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RECIPIENTS CHAUFFANTS ELECTRIQUES.
On connaît des ustensiles et récipients en verre, capables d'al- ler au feu, c'est à dire présentant les mêmes aptitudes culinaires que les récipients en terre cuite, grès ou céramique, employés depuis toujours, avec, sur ceux-ci, des avantages de solidité, de facilité d'entretien, ou d'esthétique.
On connaît également des récipients chauffants électriques pour usages ménagers, dont les avantages principaux sont : la réunion, en un seul objet, des deux fonctions de contenance et de chauffage, l'é- limination des transvasements et, par suite, des pertes de chaleur correspondantes, la supériorité de rendement thermique et la simpli- fication du service. De tels appareils sont réalisés depuis longtemps en utilisant des résistances qui ne font pas corps avec le récipient lui-même, mais ces appareils présentent une série d'inconvénients: encombrement, fragilité, nécessité d'emploi de métaux spéciaux.
On a cherché à simplifier la construction de ces appareils,et, notamment, à éliminer la fragilité de la résistance chauffante, en réalisant celle-ci sous la forme de fils noyés dans l'épaisseur de parois isolantes et réfractaires.
Liais ces systèmes connus ne mettent pas dans la pratique entière- ment en valeur les avantages propres à leur conception et présentent des points faibles, tels que, par exemple, la liaison de la bande mé-
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tallisée aux conducteurs d'amenée. la présente invention.;, qui a pareillement pour but l'obtention de récipients auto-chauffants électriques pour les usages culinaires ou
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techniques, est caractérisée par la abmbinaigon des moyens suivants qui procurent des résultats particulièrement favorables:
a) utilisation de récipients en verreà faible coefficient de dila- tation, ou capables de résister à des variations thermiques notables, ces propriétés résultant soitde la composition spécialedu verre, comme c'est le cas pour le verre connu sous le nom de verre Pyrex ( de tels verres étant, dans la suite de la présente description, dénommés "ver-
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res r3frCoctaires), soit de traitements thermiques approprias tels que la trompe,
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b) réalisation de la résistance, chauffante par projection c:.'::.lu?:
ii- nium fondu, dans des conditions propres à constituer un organe chauffant solide, efficace et de haut rendement.
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Complémentairement, l'invention comprend l'application d'unprocé- dé spécial pour la liaison du circuit de chauffage avec les conducteurs d'amenée de courant, au moyen d'une soudure consistant en une plaquette de cuivrerouge obtenue par projection de ce métal fondu sur la bande
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d.',Q,lLll'lini1.X21 et réunie.. 1àLci conducteurs d'amenée (le courant par soudure à l'étaln.
.i:'OLl'1' l':-;-;':Cï'¯t7¯G21 6. la résistance chauffante, selon (b), on utili- sera avantageusement les procédés décrits dans les brevets de la JJ':;Á.rJl- deresrjo, tels, notamment: brevet .O ?rO.W.7G; demandé le 19 septembre 19(j5, ayant pour 'i,'i,:C'(3 .- "lcer:E'8ctiol1.Yl(:J;".)nt Ltu dépôt de substances ou de composés métalliques sur la. surface de corps vitreux ou vitrifiés" brevet t :., ' -., v . :,73 " demandée le n novembre iQ15E ayant pour titre: "Procéda I G.e fabrication de résistances électriques pour appareilc de CllCt.uff\',8 et appareils ré s"i.l1ta11tSH .
Brève b :..' <tlJ. 14'51j demand-é le 4 juillet 193., ayant -cour titre: "nouveaux produits industriels on verre trempé et leur prooéd-é de fabri- cation".
Dans ces procédés antérieure, la Demanderesse a déjà utilisé,comme résistances d'appareils de chauffage, des dépôts d'aluminium effectués
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sur supportsen verre et rayonnant la chaleur vers l'extérieur de ces supports.
Par contre, l'une des caractéristiques de la présente invention, consiste à utiliser des résistances chauffantes rayonnant vers l'intérieur '. du support, c'est à dire du récipient dont le conte- nu doit être chauffée
Pareilles résistances, outre la fonction de chauffage, forment, par elles mêmes des surfaces réfléchissantes qui, grce à la trans- parence du verre, envoient leur propre rayonnement thermique vers l'intérieur du récipient, et y renvoient également une partie nota- ble du rayonnement thermique du produit chauffé en augmentant ainsi le rendement de chauffage.
A titre d'exemples non limitatifs, on décrit ci-après, avec références au dessin annexé, des ustensiles et appareils possédant les caractéristiques de l'invention.
Sur ce dessin :
La fig.1 représente une casserole chauffante en verre trempé ou en verre Pyrex, vue en coupe.
La fig.2, la même casserole vue en plan.
La fig.S, la coupe transversale du manche de cette casserole.
La fig.4, une marmite à. double paroi vue en coupe.
Les figs 5 et 6, des détails d'exécution de cette marmite.
La fig.7, une bouteille isolante, à double paroi, vue en coupe. la fig.,8, untube chauffant pour usages domestiques, industriels ou autres.
