BE471554A - Perfectionnements aux pieces d'horlogerie et autres instruments - Google Patents

Perfectionnements aux pieces d'horlogerie et autres instruments

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BE471554A
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BE
Belgium
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housing
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Inventor
Everett Merton Patterson
George Francis Rose
Francis William Petit
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The United States Time Corporation
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    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
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    • GPHYSICS
    • G04HOROLOGY
    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B1/00Driving mechanisms

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  • Physics & Mathematics (AREA)
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Description


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  "Perfectionnements aux pièces d'horlogerie et autres instruments". 



   La présente invention concerne des perfectionnements apportés à des instruments et plus particulièrement à des instruments dans lesquels des éléments constitutifs ont été formés de la manière habituelle par l'as- semblage de plusieurs organes et aussi dans lesquels ces éléments constitu- tifs peuvent être montés ou non sur des supports en forme de tiges mobiles dans un boîtier de type quelconque en vue de produire des résultats désirés. 



   Le domaine qui comprend les instruments auxquels se rapporte la présente invention est vaste et varié. Les pièces d'horlogerie sont par exemple de tels instruments. Par "pièces d'horlogerie" il faut entendre tous les types d'horloges, de pendules et de montres qui servent à mesurer le temps d'une façon continue, ainsi que les instruments servant à mesurer des intervalles de temps et que l'on appelle communément des chronomètres ou des régulateurs chronométriques.

   L'invention est applicable aussi à de nombreux types d'instruments de mesure et d'essais comprenant des mécanis- mes actionnés mécaniquement ou électriquement, tels que les indicateurs d'écoulement, les indicateurs à cadran, les compteurs électriques, les compteurs de toutes sortes, les machines à additionner, les machines à 

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 calculer, les mécanismes de différentes sortes déclenchées au moyen de pièces de monnaie, les tachymètres', les machines enregistreuses de nom- breux types, et de nombreux autres genres ou types de machines, disposi- tifs et instruments construits pour assurer différentes fonctions. 



   Pour décrire en détail l'invention appliquée à un nombre limité de la catégorie ci-dessus d'instruments et de dispositifs, on a choisi quatre exemples différents de ces types ou catégories parmi ceux et celles qui   précèdent; ce sont : montre, un indicateur à cadran, un indicateur   d'écoulement et un compteur électrique de watts-heures. 



   Dans les instruments et dispositifs actuels de cette nature, il est d'usage, en pratique, d'assembler diverses combinaisons de roues den- tées, de pignons, de leviers, de biellettes ou d'articulations, etc.... les uns ou les unes sur les autres ou sur des supports en forme de tiges. 



  Ces supports sont fréquemment montés entre des platines dans lesquelles sont percées des ouvertures opposées servant de paliers pour recevoir les extrémités opposées de ces supports. Des dispositifs spéciaux sont généralement nécessaires pour maintenir une extrémité de chacun de ces supports dans la position voulue dans les paliers de l'une des platines,   pendant.que   la platine opposée est montée dans la position voulue pour que ses ouvertures servant de paliers reçoivent les autres extrémités de ces supports. Ces opérations sont lentes, coûteuses et fastidieuses. 



   Lorsque les diverses combinaisons d'éléments représentant les en- sembles qui forment les éléments constitutifs ont été réunies de diffé- o rentes façons, il était nécessaire, en outre, d'assurer leur position exacte par rapport aux supports sur lesquels elles sont fixées. Fréquem- ment, la réunion des divers éléments à combiner exige une opération d'é- tampage que l'on appelle le chevillage ou la rivure. Ceci est vrai, en particulier, lorsqu'une ou plusieurs roues dentées ou un ou plusieurs pignons sont montés et fixés sur une tige de support. Il faut laisser un certain jeu entre la tige et les ouvertures centrales percées dans ces roues et pignons, de façon que la tige de support puisse être insé- rée convenablement.

   Il faut employer des dispositifs de montage spéciaux pour s'efforcer de faire en sorte que les éléments soient concentriques 

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 pendant que le chevillage a lieu. Même lorsqu'on effectue ces opérations d'assemblage avec des précautions considérables, on ne saurait empêcher l'excentricité d'une roue dentée ou d'un pignon par rapport à la tige de support, principalement à cause de la tendance de l'opération de chevil- lage à déranger la position des éléments et à empêcher ainsi d'obtenir des positions concentriques effectives ou tolérables pour l'élément consti- tutif assemblé destiné à un instrument. 



   L'un des buts importants de la présente invention consiste à réa- liser un instrument pouvant être fabriqué à un prix notablement inférieur au prix de revient des instruments actuels correspondants fabriqués par les procédés usuels. 



   Un autre but de l'invention consiste à créer un instrument pouvant fonctionner avec des pertes par frottement considérablement moindres que celles qui sont inhérentes aux instruments actuels semblables. 



   Un autre but de l'invention consiste encore à créer un instrument dans lequel les éléments constitutifs peuvent être reproduits d'une façon sensiblement identique par les principes de la production en grande série, ce qui réduit ainsi largement les rebuts et diminue aussi en grande partie le travail d'inspection qui est nécessaire pour produire des instruments correspondants par les procédés employés couramment. 



   Un autre but de l'invention consiste à créer un instrument ayant des caractéristiques de lubrification automatique. 



   Un autre but de l'invention consiste à réduire au minimum le bruit du fonctionnement normal de l'instrument construit suivant l'invention. 



   Un autre but de l'invention consiste encore à créer un procédé perfectionné pour assembler les éléments constitutifs, le boîtier, etc... de l'instrument. 



   Un autre but de l'invention consiste à faire beaucoup d'instru- ments, ainsi que tout ou partie de leur boîtier, en matière résineuse syn- thétique, ce qui a pour résultat, grâce à la nature de la matière rési- neuse et au procédé employé pour en faire des éléments constitutifs et des boîtiers, que les instruments ont les caractéristiques suivantes : une tendance nette à résister à la corrosion, la résistance à un choc 

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 imprimé à l'instrument par accident ou autrement, et la plus grande faci- lité avec laquelle ils peuvent être'déplacés ou portés, par suite de ce que le poids de la matière en question est moindre que celui de la matière avec laquelle les instruments semblables sont fabriqués actuellement. 



   En ce qui concerne particulièrement les pièces d'horlogerie, un but supplémentaire de l'invention consiste à faire en matière résineuse synthé- tique sensiblement tous les éléments constitutifs du mouvement et du méca- nisme régulateur de fréquence, ce qui a pour effet, grâce à l'élasticité de cette matière, que le choc intermittent imprimé par le mécanisme de dé- clenchement de la force motrice sur roues dentées du mouvement, et en par- ticulier à celles qui sont les plus rapprochées de l'échappement, est adou- ci de façon à assurer une plus grande régularité dans le travail fourni par l'organe moteur et à augmenter ainsi la précision de la pièce d'horlogerie. 



   Un autre but de l'invention consiste à créer une pièce d'horlogerie qui soit fermée sensiblement hermétiquement, de façon à empêcher efficace- ment l'entrée de la poussière, de l'humidité ou d'autres matières étrangè- res à l'intérieur de la pièce. 



   On atteint ces buts, ainsi que d'autres, en incorporant aux instru- ments une partie ou la totalité des caractéristiques et particularités de base suivantes: 
Dans bien des cas, les instruments auxquels les principes de la pré- sente invention sont appliqués peuvent être fabriqués avec moins de pièces, grâce au fait que l'on se propose de monter les tiges de support directe- ment dans les boîtiers en disposant, sur des parties opposées des boîtiers, des douilles recevant respectivement les extrémités opposées de ces tiges, les éléments constitutifs étant percés d'ouvertures servant de paliers et recevant les tiges. De cette façon, on n'a pas besoin, dans bien des cas, de platines supplémentaires ou de pièces supplémentaires en forme de pla- ques, et l'on n'a besoin que des pièces du boîtier lui-même.

   Le boîtier des instruments les plus courants est fait de préférence en deux parties et ses pièces, dans les modes préférés de réalisation, sont moulées en matiè- re résineuse synthétique, de même que la plupart des éléments constitutifs 

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 montés à l'intérieur du boîtier. Dans la plupart des cas, mais non dans tous, on envisage la possibilité de faire en sorte que les tiges de sup- port servent d'entretoises entre les parties espacées du boîtier, pour em- pêcher ces parties de se rapprocher l'une de l'autre, car on se propose de faire la plupart de ces tiges en métal et, de préférence, en acier. 



   On envisage la possibilité d'assembler les instruments par des pro- cédés qui s'écartent radicalement de ceux qui sont utilisés actuellement, car on n'a pas besoin des dispositifs et accessoires spéciaux et compli- qués employés d'habitude pour effectuer le montage des instruments en ques- tion. Une partie du boîtier est munie de douilles qui, dans la plupart des instruments, servant à recevoir une extrémité des tiges, extrémité qui est fixée, soit par un emboîtement à force, soit par moulage sous la forme d'une garniture intérieure, mise en place, les tiges étant maintenues dans une position telle qu'elles soient perpendiculaires au plan général de la partie en question du boîtier. Les divers éléments constitutifs qui sont portés par ces tiges sont ensuite montés aur celles-ci par la disposition des paliers de ces éléments sur ces tiges. 



   L'autre partie ou les autres parties du boîtier sont munies de douilles opposées à celles de la partie mentionnée ci-dessus du boîtier, pour recevoir les extrémités libres des tiges lorsque ces parties du boî- tier sont assemblées. L'entretoisement des parties du boîtier, entretoise- ment qui est assuré par les tiges de support, permet aux instruments de continuer à fonctionner, qu'une pression extérieure soit exercée ou non sur les parties opposées du boîtier. Ceci diffère de ce qui se passe dans les instruments habituels, dans lesquels les éléments constitutifs cessent de fonctionner lorsqu'une pression est exercée sur l'une ou l'autre des parties du boîtier ou des platines de support de ces éléments. 



   Beaucoup d'instruments, pour lesquels on envisage l'application des principes qui font l'objet de la présente invention, ont des cadrans indi- cateurs de différentes sortes, et l'on se propose de recouvrir ces cadrans avec des éléments transparents portant de préférence, sur leur surface in- térieure, une douille destinée à receyoir une extrémité de l'une des tiges 

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 de support portant un ou plusieurs des éléments constitutifs disposés en    vue de leur fonctionnement ; cettetigé de support sert alors d'entretoise   pour le couvercle du cadran. 



   Les éléments constitutifs des instruments dont il s'agit seront, en majeure partie, des ensembles partiels précis, moulés d'une seule pièce et formant un bloc, en matière résineuse synthétique homogène, coulée dans des moules extrêmement précis, en une seule opération de moulage. On pro- cède avec des soins extrêmes, non seulement pour le finissage des surfaces des cavités moulées, mais aussi pour donner la configuration voulue à ces cavités.

   La surface de ces cavités, surface qui est lisse et à laquelle on donne un beau poli, forme, sur les éléments constitutifs moulés, une surface finie de la façon voulue, ce qui réduit notablement le coefficient de frottement entre les éléments qui viennent en contact entre eux, compa- ré à celui qui existe entre les éléments habituels faits actuellement en métal étampé ou moulé, ou en matière résineuse étampée ou découpée. Le prix de revient des moules de ce genre est élevé, il est vrai, mais le prix de chaque pièce n'en est affecté que d'une façon négligeable, d'au- tant plus que l'usure de ces moules est à peine appréciable, et qu'un moule peut servir à faire un très grand nombre de pièces avant qu'il ne soit né- cessaire de le remplacer ou qu'il ne soit hors d'usage. 



   Dans les instruments dont le boîtier est fait en matière résineuse, en matière thermoplastique, les parties du boîtier peuvent être réunies par fusion ou au moyen d'un ciment, de façon à assurer l'herméticité inté- rieure du boîtier. Lorsque les parties du boîtier sont faites en matière résineuse thermoplastique, elles peuvent être scellées les unes sur les autres au moyen d'un ciment pour que l'intérieur soit rendu hermétique. 



  Si un ou plusieurs éléments traversent une paroi, dans certains instru- ments, et s'ils sont mobiles par rapport à cette paroi, on peut disposer, à l'intérieur des paliers ou des ouvertures du boîtier, des organes d'é- tanchéité qui s'adaptent à ces éléments, ce qui permet de maintenir l'her- méticité de l'intérieur du boîtier. 



   On a constaté que, lorsqu'on utilise des éléments et des tiges de support mobiles les uns par rapport aux autres et faits respectivement en 

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 matière résineuse et faisant partie intégrante de celle-ci, donnent à ces éléments des propriétés d'auto-lubrification qui sont suffisantes pour qu'- aucune lubrification ne soit pratiquement nécessaire pour les instruments formés avec ces éléments. Toutefois, si la lubrification de certains élé- ments est nécessaire et si le boîtier est hermétiquement clos, l'évapora- tion du lubrifiant employé sera tout au moins retardée, sinon empêchée ; il ne sera donc pas nécessaire de renouveler la lubrification de l'instru- ment de temps en temps pendant la durée raisonnable de cet instrument. 



   Ainsi, dans le cas d'une pièce d'horlogerie, aucune lubrification n'est pratiquement nécessaire, sauf entre les diverses circonvolutions du grand ressort, métallique, mais comme ce ressort est monté dans un baril- let et renfermé aussi dans une atmosphère sensiblement hermétiquement clo- se, aucune évaporation appréciable du lubrifiant n'aura lieu. Comme cette pièce d'horlogerie ne doit exiger aucune réparation pendant le laps de temps très notable pendant lequel on peut compter qu'elle fonctionnera d'une façon satisfaisante, et comme le lubrifiant du grand ressort ne doit pas s'évaporer d'une façon appréciable pendant la durée de la pièce en question, le boîtier de cette pièce d'horlogerie doit rester fermé à par- tir du moment   où   la pièce est fabriquée jusqu'au moment où il faut la rem- placer parce qu'elle est usée. 



   La réduction de la masse et du frottement entre les éléments cons- titutifs de la pièce d'horlogerie, réduction que l'on obtient en faisant ces éléments en matière résineuse synthétique, en leur donnant des sur- faces très lisses et en soulageant partiellement les paliers, aura pour conséquence une courbe "d'isochronisme" sensiblement droite. De même, si l'on utilise un grand ressort ayant les dimensions habituelles, la pièce d'horlogerie fonctionnera beaucoup plus longtemps et plus régulièrement que lorsque ce ressort sert à faire fonctionner une pièce d'horlogerie habituelle à laquelle les principes de la présente invention n'ont pas été appliqués. 



   En raison du fait que, dans le mode préféré de réalisation de l'in- vention, l'arbre central va d'une douille portée par la partie postérieu- re du couvercle de la montre à une douille portée par la surface inté- 

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 rieure du verre, cet arbre est notablement plus long que l'arbre central usuel des pièces d'horlogerie, et comme il est supporté à ses extrémités, il est maintenu dans sa position d'une façon plus précise et supporté d'une façon plus assurée que cela n'est possible dans les pièces habituelles. 



  De même, comme les divers manchonsqui portent les aiguilles et qui sont insérés les uns dans les autres tournent autour de l'arbre principal et sont supportés principalement par cet arbre, le maintien de ces manchons dans leur position est ainsi rendu plus précis que dans les types habituels. 



   De préférence, la partie principale du boîtier est moulée en forme de cuvette dont le bord constitue le bord et le drageoir de la montre, et ce qui peut être considéré comme étant le fond de la cuvette constitue la plaque du cadran, plaque sur laquelle on peut, si on le désire, fixer un mince cadran supplémentaire. De préférence, toutefois, les indices servant à indiquer le temps sont moulés directement à la surface ou à l'intérieur de cette plaque de cadran. Le bord sert à maintenir l'écartement voulu en- tre la plaque du cadran et le fond ou couvercle postérieur du boîtier, cette plaque de cadran et ce fond formant des pièces espacées en forme de membrane. 



   Lorsque l'invention est appliquée à une montre, un boîtier simulant un aspect métallique peut être produit conformément à la présente inven- tion, sans que l'on s'écarte des principes avantageux de celle-ci, en uti- lisant une coquille en métal dans laquelle la partie principale du boî- tier, qui est en matière résineuse, est moulée directement sur place pour former, à l'intérieur du boîtier, la même construction que celle qui vient d'être décrite. 



