BE480667A - - Google Patents

Description

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    "PERFECTIONNEMENTS   AUX   APPAREILS     DESTINES   A LA PRODUCTION DE MASSER   AGGLOMEREES   DE SCORIE   CELLULAIRE   ET AUX   PROCEDES   DE PRODUCTION DE   MASSES DE SCORIE CELLULAIRE DE FAIBLE DENSITE." "   

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La présente invention est relative à un nouveau procédé et à un nouvel appareil pour la production de masses unitaires de matières cellulaires de faible   densi-   té, à partir de scorie de hauts-fourneaux, de fours électriques, ou d'autres matières en forme de scorie en fusion, susceptibles d'être broyées à une finesse convenant a la fabrication d'agrégats de béton. 



   L'invention vise un appareil permettant de produire des masses agglomérées de scorie cellulaire présentant une structure cellulaire relativement fine et uniforme, à partir de scorie en   fusion,   cet appareil comprenant un dispositif rotatif désintégrateur et formateur de grains pour constituer, au moyen de la scorie en fusion des grains de scorie cellulaire et pour projeter ensuite ces grains vers l'extérieur en un courant rapide pendant qu'ils renferment encore une chaleur suffisante pour se souder entre eux   lorsqu'ils   se choquent les uns contre les autres,

   l'invention vise aussi un dispositif d'accumulation de ces grains comprenant un réceptacle ouvert débouchant dans le courant ci-dessus et disposé assez près du désintégrateur pour arrêter le mouvement des graine pendant que ceux-ci renferment encore une chaleur suffisante pour s'accumuler et s'agglomérer sous la forme d'une masse   cellulaire   unitaire volumineuse dans ce réceptacle. 



   L'invention vise, d'autre part, un procédé de production de masses de scorie cellulaire de faible densité, procédé qui consiste :a constituer, au moyen de scorie en fusion, des grains de scorie cellulaire renfermant asse# de chaleur pour se souder ensemble lorsqu'ils se rencontrent ; à projeter. ces grains contre une surface d'ar- 

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 rêt placée dans un réceptacle pendant   qu'iln   possèdent encore assez de chaleur et une vitesse suffisante pour s'accumuler et s'agglomérer dans ce réceptacle et y former des masses cellulaires unitaires volumineuses; et enfin à laisser refroidir progressivement ces masses unitaires pour obtenir des masses unitaires froides de scorie cellulaire légère-et tenace. 



  - Le procédé général qui consiste à ajouter de l'eau à la scorie en fusion pour former la scorie granulée est bien connu. On a, d'autre part, utilisé divers procédés particuliers pour incorporer de l'eau et/ou de la vapeur à la scorie.liquide pour la désintégrer et produire des particules cellulaires. Mais tous ces procédés ont abouti à la formation de particules fines ne convenant pas à la fabrication des agrégats de béton, ou bien présentant une faible résistance. On a également tenté de former des masses cellulaires de scorie par l'adjonction d'eau froide ou chaude à des masses contrôlées de scorie en fusion, pour faire ainsi gonfler la masse. Mais ces procédés aboutissent à des structures cellulaires médiocres et les corps obtenus sont de faible résistance. 



   La présente invention se propose de traiter la scorie en fusion, par exemple la scorie de haut-fourneau ou autres, conformément à un procédé assurant la formation de masses cellulaires légères pouvant servir à cons-   tituer   des agrégats de béton, qui sont tenaces et exemptes de lignes d'amorce de rupture. 



   L'invention se propose, d'autre part, de granuler la scorie liquide sous forme des particules cellulaires finement divisées, puis de rassembler les particules gra- 

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 nuléeen ensemble et de les souder en masses dures et tenaces. 



   L'invention se propose, en outre, de fournir des moyens permettant de granuler, d'une manière rapide et continue, de la scorie liquide, ainsi que des moyens permettant de souder les unes aux autres les particules gra-   nules   pendant qu'elles renferment encore une quantité de chaleur   suffisa.nte à   les maintenir au-dessus de leur tem-   pérature   de ramollissement, pour former des masses présentant une texture cellulaire ferme et homogène. 



