" Procédé et appareillage pour la fabrication des formes d'impression ".
L'invention est relative à un procédé de production
de formes ou de matrices d'impression gravées, destinées
plus particulièrement aux cylindres d'impression sur les textiles, gravées conformément à un modèle ou dessin original à reproduire, cette gravure étant effectuée au moyen
d'un outil à graver ou à buriner rotatif, les déplacements
ns
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dés par des signaux électriques correspondant aux valeurs tonales en chaque point du dessin original, et elle consiste
en ce que le mouvement de l'outil perpendiculairement à la surface à graver est assurée au moins dans un sens, dans une mesure qui est fonction desdits signaux électriques, par une force motrice mécanique fournie de l'extérieur.
L'invention vise en outre un appareillage pour la production, par le procédé sus-défini, de formes ou de matrices d'impression gravées, notamment de cylindres pour l'impression des tissus, des plaques d'imprimerie,etc...
cet appareillage comprenant des organes assurant le déplacement de l'original à explorer ou à analyser et de la surface à graver, un dispositif analyseur relié à un amplificateur, ainsi qu'un outil graveur rotatif, et des organes moteurs pour entraîner cet outil, l'appareil étant caractérisé par la présence d'une source d'énergie mécanique pour assurer dans un sens au moins le déplacement de l'outil perpendiculairement à la surface à graver, ainsi que par
la présence de moyens commandés par les signaux électriques fournis par le dispositif analyseur par l'intermédiaire
de l'amplificateur, ces moyens étant susceptibles d'accoupler la source d'énergie mécanique au mécanisme actionnant l'outil et de débrayer cette source par rapport à ce mécanisme.
On connaît déjà des procédés et appareils permettant d'obtenir des formes ou matrices d'impression gravées en partant d'un original à reproduire, au moyen d'un outil commandé par un dispositif analyseur. Les procédés et appareils connus utilisaient le mode de construction évident selon lequel les outils graveurs se meuvent dans le sens de l'avance sous l'action d'un électro-aimant excité par le courant provenant du dispositif analyseur après amplification. Cependant, en raison de la valeur relativement importante des masses à accélérer, il est nécessaire de fournir une puissance notable pour assurer un avancement rapide des outils, ce qui entraîne l'emploi d'électro-aimant de dimensions importantes, dont le haut coefficient de self-induction exerce un effet nuisible sur la vitesse du fonctionnement.
Telle est la principale raison pour laquelle les procédés et appareils de types connus auxquels on a fait allusion n'ont pas pu, malgré leurs avantages, trouver une application pratique généralisée malgré leur fonctionnement irréprochable aux faibles vitesses . En effet, leur supériorité, en ce qui concerne le débit de production et la qualité du travail fourni, par rapport aux procédés généralement acceptés et plus anciens, ne suffisaient pas à compenser leur prix initial élevé.
La présente invention repose sur la surprenante découverte suivante : si les mouvements de l'outil burineur rotatif perpendiculaires à la surface à graver sont, au moins dans un sens, entraînés par une énergie mécanique fournie de l'extérieur, il est possible, malgré l'encombrement et la complication en apparence plus considérables du mécanisme, d'accomplir le travail avec une vitesse et une précision notablement plus grandes que ce qu'il était possible de réaliser à l'aide des dispositifs sus-mentionnés, et cet avantage présente en pratique une importance décisive en vue de l'application à la pratique réelle du procédé et de l'appareillage suivant l'invention.
Les déplacements -de préférence axiaux- de l'outil, qui sont dirigés perpendiculairement à la surface à graver, peuvent être assurés dans les deux sens ou dans un seul sens, qui est alors de préférence celui de l'avance, par l'énergie mécanique fournie de l'extérieur, le déplacement de l'outil dans l'autre sens étant dans ce dernier cas de préférence assuré par un ressort, mis sous tension pendant l'autre phase du mouvement.
Dans le cas d'un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, la puissance mécanique fournie de l'extérieur provient d'une pompe entraînée d'une manière continue et constituant un servo-moteur, tandis que l'avance de l'outil est assurée par des moyens hydrauliques à l'aide d'un élément de commande, tel qu'un piston ou une membrane reliée à l'outil, sous l'action du liquide débité par ladite pompe, tandis que les signaux électriques de commande fournis par le dispositif analyseur agissent sur la quantité
de liquide débité par la pompe vers l'organe actionnant l'outil.