   On a constaté aussi que certains des éléments constitutifs de la pièce d'horlogerie, tels que la tige de remontage, le levier de mise à l'heure, et quelques autres, exigent une grande résistance, et on peut les faire en métal sans sortir du cadre général de l'invention. 



   Contrairement à beaucoup d'instruments auxquels les principes de la présente invention seraient appliqués,et dans lesquels il y a un mou- vement sensiblement continu et régulier des éléments constitutifs pendant 

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 des laps de temps dont la durée est peut-être variable, les pièces d'hor- logerie emploient des dispositifs à échappement pour laisser agir la force du grand ressort, et ils ont ainsi un mouvement intermittent partant du balancier, passant par le mécanisme générateur de fréquence et le mouve- ment pour aboutir au grand ressort. Les pointes du levier d'ancre viennent alternativement en prise avec les dents de la roue d'échappement et elles arrêtent cette roue à peu près quatre ou cinq fois par seconde, suivant la construction particulière de la pièce dont il s'agit.

   Ceci a pour con- séquence qu'il est nécessaire d'imprimer un mouvement au mécanisme et à l'échappement à partir de l'arrêt, les pièces atteignant ensuite la vitesse maxima requise, puis étant arrêtées de nouveau quatre ou cinq fois par se- conde. 



   Dans les pièces d'horlogerie habituelles dont sensiblement tous les éléments constitutifs sont en métal, l'inertie qu'il faut vaincre pour met- tre ces éléments en mouvement à partir de l'arrêt et leur imprimer la vi- tesse maxima est de beaucoup plus grande que dans un appareil construit suivant la présente invention, et dont sensiblement tous les éléments cons- titutifs du mouvement et de l'échappement sont moulés en matière résineuse synthétique ayant une densité bien inférieure à celle du métal, par exemple celle du laiton et de l'acier qui servent ordinairement à faire les élé- ments constitutifs des pièces d'horlogerie.

   L'emploi de matière résineuse synthétique pour faire les éléments constitutifs de pièces d'horlogerie suivant la présente invention, réduit considérablement la masse de ces élé- ments et, en conséquence, l'inertie qu'il faut vaincre pour mettre en ac- tion le mouvement et l'échappement à partir de l'arrêt, un certain nombre de fois à chaque seconde. En outre, l'élasticité naturelle de la matière résineuse qui se prête bien à être utilisée suivant la présente invention permet de faciliter et d'adoucir le mouvement intermittent que la roue d'échappement imprime au mouvement, et en particulier, au   dispositif,mo-   teur. Ceci assure une plus grande régularité dans le débit de l'énergie du dispositif moteur et augmente ainsi la précision de la pièce d'horloge- rie. 



   De plus, l'élasticité ou la souplesse du levier d'ancre et de ses 

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 pointes, qui, suivant la présente invention, sont de préférence moulées d'une seule pièce avec ce levier, réduisent le choc produit au moment de la rencontre du balancier, et elles réduisent aussi grandement le bruit produit par l'entrée en prise intermittente de l'ensemble comprenant le levier d'ancre avec la roue d'échappement.

   Un autre avantage de l'emploi d'une matière plus légère pour faire les éléments constitutifs consiste en ce que, s'il arrive qu'on laisse tomber la pièce d'horlogerie acciden- tellement ou qu'elle soit violemment heurtée lorsqu'elle est posée trop brutalement sur une surface, la tendance à faire fléchir les tiges de sup- port est notablement réduite par rapport à la construction habituelle, dans laquelle les roues dentées et les autres éléments sont ordinairement en métal. En outre, la tige de support particulière et le dispositif com- plexe comprenant le palier et la tige de support que l'on utilise suivant      la présente invention, contribuent pour beaucoup à réduire au minimum tou- te possibilité de détérioration, si on laisse tomber la pièce d'horlogerie accidentellement, ou si elle subit tout autre choc brusque. 



   Alors que tous les modes de réalisation de l'invention représentés dans les dessins ci-joints sont des instruments ayant des organes indica- teurs, il est bien entendu que l'élément mobile de ces organes indicateurs n'est donné qu'à titre d'exemple d'un type d'élément mobile pouvant être entraîné par le mécanisme contenu dans le boîtier. Ce mécanisme peut ac- tionner d'autres types d'éléments mobiles, tel qu'un bras de commutateur électrique se mouvant par rapport à un ou plusieurs contacts, un bras se mouvant pour interrompre ou occulter ou obstruer une source de lumière ou d'énergie comme celle qui est employée, par exemple, dans un circuit de cellule photo-électrique ou un bras relié mécaniquement ou autrement à un mécanisme additionnel qu'il s'agit d'actionner comme suite au mouvement de ce bras. 



   Pour que l'invention soit bien comprise et qu'il soit facile de la mettre en pratique, on la décrira maintenant en détail en se référant aux dessins ci-joints, dans lesquels: 
La fig. 1 est une vue de face d'une montre à laquelle les principes de la présente invention sont appliquée,;, 

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La fig. 2 en est une élévation de profil; 
La fig. 3 est un plan de l'intérieur de la partie principale, re- présentée partie en coupe, du boîtier de la montre, cette partie du boî- tier contenant les éléments du mouvement, le mécanisme de remontage et de mise à l'heure et le dispositif moteur; 
La fig. 4 est une vue de l'intérieur du couvercle postérieur de la montre, couvercle qui contient l'ensemble partiel de réglage de la fré- quence; 
La fig. 5 est un plan de détail de certains éléments du mécanisme de réglage de la fréquence;

   
La fig. 6 est un plan de détail de l'échappement et du balancier; 
La fig. 7 est une vue en perspective du dispositif à levier   d'ancre;   
La fig. 8 est une vue intérieure en perspective de la partie princi- pale du boîtier en soi; 
La fig. 9 est une vue intérieure en perspective du couvercle posté- rieur du boîtier en soi; 
La fig. 10 est une vue schématique allongée du mouvement monté dans le boîtier; 
La fig. 11 est une vue semblable à la fig. 10, mais montrant le dis- positif régulateur de fréquence de la montre; 
La fig. 12 est une vue, en pièces détachées, des éléments constitu- tifs de la montre, cette vue montrant en particulier l'ordre dans lequel les éléments constitutifs du mouvement sont montés à l'intérieur du boî- tier ;

   
La fig. 13 est une élévation de profil, partie en coupe, d'un boî- tier de montre sur lequel est appliquée une coquille en métal; 
La fig. 14 est une vue de détail représentant une partie du méca- nisme réglable du dispositif de réglage de la fréquence; 
La fig. 15 est une élévation de profil, partie en coupe, d'un indi- cateur à cadran auquel les caractéristiques de la présente invention sont appliquées ; 
La fig. 16 est une élévation, vue de dos, partie en coupe, de cet 

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 indicateur à cadran; 
La fig. 17 est une élévation de face de cet indicateur à cadran re- présenté à une échelle plus petite que celle des figures précédentes; 
La fig. 18 est une vue partielle d'un détail de cet indicateur à cadran; 
La fig. 19 est une autre vue partielle d'un détail de cet indica- teur à cadran;

   
La fig. 20 est un plan d'un indicateur d'écoulement comportant les caractéristiques de l'invention ; 
La fig. 21 est une coupe verticale de profil de cet indicateur d'é- coulement; 
La fig. 22 est une coupe verticale de profil d'un compteur électri- que de watt-heures auquel les caractéristiques de la présente invention ont été appliquées; 
La fig. 23 est une élévation partielle de profil d'un détail de ce compteur ; 
La fig. 24 est une élévation partielle de profil partie en coupe d'un détail de ce compteur; 
Ainsi qu'on l'a dit plus haut, les instruments représentés dans les dessins ci-joints, aussi bien que tous les autres instruments auxquels les caractéristiques de la présente invention peuvent être appliqués, ont des boîtiers qui sont faits de préférence en deux pièces.

   De même, ces parties du bâti, ainsi que beaucoup des éléments constitutifs montés dans le boî- tier en vue de leur fonctionnement, sont faits de préférence en composés résineux synthétiques par une opération de moulage. 



   On a constaté que, pour que l'on obtienne les meilleurs résultats, toutes les matières ou tous les composés résineux synthétiques doivent avoir certaines propriétés ou caractéristiques essentielles comprenant: la résistance à des changements physiques appréciables à des températures d'environ 65 ou 70 C., la résistance à la corrosion par des fluides ou des gaz en présence desquels on doit pouvoir s'attendre raisonnablement à ce que ces instruments fonctionnent d'une façon satisfaisante ; ils ne doivent 

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 pas absorber sensiblement l'humidité;

   ils doivent être suffisamment rigi- des pour résister à une déformation appréciable lorsque les éléments cons- titutifs des instruments transmettent notamment la quantité de puissance requise à des températures inférieures à 70 C environ, et suffisamment élastiques pour absorber ou supporter sans rupture ou détérioration per- manente, les chocs et les efforts auxquels les éléments constitutifs et les boîtiers de ces instruments sont ordinairement soumis, et, lorsqu'ils sont moulés, ils ne doivent subir sensiblement aucun retrait, ou ils ne doivent subir qu'un minimum de retrait sensiblement uniforme et pouvant être indiqué d'avance. 



   On dispose actuellement d'un certain nombre de matières résineuses synthétiques ayant ces propriétés essentielles, par exemple :   l'analine-aldéhyde formique, les polymères de l'acétate de vinyle, les polymères du   chlorure de vinyle, les co-polymères du chlorure de vinyle et de l'acéta- te de vinyle et la polyamide. L'expression "matière résineuse synthétique" ou "matière résineuse", telle qu'elle est employée dans la présente des- cription et dans le résumé se rapporte à la matière résineuse synthétique moulable ayant les propriétés ou caractéristiques ci-dessus. 



   On reconnaît facilement que la matière résineuse n'a pas le même module d'élasticité que les métaux tels que le laiton et l'acier, qui sont généralement employés pour les instruments de type auquel les principes de la présente invention peuvent être appliqués. Toutefois, l'épaisseur de la matière résineuse qu'il faut employer pour les pièces des boîtiers d'instruments n'a pas besoin d'être augmentée, de façon exagérée, au delà de celle qui est nécessaire actuellement pour les pièces en métal corres- pondantes,

   car la disposition et la construction particulières employées suivant la présente invention comprennent un entretoisement satisfaisant des parties opposées des boîtiers au moyen de pièces en forme de tiges de support montées entre ces parties opposées dans des espaces occupés nor- malement par des éléments constitutifs dans les instruments correspondants actuels. Des détails de cette disposition seront décrits plus loin. 



   Lorsqu'il sera question de boîtier dans la description ci-après, 

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 il est bien entendu qu'il s'agit d'.une pièce comprenant la paroi latérale reliée près de ses bords, de manière à faire corps avec elles ou autrement, à deux pièces espacées, sensiblement parallèles, opposées entre elles et faites de préférence en forme de membranes. Les instruments représentés ont des cadrans qui, tels qu'ils sont représentés, mais sans que ceci con- stitue une limitation, forment une partie des boîtiers des instruments. 



  Ces cadrans sont aussi munis de couverclesqui sont au moins en partie transparents, mais dans la plupart des cas ces couvercles ne sont pas con- sidérés comme faisant partie du boîtier, bien que l'on puisse concevoir, dans les limites de la présente invention, la possibilité d'étudier des types dans lesquels ces couvercles peuvent servir à former une partie du boîtier. 



   Dans les fig. 1 à 14, la partie principale 10 du boîtier est consti- tuée de préférence par une pièce en forme de cuvette telle que celle qui est représentée en perspective dans la fig. 8 et qui est moulée d'une seu- le pièce en matière résineuse. Le fond 12 de cette cuvette est une pièce en forme de membrane qui, dans le mode préféré de réalisation, sert de pla- que de cadran à la surface ou à l'intérieur de laquelle les indices 14 qui indiquent le temps sont formés directement. La surface intérieure de cette pièce 12 est pourvue de plusieurs sections disposées à différents niveaux relatifs dans le but de renforcer cette partie 10, ainsi que dans d'autres buts qui seront décrits plus loin. 



   La surface intérieure du fond 12 présente, en des points appro- priés, plusieurs logements ou douilles, dans lesquels une extrémité de chacune des tiges de support des éléments constitutifs est introduite et fixée. La réunion entre ces douilles et ces tiges de support est obtenue de préférence par l'insertion, à la presse, d'une extrémité de ces tiges de support dans ces douilles, de façon que ces tiges de support soient sensiblement perpendiculaires au plan du fond 12. 



   Un prolongement 16 est moulé d'une seule pièce avec la partie 10, et il est percé d'une ouverture 18 servant de palier et le traversant ra- dialement de part en part jusqu'au centre de la partie 10 pour recevoir 

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 la tige de remontage 20. Les parois extérieures opposées du prolongement 16 présentent deux logements 22 alignés axialement et dans lesquels les extrémités opposées d'une bélière en forme d'anse ou d'anneau s'engagent de façon à pouvoir tourner dans ces logements. 



   En raison de l'effort que cette pièce en forme d'anneau doit sup- porter, il est   préférable qu'elle   soit en métal. 



   La tige de remontage 20, qui est faite de préférence d'une seule pièce avec le remontoir ou couronne 26 en métal pulvérisé et aggloméré présente une gorge 28 et une partie intermédiairedont la section trans- versale est carrée, et qui est destinée à s'engager dans une ouverture carrée, et qui est destinée à s'engager dans une ouverture carrée servant de palier et pratiquée dans la couronne dentée 30. La gorge 28 reçoit l'extrémité fourchue 32 du levier 34 de remontage et de mise à l'heure, levier qui est articulé autour de l'axe ou de la tige de support 36 et fait de préférence en métal. Les extrémités opposées de cette tige s'en- gagent respectivement dans la douille 36' formée dans la pièce 10, et dans la douille 38 formée dans le couvercle postérieur 40 qui sera décrit plus loin.

   L'axe 36 peut être retiré de ses deux douilles pour permettre de fi- xer facilement le levier de mise à   l'heure 34   au boîtier, et à la liaison entre ce levier et la tige de remontage 20. Toutefois, les deux extrémités de cet axe sont solidement supportées. 



   La barre oscillante 42 de remontage et de mise à l'heure est faite de préférence en métal et sa forme est irrégulière. Une branche de cette barre oscillante est dirigée vers le bas dans la fig. 3, et elle est per- cée d'une ouverture servant de palier et recevant l'axe   44,   qui peut être en matière résineuse moulée et faisant corps avec la pièce 10, ou bien qui peut être un axe rapporté en métal. 



   La partie centrale de cette barre oscillante 42 porte un axe 46 autour duquel tourne une roue dentée 48 de remontage et de mise à l'heure. 



  Cette roue dentée est maintenue sur l'axe 46 par une rondelle 49 montée à la presse sur l'extrémité extérieure de cet axe. Ce dernier est fait de préférence en matière résineuse, mais il peut être fait en métal si 

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 la matière résineuse n'assure pas une résistance adéquate dans certains types de pièces d'horlogerie. La roue dentée 48 de remontage et de mise à l'heure engrène avec la couronne dentée 30, ainsi qu'avec le pignon de remontage 50, qui est fait de préférence en matière résineuse et monté à rotation sur un axe 52 fait en matière résineuse et moulé d'une seule pièce avec la partie 10 du boîtier. L'extrémité libre de cet axe 52 s'en- gage dans une douille 54 du couvercle postérieur du boîtier, lorsque ce couvercle est assemblé avec la partie 10 du boîtier.

   La barre oscillante 42 est maintenue normalement dans sa position représentée dans la fig. 3, position dans laquelle la roue 48 engrène avec le pignon 50, au moyen d'un petit ressort hélicoïdal 55, dont une extrémité est fixée à l'oreille 56 portée par la barre oscillante 42. L'autre extrémité de ce ressort est fi- xée à une oreille fixe 58 moulée d'une seule pièce avec la partie 10. 