   D'une manièregénérale, l'invention   viae   l'incor-   poration     d'eau   en quantités limitéeset contrôlées à la scorie en fusion, puis le mélange uniforme de la scorie avec   l'eau   en utilisant pour celà la pression hydraulique, l'action mécanique d'un appareil désintégrateur, la force centrifuge, et la rupture de la scorie pour former des particules cellulaires finement divisées.

   Ces particules cellulaires, pendant qu'elles se   trouirent à   l'état finement divisé et qu'elles renferment encore de la chaleur sont projetées   a.   haute vitesse contre une surface interposée sur leur parcours, sont recueillies et s'accumulent   sous la   pression résultante et grâce à la chaleur qu'elles retiennent, pour former des masses cellulaires unitaires soudées, ayant un volume de l'ordre de 7 dm3 à   28     dm3;   puis on les laisse se solidifier et se refroidir.

   Tout le. procédé est continu et les masses, au fur et à mesure, de leur formation sont évacuées soit au stockage, soit vers une installation de broyage, pour être réduites en parti-   ci.les   de dimensions appropriées et de structure cellulaire résistante ma.is légère, exempte de toute ligne d'amorce de rupture. 

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   Sur le dessin   annexe :  
La fig, 1. est une vue en plan de l'appareil servant à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, montrant le dispositif de granulation de la scorie en fusion conforme à l'invention, ainsi qu'un mode de réalisation particulier d'une unité d'agglomération des particu-   les.   



   La fig. 2 en est une élévation. 



   La fig. 3 est une coupe verticale suivant 3-3 de la fig. 2. 



   La fig. 4 est une vue en plan fragmentaire, à grande échelle, de la partie de l'appareil de la fig, 1 qui assure la granulation de la scorie. 



   La fig. 5 est une coupe suivant 5-5 de la fig.3. 



   La fig. 6 est une vue de détail schématique d'une variante de l'unité d'agglomération. 



   La fig. 7 est une élévation d'une autre variante d'unité d'agglomération. 



   La fig. 8 est une coupe suivant 8-8 de la fig. 7. 



   La fig, 9 est une coupe fragmentaire d'une partie du dispositif représenté fig. 7, suivant 9-9 de la fig. 8. 



   Comme le montre le dessin, le mode de réalisation préféré de la partie de l'appareil objet de l'invention qui sert à granuler la scorie liquide comprend, d'une manière générale, un plateau tournant 10 dont la plus grande partie est entourée par une paroi 11, entourée ellemême par un chemisage d'eau 12. En-dessous du plateau tournant 10 et-à une certaine distance de celui-ci, de manière à constituer éventuellement une chemise d'eau supplémen- 

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 taire, est disposée une plaque de fermeture de base 13   inférieure   d'un diamètre suffisant pour obturer la partie inférieure de la   chemise à   eau 12.

   A sa partie supérieure, la chemise   d'eau   annulaire est obturée par une partie sensiblement annulaire 14, fixée par exemple au moyen de bouIons 15 répartis suivant un cercle,à la plaque de base 13. Une plaque-couvercle circulaire 16 s'étend au-dessus du plateau tournant   10   et est boulonnée sur la partie 14 au moyen de boulons 17 répartis suivant une circonférence, de ma.nière à en faciliter l'enlèvement   éventuel.   