Ce mode de réalisation, qui , à première vue paraît compliqué, est très avantageux en pratique, notamment
parce qu'il est facile d'acquérir toutes faites sur le marché des pompes à pistons capables de débiter de faibles volumes de liquide, de l'ordre par exemple de quelques fractions d'un ce., à une cadence rapide, par exemple 1500
à 2000 fois par minute, et permettant une modification précise et rapide du volume de liquide débité à chaque course, tout en présentant en même temps une sécurité élevée en service et n'étant pas trop coûteux. Ce sont d'ailleurs les pompes à injection de combustible couramment utilisées
dans les moteurs Diesel rapides, notamment pour les Diesel de véhicule , qui peuvent servir avantageusement pour les besoins de l'invention. A cette fin, on démonte en général le clapet d'arrêt prévu normalement dans la tuyauterie de refoulement de ces pompes. Si le liquide moteur utilisé est l'huile, l'usure qui apparaît est très faible et aucun graissage spécial n'est nécessaire. Comme une seule pompe est susceptible de commander simultanément plusieurs outils graveurs, il devient possible de produire en même temps plusieurs formes d'impression identiques, ce qui est particulièrement avantageux dans le cas de la fabrication des cylindres d'impression pour l'industrie textile par exemple. Un autre avantage de l'utilisation des pompes du type indiqué ci-dessus provient de ce que leur fonctionnement est périodique et qu'ainsi, automatiquement les signaux de
<EMI ID=2.1> té périodique nécessaire pour l'obtention des pointillés
de la gravure, et qu'il devient par suite inutile de recourrir à des dispositifs auxiliaires indépendants pour interrompre périodiquement ces signaux.
Dans les divers modes de réalisation indiqués à titre d'exemple du procédé et de l'appareil suivant l'invention, il est possible de travailler soit avec une commande
totale du mouvement soit avec une commande par modulation. Dans le premier cas, le volume de liquide débité par la pompe,entraînée en rotatèon continue, est influencé par la commande électrique de telle manière que l'outil exécute soit un mouvement d'avance convenant à la formation de points de dimensions ou de profondeur constante, ou
bien qu'il n'exécute aucun travail de gravure du tout. En conséquence, la forme d'impression va présenter des pointillés ayant la même grandeur et situés dans les cases d'un réseau d'une largeur bien définie, déterminée par les paramètres du mouvement de l'appareil. Si, entre deux points adjacents des cases sont laissées ouvertes, ou si l'on modifie la distance entre les divers points en modifiant les paramètres du mouvement de l'appareil, ces modifications étant effectuées au moyen de la commande électrique, on obtiendra des tons plus ou moins clairs, sans avoir modifié les dimensions ou la profondeur des divers pointillés. On peut donc, par ce moyen réaliser des effets semblables
à ceux obtenus au moyen d'une commande à modulation.
Dans le cas de la commande à modulation,les dimensions ou la profondeur des pointillés produits doivent être variables en fonction de la grandeur, dans chaque cas,
des impulsions de commande . En conséquence , le débit liquide fourni par la pompe, est influencé de telle manière que les signaux électriques fournis par le dispositif analyseur provoquent dans chaque cas une avance proportionnelle à la dimension voulue des points. Dans le cas des pompes à injection de moteurs Diesel de véhicules ou de moteurs d'aviation, un tel réglage du débit liquide n'entraîne aucune difficulté, car la construction de ces pompes permet de régler le volume de liquide débitéà chaque course , entre des limites étendues, en raison des grandes fluctuations de puissance des moteurs de véhicules; il suffit de faire en sorte que l'organe de commande agissant sur la quantité débitée par la pompe soit dans chaque cas placé dans une position correspondante par la valeur par-
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réalisation préféré de l'invention, on résout ce problème
en utilisant, plutôt qu'un réglage variant d'une manière continue proportionné à chaque instant à la valeur du signal électrique, une commande progressive d'un type connu par lui-même selon laquelle l'avance de l'outil ne peut être modifiée que par un certain nombre de pas ou de paliers,
de valeur déterminée, les signaux électriques provoquant
à chaque instant des avances d'amplitude correspondant approximativement à leur valeur .
