perfectionnements aux scies en général et plus particulièrement aux scies pour marbres et pierres.
Une partie notable de l'effort nécessaire pour l'entraîne-
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nique, est absorbée, comme on le sait, par le frottement des flancs de la lame de scie sur les parois du trait de scie dans
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longueur du trait de scie et la vitesse de la lame, jusqu'à atteindre des valeurs remarquables lorsque la lame se trouve complètement noyée dans la pièce à couper, comme il arrive dans le sciage de pièces de forte épaisseur soit avec des scies à ruban,
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duction du débitage horaire théorique pour une puissance donnée, ou bien par une augmentation de la puissance demandée qui en-traine à son tour une augmentation des dimensions des lames de scie et par conséquent de la machine, de la consommation d'énergie et en définitive du coût de sciage par unité de produit.
Dans le domaine des scies à bois, commandées à la main ou mécaniquement tant du type à ruban que circulaire, dans lesquelles les conséquences du frottement sont plus redoutables à cause
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des scies à dents pour métaux, le frottement est diminué d'une façon connue, en donnant de la voie aux dents de façon à obtenir un trait de scie plus large que l'épaisseur de la lame; le même résultat a été obtenu, particulièrement dans les scies à lame circulaire en refoulant leur bord ou bien en le munissant de dents ajoutées plus larges, Lorsqu'on donne la voie aux dents, cellesci manifestent la tendance pendant le travail, à reprendre leur position de départ et il faut souvent, avant leur usure complète, leur donner à nouveau la voie, avec une perte de temps considérable en répétant en tout cas cette opération après l'affûtage;
dans le cas du bord refoulé ou des dents ajoutées, la lame ne peut être utilisée que pour la hauteur du refoulement ou bien desdites dents dont le remplacement donne lieu à une perte de temps encore plus considérable, Dans les deux cas la plus grande largeur du trait de scie entraîne une augmentation de déchet du matériel à scier.
Dans les scies à cadre pour marbres et pierres, dans lesquelles la lame est dépourvue de dents et est employée uniquement pour guider dans le trait de scie un mélange aqueux de substances abrasives, telles que sable siliceux, l'inconvénient du frottement des flancs de la lame sur les parois du trait de scie, inconvénient qui est d'autant plus grave à cause de la présence du sable, n'avait pas été éliminé jusqu'à présent.
<EMI ID=5.1> ticulière, quoique non exclusive, la solution de ce problème dont l'importance est évidente, attendu que, à cause des grandes longueur et hauteur que présentent généralement les lames pour scier les marbres et du nombre considérable de lames dont chaque cadre est généralement pourvu, l'effort nécessaire pour vaincre le frottement latéral des lames est très considérable et son élimination peut entraîner des économies importantes dans la construction et dans l'exploitation des scieries pour marbres.
Une difficulté à résoudre ce problème d'une façon différente à celles susindiquées pour les scies à dents qui, à cause de leur manière de fonctionner ne peuvent pas être employées pour les marbres, provenait de la nécessité d'assurer à la lame la propriété de maintenir son aptitude à éliminer le frottement sur les flancs pendant toute sa vie de travail et malgré son usure.
Cela a été obtenu,suivant l'invention, en donnant aux lames une épaisseur variable suivant leur hauteur et plus précisément une épaisseur décroissante suivant une loi quelconque depuis son bord inférieur ou de travail jusque son bord supérieur inactif; pour des raisons pratiques de fabrication il est préférable de donner, tout simplement, à la lame, vue en coupe transversale, une forme en trapèze dont la base plus grande constitue le bord actif ou de travail et dont la largeur, correspondant à l'épaisseur de la
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celle d'avance de la lame même; rien n'empêche toutefois, que sans s'éloigner de l'esprit de l'invention on emploie des lames dont l'épaisseur diminue suivant une loi différente,
Une lame du type susindiqué donne la solution complète du problème posé, non seulement dans les scies à marbre, mais aussi
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quelles il ne faudra plus donner^la voie aux dents, mais où il
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gardant toujours, automatiquement,/son usure progressive, la propriété de ne pas venir en contact par ses flancs avec les parois du trait de scie. Les mêmes caractéristiques peuvent être incorporées dans les lames circulaires soit du type à dents soit
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sante de son bord vers le centre*
Les caractéristiques exposées ci-dessus seront mieux comprises par la description qui suit faite en relation avec qu&juee formes de réalisation de l'invention, données à titre d'exemple non limitatif dans les dessins annexés, dans lesquels :
Figs. 1 et 2 montrent en perspective deux formes différentes de réalisation d'une lame pour scies à marbre; <EMI ID=10.1>
vue en coupe suivant la ligne v-V de la Fig.4, d'une lame circulaire.
