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PERTECTIONNEMENTS A LA SOUDUEE ELECTRIQUE PAR ARC.
La p'zsente invention est relative à des perfectionnements, changements et addition* à celle, objet du brevet principal; elle cet relative à la fusion et la soudure de ¯taux au moyen d'un arc électrique jaillissant dans l'argon ou l'hélix et vise plns particulièrement la soudure par arc de l'aluminium et de ses alliage.
dans ces gafs
Dans le dispositif, objet du brevet principal, les tonsions A vide élevées emplyées, exposent l'opérateur à un danger Indésirable et sugementent le coût de l'appareil à souder? En outre, la composante continue du courant traverse l'arc et la source de courant alternatif, de telle sorte qu'il se produit un chauffage in- désirable de l'appareil et que as puissance en est par conséquest réduite, L'ac- tion de redressement qui se produit aves d'autres métaux que l'aluminium et ses
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alliages, prévient sans doute de la différence des émissions électroniques des électrodes, aux températures produites par le fonctionnement d'un arc de soudure en oourant alternatif.
Dans le cas de l'aluminium et de ses alliages, cette dif- férence d'émission électronique peut être déterminée dans une large mesure par la formation, sur la surface de la pièce, pendant la soudure, du film d'oxyde dont il est question dans le brevet principal. Ce film d'oxyde,ou un film équivalent, peut aussi exister sur la pièce quand on soude des métaux autres que l'aluminium et ses alliages. Une telle différence d'émission électronique des électrodes, dans un arc à oourant alternatif, peut entrer en cause pour la production d'une composante importante de courant continu dans l'arc. Dans le cas de l'aluminium et de ses alliages, cette composante continue circule depuis le métal vers l'éleo- trode de tungstène.
La présente invention fournit une méthode et des dispositifspour améliorer les caractéristiques de soudure d'un arc alternatif établi entre électrodes ayant des émissions électroniques sensiblement différentes, résultant des conditions de fonctionnement établies par l'utilisation de l'arc,
On traitera, par exemple, le cas de la soudure de l'aluminium et de ses al- liages avec un arc alternatif, établi entre ce métal et une électrode de tungstène en atmosphère protectrice d'argon ou d'hélium, avec des tensions à vide inférumre à 145 volta.
La présente invention utilise des dispositifs de polarisation afin de s'op- poser à et de réduire de préférence à zéro, la tendance que possède l'arc à faire nattre une composante de courant continua dans le circuit de soudure, ainsi que des transformateurs d'alimentation à réactance élevée, dont le noyau megnétique peut se saturer par le passage du courant continu dans son enroulement secondaire.
Les caractéristiques d'un arc alternatif de soudure et les caractéristiques des circuits correspondants sont améliorés, comme on vient de le dire, par des moyens de polarisation. Ces derniers peuvent consister en une batterie d'accum- lateurs, ou toute autre source de courant continu, connectée dans le circuit de soudure, et dans un sens tel qu'elle s'oppose à cette circulation de courant oon- tinu; ce dispositif de polarisation pourrait, en variante, comporter des moyens pour réduire la conductibilité du circuit d'alimentation de l'arc pendant lea demi- périodes du courant alternatif de la source, pour la polarité desquelles l'aro est le plus conducteur.
Cette réduction de conductibilité du circuit de soudure peut être accomplie au moyen de redresseurs, qui ne redressent qu'une alternance et qui sont connecta
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en sens inverse et en parallèle l'un avec l'autre, leur ensemble étant en série dans le circuit de l'arc; on incorpore également dans le circuit de l'un des re- dresseurs des moyens pour réduire la demi-période du courant alternatif de l'arc dont la polarité est telle qu'elle a tendance à être plus grande que la demi-pé-
Mode de polarité opposée du courant alternatif.
Il est évident que l'on pourrait employer, au lieu des redresseurs ci-dessus, tous autres moyens qui pourraient s'opposer sélectivement aux demi-périodes du courant dont la polarité est telle que le courant de l'arc est plus grand que pendant les demi-périodes de polarité opposée du courent alternatif.