Divers détails de mise en oeuvre du procédé ou de
la réalisation de l'appareil suivant l'invention peuvent différer. C'est ainsi, par exemple, que, si l'on prévoit
la pompe sous la forme d'un servo-moteur entre le relais électrique et l'outil graveur, le liquide moteur de cette pompe peut former une colonne de liquide unique oscillant entre
le piston de la pompe et l'organe de commande, ou bien il peut être de nouveau ramené à la pompe pendant la course d'aspiration, par l'intermédiaire d'une tuyauterie d'aspiration spéciale, c'est-à-dire que le liquide circule.
Pour augmenter la vitesse de fonctionnement, on
'oeuf utiliser deux ou plusieurs pompes déphasées entre
elles pour commander l'outil graveur ou les différents outils auxquels ce mouvement est communiqué, cette dibposition permettant de multiplier par deux ou plus le nombre de courses de l'outil réalisables par minute, par rapport
au cas d'une pompe unique et�'.pour une même vitesse de rotation de la pompe.
Au lieu d'une pompe à injection pour moteur Diesel,
il est bien entendu possible d'utiliser d'autres pompes appropriées . Comme servo-moteur, on peut aussi utiliser à la place de pompes, d'autres dispositifs, par exemple semblables au système de relais Johnson Rahbek , décrit dans le numéro de l'année 1921 de la publication "Zeitschrift
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Le relais servant à transformer les valeurs de signaux électriques en impulsions mécaniques peut fonctionner suivant le principe de l'attraction électro-magnétique
ou électro-statique (effet Johnsen-Rahbek) et est de préférence construit comme un servo-relais électro-mécanique.
On va maintenant, décrire en plus grand détail,dans le cas de quelques exemples, le procédé suivant l'invention, ainsi que divers types d'appareils permettant de le mettre en oeuvre, Sur le dessin annexé :
La figure 1 représente la disposition de principe d'un appareil de gravure comprenant une pompe.
Les figures 2, 3 et 4 représentent chacune une
pompe avec un relais servant à l'appareil de la figure 1.
La figure 5 est une coupe de détail d'un dispositif à débit plus important comprenant deux pompes. La figure 6 est un schéma d'un autre'mode de réalisation représenté à titre d'exemple, d'un servo-moteur mécanique actionnant l'outil.
Sur la figure 1, la référence 1 désigne le tambour sur/lequel est monté le modèle ou l'original à reproduire, et 2 désigne le cylindre imprimeur, par exemple pour l'impression sur tissu, sur lequel on cherche à reproduire le dessin original au moyen de points de gravure . 3 est le dispositif analyseur, de tout type connu, qui,
au cours de l'analyse, engendre des tensions ou des intensités électriques dont la valeur correspond au ton des zones analysées à la surface de l'original. Ces valeurs électriques fournies par le dispositif analyseur sont amplifiées au degré voulu dans un amplificateur 4 de tout type convenable . L'amplificateur peut renfermer en outre des organes de commande de contraste de tout type connu, et/ou des organes pour modifier le sens de la transmission . La gravure de la surface du cylindre 2 au
moyen de pointillés est assurée par l'outil graveur ou burin 5, dont l'arbre 6 tourillonne dans des paliers 7, prévus également pour absorber les efforts axiaux et montés dans un manchon 8. Ce manchon est guidé de manière à pouvoir se déplacer longitudinalement dans un boîtier 9 et prendra d'une manière générale , sous l'action du ressort
10 réglé sous une tension initiale convenable, la position limite déterminée par une vis de réglage 11, position limite pour laquelle l'outil 5 n'est pas en contact avec la surface du cylindre 2.
Sous l'action d'un ressort 12a plus faible que
la ressort 10, un organe suiveur 12 monté sur un piston
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d'une manière étanche dans un cylindre 13 solidaire des parois du boîtier 9.
L'outil est entraîné à grande vitesse, de préférence
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mission de ce genre, il est inutile de déplacer la poulie motrice 16 axialement au cours du fonctionnement,car la courroie (ou le cordon) 17 permettra facilement les petits
<EMI ID=7.1> d'un moteur électrique, on pourrait utiliser pour entraîner l'outil une turbine à air comprimé dont le ressort pourrait être monté sur l'arbre 6 de l'outil lui-même, les déplacements axiaux de cet arbre étant faibles, ou encore, l'outil pourrait être agencé de manière à pouvoir se déplacer axialement dans l'arbre tubulaire d'un moteur-électrique alimenté en courant triphasé de fréquence convenable, entre 200 et 600 périodes par exemple.