   Un chenal d'évacuation tangentiel part du plateau tournant 10 et est délimité sur ses côtés par des parois   latérales   19 et 20, la paroi 19 étant sensiblement tangente à la   périphérie du   plateau tournant 10 dans le   sens   de la rotation de   celui-ci, et   se raccordant, d'une manière ?ensiblement continue, à la paroi 11 qui constitue l'enceinte   rie     l'appareil.   L'autre côté 20 du chenal d'évacuation est  sensibl@@r@nt   parallèle au   côté   19 et se raccorde à l'extrémité opposé de la paroi 11.De   même,

     les deux   extré-   mités du chemisage d'eau 12 sont prolongées jusqu'aux   parois 19   et 20 du chenal d'évacuation et y sont boulonnées en 21 et 22 respectivement. Un élément de fermeture inférieur 23 s'étend entre les parois 19 et 20, et est disposé au   même   niveau que le plateau tournant 10 ; Ip chenal   d'é-   vacuation estfermé a sa partie supérieure par le prolon-   gement 24   de l'élément annulaire 14,ou bien au moyen   d'une   pièce distincte formant hotte, non représentée.

   Au chenal d'évacuation constitué par les parois 19 et 20 et par les éléments supérieur et inférieur 23 et 24, est fixé le prolongement 18 du tube   d'évacuation,   au moyen de bridès 25 

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   et de boulons 26 appropriés, les parois de ce prolongement de tube 18 convergeant légèrement vers son extrémité extérieure. Dans le but de refroidir l'appareil de granulation de scorie traitée dans l'appareil, ainsi qu'on le décrira plus complètement dans la suite, on peut faire circuler de l'eau dans l'espace formé entre la paroi 11 et la chemise 2, grâce au raccord ,d'entrée d'eau 27-et au raccord de sortie d'eau 28. De même et bien qu'on ne l'ait pas représenté, on peut établir une circulation d'eau dans l'espace compris entre la embase 13 et le plateau tourant 10. 



  Lismbase 13 de l'appareil est supportét au moyen d'un socle 29 monté sur des montants appropriés, tels que   
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 30, entre 1eBqyie1s est logé un dispositif d'entra!nement"   tel qu'un.moteur électrique 31 muni d'un réducteur 32. Un arbre de commande axial 34 est relié à ce réducteur par l'intermédiaire d'un accouplement flexible 33, cet arbre traverse le socle 29 et la plaque de base 13' da.ns laquelle il tourillonne par l'intermédiaire d'un palier principal 35 et d'un palier de guidage 36 et il est fixé, par l'in-   termédiaire d'un plateau d'appui 37, au plateau tournant. 



  10 par tout moyen représenté, tel qu'une via 38. une trémie (ou-un entonnoir) 40 servant à alimen- ter le plateau tournant en scorie   liquide.'est   disposée   sur   
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 la plaque-cOuvercle 16 et la traverse en un poiilt excentré par rapport à   l'axe   de la plaque-couvercle. Cet   entonnoir -     est, d'une manière appropriée pourvu d'une enveloppe cylindrique 41 écartée de cet entonnoir et sur le bord supérieur duqtzel vient se visser la bride extérieure, 42 d'un collier annulaire évidé 43.

   La bride intérieure 44 du collier s'en-   

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 gage dans l'ouverture supérieure de l'entonnoir 40 et présente des bords biseautés vers l'intérieur 45   complémen-   taires à. la conicité de l'entonnoir, formant ainsi un orifice de gicleur réglable que l'on peut faire varier en   vissant   plus ou moins la bride externe 42. Le carter 41 est muni d'un ajutage d'entrée d'eau 46 permettant d'envoyer de l'eau dans la chambre formée par le collier 43, l'entonnoir 40, le carter 41 et la base 47 de ce dernier. 



  L'eau admise dans cette chambre peut servir d'abord à refroidir l'entonnoir 40 et, quand on le désire, l'eau est ensuite admise dans l'entonnoir lui-même, au moyen de l'orifice de gicleur 45, étant entendu que cet orifice pourrait être obturé de manière à, empêcher le passage de   l'eau.   