On peut aussi, conformément à l'invention, s'opposer au courant continu dans l'arc en disposant en série dans le circuit un condensateur qui arrête le passage de ce courant conti,nu. Ce condensateur est de préférence réglé par rapport à la réactance de la source et au circuit de aoudure, de manière à produire au moins une résonance partielle qui augmentera la stabilité de fonctionnement de l'arc. De manière analogue, on peut augmenter la stabilité de l'arc en utilisant un dispeei- tif de polarisation suggéré ci-dessus, en connectant un condensateur aux bornes du circuit de soudure, de façon à produire des impulsions de courant aux bornes de l'arc peu de temps après que le courant alternatif a passé par zéro.
De préférence le condensateur a une valeur telle, vis-à$vis de l'inductance et de la résistance du circuit de soudure, entre lui et la distance de l'arc, qu'il produise des im- pulisions de courant de l'ordre du courant total de soudure, à des fréquences beau- coup plus élevées que celles du courant de soudure.
On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les avantagea de l'in- vention en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent à titre d'exemples et dans lesquels t - la figure 1 représente la réalisation, dans l'invention principale, du cha- lumeau à gaz et à arc permettant de réaliser des soudures au moyen d'un arc élec- trique Jaillissant dans l'argon ou l'hzlium; - la figure 2 représente les moyens de polarisation sous forme d'une source de courant continu connectée dans le circuit de soudure;
- les figures 3 et 4 montrent les connexions du condensateur pour produire des Impulsions de courant, très peu de temps après que le courant alternatif est passé par 0, et - la figure 4 montre aussi un dispositif d'interrupteur pour régler la ten- sion introduite dans le circuit de soudure par cette source de courant continu;
- la figure 8 montre une variante selon laquelle les moyens de polarisation sent constituée par des redresseurs pour une alternance, connectés en sens inverse, @
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en parallèle l'un avec l'autre, leur ensemble étant en série dans le circuit de l'arc, l'un dea redresseurs comportant en série avec lui un moyen de réduire l'al- ternance de courant alternatif pour la polarité de laquelle le courant de l'arc a tendance à être plue grand que pendant l'alternance de polarité opposée.
Dans cette figure, on a aussi représenté le condensateur des figures 3 & 4 pour amorcer le passage du courant peu de temps après que le courant alternatif est passé par 0.
La fig.6 montre le'condensateur en série qui arrête la circulation de cou- rant continu dans le circuit de soudure. L'inductance associée au condensateur, pour créer la résonance ou une résonance partielle dans le circuit de soudure, a été aussi représentée sur cette fleure,
L'appareil de la fig.2 est convenable pour souder l'aluminium avec une électrode de tungstène, l'arc Jaillissant dans un gaz protecteur comme l'argon ou l'hélium. L'électrode 31 de tungstène et la pièce d'aluminium 32 sont régies aux bornes du circuit de soudure comportant les conducteurs 33 et 34.
Le circuit est alimenté par une source alternative appropriée et comprend en série une source 35 de courant continu, polarisée de telle sorte quelle s'oppose à, et réduise de pré- férence à zéro, la composante de courent continu circulant dans le circuit de son- dure et dans l'arc Jaillissant entre 31 et 32. Puisqu'un tel courant, produit dans les conditions ci-dessus, circule de la pièce d'aluminium vers l'électrode, la source 35 de courant continu est branchée de manière à s'opposer à cette circula- tion, c'est-à-dire le pale positif du café de l'électrode et le pale négatif du cote de la pièce.
Cette batterie 35 est connectée dans le conducteur 34, maiselle pourrait l'être aussi bien dans le conducteur 33. En fait, cette dernière connexion sera employée lorsqu'un pôle de la source est mis à la terre et que la pièce ou son support sont également mis à la terrê, et reliée, par le conducteur du circuit de soudure, à la borne miae à la terre de la source de courant de soudure, car, sans cela, la batterie serait cort-circuitées par les connexions mises à la terre.
