BE471486A - - Google Patents

Description

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  Procédé de fabrication d'alcool à partir de moûts pauvres ) en sucre et dépourvus de véhicules de levure, notamment à partir de sérum de lait. 



   On sait qu'on peut obtenir de ltalcool à partir du sérum du lait. Les procédés mis en oeuvre à cet effet offrent l'inconvénient de nécessiter un temps relativement long, d'a- voir des rendements faibles et de conduire, comme produit fi- nal, à un alcool n'offrant pas la pureté requise pour la con- sommation humaine, en   l'espèce,   un alcool renfermant de l'al- déhyde et des acides. 

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   La présente invention a pour objet un procédé qui remédie à ces inconvénients; des conditions   essentielles.du   succès sont la rapidité, c'est-à-dire un court temps de fermentation, et la garantie d'une stérilité irréprochable tant en ce qui concerne le moût qu'en ce qui concerne la conduite de tout le processus de fermentation. 



   La particularité essentielle de l'invention est la suivante : tout en maintenant les conditions'de stérilité, on utilise le courant d'acide carbonique engendré par la dé- ' composition en alcool et en cet acide pour assurer la mise en contact continue de la levure et du sucre.   C'est   au défaut de contact continuel entre la levure et le sucre qu'il fallait attribuer, dans les procédés connus, la longueur du temps de fermentation, la petitesse du rendement et le fait que l'al- cool finalement obtenu ne répondait pas, en règle générale, aux prescriptions imposées à l'alcool de bouche. 



   Pour l'exécution du procédé objet de l'invention, on place, dans une cuve qui peut être fermée pour la stérili- té de son contenu, un dispositif de réception de levure d'en- semencement de telle façon que le dégagement d'acide carbo- nique ou le courant de gaz carbonique ainsi engendré provoque un brassage continuel du moût. Le dispositif de réception con- tient un garnissage composé, par exemple, d'anneaux de porce- laine ou d'argile (anneaux Raschig), qui permet le passage du courant de gaz carbonique et sert de support aux cellules de levure d'ensemencement. Afin d'obtenir un courant intense de gaz carbonique, on adonne une forme conique au dispositif de réception de la levure. Il peut être subdivisé dans le sens de la hauteur par une ou plusieurs cloisons à claire-voie ou tamis. 



   La description qui va suivre, en regard des dessins 
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 .annexes, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien 

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 comprendre comment l'invention peut être réalisée, les parti- cularités qui ressortent tant des dessins que du texte fai- sant, bien entendu, partie de ladite invention. 



   La figure unique est un schéma d'un appareil propre à la mise en oeuvre du procédé. 



   Dans une cuve a, par exemple en acier, qui peut être fermée, dans le haut, par un couvercle assurant une obtu- ration étanohe, donc permettant la stérilisation, se trouve une cheminée b faite avantageusement de la même matière; elle va en s'effilant en cône vers le haut à la manière d'un en- tonnoir renversé et se termine un peu au-dessous d'un trop- plein ±.,L'espace intérieur de la cheminée b est subdivisé par deux cloisons à claire-voie d et e dont le nombre peut    d'ailleurs être plus grand ; cloison inférieure e se trouve   au-dessus d'un tuyau d'admission ou tuyau de chargement! qui forme une rampe annulaire sous cette cloison et présente des orifices de sortie tournés vers le bas. 



   Le mode d'utilisation de l'appareillage ou la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention avec l'aide de cet appareillage s'accomplissent de la façon suivante. 



   La cheminée b est chargée d'anneaux de Raschig en argile ou en porcelaine,   c'est-à-dire   que sur chacune des deux cloisons d et e se trouve un lit d'anneaux de ce genre, le lit inférieur ne   s'élevant   pas tout à fait jusqu'à la cloi- son du haut, alors que l'espace surmontant celle-ci est com- plètement rempli d'anneaux. Par le tuyau de chargement   1. on   remplit alors la cuve a de   moût   porté à la'température de fermentation sans toutefois atteindre le'ni veau du tube de dé- bordement c. On amène alors dans la cheminée b garnie d'an- neaux de Raschig un levain convenant à la fermentation des sucres du lait. 

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   Il se produit immédiatement une dissociation du su- cre; en conséquence, un courant de gaz carbonique prend nais- sance qui s'élève dans la cheminée b et entraîne avec lui de la levure fraîche.   Celle-ci   sort avec le courant gazeux de la partie supérieure de la cheminée, vient en contact avec le mofit contenu dans la cuve a, dissocie par conséquent son su- cre en alcool et en acide carbonique, se dépose enfin en rai- son du moindre entraînement par l'acide carbonique, est en- suite attirée, dans la région du fond de la cheminée b, par le courant intense de gaz s'élevant dans celle-ci et est re- mise en circuit. Ce processus se poursuit,jusqu'à ce que le pourcentage désiré de sucre ait subi la fermentation.

