ;La fig. 3.- représente en élévation coupe longi-

tudinalesle plancher de la figure 1 ;
La fig. 4 représente en plan le plancher de la figure 3 ;
La fig. 5 représente en perspective les extrémités de poutrelles avec et sans ancrage ;
La fig. 6 représente un plancher en plan coupe ;
La fig. 7 représente en coupe longitudinale le mode de fixation des aiguilles d'accrochage.

La fig. 8 représente en coupe transversale une trémie de ventilation
La fig. 9 représente en coupe transversale le pied de deux poutrelles jumelées avec le crochet de fixation du plafond suspendu ;
La fig. 10 représente en coupe transversale la tête de deux poutrelles jumelées et l'étrier fixe lambourde qu'elles supportent ;
La fig. 11 représente l'étrier fixe lambourde et en coupela lambourde et sa fixation aux ailes supérieures de deux poutrelles jumelées ;
La fig. 12 représente en perspective l'étrier de fixation de la lambourde
La fig. 13 représente en coupe le mode de fixation des pieds d'huisserie entre deux lambourdes ;
La fig. 14 représente en plan le mode de fixation des pieds d'huisserie de la figure 13 ;
La fig. 15 représente en coupe un autre mode de fixation des pieds d'huisserie ;

La fig. 16 représente en coupe longitudinale la fixation des pieds d'huisserie de la figure 15 ;
La fig. 17 représente en plan le mode de fixa-

tion des pieds d'huisserie des figures 15 et 16 ;
La fig. 18 représente en plan le mode de fixation des pieds de poteaux de remplissage en fer en X ;
Les fig. 19 et 20 représentent respectivement en coupe de face et de profil le scellement des têtes de po- teaux de remplissage en fer en X ;
Les fige 21 et 22 représentent en coupe deux renforcements de poutrelles jumelées ;
La fig. 23 représente la genouillère pour la pose des étriers de fixation des lambourdes ;

La fig. 24 est une coupe verticale partielle d'une autre forme de réalisation de ca plancher ;
La fig. 25 en est une vue en plan correspondante ;
La fig. 26 est une coupe de ce plancher suivant la ligne III, III fig. 25 ;
La fig. 27 est une vue d'un couvre-joint de ce parquet ;
La fige 28 est une vue en perspective d'un élément constitutif de cette construction
La fig. 29 est une coupe d'une autre variante de réalisation de ce plancher ;
La fig. 30 est une coupe verticale d'une autre réalisation ;
La fig. 31 est une coupe suivant VII, VII fig. 30 La fig. 32 est une coupe verticale d'une autre réalisation de ce plancher;
La fig. 33 est une coupe suivant IX, IX fig. 32.

Le plancher se compose notamment de poutrelles identiques 12, 11, 13, etc..., constituées en béton armé.

Ces poutrelles (fig. 1, 2 ; 3, 4) comportent à leur partie

inférieure une aile double 2 et à leur partie supérieure une aile simple 3.

Ces poutrelles 1,1,1 sont posées sur une embase portante 4 constituée par une lisse à feuillure 6 formant chaînage longitudinal et recevant des talons des abouts de poutrelles (fig. 3).

Les poutrelles 1 sont posées parallèlement entre elles de la manière suivante ; deux poutrelles usinées 11 et 12ont leurs ailes 3 supérieures en regard. Elles sont jointives à la partie basse de leurs abouts (fig. 5), et forment ainsi deux poutrelles jumelées. La poutrelle suivante 1 3 est plus écartée de la poutrelle 12 :de façon à réserver un espace pour la pose des bloca 9 formant entrevodts elle est posée de telle sorte que son aile supérieure 3 soit en regard de l'aile supérieure 3 de la poutrelle suivant 14 et ainsi de suite.

Un lit 7 de mortier remplit les intervalles ho- rizontaux et verticaux ménagés entre les feuillures (fig. 3). Les poutrelles 1 ainsi posées sur l'embase portante 4 présentent à leur extrémité un talon 5 à épaulement 5 1 et 53 qui s'engage dans la feuillure 6 de la lisse portante (fig. 3 et 5).

On réalise ainsi une adhérence parfaite sur le plan horizontal entre la lisse et les poutrelles 1, ce qui évite tout mouvement des poutrelles 1 dans le sens longitudinal.