La pièce 32 est reliée au circuit de soudure par le support 36, sur lequel reposent les pièces 32 à souder, leurs bord. jointifs 'tant centrés et se prolon- geant longitudinalement au-dessus d'une rigole 37, prévue à la surface du support 36. Cette rigole n'est pas absolument nécessaire, mais. pour assurer la pénétration désirée de la soudure, il est préférable qne les bord. des pièces à joindre ne touchent pas le support en question.
L'électrode 31 est reliée au circuit par un chalumeau à gaz et à arc 38,
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analogue à celui qui a été décrit précédemment.
La source d'alimentation est un transformateur 46 à grande réactance, dont le noyau est susceptible de se saturer par le passage d courant continu dans son secondaire. Le primaire 46 est relié par lea fila 47 à une source de courant alter- natif, et le secondaire 48 est mia en série avec les conducteurs 33, 34. La source peut être un secteur Industriel ordinaire, ou toute autre source à fréquence peu levée, En réduisant la composante de courant continu dans le circuit, au moyen de .la batterie 35, ou d'une aource équivalente, il est possible de produire un courant alternatif approprié de soudure avec une tension à vide de 75 à 112 V, fournie pas le secondaire 48.
La tension de batterie, nécessaire'pour annuler la composante continue, varie dans une large mesure avec les conditions réalisées pour l'arc, mais elle est généralement de l'ordre de 2 à 10 volts. Si, par exemple, le suppolt d'électrode de la fig.2 est muni d'une électrode plus grosse que celle nécessaire au courant alternatif, ou si ce porte-électrode est refroidi convenablement pour réduire la température de fonctionnement de l'électrode, la composante de courant continu dans l'arc est réduite.
Ceci est du directement sans aucun doute, à la température plus basse de fonctionnement de l'électrode et à la diminution qui 8'en suit pour l'émisaion électronique de l'électrode, à la température de Jaillissement de l'arc. Dana une même mesure, la valeur de la composante continue dépend des conditions de la surface de la pièce d'aluminium à souder. La stabilité de l'arc est augmentée si la surface de l'aluminium à souder est nettoyée au papier émeri immédiatement avant la soudure.
En réduisant la composante continue dans le circuit de soudure et le secon- daire du transformateur, on dispose de la puissance du transformateur telle qu'elle a été calculée* La circulation de courant continu dans ce secondaire entraîne l'absorption d'un courant primaire excessif, à prélever sur le circuit d'alimente- tion auquel le primaire est relié. En insérant une source suffisante de tension continue dans le circuit de soudure, afin de réduire la dite composante au voisi- nage de zéro, on peut diminuer les kV-A dans la ligne, ainsi que réchauffement du primaire 46. Pour un type de transformateur essayé, dans lequel il y avait 10% de composante continue par rapport au courant total de soudure, le courant primaire du transformateur devient environ de 110% du courant normal, pour le courant secondais total.
De même, une composante continue de 20% ou 30% provo querait un courant pri- mai se de 120% ou 130% du courant primaire normal.
En outre, en diminuant cette composante à une faible valeur, les caractéris-
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-tiques de fonctionnement de l'arc de soudure sont grandement améliores et l'on peut réaliser des soudures satisfaisantes pour des tensions à vide alternatives beaucoup plus faibles qu'auparavant. Des essais montren. qu'il n'est pas nécessaire de réduire la composante continue jusqu'à 0 absolument, car en la réduisant de 5 ou
10% du courant normal de soudure, cela parait encore favorable. La réduction de cette composante de courant continu augmente la circulation de courant alternatif pendant l'alternance pour laquelle l'aluminium émet des électrons, et augmente quel- que peu la durée de cette alternance et augmente, par conséquent, l'émission de l'a- luminium.