   Lorsqu'il s'agit de mettre la montre à l'heure, on tire la tige de remontage 20 vers l'extérieur, de façon à faire tourner en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre dans la fig. 3, l'extrémité de gauche du levier 34 de remontage et de mise à l'heure. Ceci a pour effet d'abais- ser l'extrémité de gauche de la barre oscillante 42 jusqu'à ce que l'ex- trémité libre du levier 34 de remontage et de mise à l'heure s'engage dans l'encoche 60 de la barre oscillante 42. Ce mouvement de la barre oscillan- te met la roue dentée 48 hors de prise avec le pignon 50 et en prise avec le différentiel 62, qui sera décrit en détail plus loin. Pour ramener la barre oscillante 42 et le levier de mise à l'heure 34 à leur position nor- male représentée dans la fig. 3, on abaisse la couronne dentée 26 pour l'amener à la position représentée dans la fig. 3.

   Ce mouvement fait des- cendre l'extrémité fourchue 32 du levier de remise à l'heure 34 et dégage l'extrémité libre de ce levier en la faisant sortir de l'entaille 60. Le ressort 55 ramène alors facilement la barre oscillante 42 à sa position normale représentée dans la fig. 3 et remet la roue dentée 48 en prise avec le pignon 50, ce dernier engrenant constamment avec la roue dentée de remontage 78. La montre se trouve alors dans un état tel que le ressort puisse être remonté par la rotation de la couronne moletée 26. 

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   Dans le mode préféré de réalisation de l'invention, l'organe moteur est constitué par un grand ressort métallique 64 monté dans un barillet 66 moulé en matière résineuse. Ce barillet porte une roue dentée 68 moulée d'une seule pièce avec lui et constituant la première roue du mouvement. 



  La surface intérieure du bord du barillet présente une saillie 70 en prise avec un crochet 72 porté par l'autre extrémité du grand ressort. Le baril- let possède également un moyeu cylindrique central 74 ayant deux diamètres différents à ses deux extrémités opposées. 



   Le moyeu 74 est monté sur une tige de support ou un axe 76 qui est fait de préférence en matière résineuse et moulé d'une seule pièce avec la partie 10. L'extrémité libre de l'axe 76 s'engage étroitement dans une douille 77 dont est muni le couvercle postérieur 40. Celles des parties de cet axe qui sont en prise avec le moyeu 74 dans ses parties ayant des diamètres différents ont des dimensions telles,qu'il n'y ait, entre celles des parties du moyeu et de l'axe qui sont en prise entre elles, que tout juste le jeu suffisant pour permettre facilement leur rotation relative. 



  Les surfaces principales des parties juxtaposées de l'axe et du moyeu ne    sont pas en prise ; sont, au contraire, dégagées pour réduire au mi-   nimum le frottementqui existe entre elles.      



   La roue de remontage 78 est également faite de préférence en matière résineuse et elle possède un moyeu cylindrique 80 qui entoure le moyeu 74 du barillet. Les parties en prise, à mouvement relatif, de ces moyeux ont des diamètres différents, comme on peut le voir facilement dans la fig. 10. 



  Les parties principales des surfaces juxtaposées de ces moyeux   so@t   espa- cées entre elles pour qu'il y ait également, entre elles, une partie dé- gagée afin de réduire le frottement au minimum. En outre, pour que le mou- vement du barillet par rapport au couvercle postérieur ne puisse pas pro- duire de frottement excessif, la douille 77 du couvercle postérieur porte sur son pourtour une saillie annulaire 82 dont la surface est petite et directement en prise avec celle des parties du barilletqui est voisine du moyeu 74 Q Le moyeu 80 porte une nervure courbe 84 qui s'engage dans une fente allongée et appropriéepratiquée dans l'extrémité intérieure 

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 du grand ressort 64, en vue de verrouiller cette extrémité du ressort sur ce moyeu. 



   Le pignon de remontage 50 est constamment en prise avec la roue de remontage 78. Un ressort d'encliquetage 86 est monté autour de l'oreille fixe 88 moulée d'une seule pièce avec la partie 10, ce ressort étant en forme d'U, comme le montre la fig. 3, et en prise avec la roue de remonta- ge 78 à l'une de ses extrémités. L'extrémité libre de l'oreille 88 s'en- gage dans la douille 90 du couvercle postérieur 40 et contribue à fixer la position de ce couvercle par rapport à la partie 10 du boîtier pendant le montage final de la montre. Plusieurs oreilles supplémentaires 92, de fixation de la position, sont aussi formées sur la partie 10 et s'engagent dans des douilles ou logements 94 du couvercle postérieur 40. 



   Un pignon 96 moulé d'une seule pièce avec la roue dentée 98 N  2 engrène avec la roue dentée 68 Q du barillet et il est entraîné par cette roue. Cette roue dentée 98 et le pignon 86 sont faits en matière résineuse et percés, au centre, d'une seule ouverture servant de palier, perpendicu- lairement au plan de cet engrenage. Celui-ci est monté à rotation sur le manchon 100, avec lequel un pignon à canon 102 est moulé d'une seule pièce. 



  Ce pignon à canon et ce manchon sont de préférence moulés en matière rési- neuse, et il ne reste, entre le palier de la roue dentée 98 et le manchon, que tout juste le jeu suffisant pour permettre facilement la rotation de ces pièces. 



   La roue dentée   98   N  2engrène avec le pignon 104, qui est fixée à la roue dentée 106 N  3. Ces deux pièces sont moulées en matière rési- neuse, et la roue dentée 106 est pourvue, comme on peut le voir clairement dans la fig. 12, d'un manchon 108 qui se termine par une partie 110 ayant une section transversale carrée. Le pignon 104 est percé d'une ouverture centrale ayant une section transversale carrée et recevant la partie 110 de la roue dentée 106. Ce pignon et cette roue dentée tournent donc ensem- ble, mais on peut les séparer pour permettre de les monter facilement dans la montre.

   La partie 10 du boîtier est pourvue d'une douille 112 dans la- quelle es.t engagée et fixée une extrémité de la tige de support en métal 

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 114, qui est supportée elle-même par le palier central formé par le man- chon 108 de la roue dentée 106. L'autre extrémité libre de la tige de sup- port 114 s'engage étroitement dans la douille 116 du couvercle postérieur. 



   La roue dentée 106   N 3   engrène avec le pignon 118, qui est moulé d'une seule pièce avec la roue dentée 120 N  4. Ces pièces sont faites de préférence en matière résineuse. Un manchon 122 fait d'une seule pièce avec la roue dentée 120 présente un ou plusieurs méplats dont le but sera indiqué plus loin. L'ensemble complet composé du pignon 118, de la roue dentée 120 et du manchon 122 est moulé en matière résineuse et présente, en son centre, un palier cylindrique qui reçoit la tige métallique 124 supportée et fixée à une extrémité dans   la.douille   126 de la partie 10, l'extrémité extérieure libre de cette tige s'engageant étroitement dans la douille 128 du couvercle postérieur.

   Le jeu laissé entre cette tige et le palier de l'ensemble est tout juste suffisant pour permettre la rotation libre de l'ensemble sur la tige en question. 



   La roue dentée intermédiaire 130 de trotteuse, qui est reliée à cet ensemble, comprenant la roue dentée 120 N  4, porte un manchon 132 dont l'ouverture intérieure est complémentaire, quant à sa forme, du man- chon 122 de la roue dentée 120 N 4. La roue dentée 130 et le manchon 132 sont moulés d'une seule pièce en matière résineuse. Les roues dentées 120 et 130 peuvent être séparées pour faciliter leur montage à l'intérieur de la montre. La roue dentée 130 engrène avec le pignon fou 134, qui est mon- té à rotation sur l'axe 136, moulé de préférence d'une seule pièce avec la partie 10 du boîtier.

   Le pignon fou 134 est également fait de préférence en matière résineuse et il est pourvu d'un petit épaulement annulaire 138 qui est en prise avec la surface adjacente du fond 12 de la partie 10 du boîtier pour empêcher tout frottement excessif entre ces parties. 



   Le pignon fou 134 engrène avec la roue dentée de trotteuse 140, qui est moulée d'une seule pièce avec le manchon de trotteuse 142 en matière résineuse. Le manchon 142 traverse l'ouverture 144 pratiquée dans le fond 12 de la partie 10, et il peut tourner dans cette ouverture. Un rebord annulaire 146 est en prise avec la roue dentée de trotteuse 140 pour em- pêcher tout frottement excessif entre cette roue dentée et le fond 12. 

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   Le pignon 96, qui est entraîné par la roue dentée 68 du barillet, entoure le manchon 100 qui coopère avec le pignon à canon. La prise à fric- tion entre ce pignon et le manchon est assurée au moyen d'une rondelle an- nulaire élastique bombée 148, de préférence en métal, qui est montée sur le manchon 100 et en prise, d'un côté, avec l'extrémité libre du pignon 96. 



  L'autre face de cette rondelle élastique 148 est en prise avec le bord d'une pièce 150 en forme de cuvette moulée de préférence en matière rési- neuse et fixée à une extrémité du manchon 100, qui coopère avec le pignon à canon, par emboîtement à la presse. Le fond de cette pièce 150, en forme de   cuvette,est   ajouré pour recevoir l'arbre central ou la tige centrale 152. La rondelle élastique 148 a la résistance et la courbure voulues pour assurer un frottement suffisant entre le pignon 96 et le manchon 100, afin que ce pignon puisse entraîner ce manchon. Le frottement entre ces deux pièces ne sera surmonté que pendant la mise à l'heure des aiguilles de la montre; à ce moment le manchon 100 et le pignon à canon 102 peuvent être actionnés indépendamment du pignon 96 et de la roue dentée 98 N  2. 



   Celle des extrémités du manchon 100, coopérant avec le pignon à canon, qui est opposée à celle à laquelle la pièce 150 en forme de cuvette est fixée, dépasse la surface extérieure de l'élément de la partie 10 du boîtier et porte l'aiguille des minutes 154. La surface intérieure du man- chon 100 est espacée, dans sa majeure partie, de la surface juxtaposée de l'arbre central 152. Seule l'extrémité extérieure de ce manchon, celle qui supporte l'aiguille des minutes, est pourvue d'un petit épaulement annu- laire 156 ayant par rapport à l'arbre 152, un jeu suffisant pour que le manchon puisse tourner librement par rapport à cet arbre. L'ouverture pratiquée dans la pièce 150 en forme de cuvette entoure l'arbre 152 d'une façon analogue.

   Cette ouverture et l'épaulement annulaire 156 assurent l'alignement voulu du manchon 100 coopérant avec le pignon à canon par rapport à l'arbre central, qui est un peu plus long, en proportion, que les arbres centraux habituels, et supporté à ses extrémités par des moyens qui seront décrits plus loin. 



   Le pignon 102, qui est actionné par le pignon 96, engrène avec la 

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 roue dentée de différentiel 62, qui est de préférence moulée en matière résineuse d'une seule pièce avec le pignon de différentiel 160. Cet en- semble constitué par la roue dentée et le pignon est pourvu d'un palier central qui reçoit la tige métallique 162 fixée et supportée verticale- ment dans la douille 164 de la pièce 12. La roue dentée 98 N  2 surmonte étroitement la roue dentée de différentiel 62 et la maintient sur la ti- ge de support 162. 



   Le pignon de différentiel 160 engrène avec la roue des heures 166, qui surmonte le pignon 134 pour le maintenir dans sa position de fonction- nement. Le manchon des heures 168 et la roue des heures 166 sont moulés d'une seule pièce en matière résineuse, la roue des heures 168 supportant l'aiguille des heures 170. La surface intérieure et la surface extérieure du manchon des heures 168 sont dégagées en partie, ce qui a pour effet que le frottement est réduit au minimum entre les surfaces adjacentes for- mant portées entre les trois manchons insérés les uns dans les autres : le manchon de trotteuse 142, le manchon des heures 168 et le manchon 100, qui coopère avec le pignon à canon et porte l'aiguille des minutes.

   Ainsi qu'on l'a dit ailleurs, dans la présente description, ce dégagement est obtenu par la disposition, sur les pièces adjacentes, de portées espacées ayant des diamètres différents. 



   La trotteuse 171 est montée sur l'extrémité extérieure du manchon de trotteuse 142. 



   La pièce 10 du boîtier porte, près de la surface extérieure du fond 12, un épaulement annulaire 172 qui sert de siège pour le bord 174 de l'élément transparent 176. Cet élément 176, qui sert de verre, est fait de préférence en matière résineuse transparente et elle est concave- convexe. Au centre de sa surface intérieure, une douille 178 sert à rece- voir une extrémité de l'arbre central 152. Cette douille peut être formée directement sur la surface intérieure de la pièce servant d'élément trans- parent, ou bien elle peut être formée dans un petit bossage 180 comme,ce- lui qui est représenté dans la fig. 12. L'élément transparent est de pré- férence scellé sur son siège et à l'intérieur de celui-ci dans la partie 

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 10 par fusion ou au moyen d'un ciment approprié. 



   Dans les pièces d'horlogerie habituelles, il est d'usage de faire les éléments constitutifs de façon 'qu'ils soient fixes par rapport à leurs tiges de support respectives, ce qui a pour   effet que   les tiges tournent ou oscillent dans les paliers aménagés à cet effet dans les platines. En conséquence, les seuls organes qui empêchent ces platines de se rapprocher l'une de l'autre, sont les entretoises qui sont montées habituellement en différents points espacés près des bords des platines. On pense qu'il n'e- xistait jusqu'ici, dans les mouvements de pièces d'horlogerie, aucune piè- ce empêchant celles des parties des platines qui se trouvent entre les bords de celle-ci de se rapprocher l'une de l'autre.

   En effet, on peut ar- rêter le mouvement de toute pièce d'horlogerie en pressant les unes sur les autres différentes parties des platines, parties qui se trouvent à l'intérieur à partir des bords de ces platines et qui sont espacées. 



   La présente invention comprend des moyens comportant des entretoises supplémentaires ou des pièces semblables à des entretoises et en forme d'axes ou de tiges 76, 114, 124 et 152, disposées entre les parties oppo- sées des pièces en forme de membranes formant effectivement le dessus et le fond du boîtier d'une pièce d'horlogerie. On remarquera que ces tiges occupent différentes positions aux divers endroits au milieu de la distan- ce entre les bords du dessus et du fond du boîtier, ce qui fait que les parties intérieures de ce dessus et de ce fond sont bien entretoisées pour les empêcher de se rapprocher sous l'action d'une pression extérieure exer- cée sur ces parties du boîtier. 



   Il est bien entendu que l'expression "moyens en forme d'entretoises" est employée dans la supposition qu'une pression extérieure peut être exer- cée sur les pièces en forme de membranes, tout en permettant aux éléments constitutifs de la pièce d'horlogerie de fonctionner. En raison de cette disposition d'entretoises supplémentaires espacées intérieurement à partir des bords du dessus et du fond, il n'est pas nécessaire d'augmenter indû- ment l'épaisseur des différentes parties du boîtier, telles que celles qu'on appelle le dessus et le fond, malgré que ces parties soient faites 

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 en matière résineuse dont le module d'élasticité est bien inférieur à ce- lui du laiton et des autres métaux servant à faire les platines et les boîtiers des pièces d'horlogerie habituelles.

   Ainsi, même lorsqu'une pres- sion extérieure est exercée entre des limites raisonnables sur le boîtier et la pièce d'horlogerie à laquelle les principes de la présente invention ont été appliqués, il n'en résulte aucune détérioration de cette pièce, qui continue à fonctionner convenablement, même pendant l'application de cette pression. 



   Ainsi qu'on l'a dit plus haut, le dispositif générateur de fréquen- ce, dispositif qui comprend le spiral, le balancier et la tige de support, ainsi que l'échappement, qui comprend l'ensemble du levier d'ancre et la roue d'échappement avec le pignon sur une tige de support, sont montés en forme d'élément de montage partiel sur le couvercle postérieur 40, qui est de préférence moulé en matière résineuse. Le mécanisme régulateur de fré- quence du spiral est également monté sur ce couvercle postérieur.

   Lorsque le couvercle postérieur 40 a été monté sur la partie 10 du boîtier et con- venablement aligné avec cette partie au moyen des oreilles 92, des loge- ments 94, ainsi que des extrémités des différentes tiges de support et des différents axes engagés dans des logements appropriés aménagés dans le cou- vercle postérieur, le pignon 182 de la roue d'échappement 184 vient auto- matiquement en prise avec la roue 120 N  4. La plaque 186, qui coopère avec le couvercle postérieur pour supporter les éléments constitutifs mentionnés plus haut et portés par le couvercle, est fixée à l'entretoise 188 moulée d'une seule pièce avec le couvercle postérieur. La plaque 186 est faite de préférence en matière résineuse moulée, mais dans certaines pièces d'hor- logerie, il peut être plus désirable d'employer un métal approprié pour faire cette plaque.