     L'eau   admise par le raccord d'entrée 46 et qui se trouve en excès par rapport à la quantité prélevéeau moyen du gicleur 45 sort de la chambre par le raccord de sortie 48 et descend par le tube 49 qui traverse axialement le couvercle 16 et débouche dans un cône creux 50. La base du cône repose sur le plateau tournant 10 auquel elle est convenablement fixée par des boulons 51 par exemple, le cône étant coaxial au plateau tournant. Le sommet 52 du cône creux 50 est tronqué dans la mesure nécessaire pour laisser passer le tube 49 avec un jeu suffisant pour permettre   à,   l'eau pénétrant dans le cône de s'en déverser par le sommet.

   Pour permettre le réglage de ce déversement par le sommet du cône, on prévoit un déflecteur de déversement réglable 53 susceptible d'être élevé et abaissé jusqu'à ve-   nir   porter contre la surface du cône, au moyen d'un disque moleté 54 prévu sur le manchon 55 qui s'étend vers l'extérieur. 

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   Le plateau tournant 10 est pourvu de plusieurs aubes radiales 56 réparties à angles égaux entre elles. 



  Ces aubes, comme on l'a représenté, partent de préférence de la périphérie du plateau tournant et s'étendent vers l'intérieur, leur hauteur étant d'abord, jusqu'à une distance déterminée, sensiblement égale à celle du couvercle 16, après quoi elles s'abaissent jusqu'à la base du cône 50. Un ajutage d'entrée d'eau supplémentaire 57 est prévu pour admettre de l'eau sous pression vers l'intérieur de l'appareil de granulation et vers le contenu de celui-ci, au moyen de la buse dirigée   58.   Cette buse est disposée à c8té de l'entonnoir 56 et s'étend à partir du couvercle 16 vers le bas en s'écartant latéralement de l'axe du plateau. 



   Dans le fonctionnement de la partie de l'appareil conforme à l'invention qui.assure la granulation de la scorie et que l'on vient de décrire, on fait circuler de l'eau de refroidissement autour de la paroi 11 et éventuellement sous le plateau tournant 10. On admet de l'eau par le raccord d'entrée 46 pour refroidir l'extérieur de    l'entonnoir 40 et l'intérieur du cône 50 ; règle les ori-   fices de gicleur 45 et 53 respectifs pour permettre un déversement, de préférence sous pression, de sorte que l'eau balaye les surfaces exposées de l'entonnoir et du cône; on introduit en ces points, sur la scorie en fusion, de l'eau en quantité limitée pour faciliter la désintégration de la scorie.

   La scorie liquide, qui peut être de la   scorie en   fusion provenant de haut-fourneau, est introduite par l'entonnoir 40 où elle se mélange à l'eau provenant de l'orifice 45 et tombe sur le plateau tournant 10 qui tourne à une 

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 grande vitesse, de l'ordre de 550 tours-minute.

   Là elle reçoit un supplément d'eau sous haute pression provenant de l'orifice 53 et de la   btzse   58, assurant le déchirement de la scorie sous l'action des aubes 56, pendant qu'en même   temps   la force centrifuge communiquée aux matières placées sur le plateau tournant projette   celles-ci   contre la paroi 11 où la pression de la force centrifuge résultante produit un mélange intime et homogène de l'eau et de la scorie, divisant finement ou granulant la. scorie; la scorie est ensuite expulséevers l'extérieur du plateau tournant par le chenal tangentiel qui part de ce plateau à une vitesse élevée grâce   à.   la force qui résulte à la fois de l'effort centrifuge communiqué par le plateau tournant et de l'action   propulsive   des aubes.

   Le débit de l'eau admise vers la scorie au moyen des orifices ou buses 45, 53 et 58, tout en étant suffisant pour faciliter le processus de désintégration, est limité, de sorte que les particules de scorie cellulairegranulée,   lorsqu'elles   quittent l'appareil de granulation, sont sensiblement sèches et, de plus, renferment encore assez de chaleur pour permettre aux particules de s'agglomérer sous pression. 