Ceci entraîne comme conséquence que l'arc intéresse un trajet beaucoup plus large sur le dessus de la soudure.
Il ae peut que les effets de saturation, produits par le passage du oourant oontinu dans le secondaire 48, entraînent une certaine réduction dans la valeur de l'augmentation de tension qui ce produit chaque fois que le courant de soudure passe par zéro, et provoque par là une diminution dans la stabilité de l'arc de soudure.
Quelle qu'en soit la cause, la stabilité de l'arc alternatif est amélioré par l'éli- mination ou'la réduction à faible valeur de la composante à courant continu dans le circuit de soudure.
La Société demanderesse a trousé que cette stabilité peut être encore aug- mentée, lorsqu'on utilise de faibles tensions à vide, en connectant une petite capa- cité aux bornes des conducteurs du circuit de soudure. Elle a utilisé des conden- sateurs de 1 à 16 microfarads, connectes suivant fig.3, bien que dans certaines circonstances, des valeurs plue élevées soient nécessaires.
Le condensateur 49 est relié aux bornes du circuit de soudure, au voisinege des bornes du secondaire 48, Sa valeur, par rapport à l'inductance et à la résistance du circuit de soudure 33- 34 entre lui et la distance séparant l'électrode 31 et la pièce 32, est telle qu'il produit de fortes impulsions de courant aux bornes de l'arc, peu après que le cou- rant alternatif de soudure est passé par 0, Ces Impulsions ont un caractère csoil- latoire et se produisent à une tréquence élevée, vis-à-vis de celle de la source de courant alternatif, transmise par le transformateur 45. On a trouvé moins désirable de connecter le condensateur 19 aux bornes du circuit voisines de l'arc.
On croit qu'une telle connexion produit des fréquences extrêmement élevées, qui sont amorties par la plus grande résistance efficace aux fréquences élevées que présente le air- cuit de décharge dans lequel ces fréquences se produisent.
Le fonctionnement du condensateur 49 de la fig.3 est le suivant, Lorsque cormmence l'alternance pour laquelle l'aluminium commence à émettre, l'arc de soudure ne laillit pas à nouveau immdiatement, mais la tension au;mente approximativement
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juaqu'à la tension à vide du secondaire du transformateur de soudure, Cette tension charge le petit condensateur et il peut y avoir quelque excès de charge comme cela se produit d'habitude quand on charge un condensateur par un circuit Inductif*
Quand le condensateur est chargé, il se décharge dans l'arc de soudure et, comme il se décharge à trapers le ci rouit de soudure, qui a une inductance très faible, le courant instantané de décharge est très élevé, de l'ordre du plein courant de cou- dure ou davantage.
Des observations aux oscilloscopes à rayons cathodiques montrent que plusieurs charges et décharges peuvent ceproduire pendant les 10 ou 20 premiers pour cet de l'alternance, lorsque l'électrode eet positive.
Ce fort courant de décharge semble briserle film d'oxyde sur l'aluminium, provoquant le début d'émission de ce dernier et permettant au courant de soudure normal à basse fréquence de passer pendant le restant 'de l'alternance. On a trouvé que la présence de cette petite capacité a pour résultat une augmentation considé- rable de la stabilité de l'arc, pour des tensions à vide peu élevées, c'est-à-dire de l'ordre de 75 V.
Puisque, comme on l'a vu précédemment, la valeur de la tension continue dans le circuit de soudure, nécessaire pour réduire à une faible valeur la composante de courant continu, varie avec le courant alternatif traversant l'arc, avec ha condi- tion de la surface de la pièce, avec l'échauffement de l'électrode, et avec d'autres variables encore, il est désirable de prévoir un moyen pour faire varier la valeur de la tension introduite dans le circuit de soudure.
La fig.4 représente un dispositif d'interrupteur approprié, qui permet d'ob- tenir le résultat cherché, lorsque la source de tension continue est une batterie.