   Plusieurs chevilles 190 faisant corps avec l'entretoise 188, s'élevant à partir de l'extrémité libre de celles-ci et servant d'or- ganes de fixation de position, s'engageant dans des ouvertures espacées 192 pratiquées dans la plaque 186. 



   Le couvercle 40 est également muni d'une pièce moulée 194, faisant corps avec lui et servant de pièces de fixation de position, une encoche 

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 196 pratiquée dans une pièce s'étendant vers l'intérieur à partir de la surface supérieure de cette pièce, pour recevoir et assujettir l'extrémité intérieure 198 de la tige de remontage 20. Une cheville supplémentaire de position 200 s'étendant vers le haut à partir de la pièce 194 est égale- ment moulée d'une seule pièce avec celle-ci et s'engage dans une ouverture 202 pratiquée dans la plaque 186. 



   La plaque 186 est assujettie, de façon à ne pouvoir se séparer du couvercle postérieur, au moyen de deux vis métalliques 204 produisant de préférence elles-mêmes leur taraudage et s'engageant dans plusieurs ouver- tures 206 pratiquées dans l'entretoise 188. 



   Le pignon 182 et la roue d'échappement 184, ainsi que la pièce d'es- pacement ou le manchon 208, sont moulés de préférence d'une seule pièce en matière résineuse et pourvue d'un palier central constitué par une ouver- ture dans laquelle s'engage une tige de support métallique 210, dont une extrémité est fixée dans la douille 212 du couvercle postérieur 40, l'au- tre extrémité s'engageant dans la douille 214 portée par la plaque 186. 



   Le levier d'ancre 216, qui est représenté en perspective dans la fig. 7, comprend la fourchette 218, les palettes d'ancre 220, la nervure de renforcement 222 ; la cheville de sûreté 224 et la pièce d'espacement ou le manchon 226, toutes ces pièces étant moulées d'une seule pièce en matière résineuse en une seule opération. La pièce d'espacement 226 et la partie adjacente du levier d'ancre sont percées d'une ouverture 228 servant de palier, les traversant de part en part dans une direction per- pendiculaire au plan principal du levier d'ancre. On remarquera que la cheville de sûreté 224 est effectivement un prolongement d'une extrémité de la nervure de renforcement 222, l'autre extrémité de cette nervure étant réunie à la pièce d'espacement 226. 



   L'ouverture 228 qui sert de palier,traverse le levier et reçoit une tige de support métallique 230, dont une extrémité s'engage dans une douille 232 du couvercle postérieur 40, douille dans laquelle elle est fi- xée ; l'autre extrémité s'engage dans une douille 234 de la plaque 186. 



  Un jeu suffisant est laissé entre les parties adjacentes du levier d'ancre, de la plaque 186 et du couvercle postérieur   40   pour permettre au levier 

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 d'ancre d'osciller facilement par rapport à la tige 230. Le mouvement du levier d'ancre est limité par plusieurs chevilles d'arrêt 236 portées par la plaque 186 et moulées de préférence d'une seule pièce avec elle. 



   L'ensemble du balancier est constitué par un moyeu central de ba- lancier 238 moulé de préférence en matière résineuse et pourvu de plusieurs parties annulaires ayant des diamètres différents. Une extrémité de ce mo- yeu comprend le galet de sûreté 240 pourvu d'un méplat 242 qui permet le passage de l'extrémité de la cheville de sûreté 224. Le balancier 244, en soi, est fait de préférence en métal pour donner une masse suffisante à son ensemble. Toutefois, on pourrait employer aussi quelque autre genre de matière moulable imprégnée de poudre métallique ou de toute autre sub- stance lui donnant un grand poids. 



   Le balancier 244 porte une cheville d'impulsion 245 coopérant comme d'habitude avec la fourchette 218 du levier d'ancre. Cette cheville d'im- pulsion est faite en métal, de préférence en acier. La forme du balancier est nettement représentée dans la fig. 6 et il n'y a qu'un seul rayon transversal 246. Un bossage central élargi 248 se trouvant au centre de ce rayon est percé d'une ouverture emmanchée à la presse sur la partie 250 du moyeu 238.

   Après le montage du balancier et de son moyeu, le moyeu oen- tral 252 du spiral, moyeu qui est de préférence en matière résineuse, est également emmanché à la presse sur la partie 254 du moyeu 238, mais ces moyeux peuvent tourner l'un par rapport à l'autre, lorsqu'une force suffi- sante est appliquée dans le but de régler convenablement la position du   moyu   central du spiral par rapport au moyeu central du balancier lorsqu'- on donne l'orientation voulue au spiral. 



   La tige de support 256 est faite de préférence en acier ou en autre métal approprié et, dans le mode préféré de réalisation de l'invention, ses extrémités opposées sont hémisphériques, comme le montre la fig. 11. 



  Cette tige est engagée à force dans une ouverture appropriée pratiquée dans le moyeu 238, de façon à osciller avec l'ensemble du balancier. Dans ces conditions, il peut être désirable de fixer la tige 256 par rapport à son organe de support et de faire en sorte que le moyeu 238 oscille au- tour de cette tige. Toutefois, le mode de réalisation préféré est celui 

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 qui est décrit ci-dessus, et des douilles de support appropriées 258 et 260 sont portées par le couvercle postérieur   40   et la plaque 186 respec- tivement, dans le but de supporter les extrémités opposées de la tige 256 et de permettre à l'ensemble du balancier d'osciller facilement par rap- port à ces supports. 



   Les extrémités de la tige de support du balancier peuvent aussi être coniques, au lieu d'avoir une forme hémisphérique. Lorsqu'elles sont coniques, les logements de support dans lesquels les extrémités coniques de la tige de support du balancier sont montées auront un contour conique approprié pour recevoir, en vue du fonctionnement, ces extrémités de la tige de support du balancier. 



   Alors que l'on propose ici de monter les extrémités de la tige mé- tallique de support du balancier dans les cavités moulées directement dans le couvercle postérieur 40 et dans la plaque 186, qui sont en matière ré- sineuse, il peut être préférable, dans certains cas, de ménager dans ce couvercle postérieur et dans cette plaque, des cavités appropriées desti- nées à recevoir des pierres ou des garnitures intérieures de support, dans lesquelles les extrémités de la tige de support du balancier sont montées directement. Ces garnitures intérieures n'ont pas besoin d'être faites en matière résineuse et elles peuvent être en toute substance appropriée, métallique, minérale ou autre, comme celle dont on fait les supports ou pierres des pièces d'horlogerie. 



   Dans le cas, notamment, où des pierres ou garnitures intérieures de support sont insérées, pour la tige de support du balancier, dans le couvercle postérieur 40 et dans la plaque 186, la tige de support 256 du balancier peut être en matière résineuse moulée de préférence d'une seule pièce avec le moyeu 238, qui est également en matière résineuse. Le frot- tement entre les extrémités coniques ou hémisphériques de la tige de sup- port en question et les pierres ou garnitures intérieures de support dans lesquelles ces extrémités sont engagées ne sera pas appréciable et ne re- tardera par conséquent pas le fonctionnement normal de l'ensemble du balancier. 

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   Le moyeu central 252 du spiral est fendu, comme le montre la fig. 5, pour recevoir à friction une extrémité du spiral 262. L'autre extrémité du spiral est fixée à une oreille d'ancrage 264 moulée d'une seule pièce avec le couvercle postérieur 40. Cette oreille est fendue pour recevoir cette autre extrémité du spiral, et un coin ou bouchon 266 est enfoncé à force entre ce spiral et l'une des parois de la fente pour fixer solidement cette extrémité à cette oreille. 



   Le réglage du dispositif générateur de fréquence est effectué au moyen d'un dispositif de réglage du spiral, ce dispositif étant constitué par plusieurs pièces coopérant entre elles, portées par le couvercle pos- térieur et comprenant notamment le segment 268, qui est pourvu d'un nombre limité de dents 270, et la roue dentée 272 coopérant avec lui, ces deux pièces étant faites de préférence en matière résineuse. Le segment 268 est percé d'une ouverture 269 servant de palier et recevant,un court moyeu central 269' fait d'une seule pièce avec le couvercle postérieur 40. Ce bossage 269' est pourvu, à son extrémité libre, d'un siège annulaire qui reçoit une rondelle de verrouillage 269" emmanchée à force. La rondelle   269"   est appliquée sur les parties adjacentes du segment 268 pour les em- pêcher de s'écarter du moyeu 269'.

   Un jeu adéquat est laissé entre le seg- ment 268, le moyeu 269' et la rondelle 269" pour permettre une rotation satisfaisante de ce segment sur ce moyeu, afin qu'on puisse effectuer le réglage du spiral. Celle des extrémités du segment 268 qui est opposée à l'extrémité dentée porte un bras 274 pourvu d'une lame 276 faisant un angle droit avec lui et dans laquelle est pratiquée une fente ou une ouverture 278 destinée à recevoir le spiral, comme le montre la fig. 11. 



   Une ouverture 280 servant de palier est pratiquée au centre du cou- vercle postérieur 40. Un organe ou bouton de manoeuvre 282, pouvant être actionné à la main, porte un moyeu central 284 qui s'engage dans l'ouver- ture 280, une partie du bouton 282 s'engageant également dans un logement peu profond 286 entourant le palier 280. Ce bouton et ce moyeu sont mou- lés de préférence d'une seule pièce en matière résineuse. Le couvercle pos- térieur 40 et le bouton 282 sont pourvus chacun de logements annulaires 

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 alignés 288 et 290 entourant l'axe vertical du bouton et recevant un an- neau circulaire à friction 292 en matière appropriée résistant à l'usure et à la détérioration, telle que le "néoprène" ou une matière analogue. 



  Cet anneau sert de joint étanche pour empêcher l'entrée de corps étrangers dans la pièce d'horlogerie, ainsi que de frein empêchant tout mouvement accidentel du bouton 282 pendant l'utilisation normale de la pièce d'hor- logerie. 



   Le palier 280 se termine, à son extrémité intérieure, par un loge- ment annulaire élargi et peu profond 294 qui reçoit la roue dentée 272. 



  Une queue 296 partant d'une face de cette roue dentée a une section trans- versale hexagonale ou de toute autre forme géométrique appropriée, cette roue et cette queue étant de préférence moulées d'une seule pièce en ma- tière résineuse. Une douille peu profonde 298 partant d'un côté de cette roue dentée et se dirigeant vers l'intérieur reçoit l'extrémité de la pièce 150 en forme de cuvette, cette douille peu profonde se terminant par une douille plus petite 300, dans laquelle une extrémité de l'arbre central 152 s'engage étroitement. 



   Une douille 302 partant du moyeu 284 et dirigée vers l'intérieur a une section transversale complémentaire par rapport à la forme de la queue 296. La roue dentée 272 et sa queue 296 sont assemblés avec le bou- ton 282 et son moyeu 284 par leur rapprochement à partir de côtés opposés du couvercle postérieur 40 et par la fixation de la queue 296, au moyen d'un ciment, dans la douille 302. Avant cet assemblage, l'anneau à friction 292 est monté à l'intérieur de l'un des logements 288 ou 290. Cet anneau à friction a une épaisseur appropriée telle qu'il soit normalement suffi- samment comprimé pour empêcher tout mouvement accidentel du bouton 282. 



  Toutefois, la surface extérieure du bouton 282 dépasse suffisamment la sur- face extérieure du fond postérieur 40 pour qu'on puisse saisir ce bouton à la main ou avec un instrument tranchant, afin de le faire tourner légè- rement dans le sens voulu pour faire osciller le segment 268 dans le sens voulu, afin de raccourcir ou d'allonger la longueur effective du spiral 262, en réglant la position de la lampe 276, et de provoquer ainsi un changement de la fréquence du dispositif générateur de fréquence. Des 

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 inchces appropriés sont disposés de préférence à l'extérieur du bouton ou du couvercle postérieur, pour indiquer le sens dans lequel il faut faire tourner le bouton pour que le mouvement marche plus vite ou plus lentement. 



   Ainsi que le montre clairement la fig. 12, il est facile d'assem- bler les divers éléments constitutifs du mouvement, du mécanisme de remon- tage et de mise à l'heure, ainsi que du dispositif moteur, en montant d'a- bord ceux du mécanisme de remontage et de mise à l'heure à l'intérieur de la pièce 10 du boîtier. Une opération préliminaire consiste à monter d'a- bord les diverses tiges métalliques dans leurs logements respectifs à l'in- térieur du fond 12 de cette pièce 10, ou bien ces tiges peuvent être mou- lées sur place sous forme de garnitures intérieures. De préférence, la pièce 10 du boîtier est montée dans un accessoire de montage approprié, pourvu d'un logement approprié pour supporter convenablement l'arbre prin- cipal à la hauteur voulue et au centre de l'ouverture centrale relativement grande pratiquée dans le fond 12.

   Si on le désire, l'élément transparent peut être monté provisoirement dans le siège 172 et la douille 178 sert à fixer la position de l'arbre principal 152 pendant le montage des élé- ments constitutifs à l'intérieur de la partie principale du boîtier. 



   On assemble ensuite les divers éléments constitutifs sur leurs ti- ges de support respectives dans l'ordre ascendant indiqué dans la fig. 12. 



  Le jeu laissé entre les paliers des éléments constitutifs et les tiges qui supportent ces éléments est tel, que ceux-ci puissent être montés fa- cilement et librement sur leurs tiges de support, sans qu'il soit néces- saire d'employer un accessoire de montage autre que celui qui est mention- né ci-dessus, et qui sert à assurer la position convenable de l'arbre principal et de la pièce 10. L'élément constitutif final du mouvement et du dispositif moteur devant être assemblés à l'intérieur du boîtier, est la pièce en forme de cuvette qui entoure l'arbre principal et vient en prise, au moins avec une légère action de compression, avec la rondelle à friction 150. Cette pièce en forme de cuvette est emmanchée à force et à frottement sur l'extrémité supérieure du manchon du pignon à canon, au moyen d'un outil approprié. 

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   Lorsque tous les éléments constitutifs devant être montés sur les différentes tiges de support dans la partie 10 du boîtier ont été assem- blés de façon à coopérer entre eux, on met en place, sur le côté ouvert de la pièce 10, le couvercle postérieur 40, qui porte, sous forme d'en- semble partiel, le dispositif régulateur de fréquence, l'échappement et le mécanisme régulateur du spiral. 



   Un rebord annulaire 304 faisant corps avec le couvercle postérieur 40 et disposé sur la face inférieure de ce couvercle, est légèrement es- pacé, vers l'intérieur, par rapport à la périphérie de ce couvercle. Pen- dant le montage, ce rebord se trouve près de la surface intérieure du bord 306 qui s'étend vers le haut à partir du bord libre de la partie 10 du boîtier, comme le montre la fig. 12. L'assemblage du couvercle postérieur avec cette partie 10 est assuré au moyen d'un ciment ou par fusion, ce qui assure la fermeture sensiblement hermétique de l'intérieur de la pièce d'horlogerie, et le boîtier tout entier avec l'élément transparent repré- sente un ensemble unique fait d'une seule pièce (monobloc). 



   Au cours du montage du fond postérieur 40 dans sa position de fonc- tionnement sur la partie 10 du boîtier, les diverses douilles de ce cou- vercle, telles que 54, 77 ; 116 et 128, reçoivent respectivement les extré- mités supérieures des axes ou des tiges de support 52,76, 114 et 124, et les divers éléments constitutifs montés sur ces axes ou sur ces tiges de support sont ainsi assujettis de façon à ne pouvoir être écartés de leur position de fonctionnement sur ces axes ou tiges de support. 



   Pour empêcher des matières étrangères d'entrer à l'intérieur du boîtier en passant par le palier 18 de la tige de remontage 20, l'étan- chéité de cette tige est assurée de préférence par des moyens appropriés, par exemple par une gorge 308, voir la fig. 3, qui communique avec une ou- verture 310. A son extrémité supérieure cette ouverture traverse la cou- ronne 26. A travers cette ouverture on introduit du mercure ou un autre liquide analogue, ainsi qu'une matière d'étanchéité visqueuse, en quanti- té suffisante pour remplir la gorge 308 et pour remplir partiellement l'ouverture 310. L'extrémité supérieure de cette ouverture est ensuite bouchée par une matière appropriée quelconque de façon à empêcher la 

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 matière d'étanchéité de s'échapper de cette ouverture et de la gorge.