La pression hydraulique agissant périodiquement sur
le piston 14 est fournie par une pompe 20 de tout type convenable, reliée par �ne tuyauterie 19 au cylindre 15
et dont l'arbre 21 est entraîné par un moteur électrique
22. L'organe de commande 23 de la pompe qui permet de
régler le volume de liquide débité à chaque course,peut
être réglé au moyen d'un relais électrique 24.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant :
Si le cylindre 1 est mis en rotation,le dispositif
3 analyse l'original qui se trouve sur ce cylindre et engendre des signaux constitués par des fluctuations d'intensité ou de tension correspondant aux variations de ton
ou de nuance analysées. Ces fluctuations d'intensité ou de tension après avoir été amplifiées dans l'amplificateur 4 sont envoyées dans le relais 24.
La pompe 20 entraînée par le moteur 22 imprime à
la colonne de liquide comprise entre cette pompe et le cylindre 13, des déplacements de fréquence correspondant au nombre de tours de la pompe par unité de temps, une avance
de vitesse correspondante étant périodiquement communiquée à�'outil 5, dont le retour est assuré par le ressort 10. L'amplitude de chaque avance de l'outil, amplitude qui détermine la grandeur ou la profondeur des points de gravure produits sur la forme d'impression 2, est fonction du volume de liquide débité à chaque course de la pompe 20,
ce volume étant lui-même commandé par l'intermédiaire du relais 24, par les signaux électriques. La disposition est de préférence telle qu'au cours du fonctionnement réel, l'amplitude maximum de l'avance soit faible,par
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d'un point sur la forme d'impression reste vide (dans la transmission des zones "blanches" de l'image), ou bien
on ne communiquera aucune avance à l'outil, c'est-à-dire que le volume liquide débité sera réduit à zéro, ou
bien qn ne lui communiquera qu'une avance de faible amplitude , me suffisant pas à amener sa pointe au contact du cylindre d'impression.
Si, comme c'est le cas du dispositif suivant la figure 1, il s'agit d'un original et d'une forme d'impression constitués par des surfaces cylindriques,ces surfaces sont tournées au tour pendant le travail. Pour analyser l'ensemble de la surface de l'original,et recouvrir toute la surface de la forme d'impression au moyen de points de gravure , on prévoit bien entendu la possibilité de mouvements relatifs axiaux entre le dispositif analyseur 3 et l'original d'une part, et entre le dispositif graveur et la forme d'impression d'autre part. Ce mouvement peut être continu, l'analyse et la gravure étant alors effectuées suivant une hélice, ou discontinu, auxquels cas il faut effectuer un déplacement axial après chaque tour complet des cylindres 1 et 2.
Pour assurer le synchronisme de rotation entre les cylindres 1 et 2, c�ux-ci sont reliés l'un à l'autre par un dispositif âe transmission, par exemple à chaîne, et entraînés par un moteur commun. Il est préférable en pratique de se servir du moteur 22 d'entraînement de la pompe pour entraîner le cylindre par l'intermédiaire d'une transmission appropriée, cette solution permettant de maintenir un rapport constant entre la vitesse angulaire des cylindres et celle de la pompe .La densité du ré-seau de pointe obtenu à la surface du cylindre 2 est fonction de la vitesse angulaire du cylindre, de la vitesse du mouvement relatif entre ce cylindre et le dispositif graveur et enfin de la vitesse angulaire de la pompe 20.
Si l'on choisit pour ces facteurs des valeurs convenables, on peut réaliser tout rapport de transmission et toute densité de pointillés voulus, dans une marge étendue . En pratique, afin d'atteindre une grande vitesse de fonctionnement, on choisit en général d'abord
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ble avec un fonctionnement parfait, après quoi l'on détermine les valeurs correspondantes pour les autres facteurs.
Au cas où les éléments du dessin se reproduisent
sur le cylindre d'impression 2 suivant la direction axiale, comme c'est en général le cas dans les cylindres pour l'impression du tissu, on peut, en utilisant à la
façon connue plusieurs outils graveurs 5, actionner ces outils au moyen d'une pompe unique 20, car les dispositifs graveurs branchés en parallèle entre eux sur la tuyauterie de refoulement 19 assureront, si leurs organes actifs et leurs ressorts sont conçus et ajustés d'une manière identique, des gravures exactement simultanées
et identiques.