Les bornes de la batterie sont reliées à des plots 50, qui font partie d'un système d'interrupteur comportant des contacts coopérants 51, reliée au circuit 34 par des circuits comprenant une résistance 52 oonnectée en série avec l'un des con- tacts 51, dans une des branches des dits circuits. Le dispositif est tel qu'en pas- sent d'un plot 50 au suivant, par le jeu des contacte 51, on ne produise aucune ou- verture du circuit de soudure. Fendant la période transitoire, en se déplaçant d'un contact 50 au suivant, l'élément d'accumulateur mie en ou hors service est mis en circuit sur la résistance 52 de limitation de courants ensuite, le circuit pas- sant par le contact 51 en série avec la résistance 52 est ouvert, après que la con- nexion de l'autre contact 51 a été établie avec le nouveau contact 50 désiré.
Dans la fi.4, le secondaire 48 du transformateur 45 a été également muni de prises 53, avec une connexion variable 54, afin de faire varier la tension du secondaire con- necté au circuit de soudure.
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L'appareil de la fig.5 fonctionne de manière équivalente à celle de la fig.3. Au lieu d'utiliser une batterie, came on l'a prévu ci-desaus, on utilise un point non équilibré de redresseurs, connecté dans le circuit, afin de réduire l'alternance du courant alternatif dont la polarité est telle que l'arc a tendance à être plus fort que pendant l'alternance de polarité opposée. Ce pont comprend des redresseurs 55 et 56 pour une alternance, connectés en sens Inverse, et en parallèle l'un sur l'autre, une résistance 57 réglable étant connectée en série avec l'un d'eux.
La résistance 57 est connectée en série avec celui des redres- sevra qui laisse passer du courant pendant l'alternance du égarant alternatif dans le circuit de soudure, pour la polarité de laquelle la conductibilité de l'arc est plus grande que pour l'alternance de polarité opposée traversant le redresseur 55,
Si la résistance 57 est convenablement réglée, la grande alternance du courant dans le circuit de soudure est réduite jusqu'à une grandeur approximetivement %Ce à la petite alternance et, de cette manière, la composante continue provenant de l'effet redresseur de l'arc est éliminé du circuit et du secondaire 48. Comme précédemment, cette élimination améliore les caractéristiques de l'arc.
Dans la fig.6, on a représenté un condensateur 58 empêchant le passage du courant continu dans le circuit de soudure. On a également représenté une réactance 59 qui peut être utilisée quand la réactance du transformateur 45 est insuffisante pour créer des conditions suffisantes de résonance dans le circuit de soudure.
En réglant les capacités par rapport aux Inductances du circuit, on obtient divers degrés de résonance partielle. Celle-ci est désirable afin d'améliorer la stabilité de fonctionnemend de l'arc de soudure. Cette stabilité est obtenue cha- que fois que le courant de soudure est en avance, ou en retard, selon la valeur de la capacité* employée. Un courant en retard donne une stabilité quelque peu meil- leure, bien qu'il n'y ait pas grande différence entre les deux cas. Le circuit fonctionne de telle sorte que, lorsque l'arc est éteint pour le courant normal nul et ne se rallume pas immédiatement, la tension aux bornes de la réactance disparaît mais la tension aux bornes de la capacité est maintenue pendant un temps court, jus- qu'à ce que le courant se décharge.
En conséquence, le vecteur, somme de la tension à vide du transformateur et de la tension du condensateur, est suffisant pour ral- lumer l'arc. Dans un circuit où le courant est en retard, cette tension est immé- diatement disponible et est naturellement plus élevée que la tension à vide normale.
Dans le cas d'un circuit avec courant en avance, la tension de rallumage de l'arc est la même que la tension à vide au moment où l'arc s'éteint, mais elle augmente lors de l'alternance suivante jusqu'à la some des tensions du transformateur et du
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condenseur.