   Le mouvement de rotation et le mouvement coulissant de la tige dans ce palier ne chasseront pas la matière d'étanchéité qui remplit la gorge 308. Comme les seules ouvertures par lesquelles une matière étrangère pourrait entrer à l'intérieur de la pièce d'horlogerie sont des paliers 18 et 280, et comme l'entrée de cette matière à travers ces paliers est empêchée par les moyens décrits ci-dessus, l'intérieur de la pièce d'horlogerie est non seu- lement hermétiquement clos, mais il est aussi imperméable à l'eau. 



   Si l'on désire fabriquer une pièce d'horlogerie à laquelle les prin- cipes de la présente invention sont appliqués, mais dont le boîtier soit métallique, au moins en apparence, il est possible d'employer une coquille en métal 312 dans laquelle on peut mouler une matière résineuse pour assu- rer les différentes sections disposées à des niveaux différents, les so- cles pour les tiges de support et les axes et organes analogues, moulés d'une seule pièce et sur lesquels les éléments constitutifs peuvent être fixés de la façon décrite plus haut. Les détails de cette disposition sont représentés dans la fig. 3.

   La matière résineuse peut être moulée sur pla- ce à l'intérieur de cette coquille, ce qui fait que celle-ci doit effecti- vement constituer au moins une partie de l'un des éléments du moule, mais il est évident qu'une coquille mince devra être renforcée par une pièce de soutien ou supportée par une pièce capable de résister aux pressions de moulage. 



   Lorsqu'il s'agit d'un boîtier de montre, le prolongement 314 peut être fait en métal massif et l'ouverture du palier de la tige de remonta- ge peut être ensuite forée directement dans ce métal. De même, le couver- cle postérieur du boîtier peut être garni d'une coquille extérieure en mé- tal 316 dans laquelle la matière résineuse peut être coulée sur place pour former les différentes configurations et dispositions analogues nécessai- res pour l'application des principes de la présente invention. 



   Une coquille faite partiellement en métal peut être nettement avan- tageuse pour les montres-bracelets dans lesquelles les boucles ou les bou- tons qui servent à supporter la bande de support ou le bracelet peuvent 

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 être en métal massif fixé à la coquille en métal du boîtier, de manière à faire corps avec elle. Toutefois, ceci n'est pas nécessaire dans tous les cas, parce qu'un certain nombre de matières plastiques ont une résistance suffisante pour résister aux efforts de flexion et de tension auxquels les boîtiers de montres sont exposés normalement.

   En outre, on peut former une coquille en métal sur les parties du boîtier, parties qui sont en ma- tière résineuse, en appliquant directement un métal formant doublé sur l'une des surfaces de ces parties, ou sur les deux, par l'un quelconque des procédés connus dans l'industrie. 



   Dans la présente description, l'expression "éléments constitutifs" ne comprend pas les organes de support habituels tels que les platines et les entretoises. Par "éléments constitutifs" on entend, en combinaison ou individuellement, les parties qui coopèrent entre elles et qui comprennent le dispositif moteur, le mouvement et, dans quelques cas, les éléments re- liés entre eux et comprenant le dispositif générateur de fréquence, l'é- chappement et le mécanisme régulateur de fréquence. 



   De même, le terme "mouvement" ne comprend que les roues dentées et les pignons qui relient la roue dentée 68 du barillet au pignon d'échappe- ment 182. 



   Il est également bien entendu que, bien que les divers pignons aient été représentés avec des dents pleines reliées à un moyeu central massif, ces pignons peuvent être constitués, si on le désire, par des pi- gnons du type dit à "lanterne", dans lesquels les chevilles de la lanter- ne sont supportées à une extrémité ou aux deux par un ou plusieurs moyeux appropriés, avec lesquels elles peuvent être moulées d'une seule pièce ou auxquels elles peuvent être fixées de toute/autre façon. 



   On remarquera également, dans les dessins, que certaines roues dentées, telles que 98, 106, 120 et 130 sont biseautées ou taillées en flûte vers leur bord, ces roues dentées étant plus épaisses dans la par- tie correspondant à leur moyeu. Cette construction a pour effet de ren- forcer ces roues dentées, et elle tend à en empêcher le gauchissement sans en augmenter la masse d'une façon excessive. 

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   On remarquera aussi que la nécessité d'avoir une pièce d'écartement ou un manchon, a été évitée sur beaucoup d'ensembles individuels de roues dentées par suite de l'emploi des différentes sections aux différents ni- veaux relatifs, qui font partie de la surface intérieure du fond 12 de la pièce 10 du boîtier ou de la surface intérieure du couvercle postérieur 40. 



  Ces sections sont munies de petits moyeux annulaires entourant les tiges de support, ou bien les éléments constitutifs sont munis de moyeux minces analogues pour empêcher tout contact entre des surfaces appréciables des éléments constitutifs et les parties du boîtier. 



   Ainsi que cela résulte clairement aussi des dessins, le bord de la partie 10 en forme de cuvette ne sert pas seulement à séparer l'une de l'autre les deux pièces 12 et 40 en forme de membrane, mais il peut être considéré aussi comme constituant un organe de support pour ces pièces. 



   On a mentionné plus haut le fait que la réduction de la masse et, par conséquent, la réduction correspondante de l'inertie des divers élé- ments constitutifs de la pièce d'horlogerie fabriquée suivant la présente invention, ont pour conséquence que la courbe "d'isochronisme" est sensi- blement droite. On pense que cette courbe est suffisamment connue dans l'industrie, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'en donner une reproduc- tion, cette courbe représentant une ligne reliant des points portés sur un graphique dans lequel, par exemple, l'erreur d'indication du temps de la pièce d'horlogerie, exprimée soit en pourcents, soit en secondes par 24 heures, représente les abcisses, et le temps, exprimé en heure depuis le remontage de la pièce d'horlogerie, représente les ordonnées du gra- phique.

   Dans la plupart des pièces d'horlogerie habituelles, cette courbe "d'isochronisme" est effectivement une courbe pendant le laps de temps, 24 heures par exemple, pendant lequel on suppose que la pièce d'horloge- rie fonctionne avec précision. Ainsi, théoriquement, ce n'est qu'en peu de points de cette courbe que la pièce d'horlogerie indiquera le temps avec précision à un moment particulier quelconque. A tout autre moment pendant ce laps de temps, l'indication de la pièce d'horlogerie manquera de précision, au moins théoriquement, sinon effectivement ou pratiquement 

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 parlant.

   Toutefois, lorsque la courbe "d'isochronisme" est au moins sensi- blement une ligne   droite/parallèle   à celui des axes du graphique qui repré- sente le temps, comme cela est possible avec une pièce d'horlogerie à la- quelle les principes de la présente invention ont été appliqués, cette pièce d'horlogerie indiquera le temps précis sensiblement à chaque instant. 



   Comme on se propose de faire le boîtier de la pièce d'horlogerie et la plupart des éléments constitutifs de cette pièce en matière résineuse qui, de préférence, a une densité bien inférieure à celle du métal, tel que le laiton, dont les pièces d'horlogerie habituelles sont faites, la pièce d'horlogerie peut être étudiée, quant à son volume total et à sa masse totale, sans la rendre incommode ou trop volumineuse, de façon qu'- elle flotte sur l'eau. 



   Il est bien entendu que l'on n'a représenté en détail, dans les différentes figures des dessins, que quelques dents de la plupart des dif- férentes roues dentées et des différents pignons, afin de pouvoir simpli- fier les figures. En réalité, les roues dentées et les pignons ont des dents sur toute leur circonférence, de même que la roue d'échappement. 



   Bien que les principes de la présente invention aient été représen- tés, dans les fig. 1 à 13, appliqués à la construction d'une montre, il est bien entendu que ces principes peuvent être appliqués avec la même facilité sensiblement à tout type de pièce d'horlogerie et en particulier aux horloges. 



   On se référera maintenant aux fig. 13 à 19. L'indicateur à cadran représenté dans ces figures comprend un boîtier 410 en deux pièces dont la partie principale 412 est pourvue de plusieurs gorges annulaires 414 et 416. Cette partie principale 412 est également munie d'une pièce 418 en forme de membrane qui constitue aussi une plaque de cadran. Cette pièce 418 est de préférence moulée d'une seule pièce avec la partie principale 412, et comme celui des côtés de la partie 412 qui se trouve en face de la pièce 418 est ouvert au moment où cette partie est fabriquée, cette partie principale peut être considérée comme étant en forme de cuvette. 



   Le côté ouvert de la partie principale 412 est normalement fermé 

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 par un couvercle postérieur 420 portant un rebord annulaire 422, qui peut venir en prise avec la gorge ou l'épaulement annulaire 414 et s'engager étroitement dans cette, gorge, afin d'assurer une fermeture étanche pour l'intérieur de la partie principale en forme de cuvette 412. Si on le dé- sire, le couvercle postérieur 420 et le bord extérieur de la partie prin- cipale 412, bord qui est adjacent à ce couvercle, peuvent présenter respec- tivement des gorges annulaires opposées 424 et 426, dans lesquelles on peut monter un anneau d'étanchéité 428 en caoutchouc ou autre matière appropriée. 



  La partie principale 412 et le couvercle postérieur 420 sont moulés en ma- tière résineuse et pour l'assemblage de ces deux pièces on peut employer un ciment ou effectuer une opération de fusion, afin d'assurer encore une meilleure fermeture étanche pour l'intérieur du boîtier. Si on le désire, cet assemblage peut aussi être effectué au moyen de plusieurs vis appro- priées 429 disposées à des endroits convenablement espacés. 



   Une patte ou oreille de montage 430 peut être moulée d'une seule pièce avec le couvercle postérieur, mais cette oreille n'est qu'un exemple choisi parmi de nombreux types différents d'organes d'assemblage ou de maintien,dont ce couvercle peut être muni. 



   La partie principale 412 du boîtier est également pourvue, de pré- férence en des points diamétralement opposés, d'un palier 432 et d'un gui- de 434 qui sont alignés axialement. Le guide 434 se termine par un palier restreint 436 de façon à former un épaulement annulaire 438. Pour réduire le frottement, un faible jeu est laissé entre le guide 434 et le plongeur 440. 



   Un plongeur 440 monté dans ces paliers de façon à pouvoir effectuer un mouvement de va-et-vient, est pourvu d'une fente longitudinale 442 in- téressant une partie de la longueur de ce plongeur. L'extrémité inférieure 444 de ce plongeur a un diamètre plus petit, formant ainsi un épaulement annulaire 446 venant en prise avec l'épaulement 438 du boîtier, de façon à restreindre le mouvement du plongeur vers l'extérieur à travers le pa- lier 436. L'extrémité inférieure du plongeur 440 se termine également par un pied 448 en prise avec la pièce. '      

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Le plongeur 440 peut être moulé en matière résineuse, ou bien il peut être en matière métallique appropriée, suivant les efforts auxquels il devra être exposé, et les caractéristiques d'usure auxquelles il faut s'attendre.

   Pour les applications de la présente invention, il est préfé- rable que ce plongeur soit moulé en matière résineuse. Alors que le pied 448 peut être fait en matière résineuse et moulé d'une seule pièce avec le plongeur 440, il est néanmoins préférable de faire ce pied en matière métallique appropriée, résistant à l'usure. Dans ce dernier cas, ce pied peut être réuni avec le plongeur d'une manière appropriée au moyen d'un pas de vis ou par tout autre moyen convenable. 



   Pour empêcher l'entrée de matières étrangères à l'intérieur du boîtier à travers les paliers 432 et 436, ces paliers sont pourvus de gor- ges annulaires 450 et 452 dans lesquelles on introduit une matière d'étan- chéité appropriée, telle que du mercure, par une ouverture appropriée, telle que l'ouverture 454, qui communique avec la gorge 452. Après l'in- sertion de cette matière d'étanchéité, on ferme d'une façon appropriée, par exemple au moyen d'un bouchon, cette ouverture qui communique avec cette gorge. La matière d'étanchéité ne s'échappera pas hors de la gorge qui la contient et elle adhérera étroitement à la surface extérieure des parties respectives du plongeur 440 à proximité de cette gorge, ce qui as- sure l'étanchéité efficace de l'intérieur du boîtier. 



   Le plongeur 440 est aussi pourvu d'une partie 456 en forme de cré- maillère pratiquée dans le sens de sa longueur pour venir en prise avec le pignon 458, qui est de préférence moulé en matière résineuse. Comme on peut le voir le mieux dans la fig. 18, ce pignon est fait d'une seule piè- ce avec un prolongement 460, qui se termine par un petit pignon 462. Cet ensemble à pignon comprend aussi un palier central 464 dégagé sur la plus grande partie de sa longueur, comme le montre bien la fig. 18. 



   Le palier 464 reçoit une broche ou tige de support fixe 466, qui est métallique dans le mode préféré de réalisation. Une extrémité de la tige de support 466 est reçue dans une douille 468 portée de préférence par une saillie 470 partant du couvercle postérieur 420 et dirigée vers 

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 l'intérieur. L'autre extrémité de cette tige est   supportépar   la douille 472 formée dans une plaque supplémentaire 474 parallèle au couvercle pos- térieur 420. Cette plaque est de préférence moulée en matière résineuse et supportée à l'extrémité extérieure d'un socle approprié 476 moulé de pré- férence d'une seule pièce avec la surface intérieure du couvercle posté- rieur 420. La plaque 474 est fixée à ce socle par tout moyen approprié tel qu'une vis 477.

   Si on le désire, la tige de support 466 peut être fai- te en matière résineuse et moulée d'une seule pièce avec le couvercle pos- térieur 420. Dans ce cas, la surface de la section transversale doit être plus grande que celle d'une tige de support métallique correspondante. 



   La tige 466 supporte aussi la roue dentée 478, qui est de préférence moulée en matière résineuse, et un manchon 480 entourant la tige 466 fait corps avec cette roue. Toutefois, l'intérieur de ce manchon est dégagé sur la plus grande partie de sa longueur, pour empêcher tout frottement exagéré entre ce manchon et cette tige de support. 



   Un manchon de spiral 482 entoure le manchon précédent et vient en prise à frottement avec lui, l'extrémité intérieure d'un spiral 484 étant fixée de façon appropriée à ce manchon 482. L'extrémité extérieure de ce spiral est fixée de façon appropriée à une oreille 486 moulée de préféren- ce d'une seule pièce avec le couvercle postérieur 420. Celle des extrémi- tés du manchon   480 qui   est la plus éloignée de la roue dentée 478, s'en- gage à frottement dur dans la douille 488 qui se trouve à l'intérieur du pignon 458. L'extrémité de la roue dentée 478 faisant face à ce manchon 480 porte un prolongement annulaire 490 qui s'engage dans une douille 492 se trouvant à l'extrémité extérieure de la saillie 470.

   De cette façon, le montage et la disposition, sur la tige de support 466, des pignons 458 et 462, qui sont assemblés de façon à faire corps entre eux, et de la roue dentée 478, assurent le minimum de frottement entre cette tige et les élé- ments qu'elle porte. 



   Alors que le pignon 458, la roue dentée 478, le manchon 480 et le manchon 482 sont formés séparément, ces pièces sont réunies de façon à fonctionner en bloc. Leur fonmation séparée a principalement pour but 

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 d'en faciliter le montage. La tige de support 466 sert non seulement à sup- porter à rotation les éléments montés sur cette tige, mais aussi à entre- toiser la plaque 474 pour l'empêcher de se rapprocher du couvercle posté- rieur 420. 



   Les éléments portés par la tige   466\,comprennent   aussi un ensemble partiel supporté par le couvercle postérieur, et les pignons 458 et 462 ainsi que la roue dentée 478, sont mis en prise avec des pièces dentées conjuguées montées ailleurs dans le boîtier, lorsque le couvercle posté- rieur est assemblé avec le boîtier. Des détails de ce montage seront don- nés plus loin. 