Sur la fi g. 1 :
1, désigne la robe et 2 le fond de la casserole en verre réfrac- taire ou trempé qui peut être réalisée par pressage. Sur la face infé' risure du fond 2 est appliquée par projection au pistolet suivant le procédé faisant l'objet du brevet précité ?393.686,.une bande d'alu- minium 3-3')la forme, en pl'an, de cette bande est, en principe, quel- conque, mais elle sera, de préférence, choisie de manière à ¯répartir uniformàment les aires chauffantes sur la surface d'ensemble du fond.
Pour réaliser la configuration voulue de la bande, on pourra utiliser soit un déplacement relatif, commandé, de la casserole et du pistolet, soit encoreun cache de découpure convenable.
POur le dépôt de cette bande métallique, le fond p'eut, soit
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être utilise tel quel, la bande :enr:Lla11t alors aprus son dépôt une 1é};T:) saillie, CO"""'6 indique en 3 sur la partie gauche de la figure, soit ebre ::11'.Ll''t¯ Caf-) sur(;.3 CJLsr -u? ¯''.'OYll1- G¯ CClLlf3llcf3 PSt' C:.C:?]S^-..r'. l 1 -.., muni i d rainures sur le fond desquelles est' déposée la band.o, selon : .# ? , en vue de protéger celle-ci contre les contacts qui pourraient la detério ter 011 provoquer des court-circuits entra spires. t1L11"( extrémités 4 - ..i:' de la. bande;, seront raccordés les conducteurs électriques (i' o./J.:L'::Ol'"}tOJtio11, le l1a,ccorc1 ne faisant, da }r6\':e11lcr, :",.} soudure sur une r=; , ; 1 . ;
:. quelle c'm cuivre rouge formée par i!'^' ,? '.ti, ¯,F sur la bands ;..1<.. ¯ ;l-::lOl':' l procédé défini plus haut. C118 oonductours sont 811.':-:-" >rlA; roliés au réseau (118ctpL(-:,l-A par un (lns procédés CO"i.));:,ÎI.[I.
On (?r1ploi\:;re" par 8, un conducteur double ;OLq>1B, i, ter a , ¯ > 1 ''ar une fiche à (1.8l.1=::: broches, G.
Les deux parties terminales de la bande Métallique peuvent aussi se 'ordonner sous le :lé),n.cl1.8 7, creusé en conséquence., et se r8,CCOI'OJ:;l'"' a deu:': broche,-, de prise de courant, Las J: l8S 2 et ri représentant cotte disposi- tion, ot :.?Oi7i::L'Gll,, Arc. particulier, les doux parties terninales C-[, de la bande qui se raccordent aux broches z, ''.',<>Gi (:1',lltC; du manche 7.
La bande chauffante peut avoir un développement continu ou compren- dre deux ou plusieurs sériants nontés éleotriauenent en série ou en pa- rallèle.
.L-iOl}r protéger la iULiC¯' chauffante contre les contacts accidentels, et pour A:.p0Ci]"8r 1\." détérioration (U3S neubles sur lesquels on pose la casserole, le fond de cello-ci sera, de préférence, exhaussé au :O;7')1 d' ï.r1 rebord ou de pieds.
La :..aTi::1 ;io chauffante représentée sur la fiS' 4 est à double :-'i1.roi, en vue (2o réaliser uotarlE11"Jnt un .'meilleur isolement t7:lSa''R11qL1E?.
Cotte mtn"it8 couprend un corps intérieur 10 et un corps ('C-L:BZ'1 =L1i' 11 qui entoure COi'l)L';tCc1j.l(:;JXG le prarnier. Les deux corps sont exécutés sépa- :cément et subissent les traitements qui répondent à leurs rôles reSl)8C- tifs..l,oté1.il,-,,'ent, le corps intérieur 10 reçoit, sur la face inférieure de son fond, une résistance obtenue par métallisation suivant le ;Me3ïn0 procédé que dans le cas de l'exemple précédent et qui peut àtre= du type 12 ou du type 12\ Le corps extérieur 11 peut également recevoir, sur la face supériaura clo son fond, une couche mô l; .ili.1,5.gL;e ,polie" non représen- tés, dont le r618 est de réfléchir vers l'intérieur du récipient, les
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rayons thermiques émis vers le bas par la résistance 12 ou 12'.
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En vue de faciliter l'assemblage, en particulier s'il s'agit d'une fabrication en série, les deux portées de la jonction des deux corps 10 et 11 sont exécutées sur dimensions fixes.
La fig.5 représente les portées 13- 14 du corps intérieur 10 et dû corps extérieur 11 encore séparés, avant leur assemblage.
, Les deux parties sont ensuite assemblées soit par le procédé sui- vant le brevet.410.233 comportant la soudure de deux.couches métalli- ques déposées sur les deux portées du joint, soit par soudure verre sur verre, soit par tout autre moyen approprié.
Dans l'exemple décrit, la bande chauffante se termine en 15 (fig.6) et est raccordée suivant le mode spécial de soudure sus-indi- qué, au conducteur souple 16, arrêté lui-même à la prise à double bro- che 17.