Dans chacun des dispositifs décrite, on a prévu des moyens pour arrêter, ou s'opposer, ou réduire à zéro la circulation de courant continu dans le circuit de soudure. Comme on l'a établi, on a ainsi amélioré les caractéristiques de fonction- nement de l'appareil et les caractéristiques de soudure de l'arc. Ceci est particu- lièrement vrai quand on coude l'aluminium, avec un gaz protecteur, argon ou hélium.
Il ae peut que la direction du courant continu produit dans cet arc, qui va depuis la pièce en aluminium vers l'électrode de tungstène, agisse de manière à créer un film anodique sur l'aluminium de la même façon que de tels films sont formés dans un bain électrolytique, par le passage du courant, quand l'aluminium est positif, c'est-à-dire constitue l'anode du circuit traversant l'électrolyte. Comme c'est le cas dans un tel bain électrclytique, la formation d'un tel film d'oxyde sur l'alu- minium agit pour empêcher la circulation du courant de soudure, à partir de l'alumi- ni uns.
Il se peut qu'un phénomène quelque peu semblable se produise pendant la soudure à l'arc, dans des conditions analogues à celles obtenues en établissant un arc entre une électrode de tungstène et la pièce, avec ou sans la présence d'une atmosphère protectrice appropriée. En empêchant ou en réduisant à zéro la compo- sante de courant continu circulant dans l'arc, il est possible que la formation de ce film soit beaucoup retardée et que ceci contribue à obtenir de meilleurs condi- tions de soudure.
Il semble qu'avec un arc en courant alternatif, et pendant lee alternances où la pièce est positive, la chaleur de soudure est appliquée en quanti- té suffisante à la pièce, par suite du plus grand échauffement de l'anode de l'arc, tandis que pendant les alternances de l'autre polarité, quand la pièce est négative, le film d'oxyde formé sur la pièce est réduit, de telle sorte qu'un nettoyage auf- fleant est obtenu, pour assurer des conditions favorables de soudure.
Quelle que soit la théorie, l'expérience a montré à la Société déposante que les dispositifs décrita sont satisfaisants pour la soudure de l'aluminium sans uti- lisation d'un flux solide, comme on le considérait jusqu'ici nécessaire, et sans la nécessité d'une tension à vide élevée, quand l'arc et les parties fondues du métal sont protégées par un gaz comme l'argon ou l'hélium. Les appareils conformes à l'invention possèdent donc de nombreux avantages par rapport à ceux utilisée jus- qu'ici pour souder des métaux tels que l'aluminium et ces alliacée.
Toutefois, il faut encore bien préciser que la présente invention n'est pas nécessairement limitée à l'aluminium ou autres métaux analogues et à leurs alliages, car les avantage obtenus sont d'importance considérable dans la soudure d'autres m taux et de leurs alliages.
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Bien qu'on n'ait utilisé que deux variantes dans le dispositif de polari- sation décrit dans l'invention, il apparaît évidemment qu'on peut leur substituer d'autres dispositifs électriques procurant un fonction .=ment équivalent, sans sor- tir du cadre de l'invention.
C'est ainai qu'on pourrait remplacer la batterie représentée fig.2 & 3 par une dynamo à courant continu convenablement prévue pour baisser passer le cou- rant alternatif de soudure et pour produire une tension en courant continu qui s'op- poserait à la composante de courant continu dans le circuit de soudure. Une telle dynamo serait de préférence du type à tension variable et serait munie de disposi- tifa permettant de faire varier sa tension aux bornes, en fonctionnement, ce qui lui permettrait de remplacer le dispositif de la fig.4, afin de modifier la valeur de la tension continue injectée dans le circuit de soudure.
De même, on pourrait remplacer le pont redresseur non équilibré de la fig.5 par des moyens électriques équivalents. On pourrait ainsi prévoir un circuit oom- portant des redresseurs contrôlés et des circuits appropriés de contrôle qui leur seraient associés pour commander leur conductibilité par l'application de tenaiona appropriées de contrôle aux éléments de commande de ces redresseurs. D'autres dis- positifs pourraient encore être Imaginés par l'homme. de l'art, et l'invention n'est bien entendu pas limitée aux dispositifs de polaritaion décrits ci-dessus.