   Lorsque les particules de scorie cellulaire gra-   nulée   projetées hors de   l'appareil   à l'état décrit   ci-des-   sus sont trop fines pour permettre leur utilisation dans certaines applications, par exemple la formation d'agrégats grossiers de béton, on les envoie contre un dispositif collecteur décrit plus loin, interposé près de l'extrémité du tube 18 et dans la trajectoire des particules sortantes, de telle sorte que; grâce à leur chaleur résiduelle, elles s'agglomèrent et se soudent   en   une masse; on leur permet 

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 ensuite de se solidifier et de refroidir. 



   Le dessin montre plusieurs variantes de disposi- tif d'arrêt servant à constituer au moyen des particules de scorie granulées fraîchement formées des masses plus volumineuses. Ainsi les fige. 1 et 2 représentent un mode de réalisation qui comprend un godet 60 disposé verticale- ment au moyen d'un montant 61, de sorte que son fond soit perpendiculaire à la trajectoire du courant de particules granulées 59 sortant du tube 18 et que son ouverture soit dirigée vers ce courant. A mesure que les particules 59   aont   récupérées par le récipient 60, elles   s'accumulent   pour former une masse ayant sensiblement le volume du ré- cipient par suite de leur vitesse et de leur chaleur rési- duelles, et comme le dispositif d'arrêt est disposé dans l'air libre, cette masse refroidit rapidement, au fur et à mesure de sa formation.

   Quand le récipient 60 est   sensi-   blement rempli, la plus grande partie de la masse qu'il contient a eu le temps de se refroidir suffisamment pour pouvoir se séparer aisément du récipient; cette séparation est facilitée par la grande masse du produit accumulé et par l'évasement des parois du récipient, et la masse tombe alors sur le tapis transporteur mouvant 62, de sorte que le fonctionnement de l'appareil tout entier peut être con- tinu. 



   Un autre mode de réalisation d'un moyen d'arrêt est représenté schématiquement sur la fig. 6. Le dispositif comprend ici un élément rotatif tel qu'un tambour 63 dont ¯l'axe 64 est perpendiculaire à l'axe longitudinal du tube
18 et est situé dans le même plan que celui-ci. Le tambour porte plusieurs aube$-radiales 65 prévues à sa surface 66 

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 et il doit être entendu que les espaces   délimités par   les aubes consécutives sont fermer sur les côtés. Le tambour 63 est entraîné autour de- son axe 64 à, une vitesse constante qui est fonction de la profondeur de ses aubes 65 et du débit des particules sortantes 59.

   En sortant du tube 18, les particules 59 frappent une partie de la. surface 66 qui   se   trouve sensiblement perpendiculaire à leur trajectoire et, grâce au mouvement de rota.tion relativement lent du tambour 63, elle= peuvent s'accumuler entre les aubes 65 pour former des masses 67. Le tambour continuant à tourner,   les   masses 67 qui se refroidissent et tombent par leur propre poida, peuvent être recueillies sur un transporteur comme le montre la   fig.   1. 



   Les figs. 7, 8 et 9 montr.ent une autre variante de l'appareil d'arrêt, particulièrement conçu pour le car, où la partie de l'appareil assurant la. granulation de la scorie est montée dans une fosse. Dans cette variante,   l'appareil   d'accumulation de la 9 carie granulée comprend plusieurs godets 68 reliés entre eux par les extrémités (comme on le voit en 69) pour former une chaîne sans fin pourvue de roues à boudin 70 roulant sur des rails 71 autour des poulies 72 et 73, la poulie 73 étant la poulie motrice actionnée par un moteur   74   au moyen d'une chaîne de transmission 75. La série de godet6 accouplés est montée sur un bâti de support 76 dont l'embase 77 peut reposer star   le   fond de la fosse au même niveau que la base de 1'infra-structure de l'appareil de granulation.