     @La   partie principale 412 du boîtier est également pourvue d'une pièce de remplissage intérieur 494 qui se termine par une paroi latérale 496. Une fente 498 parallèle à l'axe du plongeur 440 se dirige vers l'in- térieur à partir de cette paroi. Une patte ou oreille de guidage 500 fixée à ce plongeur et dont une extrémité s'engage dans la fente 498, possède une partie intermédiaire élargie pourvue d'une section annulaire réduite 502 recevant une extrémité d'un ressort hélicoïdal 504, dont l'autre ex- trémité est fixée à la patte 506 moulée d'une seule pièce avec la plaque 418 ou fixée à cette plaque de toute autre façon. Ce ressort maintient normalement le plongeur 440 dans sa position la plus basse, comme le mon- trent les fig. 15 et 16. Le spiral 484 a une tension initiale dans la fig. 



  16, de façon que, lorsque le plongeur monte, le ressort 504 soit actionné ou tendu, tandis que le spiral 484 facilite le mouvement du plongeur, tout en étant moins puissant que le ressort 504- Cette disposition empê- che tout mouvement perdu entre les dents de la crémaillère 456 et le pi- gnon 458 pendant le mouvement du plongeur. 



   Une pièce annulaire 508 est pourvue d'un rebord annulaire 510 qui s'engage dans la gorge ou vient en prise avec l'épaulement 416. Cet an- neau est également pourvu d'une pièce annulaire de cadran supplémentaire 512. Le contact entre la pièce annulaire 508 et l'épaulement annulaire 416 est au moins légèrement à friction, de façon que tout réglage désiré de la position de la pièce 508 par rapport au boîtier 410 soit maintenu après 

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 que ce réglage a été effectué. Pour empêcher l'anneau 508 de se séparer de la partie principale 412 du 'bottier, des rainures opposées, de section semi-circulaire, sont pratiquées dans la surface extérieure de l'une des parois de la gorge 416 et dans la surface intérieure du rebord 510. 



   La rainure pratiquée dans le rebord 510 communique avec une ouver- ture 514 en vue de recevoir des pièces de verrouillage appropriées 515 telles que de petites billes faites en matière appropriée quelconque. Ces billes doivent avoir de préférence un diamètre un peu inférieur à celui des rainures juxtaposées, et on les introduit dans ces rainures jusqu'à ce que l'espace soit complètement rempli. On peut ensuite introduire, par l'ouverture 514, une matière d'étanchéité appropriée, telle que du mercure ou une autre matière, pour remplir les interstices entre les pièces de verrouillage. Lorsque cette matière d'étanchéité a été introduite, on bou- che convenablement l'ouverture 514. 



   La pièce annulaire 508 est pourvue d'un siège annulaire 516 rece- vant le bord, rabattu de préférence, d'un couvercle transparent 518 ser- vant de verre. Ce couvercle est pourvu de préférence d'une pièce 520 diri- gée vers l'intérieur et portant une douille 522. Ce couvercle est également fait de préférence en matière résineuse transparente appropriée,obtenue par moulage ou autrement, et la pièce annulaire 508 est également faite de préférence en matière résineuse. Cette pièce annulaire et ce couvercle sont de préférence assemblés au moyen d'un ciment ou, si ces pièces sont en résine thermoplastique, par fusion. Par suite de cette fermeture et de toutes les autres fermetures formées entre les différentes parties du boî- tier et les pièces mobiles par rapport à celui-ci, l'intérieur du boîtier est hermétiquement clos. 



   Une douille 524 également portée par le couvercle postérieur 420 est opposée axialement à la douille 522 du couvercle 518, cet axe étant normal au plan de la plaque de couvercle   418.   Une ouverture centrale rela- tivement grande 526 est aussi pratiquée dans cette plaque de couvercle. 



  Une tige de support 528 qui est de préférence fixe, montée intérieurement entre les douilles 522 et 524, se trouve au centre du boîtier et elle est 

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 métallique dans l'exemple préféré de réalisation. Toutefois, cette tige de support peut être faite en matière résineuse, comme la tige 466, et moulée d'une seule pièce avec le couvercle postérieur 420. 



   Un manchon relativement long 530 est monté à rotation sur cette ti- ge de support, et l'ouverture centrale de ce manchon est de préférence dé- gagée, de façon qu'une petite partie 531 seulement et une extrémité de ce manchon soient effectivement en prise avec la tige de support 528. L'ex- trémité antérieure de ce manchon, l'instrument étant vu en regardant à partir de la surface du cadran, s'engage dans une douille annulaire 532 qui se trouve à l'extrémité intérieure de la pièce 520 du couvercle 518, pour aligner cette extrémité extérieure du manchon 530 avec la tige de support 528. Le manchon 530 est moulé de préférence en matière résineuse. 



   Un petit pignon 534 monté à rotation sur le manchon 530 fait corps avec un manchon 536. Ce pignon et ce manchon sont moulés de préférence en matière résineuse, et l'intérieur du manchon et du pignon est dégagé de préférence sur la plus grande partie de leur longueur, de façon à réduire au minimum le contact à frottement avec le manchon 530, comme le montre nettement la fig. 19. Le manchon 536 passe à travers l'ouverture centrale 526 de la plaque de cadran 418 et porte, à son extrémité extérieure, l'ai- guille aumulative 538. Le pignon 534 engrène avec un pignon fou 540, qui est monté à rotation sur un bout d'arbre approprié 542 saillant intérieu- rement à partir de la plaque de cadran 418. Ce pignon peut être fixé à ce bout d'arbre au moyen d'une rondelle appropriée 544 montée à friction.

   Ce pignon fou engrène également avec le pignon 462, qui est actionné par le mouvement de va-et-vient du plongeur 440. 



   Une extrémité du manchon 530 porte des dents moulées d'une seule pièce avec elle et formant un pignon 546. L'extrémité opposée 547 de ce manchon, extrémité qui dépasse l'extrémité extérieure du manchon 536 et qui s'engage dans la douille 532, porte également une aiguille 548 indi- quant directement le mouvement du plongeur 440. Comme le montre la fig. 



  17, l'aiguille 548 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que l'aiguille 538 tourne en sens inverse. Le pignon 546 engrène avec la 

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 roue dentée 478, qui se meut par un mouvement correspondant directement à celui du plongeur   440,   mais le mouvement des pignons 546 et 534 est tel que le manchon 530 soit entraîné dix fois plus vite que le manchon 536. 



   Pour que le boîtier soit plus robuste et pour qu'il résiste à tou- te possibilité de léger gauchissement, celle des parties du boîtier qui se trouve en face de celle qui contient la partie de remplissage intérieur 494 peut comprendre une partie de remplissage intérieur complémentaire 549 présentant une cavité appropriée 550 servant de logement à la roue dentée 478. 



   Des indices appropriés 532 se trouvent sur celle des surfaces de la plaque de cadran 418 qui est facilement visible à l'intérieur de la grande ouverture pratiquée dans la partie centrale de la pièce de cadran supplé- mentaire 512. Ces indices sont utilisés en combinaison avec l'aiguille in- dicatrice cumulative 538. Des indices supplémentaires 554 se trouvent sur la pièce de cadran supplémentaire 512 et sont   mtilisés   en combinaison avec l'aiguille 548. Dans certains cas, lorsqu'un indicateur à cadran de cette nature peut être utilisé, il est parfois désirable de remettre à zéro au moins le cadran avec lequel coopère l'aiguille 548 à lecture directe.

   Comme la pièce annulaire 508 qui porte la pièce de cadran supplémentaire 512 est montée à rotation par rapport à la partie principale 412 du boîtier,    cette remise à zéro est facile à effectuer ; outre, par suite du contact   à friction entre la pièce annulaire 508 et son siège sur le boîtier, tout réglage choisi de la position de l'aiguille en question et du cadran sup- plémentaire pourra être facilement maintenu. 



   Pour simplifier le dessin, on n'a représenté dans la fig. 17 qu'une partie seulement des indides 552 et 554, mais il est bien entendu qu'il peut y avoir tout nombre nécessaire d'indices appropriés. 



   Si on le désire, une rondelle à friction peut être montée sur la tige de support 528 entre la plaque 420 et l'extrémité adjacente du man- chon 530, afin de compenser toute secousse d'extrémité qui pourrait être produite par rapport au manchon 530 et à la douille 532. En outre, si l'instrument en question est utilisé dans une position dans laquelle il 

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 est exposé à des vibrations considérables, cette rondelle à friction ten- dra à amortir ces vibrations qui, autrement, pourraient être imprimées à l'aiguille indicatrice 548. 



   On verra, notamment dans la fig. 15, que l'assemblage des divers éléments constitutifs n'exige pas d'accessoires ni de dispositifs de mon- tage comme ceux qui sont actuellement nécessaires pour l'assemblage des pièces des instruments correspondants actuels. L'ensemble partiel mention- né plus haut, supporté par le couvercle postérieur 420, est monté en pre-   mier lieu ; cet effet, on introduit la tige de support 466 dans la douil-   le 468, puis on monte les différentes roues dentées et les différents pi- gnons sur cette tige. On fixe ensuite la plaque 474 sur le socle   476   après que l'extrémité libre de la tige de support 466 a été introduite dans la douille 472 à l'intérieur de la plaque 474.

   Ensuite on introduit le plon- geur 440 dans les paliers 432 et 436 à l'intérieur du boîtier, puis on as- semble le boîtier et le couvercle postérieur. On introduit ensuite la tige de support 528 dans ce plongeur en la faisant passer à travers la fente 442, et dans la douille 524 du couvercle postérieur 420. Comme cette tige de support est introduite à frottement dans la douille 524, elle est main- tenue dans la position voulue pour recevoir le manchon 530 et le pignon 534 qu'elle doit porter. On monte ensuite l'anneau 508 sur le boîtier,   a-   près quoi les aiguilles indicatrices 538 et 548 peuvent être montées sur les manchons respectifs qui les portent.

   On monte ensuite le couvercle 518 dans son siège 516, en insérant simultanément l'extrémité antérieure du manchon 530 et celle de la tige de support 528 dans les douilles 532 et 522 respectivement. La matière d'étanchéité est ensuite introduite dans les différentes rainures pratiquées à cet effet à l'intérieur de l'instru- ment, et tout assemblage au moyen d'un ciment ou par fusion qui est néces- saire entre le boîtier et le couvercle postérieur 420 ou entre l'anneau 508 et le couvercle transparent 518, termine le montage. Si l'on utilise la rondelle à friction 556, on la monte sur la tige de support 528 avant d'y appliquer le manchon 530. 



   L'indicateur à cadran décrit plus haut est établi avec l'application, 

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 non seulement des caractéristiques essentielles de la présente invention, mais aussi des perfectionnements apportés à la construction par rapport aux dispositifs que l'on trouve dans les indicateurs à cadran actuels. 



   On se référera maintenant aux fig. 20 et 21. L'indicateur d'écou- lement représenté dans ces figures comprend un boîtier 558, qui est fait de préférence d'une seule pièce et dans lequel est ménagé un passage 560 qui le traverse de part en part. Une partie du boîtier présente un évide- ment annulaire 562 partant d'une extrémité d'une saillie 564 et se diri- geant vers l'intérieur. Cet évidement est relié à un évidement supplémen- taire 566 dans un but/qui va être décrit. 



   Une autre saillie, 568, opposée de préférence à la saillie   564,   est percée d'une ouverture 570, de préférence cylindrique, présentant un épaulement annulaire 572 et taraudée en 574. 



   Un dispositif moteur 576 constitué par plusieurs organes hémisphé- riques 578, en forme de coupelles, est monté à rotation dans une cavité 580 ménagée dans le boîtier et reliée au passage 560. La cavité 580 est limitée d'un côté par une pièce 582 en forme de bouchon portant un rebord annulaire 584 en prise avec l'épaulement annulaire 572. 



   L'ouverture 570 reçoit le rotor 576 lorsque celui-ci est monté dans le passage 560 et la cavité 580. La pièce 582 forme l'ouverture 570 ;    est maintenue dans sa position par rapport au boîtier et convenablement   clavetée, au moyen d'une patte ou oreille 586 faisant partie de la pièce 582, et elle s'engage dans une encoche 588 pratiquée dans le boîtier. La pièce 582 est maintenue dans sa position de montage par un disque fileté 590 vissé dans le taraudage 574 de la saillie 568. 



   Le boîtier, la pièce en forme de bouchon 582 et le disque 590 sont de préférence moulés en matière résineuse. Si on le désire, toutefois, le disque 590 peut être métallique, si cela est nécessaire, pour en assurer la résistance. Le rotor 576 est également fait de préférence en matière résineuse, mais si la matière qui doit passer dans le passage 560 est de nature telle qu'elle attaque la matière résineuse dont sont faites les pièces mentionnées ci-dessus, ces pièces peuvent être doublées ou revêtues 

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 de compositions appropriées, métalliques ou autres, qui résistent aux at- taques de la matière en question.

   En général, si la matière qui circule dans le passage est destinée à la consommation de l'homme ou des animaux, la matière résineuse utilisée pour faire les pièces en question ne souil- lera pas la matière circulant dans le passage ou n'en affectera pas le goût, et sous ce rapport l'utilisation d'une matière résineuse sera pré- férable à celle de bien des métaux qui affectent le goût des denrées ali- mentaires et autres. 



   Une ouverture 592 servant de palier et à l'intérieur de laquelle est pratiquée une gorge 594 se trouve entre l'évidement 566 et le passage 560. Une tige de support 596, métallique de préférence, est montée à rota- tion à l'intérieur du palier 592. Le rotor 576 est fixé à cette tige de façon à tourner synchroniquement avec elle. L'extrémité inférieure de la tige de support 596 est montée à rotation dans une douille 598 servant de palier et faisant partie de la pièce 582. 



   Une matière d'étanchéité appropriée, telle que du mercure, est in- troduite dans la gorge 594, par une ouverture appropriée quelconque, non représentée, pour empêcher la matière circulant dans le passage 560 de passer à travers le palier 592 et de pénétrer dans l'évidement 566. Après l'introduction de cette matière d'étanchéité, on bouche l'ouverture de la manière décrite plus haut. 



   Un pignon 600, moulé de préférence en matière résineuse, est éga- lement fixé à la tige de support 596, après'que cette tige a été montée dans son palier 592. Le rotor 576 actionne ainsi le pignon 600. Le manchon 602 et la roue dentée 604, qui sont de préférence moulés d'une seule pièce en matière résineuse, sont également montés sur la tige de support 596. 



  Le pignon 600 et le manchon 602 peuvent tourner l'un par rapport à l'autre. 



   Une plaque de cadran 606 est montée à l'intérieur de la partie in- férieure de l'évidement 562, dans une position déterminée d'avance par une ou plusieurs pattes ou oreilles   608 qui   font partie de la plaque de cadran et s'engagent dans des évidements complémentaires 610 ménagés dans la saillie 564. Des indices 612, comme ceux qui sont représentés dans la 

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 fig. 20, peuvent être imprimés sur la plaque de cadran ou moulés dans cette plaque pour former des repères en saillie ou en creux. On n'a repré- senté qu'un nombre limité de ces indices, pour que la figure soit plus claire. 



   Une aiguille indicatrice 614 est fixée à l'extrémité extérieure du manchon 602 et coopère avec les indices 612. La plaque de cadran 606 est percée d'une ouverture centrale 616 qui reçoit cette extrémité extérieure du manchon 602. Un bossage annulaire 618 entoure l'ouverture 616 sur la surface intérieure de la plaque de cadran, ce bossage venant en prise avec la roue dentée 604 pour réduire le frottement, en empêchant qu'une trop grande partie de la surface de cette roue dentée ne vienne en contact avec la surface intérieure de cette plaque de cadran. 



   Pour obtenir une forte réduction de la vitesse de rotation entre le pignon 600 et la roue dentée 604, un certain nombre d'engrenages réduc- teurs, roues dentées et pignons, sont montés à l'intérieur de l'évidement 566, comme le montre clairement la fig. 21. Plusieurs protubérances 620 et 622 partant du fond de l'évidement 566 et dirigées vers le haut présen- tent chacune un évidement à leur extrémité supérieure. Ces protubérances sont de préférence moulées d'une seule pièce avec le boîtier. Les évide- ments ménagés à leur extrémité supérieure reçoivent respectivement une extrémité de plusieurs tiges de support 624 et 626, de préférence en mé- tal, engagées à force et à frottement dur.