La figure 2 montre un dispositif pour la commande discontinue ou échelonnée . Dans le cas de ce dispositif, l'organe de commande de la pompe 20 servant à agir sur le débit de liquide, par exemple d'une pompe d'injection d'un moteur Diesel pour véhicule - dont le clapet de retenue a été démonté - est une tringle ou tige 23 mobile longitudinalement. Sur cette tige est monté un disque 26 sur lequel agit un ressort de compression 27, de manière à solliciter la tige vers la position limite représentée à gauche du dessin, position pour laquelle le débit liquide est minimum, c'est-à-dire nul. Contre l'extrémité de la tige 23 porte un galet 29, monté à l'extrémité
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levier est relié à une bielle 31 pouvant être déplacée longitudinalement par une came 30 montée sur l'arbre
21 de la pompe . La disposition est telle qu'à chaque
tour de l'arbre 21, la tige 23 passe de sa position extrême de gauche représentée sur le dessin à sa position extrême de droite, sous l'action de la came 30 par l'intermédiaire des éléments 31, 28 et 29, contre l'action du
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est rappelée par le ressort 27 à partir de sa position d'extrême droite, qui correspond au débit maximum de liqui-
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de l'électricité de manière à pouvoir se déplacer le long de cette tige, ces plaques étant appliquées contre des butées 35a, 35b, 35c, montées sur la tige 23,par des ressorts 34a, 34b, 34c portant contre des disques
33a, 33b, 33c également montés sur la tige . Les plaques 32a, 32b, 32c coopèrent avec des plaques fixes en une matière semi-conductrice, par exemple des plaques
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de manière à constituer trois relais du type JohnsenRahbek. En conséquence, les plaques semi-conductrices, ainsi que les plaques de blocage, sont munies des connexions électriques appropriées . La connexion de ces dernières plaques est effectuée comme on l'a indiqué,
à travers le guide 37 et la tige 23.
Dans la position limite de gauche, représentée sur le dessin, de la tige 23, les plaques de blocage se trouvent à des écartements différents des plaques correspondantes en matière semi-conductrice. Si la tige subit un déplacement vers la droite, ces plaques ne viendront par suite pas en contact avec les plaques semi-conductrices correspondantes en même temps, mais bien successivement,et de même lors du mouvement de recul, au cas où il n'y a pas d'adhérence, elles se détacheront successivement desdites plaques semi-conductrices. Le déplacement de la tige vers la droite, après qu'une ou plusieurs plaques de blocage sont entrées en contact avec les plaques semi-conductrices correspondantes, est permis par le ressort 34a, 34b, 34c.
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et de grandeur appropriée sur les plaques de blocage et sur l'une des plaques semi-conductrices, la plaque de blocage en contact avec la plaque semi-conductrice correspondante, va, lors du déplacement de la tige 23 vers la gauche provoqué par le ressort 23, adhérer par suite de l'attraction électrostatique à la plaque semi-conductrice envisagée, de sorte que cette plaque de blocage va empêcher avec l'aide de la butée correspondante 35a, 35b ou
35c, tout nouveau recul de la tige 23 ; en conséquence,
la tige sera immobilisée dans une certaine position contre tout déplacement vers la gauche, assurant en même temps
le réglage d'un débit liquide de valeur bien définie . Dans chaque cas,la position de là tige 23 dépend de celle des plaques semi-conductrices à laquelle a été branchée la tension,'tandis que ce point est à son tour automatiquement déterminé d'une manière connue, de telle sorte qu'il s'ensuivre toujours un mouvement de commande convenant
à la valeur de la tension électrique introduite.
En pratique, on peut bien entendu utiliser tout nombre voulu de pas de déplacements de commande.
La came 30 est clavetée sur l'arbre de la pompe
de manière assurer que ceux des déplacements de la tige
23 qui sont encore permis par les relais en fonctionnement tombent clans une période de fonctionnement pendant laquelle il ne se fait aucun débi� de liquide,par exemple dans la course d'aspiration de la pompe, tandis que pendant toute la durée de l'alimentation en liquide,la tige
23 restera immobile sous l'action du relais.