   La chaîne Bans fin à godets est soutenue suivant une direction générale oblique, la poulie 72 à l'intérieur de la   fonse   étant placée à côté de l'appareil de granulation et son axe 

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 étant perpendiculaire   à.   l'axe longitudinal du tube 18. La poulie 73 est déportée par rapport à l'appareil de granu- ' lation et elle est placée à l'extérieur de la   fosse.   Dans la disposition représentée sur la fig, 7, le tube 18 s'étend à peu près au niveau du sol 78. Les particules 59 qui sont expulsées par ce.tube frappent les godets 68 qui se meuvent à une vitesse relativement faible devant la trajectoire des particules granulées.

   Afin d'accumuler avec plus de régularité les masses agglomérées de particules dans les godets 68 et afin de leur permettre de se refroidir d'une manière plus progressive et avec plus d'uniformité, on préfère disposer l'appareil de manière que les godets, au moment où ils interceptent le courant de particules 59, présentent leurs embouchures dans un plan perpendiculaire au courant de particules. On y parvient en donnant au brin supérieur de la voie de roulement 71 une forme telle que vers sa mi-hauteur il s'élève sensiblement verticalement, de sorte'que les embouchures des godets qui traversent cette partie verticale sont dirigées vers le c8té. Pour faciliter le maintien des godets et de leurs roues 70 dans cette partie verticale de leur parcours, le rail   71   est suppléé par des contre-rails 79. 



   Au fur et à mesure que les masses de particules s'accumulent dans¯les godets 68, elles sont acheminées de bas en haut en dehors de la   fosse   et, lorsque lea godets passent autour de la poulie 73, les masses 67' sont froides et tombent des godets sur le tablier 80 d'un transporteur approprié. Ces masses peuvent ensuite être broyées et tamisées à la dimension voulue pour la fabrication d'un agrégat léger de béton. 

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   On voit ainsi   qu'en   assurant l'agglomération de particules de scorie cellulaire finement divisées encore chaudes, de manière qu'elles puissent se souder ensemble, et en leur permettant de se refroidir peu à peu, on obtient des masses de matière dure et tenace présentant une structure cellulaire fine et uniforme. Les masses ainsi formées, broyées ultérieurement pour servir d'agrégats de béton, donnent un agrégat de très bonne qualité dont les particules sont exemptes d'amorce de lignes de rupture. 
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  R E V N D I C A T I 0 N S

Claims (1)

1. Un appareil pour la production à partir de scorie en fusion, de masses agglomérées de scorie cellulaire, de structure cellulaire relativement uniforme et fine, qui comprend: un dispositif botatif désintégrateur et formateur de grains pour constituer au moyen de la scorie en fusion , des grains de scorie cellulaire et pour projeter ensuite ces grains vers l'extérieur en un courant à grande vitesse pendant que les grains renferment encore asse de chaleur pour se souder entre eux lorsqu'ils se rencontrent,

un dispositif accumulateur de grains comprenant un réceptacle ouvert s'ouvrant vers le courant de grains et disposé assez près du dispositif désintégrateur pour arrêter le parcours des grains pendant qu'ils contiennent encore assez de chaleur pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer sous la forme d'une masse cellulaire unitaire volumineuse dans ce réceptacle 2. Un appareil s3lon la revendication 1, dans lequel ledit dispositif désintégrateur rotatif comprend des moyens pour projeter une quantité d'eau contrôlée et limitée, contre un courant de scorie admis dans le dispositif, pour en réduire la cohésion,et des moyens pour désintégrer ensuite cette scorie à un degré plus poussé pour en former des grains de scorie cellulaire. <Desc/Clms Page number 15>

