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"Procédé de fabrication de corps à haute résistance en fer ou en acier frittés"
La fabrication de petites pièces métalliques par moula- ge et frittage a pris une extension toujours plus considérable au cours de ces dernières années. Dans une telle fabrication on s'est toujours heurté à une grande difficulté constituée par le fait que les pièces métalliques ainsi obtenues présen- tent une faible dureté et une faible ténacité. Par conséquent, le procédé ne convenait pas à la fabrication de pièces des- tinées à être soumises à des coups et à des chocs violents.
La présente invention permet d'obtenir des pièces frittées à haute résistance. Elle a pour objet un procédé de moulage et de frittage, dans lequel la formation et la solidification des pièces frittées est opérée en deux stades.
On a en effet constaté que la pression maximum la plus favora- ble pour le moulage de la poudre de fer était de l'ordre de 6 à 7 tonnes par cm2 environ.
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Si l'on accroît la pression au-delà de cette limite, le frottement interne de la poudre de moulage oppose une ré- sistance tellement forte que, pratiquement, aucune augmenta- tion de densité valant d'être citée n'est plus obtenue.Même si l'on augmente la pression au-delà de 10 tonnes par cm2, il est à peine possible de fabriquer des corps frittés ayant une densité supérieure à 6,5 ou 6,8. Des essais ont montré que l'on peut augmenter notablement la densité des pièces frittées si, en combinaison avec le premier moulage par com- pression, on élimine, par un traitement thermique, le frotte- ment interne de la poudre et on soumet alors la poudre à une seconde compression, avant que suive le frittage propre- ment dit.
En pratique, le procédé conforme à l'invention peut être appliqué en soumettant un corps à fritter à un prémou- lage sous une pression spécifique de 4 tonnes par cm2, puis en le retirant du moule, en le réchauffant rapidement pour le ramener dans le moule après refroidissement, et en le soumettant finalement à une pression de 8 tonnes par cm2. puis au frittage.
Le premier traitement thermique ne peut donc pas être à considérer comme un traitement de frittage, mais il sert uni- quement à diminuer les forces de frottement à l'intérieur du corps pulvérulent. C'est exactement en cela que le procédé conforme à l'invention se différencie fondamentalement du mode opératoire déjà connu dans la technique et désigné en langue anglaise par "repressing and resintering".
Les corps frittés qui sont fabriqués d'après le procédé conforme à l'invention, atteignent une densité de 7,2 - 7,4 et s'approchent, en ce qui concerne leurs propriétés de résistan- ce, très près de la résistance de l'acier coulé.
L'invention n'est pas limitée à la fabrication de fer fritté, mais peut être utilisée également pour d'autres maté,-
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riaux. Le cas échéant, l'opération qui se compose d'un chauf- fage et d'un moulage subséquent peut être répétée.
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"Method of manufacturing high strength iron or sintered steel bodies"
The manufacture of small metal parts by molding and sintering has grown more and more in recent years. In such a manufacture, a great difficulty has always been encountered, constituted by the fact that the metal parts thus obtained have a low hardness and a low tenacity. Therefore, the method was not suitable for the manufacture of parts intended to be subjected to severe blows and shocks.
The present invention makes it possible to obtain high strength sintered parts. It relates to a molding and sintering process, in which the formation and solidification of the sintered parts is carried out in two stages.
It has in fact been observed that the most favorable maximum pressure for molding the iron powder was of the order of approximately 6 to 7 tonnes per cm 2.
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If the pressure is increased beyond this limit, the internal friction of the molding powder forms such a resistance that practically no increase in density worth mentioning is obtained. Even if the pressure is increased beyond 10 tons per cm2, it is hardly possible to manufacture sintered bodies having a density greater than 6.5 or 6.8. Tests have shown that the density of the sintered parts can be significantly increased if, in combination with the first compression molding, the internal friction of the powder is removed by heat treatment and the internal friction of the powder is then subjected. powder to a second compression, before the actual sintering takes place.
In practice, the process according to the invention can be applied by subjecting a body to be sintered to pre-molding under a specific pressure of 4 tons per cm 2, then removing it from the mold, heating it rapidly to bring it back into the mold. mold after cooling, and finally subjecting it to a pressure of 8 tons per cm2. then to sintering.
The first heat treatment cannot therefore be considered as a sintering treatment, but it serves only to reduce the frictional forces inside the powder body. It is exactly in this that the process according to the invention differs fundamentally from the procedure already known in the art and designated in English by “repressing and resintering”.
The sintered bodies which are produced by the process according to the invention reach a density of 7.2 - 7.4 and, in terms of their resistance properties, approach very close to the resistance of cast steel.
The invention is not limited to the manufacture of sintered iron, but can also be used for other mate, -
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riaux. If desired, the operation which consists of heating and subsequent molding can be repeated.