L'avantage du système que l'on vient de décrire consiste en ce qu'aucune puissance électrique n'est consommée pour assurer le mouvement de l'organe de commande
23, car ce n'est que la commande des pièces à déplacements mécaniques qui est assurée par l'énergie électrique . Pour cette raison, il est souvent très préférable dans la pratique réelle, d'utiliser une variante électromagnétique du dispositif de la figure 2. Les plaques se:ni-conductrices seraient dans ce cas remplacées par des électro-aimants et les plaques de blocage ou verrouillage par des armatures d'électro-aimants de forme similaire; dans ce système, les aimants n'exercent aucun effet
à distance de sorte qu'ils pourront présenter de très petites dimensions et une très faible self-inductance.
Dans le dispositif de la figure 3, on prévoit
pour régler l'organe de commande 23 de la pompe 20,
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plète du mouvement agencé de la manière suivante :
Sur un prolongement de l'arbre 21 de la pompe, entraîné de l'extérieur, est fixé un électro-aimant cylindrique 51, alimenté en courant d'excitation par
des collecteurs et des balais non représentés . De part et d'autre de cet électro-aimant, sont prévus d'autres électro-aimants 52a, 52b, de forme analogue, mais
fixes ou de préférence pouvant tourner librement dans le sens de la rotation de l'arbre 21, mais étant empêchés
de tourner en sens inverse au moyen d'un dispositif à rochet, ces électro-aimants étant également alimentés
en courant d'excitation à partir de l'extérieur. Sur
une certaine partie des surfaces usinées, polies, des éléments 51, 52a, 52b, de forme cylindrique, viendront
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54b, dont l'extrémité inférieure, invisible sur la figure 3, est maintenue sous une tension modérée par un ressort dont l'action est analogue à celle du ressort 50 de la figure 6. Les rubans, réunis par leur extrémité supérieure au moyen d'un pont 55, sont reliés au moyen d'un élément de traction 33 passé autour de l'arbre 32 à l'extrémité de droite de la tige de commande 23, qui. est en général maintenu dans sa position limite de gauche correspondant au débit minimum de liquide par le ressort 27.
En fonctionnement, l'électro-aimant 51 tourne à
la même vitesse angulaire que l'arbre 21, tandis çu'en même temps le ruban 53 qui est encore immobile restera sans frottement appréciable en contact avec la surface lisse de cet 'électro-aimant. Les électro-aimants 52a, 52b sont immobiles . Si à ce moment, l'électro-aimant tournant
51 est excité par un courant d'image fourni par l'amplificateur, le frottement entre l'électro-aimant et le ruban
53 augmente brusquement par suite de l'attraction de l'électro-aimant et en conséquence le ruban 53 sera entraîné dans le sens de la rotation de l'aimant 51 et
la tringle 23 sera déplacée vers la droite par l'élément de traction 33 contre l'action du ressort 27.
Tant que le réglage n'a pas été effectué, les aimants immobiles 52a, 52b resteront.non excités. Si au contraire, la position de droite correspondant à la plei-ne course de commande de la tringle 23 a été atteinte, un commutateur électrique automatique de tout type voulu, non représenté, et pouvant être actionné mécaniquement par des organes appropriés du dispositif, coupe le courant d'excitation de l'électro-aimant tournant 51 et les électro-aimants 52a, 52b seront branchés à leur courant d'ex-
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rant les rubans 54a et 54b, vont maintenir les organes mobiles du dispositif de commande bloqués dans leur position de réglage tandis que l'électro-aimant 51 qui est
de nouveau désexcité peut continuer à tourner sans entraîner le ruban 53- Dès que le courant d'images est interrompu, les rubans 54a et 54b sont libérés par leurs électro-aimants, de sorte que toutes les pièces mises en position seront ramenées par le ressort 27 à leur position initiale, l'inverseur automatique branchant à nouveau 1 'électro-aimant 51 sur l'amplificateur .
Ce relais présente l'avantage appréciable de comporter une transmission mécanique d'énergie par frottement entre l'électro-aimant et le ruban, de sorte que l'effet magnétique ne sert qu'à provoquer une pression
de frottement, et il offre d'autre part l'avantage qui consiste en ce que la vitesse de fonctionnement ne dépend pas de la puissance dépensée mais avant tout de la vitesse périphérique de l'électro-aimant tournant.
Le relais, suivant la figure 3 peut également être construit suivant le principe Johnsen-Rahbek, dans quel
54b
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des cylindres correspondants en matière semi-conductrice et les liaisons électriques sont établies en conséquence.