3. Un appareil selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, qui comprend un dispositif rotatif désintégrateur et de formation de grains comprenant une chambre de désintégration mmnie d'un moyen d'admission de scorie en fusion, un moyen pour projeter de l'eau en quantité contrôlée et limitée contre un courant de scorie en fusion introduit dans le dispositif afin de la réduire en un courant non cohérent, non loin de son point d'admission, et un dispositif centrifuge compreant un rotor pour poursuivre la désintégration de la scorie et la projeter vers l'extérieur sous la forme de grains à travers un conduit périphérique quittant la chambre, 'ces grains étant animés d'une vitesse relativement grande et formant un courant sensiblement canalisé et renfermant encore assez de chaleur pour souder les grains entre eux lorsqu'ils se rencontrent,

et un dispositif accumulateur de grains comprenant un récipient ouvert ayant son ouverture dirigée vers l'embouchure de ce conduit et placé assez près du dispositif désintégrateur pour arrêter la trajectoire des grains pendant qu'ils contiennent encore assez de chaleur pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer en formant un corps cellulaire unitaire volumineux dans ce récipient, le refroidissement graduel de ce corps unitaire donnant une masse refroidie de scorie cellulaire tenace et légère.

4. Un appareil selon l'une ou l'autre des revendications 1 à 3, qui comprend un dispositif rotatif désintégrateur et formateur de grains comprenant un disque à aubes radiales, une paroi périphérique entourant le disque et s'adaptant étroitement à sa périphérie, des moyens pour entraîner ce disque en rotation, des moyens pour projeter un courant de scorie en fusion à la surface dudit disque, des moyens pour projeter un jet d'eau en contact avec la scorie, en quantité suffisante pour faciliter la formation de grains cellulaires, mais insuffisante pour refroidir ces grains en-dessous de leur température d'agglomération, cette paroi étant percée d'une ouverture d'où part un con- <Desc/Clms Page number 16> duit tangentiel au disque, de sorte que ce disque forme et éjecte un courant de grains cellulaires, animé d'une grande vitesse,

à travers l'orifice et le conduit,et un dispositif accumulateur de grains comprenant un réceptacle ouvert débouchant dans le courant de grains pour en intercepter la trajectoire pendant qu'ils contiennent encore assez de chaleur pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer en formant un corps cellulaire unitaire de grand volume dans le réceptacle, 5.

Un appareil pour la production de masses agglomérées de scorie de structure cellulaire relativement uniforme et fine en partant de scorie en fusion,qui comprend un dispositif rotatif désintégrateut et formateur de grains comprenant un disque à aubes radiales, une paroi périphérique entourant ce disque et s'adaptant étroitement à sa périphérie, des moyens pour faire tourner ce disque, des moyens pour projeter un courant de scorie/en fusion à la surface du disque, un dispositif de giclage pour projeter un courant d'eau sous pression au contact de la scorie dans sa trajectoire vers le disque, en quantité suffisante pour favoriser la formation de grains, mais insuffisante pour refroidir ces grains en-dessous de leur température d'agglomération, cette paroi étant percée d'une ouverture d'où part un conduit débouchant tangentiellement au disque,

de sorte que le disque forme et évacue vers l'extérieur un courant de grains cellulaires, animé d'une grande vitesse, par l'ouverture et le conduit, un système accumulateur de grains comprenant plusieurs réceptacles ouverts et des moyens pour déplacer ces récipients successivement devant l'extrémité du conduit, les orifices des réceptacles étant dirigés vers l'extrémité du conduit, et ces réceptacles étant placés assez près du dispositif désinttrateur pour intercepter les grains pendant qu'ils renferment encore assez de chaleur pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer en formant dans ces réceptacles des corps cellulaires unitaires volumineux, le.refroidissement graduel de ces corps donnant des <Desc/Clms Page number 17> corps unitaires refroidis de scorie cellulaire légère et tenace.

6. Un procédé de production de masses de scorie cellulaire légère, qui consiste à former au moyen de scorie en fusion des grains de scorie cellulaire contenant assez de chaleur pour qu' ils puissent se souder ensemble lorsqu'ils se r encontrent,à projeter ces grains contre une surface d'arrêt dans un réceptacle pendant qu'ils contiennent encore cette chaleur, avec une vitesse résiduelle assez grande pour qu'ils s'accumulent et s'agglomèrent dans ce réceptacle, en formant des masses'cellulaires unitaires volumineuses, enfin, à refroidir graduellement ces masses unitaires pour former des masses unitaires refroidies de scorie cellulaire légère et tenace.