D'autre part, des chaînes constituées par un cylindre 8 d'acier sont placées aux points de moindre -résistance entre deux poutrelles 1 2 et II consécutives.

Ce cylindre d'acier comporte à chacune de ses extrémités

un ancre SI en fer carré fixé par boulon 82 et noyé dans l'épaisseur du mur (fig. 5).

L'espace entre deux poutrelles 12et 13 consé- cutives entrevoûs est garni de blocs 9 en terre cuite.

Les blocs 9 voisins sont réunis entre eux par un joint en mortier de ciment 53 (fig. 1, 2,2a et 3).

Ces blocs 9 ont une forme parallèlèpipèdique, et présentent à leur base inférieure un épaulement 10 ménagé sur chacune des arêtes en contact avec l'aile inférieure 2 de la poutrelle 1. Cet épaulement 10 vient s'appuyer sur l'extérieur de l'aile inférieure 2 de la poutrelle 1, ce qui permet d'encastrer le bloc 9 entre deux groupes de poutrelles jumelées.

Le bloc 9 comporte une série de cloisons verticales 11 et horizontales 12 formant à l'intérieur du bloc 9 des cellules 131, 132, 133, etc. (fig. 2 et 3).

La face supérieure des blocs 9 présente une surépaisseur pour augmenter la résistance du plancher et faciliter le roulage.

Les joints ménagés entre les corps creux reçoivent, les aiguilles 14 de suspension des appareils d'éclairage, hottes de cuisine, réservoirs d'eau chaude, etc. (fig. 7).

Ces aiguilles sont constituées par une tige à extrémité filetée, traversant à la partie supérieure une plate-bande 23 en fer méplat reposant sur les blocs 9.

Elles sont fixées à l'aide d'un écrou 52 (fig. 7).

D'autre part, on peut ménager entre deux blocs 9 consécutifs un espace 15 formant trémie pour le passage des conduits de ventilation d'accès aux combles de

tuyaux de chute ou de vidange, canalisation d'eau, de gaz, d'air comprimé, d'électricité, etc. (fig. 6 et 8).

Les espaces non nécessaires au passage des canalisations diverses, sont garnis de briques portant sur les talons 51 des blocs 9.

L'espace ménagé entre deux poutrelles jumelées ils 12, par exemple, peut être utilisé, comme prise d'air (fig. 8) .

Les espaces entre poutrelles jumelées 11 et 12 -peuvent être utilisée comme prise d'air ou au contraire garnis de sciure de bois sous les sols en parquet, de sable pour les sols carrelés.

Les espaces utilisés comme prise d'air sont en partie garnis de façon identique vers leurs parties in- férieures pour laisser strictement la section de passage nécessaire.

Ces espaces entre deux: poutrelles jumelées II et 12 reçoivent d'autre part à leur partie inférieure les crochets de fixation 25 des plafonds suspendus (fig. 9).

Ces crochets sont constitues par une tige 25 dont l'extrémité est solidaire d'une plaque 26 à bords arrondis. Les bords de cette plaque 26 viennent reposer,au sur les ailes inférieures 2 de deux poutrelles jumelées 11 et 12,ils peuvent être munis d'un corps constituant isolant phonique au point de contact avec les poutrelles (:tige 1 et 9).

Les. lambourdes 30 sont fixées sur l'aira portante ainsi constituée par des étriers 16 fixés sur lesdites lambourdes par des broches 34 (fig. 1, 10, 11 et 12) .

L'étrier 16 est formé d'une plaque 28 présentant , @

une rainure transversale 29 dans laquelle s'engage une tige 31 recourbée à ses deux extrémités. Les extrémités recourbées comportent chacune un collier 32 à orifice 33.

Les bords de la plaque 28 sont en contact avec les ailes supérieures des poutrelles jumelées II et 12.

Ils peuvent être munis en leur point de contact d'un corps formant isolant phonique. Les parties recourbées de la tige 31 (fig. 10 et 11), enserrent la lambourde 30. Des broches 34 sont enfoncées dans la lambourde 30 à travers les orifices 33 des colliers 32.

La pose de l'étrier se fait avec un appareil à levier constitué de la manière suivante (fig. 21).