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une caisse à air 34 est reliée à la tuyauterie d'aspiration de la pompe 30. Cette caisse contient une certaine quantité de fluide moteur tel que de l'huile, maintenu à une pression supérieure à la pression atmosphérique, ce liquide s'écoulant rapidement pendant la course d'aspiration dans la cylindrée de la pompe et remplissant parfaitement cette dernière . En conséquence, la pression motrice minimum du liquide correspond ici à la pression régnant dans la caisse, fait dont il faut tenir compte dans le dimensionnement ou le réglage du ressort 10 (fig. 1).
Dans le cas du dispositif de la figure 4 fonctionnant avec un circuit modulant, le relais 24 est constitué par un moteur électrique comprenant des pièces polaires
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continu et comportant en outre un ressort 36 pouvant tourner entre ces pièces polaires. Les signaux électriques sont conduits par les balais représentés sur le dessin vers le rotor qui tend ainsi à tourner sous un couple proportionnel au courant électrique appliqué . L'arbre
de blocage porte une roue dentée 37, qui, éventuellement par l'intermédiaire d'un train de transmission, engrène avec une denture de crémaillère 23a, de la tringle de commande 23 de la pompe 20. Le rotor 36 prendra dans chaque cas une position pour laquelle le couple engendré par le signal électrique exercera sur la tringle 23
une force d'attraction équilibrant la traction opposée
du ressort 24. 'l'oute modification de la valeur du
courant de commande et par suite du couple entraînera
une nouvelle position d'équilibre des pièces envisagées, la tringle 23 prenant une position correspondante.
S'il est possible de faire avancer l'outil 5
sous une fréquence plus élevée que la vitesse angulaire maximum de la pompe, on pourra utiliser deux pompes
pour commander l'outil,ces deux pompes agissant alternativement sur un piston commun ou une membrane commune. En ce cas, on peut utiliser par exemple un boîtier distributeur suivant la figure 5, à l'intérieur duquel en
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de deux pompes, ainsi que la tuyauterie 39 conduisant
à l'outil. Les orifices des deux conduits des pompes peuvent être obturés par des soupapes 40, 41 s'ouvrant
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de guidage 42, 43 et sont reliées l'une à l'autre
par une tige 44 de telle manière que lorsque l'une
des soupapes est fermée l'autre est ouverte. Un verrou élastique 45 s'engageant dans des encoches appropriées assure l'immobilisation élastique dans l'une ou l'autre de ses deux positions limites, c'est-à-dire dans chacune des positions pour laquelle l'une des soupapes est fermée, du système comprenant les deux soupapes solidair es. Aux deux tuyauteries 19a, 19b sont reliées deux pompes
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tuées de préférence par les deux cylindres d'une seule pompe à deux cylindres. La commande de la pompe,
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des pistons doit être d'un type tel que les courses d'aspiration des deux pompes ne se chevauchent pas, ou ne se chevauchent qu'à peine . Le dispositif décrit fonctionne de telle manière que pendant la course d'aspiration de la pompe reliée à la tuyauterie 19b par exemple, le liquide passe à travers la soupape 41 s'ouvrant sous l'action de la pression provenant de la
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dans la tuyauterie 39. Au cours de la course d'aspiration, le liquide revient par le même chemin, la soupape
41 étant élastiquement verrouillée en position d'ouverture . Pendant la course de refoulement ultérieure de l'autre pompe reliée à la tuyauterie 19a, c'est la soupape 40 qui est d'abord ouverte sous la pression du liquide et en conséquence la soupape 41 est fermée, de sorte que le liquide s'écoule de la tuyauterie 19a à tra-
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de la source d'aspiration vers le même chemin . Pendant chaque période de fonctionnement complet des deux pompes, deux impulsions de pression atteindront par suite la tuyauterie 39 et l'outil graveur exécutera deux avances.