   La surface intérieure de la plaque de couvercle 606 porte plusieurs bossages ou protubérances 628 et 630 opposées respectivement aux protubérances 620 et 622. Des protubéran- ces 628 et 630 présentent également des évidements recevant respectivement les extrémités supérieures des tiges de support 624 et 626. 



   Un engrenage constitué par une roue dentée 632 et un pignon 634 moulés d'une seule pièce en matière résineuse, est monté à rotation sur la tige de support 624. La roue dentée 632 engrène avec le pignon 600. 



  Un engrenage constitué par une roue dentée 636 et un pignon 638 moulés d'une seule pièce en matière résineuse, est également monté sur la tige de support 624 et peut tourner par rapport à l'engrenage précédent consti- tué par la roue dentée 632 faite d'une seule pièce avec le pignon 634. 

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  Le pignon 638 engrène avec la roue dentée 604. 



   Un autre engrenage constitué par une roue dentée 640 moulée d'une seule pièce en matière résineuse avec un pignon 642 est monté à rotation sur la tige de support 626 et relie le pignon 634 à la roue dentée 636. 



  Un manchon d'écartement 644 est disposé en saillie sur la surface de la roue dentée 640 en face du pignon 642. On remarquera que les paliers amé- nagés dans le manchon 602 et dans les divers engrenages constitués chacun par une roue dentée et un pignon et reliant le pignon 600 à la roue dentée 604, sont dégagés sur la plus grande partie de leur longueur pour réduire le frottement de contact entre les surfaces juxtaposées de ces paliers et les tiges qui supportent ceux-ci. Dans certains cas, comme le montre clai- rement la fig. 21, les extrémités des pignons 634 et 642 sont pourvues d'évidements annulaires recevant des parties des pièces adjacentes, afin d'aligner convenablement ces paliers sur leurs tiges de support pour con- server le jeu entre ces pièces. 



   La facilité du montage, dans le cas de ce type de construction, est assurée par le fait que, lorsque la tige de support 596 a été montée dans son palier, le pignon 602 peut être monté facilement sur cette tige, avec laquelle il est en contact à friction. Les tiges de support 624 et 626 sont ensuite enfoncées à force dans les douilles des protubérances 620 et 622, qui reçoivent une extrémité de ces tiges. L'engrenage combiné constitué par la roue dentée 632 et le pignon 634 est ensuite monté sur la tige de support 624. Ensuite, on monte l'engrenage combiné constitué par la roue dentée 640 et le pignon 642 sur la tige de support 626.

   Puis l'engrenage combiné constitué par la roue dentée 636 et le pignon 638 est monté sur la tige de support 624, et les roues dentées ainsi que les pignons engre- nant ensemble sont facilement mis en prise, par exemple par de légères se- cousses imprimées à l'ensemble. On monte ensuite la plaque de cadran 606 sur son siège dans la partie inférieure de l'évidement 562, les douilles de sa face inférieure recevant simultanément les extrémités supérieures des tiges de support 624 et 626. L'aiguille indicatrice 614 est ensuite 

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 fixée à l'extrémité extérieure du manchon 602. 



   Comme les tiges de support 624 et 626 sont fixées par rapport au boîtier et logées dans celui-ci dans des positions occupées normalement par quelques-uns des éléments constitutifs, on conçoit facilement que ces tiges servent d'entretoises empêchant la plaque de cadran 606 de se rappro- cher de la paroi de fond de l'évidement 566, celui-ci ayant quelque peu la forme d'une cuvette. En effet, cette plaque de cadran et la paroi infé- rieure de cet évidement 566 forment des pièces opposées en forme de mem- branes. 



   Pour que le cadran et l'aiguille indicatrice puissent être convena- blement recouverte pour assurer leur protection et pour empêcher l'entrée de matière étrangère passant par l'ouverture 616, un couvercle transparent 646, qui est de préférence concave-convexe, est également monté dans l'é-   videment   562. La surface intérieure du couvercle 646 est également pourvue de préférence d'une protubérance 648 présentant un évidement qui reçoit l'extrémité extérieure de la tige de support 596 pour l'entretoiser. 



   Pour fixer le couvercle 646 dans sa position, un anneau de fermeture 649 en matière appropriée quelconque, telle que du caoutchouc ou une matiè- re résineuse, est disposé au-dessus de ce couvercle près de son pourtour, et un anneau de verrouillage 550 est vissé sur les parois de l'évidement 562 et maintient ainsi l'anneau de verrouillage fortement en prise avec le couvercle 646. Cet anneau de verrouillage peut être en matière résineu- se ou en métal. Par suite de cette disposition et de la présence de la matière d'étanchéité contenue dans la gorge annulaire 594, l'intérieur de l'évidement 566 et l'espace fermé par le couvercle 646 sont herméti- quement clos.

   De cette façon, les éléments constitués par les roues den- tées et les pignons et contenus dans ces cavités ne sont pas affectés par l'atmosphère qui entoure l'indicateur d'écoulement, et comme la matière résineuse possède des propriétés distinctes d'auto-lubrification, lorsque cette matière est en contact avec un métal en particulier et qu'un mouve-      ment existe entre les deux, aucune lubrification de l'instrument n'est nécessaire, au moins en ce qui concerne les éléments contenus dans le 

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 logement 566. Comme l'ouverture 595servant de palier est pratiquée dans une matière résineuse et comme la tige de support 596 est de préférence métallique, aucune lubrification n'est nécessaire dans les conditions nor- males entre cette tige et la surface de cette ouverture servant de palier. 



   Si on le désire, une pu plusieurs ouvertures 652 peuvent être per- cées dans l'anneau de verrouillage 650, afin de faciliter la manipulation de cet anneau. Les extrémités du passage 560 peuvent aussi être taraudées, comme le montre clairement la fig. 21, pour permettre de raccorder le boî- tier à un conduit amenant de la matière au rotor et l'évacuant hors de ce- lui-ci. 



   Comme le montre la fig. 20, la matière circulant dans le passage se meut dans le sens de la flèche en ligne droite représentée dans le conduit, et l'aiguille indicatrice 614, ainsi que le retor, tournent dans le sens de la flèche courbe représentée dans la partie supérieure de la figure. 



   On décrira maintenant un instrument additionnel auquel les   princi-.   pes de l'invention sont appliqués, cet instrument étant un compteur élec- trique du type des compteurs de watt-heures. On se référera aux fig. 22 à 24, qui représentent une enveloppe habituelle 654 contenant l'ensemble du compteur. Cette enveloppe est fixée par un anneau de serrage habituel 656 à un boîtier de compteur 658. Une saillie 660 partant de ce boîtier s'engage dans l'enveloppe 654 et supporte le dispositif d'entraînement du compteur et le mécanisme enregistreur de celui-ci. La présente invention concerne en particulier ce mécanisme enregistreur, qui est indiqué d'une façon générale par 662.

   Ce mécanisme est actionné par un disque 654 faisant partie d'un moteur à disque à induction du type habituel employé pour un compteur, ce disque entraînant l'arbre 666, la roue dentée 668 et le pi- gnon 670 qui engrène avec elle. 



   Le mécanisme enregistreur est constitué par un boîtier 672 qui est fait de préférence en deux pièces moulées en matière résineuse. Ce boîtier porte une oreille 674 qui s'engage dans un logement approprié ménagé dans la saillie 660 et qui est fixée dans ce logement par tout moyen efficace, tel qu'une vis de calage 676. Cette disposition n'est donnée qu'à titre 

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 d'exemple de l'un des modes de montage pouvant être utilisés pour le boî- tier 672. 



   La partie principale 678 du boîtier, dans la fig.' 22, est en forme de cuvette, mais renversée. La partie 680 comprend un couvercle en forme de membrane pour cette partie principale 678, et elle est reçue par un siège approprié 682 aménagé à cet effet dans la partie 678. 



   Le couvercle 680 est percé d'une ouverture servant de palier et dans laquelle est monté à rotation un arbre 684, à l'extrémité extérieure duquel le pignon 670 est fixé. La roue dentée 686 est fixée à l'extrémité supérieure de l'arbre 684. Le couvercle 680 est également pourvu d'un lo- gement 688 dans lequel une extrémité d'une tige de support 690 est assu- jettie, par exemple par un montage à la presse, et maintenue sûrement dans une position normale au plan du couvercle. 



   Le couvercle 680 est également muni d'une protubérance 692 sur la- quelle est fixé un arbre court, non représenté, parallèle à la tige de sup- port 690. Ces deux tiges de support sont de préférence métalliques. Cet ar- bre court supporte un élément monobloc monté à rotation et constitué par une grande roue dentée 694 et par un pignon 698. Cette roue et ce pignon qui constituent cet élément monobloc sont de préférence moulés d'une seule pièce en matière résineuse, et cet élément est percé d'une ouverture cen- trale servant de palier et recevant le dit arbre court en question. 



   Un pignon fou 700 engrène avec le pignon 698, et il est monté à rotation sur un bout d'arbre approprié partant de la plaque 702 et se di- rigeant vers le bas. Cette plaque est faite de préférence en matière rési- neuse moulée et elle est fixée au couvercle 680 par tout moyen approprié, tel qu'une vis 704. La plaque 702 est munie d'un palier recevant un arbre court 706 monté à rotation et fixé à une grande roue dentée 708 engrenant avec le pignon fou 700. Si on le désire, la roue dentée 708 et l'arbre 706 peuvent être moulés d'une seule pièce en matière résineuse. Le pignon fou 700 sert à assurer la réduction de vitesse voulue du train d'engrena- ges et aussi à imprimer à la roue dentée 708 le sens de rotation du pignon   698.   

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   Pour faciliter le montage du mécanisme, l'arbre 706 et la roue den- tée 708 sont maintenus dans leur position relative de fonctionnement avec la plaque 702 au moyen d'un petit collier 710 monté à la presse près de la face supérieure de la plaque 702 dans la fig. 22. Un engrenage combiné constitué par une roue dentée 712 et par un pignon 714,qui sont de préfé- rence moulés d'une seule pièce en matière résineuse, est fixé sur l'arbre 706, de sorte que la roue dentée 708 et l'engrenage combiné constitué par la roue dentée 712 et par le pignon 714 tournent synchroniquement. L'ex- trémité supérieure de l'arbre 706 est montée à rotation à l'intérieur d'u-- ne douille appropriée portée par la partie principale 678 du boîtier. 



   Plutôt que d'employer plusieurs cadrans individuels combinés res- pectivement avec des aiguilles montées à rotation, comme dans un compteur correspondant de ce genre, on propose maintenant d'employer un dispositif indicateur du type à tambour, comme celui qui est indiqué nettement dans les fig. 22 à 24. La carcasse de support d'entraînement de ce dispositif est constituée par plusieurs manchons insérés les uns dans les autres et avec lesquels les roues dentées sont de préférence moulées d'une seule pièce en matière résineuse. 



   Le manchon intérieur 716 est monté sur une tige de support fixe 690, et l'on remarquera qu'un jeu est ménagé sur la plus grande partie de la longueur de ce manchon, pour réduire le frottement entre les sur- faces juxtaposées de cette tige de support et l'ouverture servant de pa- lier dans ce manchon. Le pignon 717 et la roue dentée 718 sont solidaires l'un de l'autre, ainsi que du manchon 716. Le pignon 717 engrène avec la roue dentée 696. La roue dentée 686 engrène avec la roue dentée 718, qu'elle entraîne avec le train auquel cette roue est reliée.

   Les divers manchons additionnels 720, 722 et 724, qui sont engagés les uns dans les autres et montés sur le manchon 716, présentent chacun, sur la majeure partie de leur longueur, un jeu ménagé entre la surface intérieure ainsi que la surface extérieure de ces manchons et les surfaces juxtaposées des autres manchons, afin de réduire le frottement entre ceux-ci. Les roues dentées 726,728 et 730 sont fixées respectivement sur les manchons 720, 

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 722 et 724, de manière à faire corps avec eux. 



   Plusieurs cylindres plats ou disques concentriques 73?, 734, 736 et 736 sont percés respectivement d'ouvertures centrales devenant de plus en plus grandes et entaillées intérieurement, comme le montre clairement la fig.   24,   afin de recevoir l'extrémité du manchon particulier qui sup- porte chacun des disques et présente aussi une surface destinée à venir en prise à rotation avec le manchon intérieur suivant afin de maintenir l'alignement voulu entre ces manchons, les disques et la tige de support 690, pour maintenir le jeu entre les surfaces juxtaposées de ces manchons. 



  Ainsi, le manchon 716 supporte et entraîne le disque 732 ; le manchon 720, le disque 734; le manchon 722, le disque 736 et le manchon 724, le disque 738. 



   Lorsque le montage des éléments constitutifs supportés par le cou- vercle 680 et entre ce couvercle et la plaque 702 est terminé, on insère les manchons 716, 720, 722 et 724 les uns dans les autres, et on les monte sur la tige de support 690. Cet ensemble partiel est ensuite assemblé avec la partie principale 678 du boîtier. Pour assurer la position rela- tive voulue entre, d'une part, cet ensemble partiel que porte le couver- cle, et, d'autre part, la partie principale du boîtier, une oreille 739 portée par la plaque 702 s'engage dans une ouverture appropriée pratiquée dans la partie 678. Le couvercle et cette partie 678 sont fixés entre eux au moyen d'un ciment, ou, s'ils sont en matière résineuse thermo-plastique, par fusion. 



   On remarquera que la partie principale en question est percée d'u- ne ouverture 740 dans laquelle s'engage le manchon 724 ayant le plus grand diamètre. Un bossage approprié, dirigé vers l'intérieur, part de la sur- face intérieure de cette partie du boîtier entourant cette ouverture, pour empêcher tout contact entre des surfaces appréciables de la roue dentée 730 et cette surface intérieure du boîtier 678. Ce bossage, en venant en prise avec la roue dentée 730, sert également à maintenir les manchons et leurs roues dentées respectives convenablement assemblés sur la tige de support 690. 

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   La partie principale 678 du boîtier est également pourvue d'un loge- ment annulaire 742 qui reçoit l'extrémité inférieure d'un couvercle 744 en forme de cuvette. Le couvercle 744 porte de préférence une protu- bérance 746 saillant vers l'intérieur et présentant un logement approprié recevant l'extrémité supérieure de la tige de support 690, afin d'entre- toiser celle-ci. Comme cette tige de support est fixée par rapport au cou- vercle 680, elle empêche également le couvercle 744 de se rapprocher du couvercle 680. 



   Les bords des divers disques 732 à 738 portent des indices appro- priés que l'on peut lire dans une fenêtre allongée 748 ménagée dans le cou- vercle   744.,   lorsque ce couvercle est fait en matière opaque. Si le couver- cle 744 est moulé par exemple en matière résineuse transparente, une ligne de régérence peut être tracée sur ce couvercle pour la lecture des indices des disques par rapport à cette ligne. Ce couvercle 744 peut être fixé dans le logement 742 au moyen d'un ciment, ou, si le couvercle et le boî- tier sont en matière résineuse thermoplastique, par fusion. 



   On voit donc que la plupart des éléments constitutifs montés à l'intérieur du boîtier 672 sont faits en matière résineuse moulée en une seule opération, ce qui réduit le prix de revient des pièces, tout en as- surant une reproduction uniforme d'une très grande quantité de ces pièces. 



  De même, les pièces qui forment ce boîtier sont de préférence moulées en matières résineuses semblables, et lorsque les couvercles 680 et 744 sont réunis avec la partie principale 678 du boîtier, on peut assurer une fer- meture hermétique de l'intérieur du boîtier en cimentant ces couvercles sur cette partie principale, ou bien, si ces pièces sont faites en matière résineuse thermoplastique, l'étanchéité peut être assurée par fusion. 



   Comme les éléments constitutifs et les diverses pièces du boîtier sont en matière résineuse, cette matière assure elle-même l'isolement, ce qui est avantageux, dans un compteur électrique, en cas de court-circuit accidentel. En outre, des compteurs de ce genre sont fréquemment montés au dehors et, pour empêcher la corrosion des divers éléments constitutifs du mécanisme, ces éléments sont fréquemment revêtus ou doublés avec des 

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 matières coûteuses résistant à la corrosion, telles que des métaux pré- cieux.