   On pro- cède alors à un chargement périodique de la cuve en moût frais c'est-à-dire qu'à chaque période on amène autant de moût frais qu'il s'en écoule par le trop-plein c vers une cuve de fermen- tation ultérieure dans laquelle s'accomplit la fermentation définitive. Les chargements en moût frais s'effectuent 4 à 5 fois par heure et à raison d'environ un tiers du contenu de la cuve. 



   La fermentation subséquente est, en elle-même, une opération connue; on l'effectue dans des cuves ordinaires, par exemple des cuves d'acier isolées de l'air. On procède ensuite à la distillation de la manière ordinaire. Bien enten- du, au cours du processus de fermentation,   il'faut   maintenir la température prescrite pour cette opération tant dans la phase accomplie dans la cuve a que dans la phase suivante. 



   On voit immédiatement que les anneaux de   Raschig   empilés sur les   cloisons   et e définissent une multiplici-   té de petits canaux qui communiquent entre eux ; ces ca-   naux la suspension de cellules de levure dans le moût che- mine et, peu à peu, s'élève grâce à l'influence du gaz car- bonique dégagé; la levure se trouve, dans ces canaux étroits, 

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 dans les conditions les meilleures pour un contact continu avec le moût à fermenter. Bien que les anneaux de Raschig consti- tuent un remplissage commode et facile à se procurer, on peut   utiliser' d'autres   éléments de remplissage en morceaux d'une grosseur analogue. 



   REVENDICATIONS 
1 - Un procédé de fabrication d'alcool à partir de moûts pourvus en sucres, en particulier à partir de sérum de lait, procédé caractérisé par le fait que l'on oblige une suspension de cellules de levure dans les moûts de ce genre- à s'élever à travers un empilage de corps de remplissage qui va en s'effilant vers le haut et qui comporte une paroi pé- riphérique Imperméable aux gaz et aux liquides, cet empilage étant placé dans une chambre stérilisée et close, où -l'on maintient une température convenant à la conduite de la fer- mentation. 



   2 - Un procédé comme spécifié sous 1, caractérisé par le fait que l'empilage est noyé dans une masse de moût enfermé dans la chambre. 



   3 - Un procédé comme spécifié sous 1 ou 2, caracté- risé par le fait que la surface inférieure de l'empilage est maintenue au-dessus de la paroi inférieure de la chambre. 



     4 -   Un procédé comme spécifié dans l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la chambre possède un trop plein au-dessus du niveau de la partie supérieur de l'empilage et que du moût frais est in- troduit périodiquement à la partie inférieure de cette chambre. 



     5 - Un   procédé comme spécifié sous 4, caractérisé par le fait que le moût frais est amené au-dessous de l'empila- ge. 

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Claims (1)

1. 6 - Un appareil pour la fabrication d'alcool à par- tir de moûts pourvus en sucre, en particulier à partir de sérum <Desc/Clms Page number 6> de lait, caractérisé par un récipient clos dans lequel est disposé un organe creux en forme' d'entonnoir qui s'ouvre vers le bas et qui contient des anneaux de Raschig ou autres corps de remplissage, cet organe étant maintenu de façon à avoir sa partie inférieure au-dessus du fond du récipient et sa partie supérieure au-dessous du niveau d'un orifice de sortie du liquide par débordement prévu dans le récipient.

   7 - Un appareil comme spéoifié sous 6 caractérisé par le fait que l'organe creux comporte un fond ajouré sur lequel repose le remplissage.

   8 - Un appareil comme spécifié sous 6 ou 7 carao- térisé par le fait que l'organe creux comporte au moins une cloison intermédiaire ajourée sur laquelle repose une matiè- re de remplissage.

   9 - Un appareil selon l'une quelconque des revendi- cations 6 à 8 dans lequel des moyens sont prévus au-dessous de l'organe creux pour l'amenée de moût frais.

   10 - Un appareil comme spécifié sous 9 caractérisé par le fait que le dispositif d'amenée de moût comporte des orifices de 'sortie dirigés vers le bas et disposés suivant un anneau.

   11 - Un appareil selon l'une quelconque des revendi- cations précédentes caractérisé par le fait que des moyens sont prévus dans le haut du récipient pour amener de la le- vure d'ensemencement sur la partie supérieure de la matière de remplissage.