7. Un procédé selon la revendication 6, qui consiste à introduire des quantités limitées d'eau dans de la scorie en fusion et à désintégrer celle-ci pour former des grains de scorie cellulaire contenant assez de chaleur pour permettre aux grains de se souder lorsqu'ils se frappent les uns les autres, à projeter ces grains contre une surface d'arrêt dans un réceptacle pendant qu'ils contiennent encore ladite chaleur, à une vitesse assez grande pour permettre à ces gràins de s'accumuler et de s'agglomérer dans le réceptacle en formant des masses cellulaires unitaires volumineuses, et à refroidir graduellement ces masses unitaires pour donner des masses unitaires refroidies de scorie cellulaire légère e tenace.

8. Un procédé de production de masses de scorie cellulaire légère, qui consiste à désintégrer par des moyens centrifuges de la scorie cellulaire en fusion en présence d'eau,pour former des grains de scorie cellulaire renfermant assez de chaleur pour leur permettre de se souder lorsqu'ils se frappent les uns les autres, à projeter un courant de ces grains contre une surface d'arrêt dans un réceptacle pendant qu'ils contiennent encore ladite chaleur,et à une vitesse assez grande pour permettre à ces grains de s'accumuler et de s'agglomérer dans le réceptacle, en <Desc/Clms Page number 18> donnant des masses cellulaires unitaires volumineuses, et à refroidir graduellement ces masses cellulaires unitaires pour donner des masses cellulaires refroidies de scorie cellulaire unitaire légère et tenace.

9. Un procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 8,qui consiste à introduire des quantités limitées d'eau dans de la scorie en fusion et à désintégrer celle-ci pour former des grains sensiblement secs contenant assez de chaleur pour permettre aux grains de se souder ensemble lorsqu'ils sont projetés les uns contre les autres.

10. Un procédé selon l'une quelconque des revendications à 9, qui consiste à envoyer un jet d'eau au cortact d'un courant de scorie en fusion et à faire déposer le jet résultant sur un désintégrateur turbine centrifuge, les proportions de ce jet assurant la formation de grains de scorie cellulaire contenant assez de chaleur pour leur permettre de se souder les uns aux autres lorsqu'ils se rencontrent, à projeter un courant de ces grains provenant de ce désintégrateur-turbine contre une surface d'arrêt dans un réceptacle pendant que les grains renferment encore assez de chaleur, et une vitesse suffisante pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer dans ce réceptacle en formant des masses unitaires volumineuses, et donner des masses unitaires refroidies de scorie cellulaire légère et tenace.

11. Un procédé de production d'un agrégat cellulaire de faible densité, en partant de scorie en fusion, qui consiste à former à partir de scorie en fusion des grains de scorie cellulaire contenant assez de chaleur pour leur permettre de se souder lorsqu'ils sont projetés les uns contre les autres, à projeter ces grains contre une surface de retenue placée dans un réceptacle pendant qu'ils renferment encore leur chaleur, et à une vitesse suffisante pour leur permettre de s'accumuler et de s'agglomérer dans le réceptacle en formant des masses cellulaires unitaires volumineuses, à refroidir graduellement ces masses unitaires <Desc/Clms Page number 19> refroidies de scorie cellulaire légère et tenace, et enfin, à broyer ces masses pour former ladite scorie cellulaire de faible densité.

12. Un appareil pour la production de masses agglomérées de scorie cellulaire, en substance comme décrit ci-avant avec référence à la forme de réalisation représentée aux dessins ciannexés.

13. Un procédé de production d'une masse de scorie cellulaire légère, en substance comme décrit ci-dessus.

14. Scorie agglomérée de scorie cellulaire obtenue par application des procédés et/ou appareil suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 13.