D'espace intermédiaire entre les deux corps peut être, soit lais- sé plein d'air pour former matelas isolant, soit vidé d'air par tout procédé approprié, afin d'obtenir une protection'thermique beaucoup- plus efficace.
La 'marmite possède deux poignées 18 et un couvercle 19.
La figure 7 représente l'application de l'invention à un type de bouteille isolante et chauffante déjà connu en soi, mais qui est doté de perfectionnements essentiels.
Les récipients de ce type, quellqs que soient leurs applications, dérivent des récipients de Dewar, à double paroi avec espace intermé- diaire vidé d'air; ils sont utilisés très fréquemment pour les usages ménagers et touristiques. Leur défaut est d'exiger un chauffage à part du liquide et son transvasement, cause d'une perte inévitable de cha- leur.
On a déjà pensé, à réunir dans unmême appareil les deux fonc- tions de chauffage et de -conservation du contenu chaud ; toutefois, des appareils, constitués sur ce principe, ne se sont pas encore impo- sés dans la pratique, car leur exécution présente une série de points faibles qui rendent leur construction onéreuse, leur solidité douteuse et leur emploi aléatoire.
La bouteille isolante et chauffante suivant l'invention. est exemp> te de ces inconvénients. Elle comprend: a) comme organe essentiel, à rôle multiple (contenant,chauffant
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et isolant), un corps intérieur 20, en verre réfractaire ou en verre trompé mince, dont la surface externe porte la résistance chauffante 21 constitués par un dépôt d'aluminium fondu d'épaisseur convenable, effectué au pistolet et formant une bande de largeur appropriée enrou- lée en hélice autour du corps.
De même, le fond peut porter une bande en spirale obtenue dans les maries conditions. La spirale e et l'hélice sont alorsraccordées électriquement En particulier, suivant une ca- ractéristique de l'invention, la spirale et l'hélice peuvent être dou- bles et se raccorder en formant alors un circuit électrique continu dont les deux extrémités sont voisines.,
en vue (Le faciliter le raccord avec le circuit extérieur d'alimentation .de courant électrique. b) comme organe de protection thermique:, un corps extérieur 23, en verre réfractaire ou en verre trempé mince, métallisé intérieure- ment ou axtérieurement par un procédé connu, par exemple extérieurement au pistolet, avec de l'aluminium fondu, Entre le corps intérieur 21 et le corps extérieur 22 est fait un vide.
c) comme organe de protection mécanique, un boîtier 23 par exemple en tôle l0géro de fer ou d'aluminium. Entre ce boitier et la paroi ex- térieure de la bouteillepeut être disposée une couche à, la fois ghor- miquement isolante et amortisseuse de chocs, par example de feutre, cellulose;
liège, carton ondulé, fibre de verre, etc... d) comme organe de connexion électrique, deux segments conducteurs 24, de préférence souples, raccordés aux deux extrémités de la bande chauffante et aboutissant, soit à un conducteur souple double, de longueur suffisante, terminé par un(-, fiche à deux broches pour raccord à une prise de courant fixe, soit à deux broches fixées rigidement sur la bouteille et raccordées au réseau d'alimentation à l'aide d'un cor- don prolongateur. e)
comme organes de fermeture, un bouchon 24 et un couvercle à vis 26. il convient de souligner ici que, suivant une caractéristique im- portante de l'invention, l'application des procédés décrits dans les brevets précités de la Demanderesse,pour constituer la bande d'alumi- nium, donne à la face de cette bande attenante au verre un poli spécu- laire de sorte que la face interne de la bande renvoie vers l'intérieur du corps cylindrique à travers la paroi du récipient une partie au
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moins des radiations qui tendent à en'sortir.
La figure 8 représente un tube chauffant destiné aux usages do- mestiques, aux laboratoires ou à l'industrie, et pouvant notamment fonctionner comme chauffe-eau. Ce,tube est en verre trempé et sa réé sistance de chauffage est constituée suivant l'un des procédés dé- crits par la Demanderesse dans les brevets précités.
Sur cette figure: 29 désigne le tube, 30 l'hélice chauffante en aluminium, 31 et 31' les raccords au circuit électrique extérieur ;
32 et 32', les raccords de tuyauterie pour l'admission et l'échappe- ment du liquide à chauffer. La face réfléchissante de l'hélice mé- tallique 30 est tournée vers l'intérieur, cette disposition s'oppose à la sortie des radiations; elle n'est pas exclusive de l'application de tous autres moyens calorifuges connus en eux-mêmes.
REVENDICATIONS.
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1 Un procédé pour l'obtention de récipients auto-chauffants électriques, pour usages domestiques, culinaires, techniques et au- tres, - caractérisé en ce que l'on utilise'des récipients en verre à faible coefficient de dilatation ou capables de résister à des va- du verre riations thermiques notables, soit grâce à une composition spéciale / soit pour avoir subis un traitement thermique approprié, tel que la trempe.
2 . Un procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'on constitue, sur ces récipients, une bande métallique formant ré- sistance chauffante, par projection d'aluminium fondu;