   La présente construction permet non seulement d'éviter la dépense de ces matières et l'opération supplémentaire constituée par le revêtement ou le doublage des éléments constitutifs, mais aussi de réduire le prix de revient total de la fabrication des éléments constitutifs, parce que ces éléments qui, dans bien des cas, sont constitués chacun par un assem- blage de différentes pièces, sont fabriqués par une seule opération de moulage. 



   Dans les types de construction actuels.semblables, l'assemblage des ensembles partiels tels qu'une roue dentée, un pignon et une tige de support, exige une opération de chevillage. Ces opérations sont générale- ment effectuées à la main, et le prix de revient est par conséquent élevé. 



  La quantité de pièces de rebut qui sont produites est également apprécia- ble. Le prix de revient de la production d'éléments constitutifs corres- pondants et d'instruments complets suivant la présente invention, est no- tablement inférieur à cause de la suppression sensiblement complète des rebuts et de la grande réduction des opérations manuelles nécessaires pour le montage de l'instrument comparé aux instruments actuels correspondants. 



   En outre, la construction particulière du mécanisme enregistreur est telle que, dans son ensemble, le mécanisme logé dans le boîtier 672 est beaucoup plus compact que les mécanismes enregistreurs actuels sem- blables des compteurs électriques de ce type. 



   Ainsi qu'on l'a dit plus haut, les quatre exemples typiques d'in- struments auxquels tous les caractères essentiels de la présente invention sont appliqués ne sont nullement limitatifs, car il est bien entendu que ces caractères essentiels peuvent être appliqués avec la   mêmacilité   et le même avantage à beaucoup d'autres types d'instruments. Il est également bien entendu qu'alors que l'invention, ainsi que ses différents points et ses différentes caractéristiques ont été décrits et représentés sous la forme de leurs modes préférés de réa.lisation, l'invention n'est pas limi- tée aux détails précis décrits plus haut et représentés dans les dessins, car elle peut être mise en pratique-de toute autre manière rentrant dans son cadre.

Claims (1)

  1. R E V E N D I CATIONS.
    1. Un instrument comprenant un 'boîtier contenant des pièces à mou- vement relatif telles que des roues dentées, caractérisé par le fait que les pièces mobiles sont supportées par des tiges qui sont en prise directe avec le bottier.
    2. Un instrument,comprenant un. 'bottier contenant des pièces à mou- vement relatif telles que des roues dentées,,caractérisé par le fait que le boîtier est fait en deux parties,opposées l'une à l'autre, et que les pièces mobiles sont supportées par des tiges dont les extrémités viennent ,directement,en prise avec ces parties,opposées, de façon à être supportées par celles-ci, et à entretoiser ces parties pour les empêcher de se rappro- cher l'une de l'autre.
    3. Un instrument suivant la revendication 2, dans lequel les extré- mités des tiges s'engagent dans des douilles alignées faisant corps avec les parties opposées du boîtier.
    4. Un instrument suivant l'une ou l'autre des revendications 2 et 3, dans lequel les tiges de support sont fixées au début près de l'une de leurs,extrémités à une partie du boîtier pour être supportées directement ¯par celle-ci, ce qui permet de monter certaines pièces mobiles sur ces ti- ges de support avant l'entrée en prise réciproque avec les parties du boî- tier.
    5. Un instrument suivant n'importe laquelle des revendications pré- cédentes, dans lequel les tiges sont montées fixes par rapport au boîtier, et les pièces mobiles peuvent se mouvoir par rapport à ces tiges.
    6. Un instrument suivant la revendication 5, dans lequel les sur- faces juxtaposées des tiges de support et des pièces mobiles sont partiel- lement dégagées pour réduire le frottement entre elles.
    7. Une pièce d'horlogerie comprenant un étui et des pièces mobiles, telles que des roues dentées, formant un train d'horlogerie, caractérisée par le,fait que les pièces mobiles sont supportées par des tiges venant directement en prise avec le boîtier.
    8. Une pièce d'horlogerie selon la revendication 7, dans laquelle <Desc/Clms Page number 55> le boîtier est,constitué,par deux pièces,espacées,en forme de membranes et par une pièce formant bordure et en prise,avec,ces pièces en forme de mem- branes près du pourtour de celles-ci et faisant corps avec l'une d'elles, les tiges de support étant directement en prise avec ces pièces en forme de membranes.
    9-Une pièce d'horlogerie suivant la revendication 8, dans laquelle, une des pièces en forme de membranes comprend un cadran disposé pour sup- porter directement les indices indiquant le temps.
    10. Une pièce d'horlogerie suivant n'importe laquelle des revendi- cations 7 à 9, dans laquelle les tiges de support jouent le rôle d'entre- toises en forme de montants traversant une région occupée par les pièces mobiles (c.à.d. une région espacée intérieurement du pourtour du boîtier).
    11. Une pièce d'horlogerie suivant n'importe laquelle des revendi- cations 7 à 10, dans laquelle une tige de support (c.à.d. l'arbre central du mouvement de pièce d'horlogerie) part du boîtier et vient en prise avec une pièce servant de verre et montée sur le boîtier.
    12. Une pièce d'horlogerie selon la revendication 11, dans laquelle la dite tige de support s'engage dans une douille portée sur la surface intérieure de la pièce servant de verre.
    13. Une pièce d'horlogerie selon n'importe laquelle des revendica- tions 7 à 12, comprenant une tige de support avec une pluralité d'éléments de manchons montés de façon mobile sur celle-ci, et ayant leurs surfaces juxtaposées dégagées pour réduire le frottement.
    14. Une pièce d'horlogerie suivant n'importe laquelle des revendi- cations 7 à 13, dans laquelle le boîtier comprend une partie principale avec le train d'horlogerie monté dans celle-ci, et un couvercle supportant un système de génération de fréquence et d'échappement ayant une pièce mo- bile en prise réciproque avec une pièce mobile du train d'horlogerie lors- que le couvercle est fixé sur la partie principale du boîtier.
    15. Une pièce d'horlogerie selon la revendication 14, ayant des moyens d'alignement à prise,réciproque sur le couvercle et la partie prin- cipale du boîtier pour assurer un alignement convenable. <Desc/Clms Page number 56>
    16. Une pièce d'horlogerie suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 14 et 15, dans laquelle le,système¯de,génération de fréquence et d'échappement est monté d'un côté du couvercle, et un mécanisme de régu- lation de fréquence pour celui-ci est également porté par le couvercle et comprend un organe d'actionnement accessible de l'autre côté du couvercle.
    17. Une pièce d'horlogerie selon la revendication 16, dans laquel- le un moyen de frottement vient en prise avec l'organe d'actionnement pour en empêcher un mouvement accidentel.
    18. Une pièce d'horlogerie (par exemple une montre) selon n'impor- te laquelle des revendications 7 à 17, dans laquelle le boîtier est fait en matière plastique pouvant être moulée,sur l'extérieur de laquelle est adapté un couvercle métallique.
    19. Une pièce d'horlogerie selon la revendication 18, dans laquel- le le 'bottier comprend des organes en forme de coupelles métalliques à ,prise réciproque ayant des éléments de garniture intérieurs faits en ma- tière plastique pouvant être moulée, les dits éléments de garniture sup- portant directement les tiges.
    20. Un indicateur à cadran comprenant un boîtier ayant des parties espacées, des tiges de support s'étendant entre les dites parties et fi- xées à au moins une de celles-ci, des pièces mobiles telles que des roues dentées, supportées par les dites tiges, un plongeur monté à va-et-vient par rapport au boîtier et en prise réciproque avec l'une des dites pièces mobiles, et un organe indicateur relié aux dites pièces mobiles.
    21. Un indicateur à cadran selon la revendication 20, ayant un cou- vercle transparent pour l'organe indicateur et un cadran avec lequel il coopère, le dit couvercle portant une douille recevant une extrémité d'une des tiges.
    22. Un indicateur à cadran selon l'une ou l'autre des revendica- tions 20 et 21, ayant des moyens d'étanchéité entre le plongeur et son palier dans le boîtier, pour empêcher le passage de matière étrangère dans le boîtier.
    23. Un indicateur à cadran selon n'importe laquelle des revendi- cations 20 à 22, ayant une paire de manchons concentriques supportés pour <Desc/Clms Page number 57> tourner par une des tiges, un organe indicateur relié à un des dits man- chons et actionnér les pièces mobiles pour un mouvement indicateur du plongeur, et un autre organe indicateur relié à l'autre manchon et action- né par les dites pièces,mobiles pour indiquer le nombre de révolutions du premier organe indicateur.
    24. Un indicateur d'écoulement comprenant un bottier en deux par- ties, ces parties étant opposées entre elles, une des dites parties étant percée d'une ouverture pour le passage de la,matière à mesurer des tiges de support s'étendant entre les dites parties, et étant directement,sup- portées par celles-ci,,des,pièces,mobiles,telles que,des roues,dentées ,étant portées de,façon mobile,par les dites tiges,,un organe indicateur relié à l'une des dites pièces mobiles, et un impulseur ou rotor monté dans le passage et relié à une autre,des dites pièces mobiles.
    25. Un indicateur d'écoulement selon la revendication 24, dans le- quel le rotor est porté par une des dites tiges de support, et une extré- mité de la dite tige est supportée dans une douille portée par un couver- cle servant de cadran pour l'instrument.
    26. Un indicateur d'écoulement selon la revendication 25, dans le- quel une des tiges est montée de façon mobile dans un palier et s'étend dans le passage, des moyens'd'étanchéité étant prévus entre le dit palier et la tige.
    27. Un indicateur d'écoulement selon n'importe laquelle des reven- dications 24-26, dans lequel le rotor et au moins la portion du boîtier présentant l'ouverture de passage, sont formés en matière résineuse syn- thétique pour inhiber une corrosion de ceux-ci provoquée par la matière s'écoulant par le passage.
    28. Un compteur électrique comprenant un boîtier, des tiges de support servant pour les pièces mobiles du compteur et supportées direc- tement par le boîtier, un organe de commande en prise avec l'une des piè- ces mobiles et entraîné proportionnellement à la consommation de courant électrique, et plusieurs tambours concentriques portant des indices mon- tés pour tourner sur l'une des tiges.de support et disposés pour être ac- tionnés respectivement à différentes vitesses. <Desc/Clms Page number 58>
    29. Un compteur électrique suivant la revendication 28, dans le- quel les tambours sont reliés à une pluralité de manchons insérés les uns dans les autres et supportés par la tige de support.
    30. Un compteur électrique suivant la revendication 29, dans le- quel les surfaces juxtaposées des manchons sont partiellement dégagées pour réduire le frottement entre elles.
    31. Un compteur électrique suivant n'importe laquelle des reven- dications 28 à 30, comprenant un couvercle transparent pour les tambours, fixé au bottier et portant une douille recevant une extrémité de la tige de support.
    32. Un compteur électrique suivant n'importe laquelle des revendi- cations 28-31, dans lequel le boîtier et les pièces mobiles sont faites en matière isolante.
    33- Un instrument suivant n'importe laquelle des revendications précédentes, dans lequel le boîtier comprend un cadran indicateur et un couvercle transparent pour celui-ci, et un moyen sur le dit couvercle est destiné à recevoir une extrémité d'une tige de support sur laquelle est monté un bras indicateur.
    34. Un instrument suivant n'importe laquelle des revendications précédentes, dans lequel le boîtier est de construction à deux parties, et une pluralité de sous-assemblages en prise réciproque sont respective- ment montés sur les pièces du boîtier avant l'assemblage, et viennent ac- tivement en prise par suite de l'assemblage.
    35. Un instrument suivant la revendication 34, présentant des moyens,d'alignement s'adaptant l'un à l'autre, sur les pièces respectives du boîtier, pour assurer une prise réciproque correcte des dites pièces sur l'assemblage.
    36. Une roue dentée pour l'usage dans un instrument suivant n'im- porte laquelle des revendications précédentes, moulée en matière résineu- se synthétique et présentant une ouverture servant de palier, la traver- sant de part en part.
    37. Une roue dentée suivant la revendication 36, dont l'épaisseur <Desc/Clms Page number 59> va en diminuant vers l'extérieur à partir du centre.
    38. Une roue dentée suivant l'une ou l'autre des revendications 36 et 37, présentant un manchon servant de palier faisant corps avec elle.
    39. Une roue dentée suivant n'importe laquelle des revendications 36-38, présentant une deuxième roue dentée de rayon différent faisant corps avec elle.
    40. Une roue d'échappement et un pignon pour l'usage dans un ins- trument suivant n'importe laquelle des revendications 1-35, moulés en une matière résineuse synthétique.
    41. Un levier à palettes combiné avec des goupilles à palettes pour l'usage conjointement avec un instrument, suivant n'importe laquelle des revendications 1-35, moulés en matière synthétique résineuse.
    42. Un levier à palettes suivant la revendication 41, comprenant également une tige solidaire.
    43. Un levier à palettes suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 41 et 42, comprenant une nervure de renforcement longitudinale soli- daire, constituant une cheville de sûreté à une extrémité de celui-ci.
    44. Une pièce servant de verre pour l'usage dans un instrument suivant n'importe laquelle des revendications 1-35, ayant une douille (de préférence, disposée centralement) sur une de ses surfaces.
    45. Une partie de boîtier pour un instrument suivant n'importe la- quelle des revendications 1-35, comprenant une pièce en forme de cuvette moulée en matière synthétique résineuse et portant intérieurement des douilles dans lesquelles des tiges de support sont engagées à force et à friction.
    46. Une partie de boîtier suivant la revendication 45, qui est munie intérieurement de pièces de remplissage présentant des surfaces à niveaux différents, disposées pour renforcer la partie de boîtier, et fournissant des surfaces à différents niveaux à l'intérieur du boîtier contre lesquelles des pièces mobiles de l'instrument peuvent buter pour maintenir leur niveau voulu à l'intérieur du boîtier.
    47. Une partie de boîtier selon l'une ou l'autre des revendica- tions 45 et 46, dont le fond est disposé pour former la plaque de cadran <Desc/Clms Page number 60> de l'instrument.
    48. Un instrument suivant n'importe laquelle des revendications 1-35, dans lequel le 'boîtier est fait en matière résineuse synthétique.
    49. Un instrument suivant la revendication 48, dans lequel quel- ques ou toutes les tiges de support sont métalliques.
    50. Un instrument suivant la revendication 48, dans lequel quel- ques ou toutes les tiges de support sont également en matière résineuse synthétique.
    51. Un instrument suivant la revendication 48, dans lequel quel- ques ou toutes les pièces mobiles sont également en matière résineuse synthétique.
    52. Un instrument suivant la revendication 48, dans lequel le boîtier est formé de parties de celui-ci disposées à des niveaux différents 53. Une méthode d'assemblage d'une,pièce d'horlogerie, qui com- prend la disposition de plusieurs tiges de support en relation espacée parallèle dans des douilles réceptrices portées par une pièce de support faisant partie du boîtier de la pièce d'horlogerie, et le montage, sui- ,vant une succession prédéterminée, des pièces mobiles (des roues dentées par exemple) du mouvement de la pièce d'horlogerie sur,les dites tiges de support et en relation de prise réciproque l'une avec l'autre en plaçant les paliers de ces pièces sur les dites tiges.
    54. Une méthode selon la revendication 53, dans laquelle une ou plusieurs des tiges de support sont faites solidaires avec l'organe de support.
    55. Une méthode suivant l'une ou l'autre des revendications 53 et 54, dans laquelle, après le montage des pièces mobiles, un second or- gane de support constituant également une partie du boîtier de la pièce d'horlogerie, est fixé au premier organe de support, les extrémités libres des tiges de support étant reçues dana des douilles du dit second organe.
    56. Les montres en substance comme décrit ci-avant avec référence et comme illustrées aux figures 1-14 des dessins ci-annexés.
    57. L'indicateur à cadran en substance comme décrit ci-avant <Desc/Clms Page number 61> avec référence et comme illustré aux figures 15-19 des dessins ci-annexés.
    58. L'indicateur d'écoulement en substance comme décrit ci-avant avec référence et comme illustré aux figures 20-21 des dessins ci-annexés.
    59. Le watt-heuremètre en substance comme décrit ci-avant avec référence et comme illustré aux figures 22-24 des dessins ci-annexés.
    60. La méthode d'assemblage d'une pièce d'horlogerie en substance comme décrit ci-avant.
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