Un levier 40 oscillant autour d'un axe 21 comporte à une de ses extrémités un épanouissement 42 destiné à recevoir le genou du monteur, l'autre extrémité du levier 40 présente une fourche 43 à deux branches* Chaque branche est terminée par un crochet 44. L'axe d'oscillation 41 est monté sur un étrier 45 présentant sur la face inférieure deux saillies longitudinales 461 et 462. L'étrier 45 peut coulisser sur la lambourde 30.

Le monteur ayant un genou sur l'extrémité 42 du levier 40 opère par son propre poids une pression qui tend à lever l'étrier 16 dont les colliers 32 sont engagés dans les crochets 44 du levier oscillant 40. La prssion étant maintenue, le monteur pose les broches 34 de fixation de l'étrier 16 à la lambourde 30 considérée.

Les parquets 35 sont posés, au-dessus des lambourdes 30 (fig. 1 et 3).

Le carrelage 52(fig. 3), est posé sur une couche de ciment 53 coulé sur une forme en sable 54

reposant sur le bloc 9.

Les pieds des poteaux d'huisserie 38 sont posés sur des lambourdes sur lesquelles ils sont assemblés par épaulement simple ou double et maintenus par des broches 37 (fig. 13 à 17).

A cet effet, les pieds d'huisserie peuvent être posés entre deux lambourdes 301, 302 (fig. 13 et 14).

Ils présentent alors deux épaulements 391 et 392.

On peut également poser les pieds d'huisserie sur une lambourde 30 (fig. 15, 16 et 17). Ils présentent alors un épaulement 39.

Les poteaux 49 de remplissage en fer X sont montés de la manière suivante (fig. 18, 19 et 20).

Les pieds des poteaux 49 sont encastrés entre une lambourde 30 et une fausse lambourde 48. Les têtes de ces poteaux 49 sont scellées dans un patin, en plâtre 47 (fig. 19 et 20). A cet effet l'extrémité des fers est recourbée en 50 et 51.

Les lambourdes tenant les pieds des poteaux d'huisserie et qui sont partiellement engagés dans les pièces carrelées sont munies d'un grillage pour permettre l'adhérence de la chape en ciment scellant les carreaux.

On peut apporter de nombreuses modifications au plancher di-dessus décrit sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

On peut notamment isoler les lambourdes 30 de l'aire portante par une semelle 46 en carton, en feutre ou autre matériau isolant de faible épaisseur, fixé au plancher par pression de la lambourde dur l'aire portante.

Les aiguilles de suspension 14 des appareils peuvent présenter également aux points de portée des bagues isolantes 47 en plomb ou en feutre (fig. 7)

Le plancher ci-dessus décrit comporte de nombreux avantages et notamment les suivants :
1 Le plancher est composé de poutrelles identiquas, jumelées, l'accroissement de la résistance de ce plancher étant obtenue à volonté d'une part par modification de la composition du ferraillage des poutrelles et d'autre part, par remplissage de béton du vide exis- tant entre les poutrelles jumelées, avec adjonction d'éléments en fer sans modifier les dimensions et la structure du plancher. La constitution du plancher avec des pièces identiques permet un prix de revient plus faible .

Ce renforcement peut être effectué par exemple de la manière suivante (fig. 21).

Une ardoise 60 bouche l'espace entre les deux ailes inférieures de poutrelles jumelées. Une armature 51 est disposée dans l'espace ménagé entre les deux poutrelles jumelées.

Cet espace est ensuite rempli de béton 62.

Ce renforcement convient aux planchers à forte surcharge.

Pour les poutres portant des cloisons ou des murs isolés (fig. 22), les deux poutrelles jumelées sont écartées d'une longueur variable fonction de la surcharge.

On procède à un coffrage de fond de poutre et on introduit les armatures 611, 612,613 en nombfe variable suivant la surcharge. L'espace est ensuite rempli de béton 62.

2 La mise en place des différents organes traversant le plancher s'effectuer entre les blocs 9 remplissant

les intervalles entre deux groupes de poutrelles jumelées, ce qui évite tout percement.

3 Les aiguilles d'accrochage des différents appareils sont montées également entre deux blocs 9 consécutifs ; on évite ainsi tout percement et tout scellement et les inconvénients qui en résultent.

4 Le plancher se construit très facilement et très rapidement de la manière suivante :
Les murs étant arrivés à hauteur d'arase pour recevoir lesplanchers, les lisses en béton armé formant chaînage longitudinal et servant d'arase sont confectionnées en ayant soin de conserver les feuillures nécessaires au chaînage par l'accrochage du talon des poutrelles 1.