Bien que le condensateur 19 des fig.3, 4 et 5 ait été représenté commeétant connecté plus au voisinage immédiat du transformateur de soudure qu'à l'intervalle de l'arc de soudure, pour les raisons indiquées ci-dessus, il doit rester entendu que ce condensateur peut être connecté dans le circuit de toute manière permettant d'obtenir une augmentation de l'émission électronique de l'une ou des deux élec- trodes de l'arc de soudure. La Société demanderesse a également découvert qu'une variation dans la valeur de la capacité employée avait quelque effet sur la circu- lation du courant continu dans le circuit de soudure.
Il eat donc désirable de faire varier la valeur du condensateur, de manière à obtenir une valeur telle qu'el- le réduise, de préférence jusqu'à zéro, le courant continu circulant dans le circuit de soudure.
L'Invention n'est pas non plus limitée aux transformateurs de soudure ayant des tensions à vide Inférieures à 145 volta, car on obtient également des avantages Industriels en réduisant le courant continu dans le courant de soudure qui traverse le secondaire des transformateurs fournissant des tensions d'alimentation supérieu- res à 145 volts. Les transformateurs susceptibles de fournir ces tensions à vide plus élevées ont presque invariablement des circuits de résistance plus élegés, ce
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qui réduit beaucoup la valeur du courant continu qui les traverse.
Toutefois, ce courant produit un échauffement Indésirable du transformateur de soudure. les essais effectuée jusqu'ici montrent que la comosante continue du cou- rant eat égale approximativement au quotient d'une tension continue de l'ordre de 2 à 10 volts, par la résistance ou courant continu du circuit de soudure. Par oon- aéquent, si une batterie de 6 volta supprime la composante continue, lorsqu'on sou- de à une tension à vide de 300 volte et avec 75 ampères, par exemple, de courant total de soudure, cette batterie éliminera aussi la composante continue quand on soudera avec une tension à vide de 115 V, avec le même courant de soudure.
Le seul cas où cette solution est en défaut est celui où la tension à vide est ai faible qu'il se produit un redressement complet; dans ce cas, bien entendu, la batterie ou les moyens équivalents de polarisation, ne peuvent pas obliger le courant à pas- ser en sens inverse.
La composante continue du courant de soudure varie avec les conditions de fonctionnement de l'arc. C'est ainsi, par exemple, qu'avec une batterie de 4 volts en circuit, la quantité de courant continu ne sera réduite à zéro que pour une va- leur particulière du courant alternatif et, pour des valeurs svpérieures ou infé- rieures de ce courant alternatif, il y aura une composante continue qui traversera le circuit de soudure dans un sens du dans l'autre.
De même, avec une batterie de 6 volts en circuit, la composante continue ne sera nulle que pour une valeur plus élevée du courant alternatif, mais elle aug- mentera à nouveau dans un sens ou dans l'autre, lorsque le courant alternatif aug- mentera ou diminuera par rapport à la valeur ci-dessus.
Puisqu'un courant continu important, circulant dans l'un ou l'autre sens dans le circuit de soudure, crée des conditions de fonctionnement indésirables dans l'appareil qui fournit le courant alternatif, il est naturel d'obtenir un réglage du circuit, au moyen d'une variation de la tensicn de la batterie, ou par le 'églage de Moyens équivalents de polarisation, en fonction du courant alternatif du circuit de soudure, de telle sorte que le courant contiun ne dépasse pas 5 à 10% du courant normal de soudure.
Bien qu'on ait décrit et représenté plusieurs formes de réalisation de l'invention, il est évident qu'on ne désire pas se limiter à ces formes particulière données à titre d'exemples et sans aucun caractère restrictif et que, par conséquent toutes les variantes ayant même principe et même objet que lea dispositions indiquas ci-dessus, rentreraient comme elles dans le cadre de l'invention,