La figure 6 montre un dispositif qui diffère de celui représenté sur la figure 1 par le fait qu'au lieu du piston ctest ici un levier à deux bras articulé en 46b dans le boîtier 9 qui provoque le déplacement du manchon <EMI ID=27.1>
galet 47 en contact avec la base du manchon 8. Le bras
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en une matière conductrice de l'électricité, ce ruban étant passé autour de l'enveloppe polie d'un cylindre tournant en matière semi-conductrice, par exemple en agate, et étant maintenu par son autre extrémité sous une tension modérée par un ressort 50 fixé au boîtier
9. En fonctionnement, le cylindre 49 est entraîné en rotation par une source de force motrice et les signaux électriques, de préférence divisés en impulsions distinctes, sont transmis d'une part au cylindre 48 et de l'autre au ruban 49, ces deux éléments adhérant l'un
à l'autre par suite de l'effet Johnsen-Rahbek . En
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49 dans sa rotation, ce qui fait basculer le levier 46 dans le sens de la flèche indiquée sur le dessin, et
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cés vers la gauche . Dès la cassation des impulsions, l'adhérence entre le ruban et le cylindre cesse aussitôt et les pièces/déplacées reviennent à leur position normale sous l'effet des ressorts. La division des impulsions électriques en impulsions distinctes est de préférence obtenue d'une manière connue au moyen d'un disque dentelé ou perforé rotatif, interrompant périodiquement
le pinceau lumineux analyseur.
Au lieu du servo-moteur électro-statique décrit ci-dessus, on peut aussi utiliser un servo-moteur électromagnétique fonctionnant d'une manière analogue, dans lequel le cylindre 48, comme dans le relais de la figure), est constitué par un électro-aimant de forme cylindrique pouvant être excité par le courant d'images du dispositif analyseur, tandis que le ruban 49 est constitué
<EMI ID=31.1>
Si pour une raison quelconque cela pouvait sembler nécessaire ou utile, on pourrait prévoir la pompe de telle manière que le réglage du volume liquide débité à chaque course, c'est-à-dire par exemple le réglage de la position de la tringle 23, ne puisse être exécuté que dans les périodes où la pompe ne débite pas. Pour cela, on peut équiper la tringle 23 d'un dispositif
de freinage ou de verrouillage pouvant immobiliser
la tringle , ce dispositif, commandé par une came montée sur l'arbre de la pompe, ne libérant la tringle qu'aux périodes voulues. Dans le/cas des appareils fonctionnant avec une pleine course de commande ou avec une course de commande échelonnée, on intercale en outre de préférence entre le relais 24 et la tringle de commande 23 de la pompe une transmission variable,
par exemple un levier à axe de pivotement mobile,pour permettre le réglage de l'amplitude de la course d'alimentation suivant le dessin à repreduire, sans
avoir à modifier la position de repos de l'outil,à
la valeur la plus avantageuse dans chaque cas parti-
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culier.
Il est évident que l'invention se se limite ni à
la production d'éléments gravés, strictement ponctuels,
ni à celle de pointillés à éléments circulaires de diamètre proportionnel à la course d'avance de l'outil,ni
à réutilisation d'outils déplacés vers l'arrière ou vers l'avant par l'effort d'un ressort. En effet,il est possible suivant l'invention, de graver par exemple des traits ou éléments linéaires, auquel cas on pourra utiliser par exemple une pompe centrifuge à la place d'une pompe à piston, le courant d'analyse actionnant un organe de commande, de préférence une soupape ou un tiroir équilibré,grâce auquel un certain volume de liquide fonction de l'amplitude de l'impulsion de commande est renvoyé âe la tuyauterie-de refoulement de la pompe vers le réservoir à liquide, le retour de l'outil au lieu d'être effectué sous l'effet d'un ressort peut aussi être assuré par une pression liquide
ou gazeuse. On peut aussi obtenir des pointillés de forme plus ou moins allongée par les dispositifs décrits à
titre d'exemple en permettant à un outil graveur de forme appropriée d'agir sur la forme d'impression jusqu.'à ce
que celle-ci ait été avancée d'une distance convenable. Dans tous les cas, il est avantageux de permettre à l'outil dans sa position de travail avancé au maximum,d'exercer son effet pendant au moins deux révolutions entières
de l'outil; en effet, on assure ainsi, même dans le cas des formes d'impression en cuivre, la formation de creux gravés discontinus à bords lisses, permettant par exemple de réaliser des cylindres d'impression en cuivre pour l'industrie textile dans un état qui permet directement l'imprimerie sans aucun finissage supplémentaire . En outre,
un avantage appréciable du procédé de l'invention est de permettre la gravure de cylindres en cuivre aussi bien
que de cylindres en métaux légers sans que l'on ait à