Le décoffrage des feuillures est ensuite effectué. On coule alors dans celles-ci au droit des portées des poutrelles, un lit de mortier de ciment relativement plastique pour pouvoir à la pose des poutrelles foirer sous leur poids, et garnir ainsi la sousface ainsi que le joint vertical d'about sur les refonds.

La partie échancrée située à l'extrémité supérieure des poutrelles, portant sur les refonds permet le coulage d'une semelle continue.

La portée des poutrelles est assurée par un coulage de béton à l'intérieur de l'intervalle et sur une longueur de 0, 20.

Les poutrelles étant posées, on continue la construction des murs de face et de refend, dans les même conditions que pour l'étage inférieur.

Pendant la montée de ces murs, on procède

à la pose des blocs 9 en réservant les trémies néces- saires aux colonnes montantes, canalisations, chutes, descentes et ventilation, constituées exclusivement par l'absence de pose d'un ou plusieurs blocs 9.

Les blocs 9 étant posés, on procède à la mise en place des aiguilles de fixation d'appareils d'éclairage, de hottes de cuisine, de réservoirs d'eau chaude, des tubes pour passage des fils électriques, des porte-torchons, etc. passages noyés), puis on coulera dans leurs joints du mortier de ciment. Les fourneaux destinés à assurer le passage des différentes colonnes seront posés et on obture les trémies. On obtient ainsi une arase portante parfaitement plane, prête à recevoir les distributions et les sole.

Dès que le bâtiment est hors d'eau, ou que le nombre de planchers posés assure une étéanchéïté relative aux planchers inférieurs, on pose les bâtis dormants des croisées, les lambourdes et les distributions, puis l'on commence les enduits en plâtre.

Au fur et à mesure de la finition des plafonds et des enduits, les vides compris entre les poutrelles jumelées sont garnis de sable ou de sciure de bois (sui- et vant que le sol est carrelé ou parqueté),/les prises d'air (vide entre les poutrelles jumelées), sont recou- vertes suivant les cas, de tuileaux posés à sec ou de panneaux isolants.

On effectue alors la pose des sols (carrelages ou parquets), l'aire étant auparavant garnie de forme en sable, ou de sciure suivant le cas.

Les sols étant terminés, on effectue les rac-

cordements et la pose des différents appareils (sanitaires, fourneaux de chauffage, cheminées, etc.). Puis ensuite l'habillage et la finition commandés par l'état de siccité des plâtres.

Ainsi, l'uniformité des profils de poutrelles et celle des blocs donne une grand facilité d'approvisionne- ment, de manutention et d'exécution.

Le plancher représenté sur les figures 24, 25 et 26 comporte des groupes de poutrelles jumelées ; chaque groupe est constitué par deux poutrelles jumelées 711,712, dont les éléments de remplissage, entrevoûs 75 et couvre- joint 74 forment dallage, ces deux poutrelles ménageant entre elles un espace libre 72 rempli ou non de béton armé pour renforcement. Une partie 72 de cet espace reste en- tièrement libre pour le logement des canalisations 73.

Un remplissage en béton cellulaire 75 est ménagé entre deux groupes de poutrelles 711,712 et assure ainsi l'entretoisement entre ces deux groupes de poutrelles ; ce remplissage forme ainsi un entrevoûs. Les entrevods succes- sifs (fig. 26) sont séparés les uns des autres par des joints 80, les pièces à fixer, sablières 81 en menuiserie par exemple, sont rapportées sur la surface supérieure du plancher.

Un couvre-joint 14 repose sur la partie supérieure des poutrelles jumelées ; ce couvre-joint (fig. 27) est constitué d'une masse de bâton cellulaire 76 et d'une face supérieure.façonnée 77, de manière à former le revêtement de ce couvre-joint. D'autre part, un autre revêtement 78 est ménagé à la surface supérieure du remplissage 75 en béton cellulaire.

L'ensemble est constitué de façon que les revêtements façonnés 77, 78, soient exactement dans le même plan horizontal et constituent ainsi le dallage du plancher.

En définitive, ce dallage (fig.25) est constitué par la disposition des surfaces façonnées 77 et 78 qui constituent l'ensemble du dallage et du plancher.