Suivant la forme de réalisation de la Fig. 1, la lame qui a une hauteur considérable par rapport à son épaisseur, présente en correspondance de son bord inférieur actif 1, une épaisseur variable de deux à trois fois l'épaisseur de son bord supérieur 2; même en donnant à la lame une épaisseur maxima correspondant à l'épaisseur constante des lames ordinaires ou à une réduction de sa surface en coupe qui, au point de vue des sollicitations du matériel, est largement compensée par la réduction des ef-
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ment latéral et par la réduction correspondante de la tension à laquelle elle doit être soumise lors de son montage dans le cadre. Cette tension est néanmoins suffisante pour assurer la stabilité de la lame dans son plan moyen vertical, même dans le cas où, comme il arrive ici, elle n'est pas guidée latéralement;
toutefois, si on voulait s'assurer davantage contre le danger de flexion latérale de la lame, pendant son travail, on pourrait refouler convenablement son bord supérieur jusqu'à lui donner une épaisseur qui ne dépasse pas celle du bord inférieur 1; ce refoulement, sans augmenter sensiblement le frottement latéral constitue un guide excellent pour la lame. Comme il est montré
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de patins plats 3 qui peuvent être facilement obtenus pendant la laminage de la lame et dont les arêtes 3' et 3u sont préférablement arrondies de façon à ne pas gêner le glissement de la lame dans le trait de scie.
Une lame comme celle qu'on vient de décrire est beaucoup plus légère et par cela plus économique que les lames connues;
à cause aussi de sa moindre tension de montage elle entraîne une réduction dans le poids et par conséquent également dans le prix de revient de l'armature. Pour ces raisons également à cause de l'élimination du frottement latéral la puissance nécessaire pour l'actionnement des armatures et la consommation d'énergie sont beaucoup moindres.
Il est en outre bien probable, ce qui est à prouver par l'expérience, que l'épaisseur du trait de scie est aussi moindre
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sans doute obtenu, par exemple, dans le sciage du bois moyennant des lames telles que celles représentées dans les Figs. 3, 4 et 5, dans lesquelles, grâce à la réduction progressive de l'épaisseur de la lame, il n'est plus nécessaire de donner la voie aux dents, le dépouillement latéral des dents étant suffisant pour éliminer le frottement sur les parois du trait de scie.
comme dit plus haut, les mêmes conceptions peuvent être suivies dans la fabrication des. lames circulaires en carborundum ou composition analogues employées sous forme massive ou bien comme revêtement d'une âme métallique qui pourra à son tour présenter aussi une épaisseur variable ou être revêtue d'une épaisseur variable de substances abrasives.
Bien naturellement la loi de variation de l'épaisseur pourra être établie pratiquement pour chaque cas, de la façon la plus convenable, en relation avec la.nature du matériel à scier ainsi que du matériel composant la lame sans pour cela s'éloigner de l'esprit de l'invention.
Revendications.
1. perfectionnements dans les scies en général et plus particulièrement dans les scies pour marbres et pierres, caractérisés
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une lame, un ruban ou un disque, une épaisseur variable et plus précisément décroissante suivant une loi quelconque, à partir de son bord actif ou de travail, dans la direction opposée à celle de l'avance de l'outil même,