Ces surfaces de dallage sont séparées les unes des autres par des joints 78 que l'on remplit d'un garnissage de ciment. On réalise ainsi un dallage, tel que celui représenté en plan sur la figure 25.

Le plancher ainsi réalisé permet donc de supprimer tout carrelage ultérieur rapporté sur ce plancher et simplifie en conséquence la construction du plancher en abaissant son prix de revient.

La figure 28 est une coupe verticale d'un autre plancher conforme à l'invention. Dans ce plancher, le couvrejoint 74 recouvrant les poutrelles 711,712 et le hourdis 75 disposé entre les groupes successifs des poutrelles et cons= titué par exemple par du béton cellulaire; sont revêtus sur leur face supérieure d'une couche d'adhésif 90.

Le sol 91 constitué par exemple par un carrelage, parquet, etc., est appliqué simplement sur l'adhésif et y adhère.

L'invention s'étend au plancher tel qu'il est décrit à l'aide de la figure 28, quel que soit le mode de réalisation des poutrelles 711, 712 entrant dans la consti- tution du plancher. Toutefois, l'invention s'étend également à l'application de cette disposition au plancher à poutrelles jumelées deux à deux 711, 712,la face supérieure des entrevods 75 et couvre-joint 74 recevant ...../..

directement la couche d'adhésif qui elle-même reçoit directement le dallage.

On réalise ainsi un ensemble d'une fabrication particulièrement simple et nécessitant le minimum pos- sible de main-d'oeuvre.

Les figures 30 et 31 représentent un autre plancher conforme à l'invention dans lequel on retrouve les principaux éléments du plancher suivant les figures 24 à 27 (poutrelles jumelées 711,712, antravotls 75, espace libre entre les poutrelles, logement 721 pour la canalisation 73, couvre-joint 74, etc..).

Suivant la caractéristique propre du plancher des figures 30 et 31, un large espace libre 722 est mé- nagé entre certaines poutrelles jumelées 711, 712, cet espace libre formant prise d'air, par exemple pour l'aé- ration des pièces Ultérieures du local ou pour l'appel d'air des cheminées.

Les figures 32 et 33 représentent un autre plancher conforme à l'invention dans lequel le remplissage entre les groupes de droite de deux poutrelles 711, 712 est fait en béton cellulaire 81 (isolement phonique), tandis que le remplissage entre les groupes de gauche des poutrelles 711, 712 est fait en béton armé 82 (ren- forcement).

On retrouve encore dans les groupes de poutrelles 711 712 ainsi constitués des espaces libres 721 , dans lesquels sont logées les canalisations 73, par exemple pour la circulation de l'eau.

Claims

REVENDICATIONS -------------- 1 Plancher caractérisé par des groupes de deux poutrelles jumelées disposées à une certaine distance l'une de l'autre, des éléments de renforcement, tels que remplissage en béton armé, éléments métalliques, etc., étant disposés entre les deux poutrelles jumelées, ce qui assure le renforcement de l'ensemble et par suite celui du plancher, cette disposition permettant l'utili- sation de poutrelles identiques, quel que soit le plancher, ce qui simplifie considérablement le montage du plancher et diminue le prix de revient.

2 Plancher suivant la revendication 1, caraoté-. risé parde que les poutrelles jumelées sont accolées l'une à l'autre à leurs abouts, ce qui paintient un écar-' tement constant entre ces poutrelles.

3 Plancher suivant la revendication l, carac- térisé parce que les poutrelles sont en ciment armé.

4 Plancher suivant la revendication l, caracté- risé par le fait que les espaces entre deux groupes de poutrelles jumelées consécutis sont remplis de blocs assurant la continuité du plancher. Des espaces libres étant ménagés entre certains des blocs de remplissage* 5 Plancher suivant la revendication 1, carac- térisé parce que ces espaces libres peuvent notamment former trémie pour le passage des divers conduits, ce qui supprime tout percement du plancher et les inconvé- nients qui en résultent.

6 Plancher suivant la revendication 1, carac- <Desc/Clms Page number 17> térisé par le fait que le remplissage des trémies se fait par la pose de briques, bardeaux ou autres, reposant sur les talons des blocs.

7 Plancher suivant la revendication l, caractérisé par ce que les blocs interposés entre deux groupes consécutifs de poutrelles jumelées serrent entre eux et maintiennent en place les organes de suspension et d'accrochage de divers appareils, tels que lustres, hottes de cheminées, réservoirs, porte-torchons, etc., ce qui évite tout percement doublé de scellement et les inconvénients qui en résultent.

8 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les poutrelles comportent une aile double à leur partie inférieure et une aile à leur partie supérieure.

9 Plancher suivant la revendication l, caractérisé par le. fait que les blocs présentent à leur partie inférieure deux épaulements venant s'appuyer sur l'aile inférieure et extérieure de chaque poutrelle entre lesquelles ils sont logés et des talons destinés à recevoir les matériaux de remplissage des trémies réservés aux canalisations diverses.

10 Plancher suivant la revendication l, caractérisé parce que les blocs sont creux, l'intérieur de ces blocs présentant des cloisons verticales et horizontales formant des cellules.

Il Plancher suivant la revendication 1, caractérisé parce que la face supérieure de chaque bloc est renforcée.

12 Plancher suivant la revendication 1, carac <Desc/Clms Page number 18> térisé par le fait que l'espace entre deux poutrelles jumelées est rempli totalement ou partiellement soit de sciure de bois, soit de sable, suivant que le plancher est parqueté ou carrelé.

13 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les poutrelles portent à chacune de leurs extrémités un talon qui s'engage dans la feuillure de la lisse portante'.

14 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que le plafond est suspendu à des crochets présentant un épanouissement à leur extrémité supérieure reposant sur les ailes inférieures de deux poutrelles jumelées.

15 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les lambourdes sont fixées aux poutrelles par des étriers formés d'une plaquette s'ap- puyant sur les ailes supérieures des poutrelles, et de deux tiges latérales encadrant la lambourde.

16 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les tiges de l'étrier de fixation des lambourdes sont terminées chacune par un collier recevant une broche pour la fixation de l'étrier à la lambourde.

17 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que, pour poser l'étrier de fixation des lambourdes, on utilise un appareil constitué par un levier oscillant à crochet dans lequel s'engagent les colliers de l'étrier ; le genou du monteur appuyant sur l'extrémité dudit levier oscillant ne comportant pas de crochet, de manière à tirer l'étrier dont la plaque vient <Desc/Clms Page number 19> reposer sous les ailes supérieures des poutrelles, la traction de l'étrier étant faits par la pression du genou du monteur, ce qui permet à celui-ci de disposer de ses deux mains pour enfoncer les broches de maintien de l'étrier sur la lambourde.

18 Plancher suivant la revendication 1, carac- térisé par le fait que ses éléments constitutifs, tels que poutres, hourdis, remplissage entre les poutres, couvre-joint, etc., présentent une face supérieure fa- çonnée, de sorte que ces éléments formant dalle, ce qui permet de supprimer tout carrelage ultérieur et simplifie en conséquence la construction du plancher.

19 Plancher suivant la revendication 1, carac- térisé par le fait que les éléments constitutifs formant dalles ménagent entre eux des joints que l'on peut garnir de ciment, ce qui assure la continuité du dallage.

20 Plancher suivant la revendication l, carac- Que térisé par le fait/les éléments constitutifs, tels que poutrelles, le hourdis interposé entre les poutrelles suc- cessives et le couvre-joint posé sur les poutrelles etc. sont revêtus sur leur face supérieure par une couche d'adhésif sur laquelle est appliqué directement le revê- tement, tel que dallage, ce qui simplifie la fabrication des sols.

21 Plancher suivant la revendication 1 et la revendication 20, caractérisé par le fait que dans le cas de poutrelles jumelées deux à deux, il comporte un couvre-joint recouvrant les deux poutrelles et présentant une face supérieure dans le même plan que le hourdis de renforcement interposés entre deux groupes de poutrelles <Desc/Clms Page number 20> jumelées, ce qui permet d'appliquer une couche d'adhésif sur ce plan, puis d'y appliquer le revêtement tel que dallage..

22 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les poutrelles jumelées et disposées à une certaine distance les unes des autres pour constituer l'ossature du plancher ménagent entre elles des espaces laissée libres pour le passage de canalisation ou la formation de prise d'air de ventilation des locaux.

23 Plancher suivant la revendication 1, caractérisé par le fait.que les éléments de renforcement ménagés entre deux groupes successifs de deux poutrelles jumelées sont constitués par des bloos de béton cellulaire qui, malgré leur légèreté, donnent au plancher une grand solidité.