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Perfectionnemets apportés aux véhicules sans châssis.
L'invention est relative à des véhicules à moteur et à voie unique qui comportent une caisse transporteuse pour des marchandises, des armements ou analogues. On entend par véhicule à voie unique un véhicule comprenant au moins deux roues plus ou moins alignées l'une derrière l'autre comme pour une motocyclette contrairement à ce qui se produit pour des véhicules à trois ou quatre roues, bien que l'expression "voie unique" n'exclut pas, hors du cadre de l'invention, les véhicules dans lesquels chaque roue est à double enveloppe ou forme une roue jumellée.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces véhicules tell qu'ils permettent un transport économique et rapide des marchan' dises, de personnes ou les deux à lafois. Le véhicule n'est pas destiné au transport public de personnes, mais peut très bien servir à des buts militaires ou pour des entreprises privées.
Ainisi, pour l'armée, on peut l'utiliser pour le transi' port d'un endroit à un autre, de deux, trois ou quatre soldats
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ou aviateurs avec leur équipement nécessaire, leur nourriture , de l'eau, une réserve d'essence et le véhicule permet à cette ou ces personnes de se déplacer et d'agir sur des chemins étroite le long de sentiers et sur de la terre molle et cela d'une manière rapide et dans des conditions pour lesquelles une automobile ordinaire ou une remorque devrait s'arrêter ou ne pourrait pas passer.
Un autre but de l'invention est de rendre ces véhicules tels, d'une part, que des produit commerciaux, des marchandises, des armements ou des aliments puissent être transportés dans une capacité protectrice qui est de préférence étanche à l'eau et, d'autre part, que ces véhicules soient relativement légers tout en étant très solides et que la caisse transporteuse, bien qu'elle soit peu encombrante dans le sens latéral, ait une capacité relativement grande pour y loger des marchandises, ces véhicules pouvant si les circonstances l'obligent, être aisément déplacés par un effott humain.
L'invention consiste, principalement, à faire comporter aux véhicules, du genre en question, une roue directrice avant, une roue arrière, un mécanisme moteur propre à entraîner une ou moins des dites roues, un corps creux, faisantfdnction de caisse transporteuse et établi entre les dites roues, le dit corps constituant les moyens uniques ou principaux pour relier les fourches des dites roues avant et arrière et ayant les parois latérales de sa partie supérieure qui convergent vers le haut pour permettre au conducteur du véhicule ou si on le désire à un ou plusieurs passagers de chévaucher le dit corps.
Elle consiste également, en un véhicule sans châssis et à moteur et à voie unique comprenant un corps creux, en forme de boite fermée, établi entièrement entre une roue avant et une roue arrière alignées et qui est propre à contenir une quantité considérable de marchandises et à porter à l'extérieur une ou plusieurs personnes qui le chevauchent, le dit corps creux étant assez solide pour former l'unique et principale structure qui supporte les montures principales des roues por- teuses avant et arrière dont une est une roue directrice et
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dont une au moins est motrice.
.Bien que le corps creux, en forme de boîte, constitue la principale ou l'unique liaison entre les montures des roues avant et arrière, on peut établir des moyens de liaison auxiliaires entre ces montures. On peut, par exemple, faire passer un ou plusieurs tubes au-dessus ou en-dessous de la boite ou même à l'intérieur de celle-ci, mais on ne fait intervenir aucune disposition assimilable à un châssis ou cadre ordinaire puisque le but de l'invention est d'éviter l'usage d'un châssis ou cadre et que l'on se sert du corps creux pour établir la liaison principale entre les roues ce qui permet d'obtenir un véhicule plus léger et plus économique sans réduire sa solidité essentielle et de réduire les frais d'utilisation puisqu'une réduction du poids correspond à une économie en essence et en huile.
La partie supérieure du corps en forme de boîte se rétrécit ou converge vers le haut pour permettre au conducteur (et, si on le désire) à un ou plusieurs passagers de chevaucher le dit corps d'une manière aisée et à cet effet on donne, de préférence au dit corps creux une section transversale en forme de pignon. On a constaté que si l'on donne au dit corps la forme d'une niche de chien allongée, il présente une résistance important à la flexion et à la torsion, dans tous les sens, à cause de sa section relativement étendue. La forme du corps convient également au conducteur du véhicule %et, si on le désire, à un ou plusieurs passagers) quand ils son t assis à califour- chon sur le dit corps.
Le corps, en forme de boite, peut être constitué en toute matière appropriée, par exemple en bois dur, en contreplaqué, en tôle et en une ou plusieurs parties d'aluminium ou un alliage d'aluminium peut être utilisé pour une raisnn de réduction du poids. Toutefois,,'le corps peut être constitué en une combinaison des matériaux indiqués plus haut ou en toute autre matière appropriée.
Quand le corps est constitué par des tôles métalliques en plusieurs parties, celles-ci peuvent être soudées entre ell y
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aux endroits nécessaires par soudage au gaz, par une soudure électrique par points ou aux joints et de toute autre manière appropriée, par exemple par des boulons, des rivets ou des vis.
Le corps peut être- renforcé ou raidi en des endroits appropriés, spécialement ceux où des charges localisées doivent être supportées.
On donne, de préférence, à la section transversale de la partie supérieure ou au sommet du corps creux une forme tra- pézoïdale ou légèrement aplatie et cette partie supérieure peut supporter une ou plusieurs selles ou coussins ou un coussin ou embourrage continu pour le conducteur ou le ou les passagers.
Le corps creux peut également comporter un ou plusieun volets ou couvercles, étanches à l'eau et avantageusoment articulés pour permmetre l'accès à l'intérieur du dit corps si nécessaire.
Le véhicule peut comporter une roue unique à chaque extrémité mais quand il doit dirculer sur des terrains mous, par exemple sur un sol boueux ou sur du sable, dans lesquels les roues risquent de s'enfoncer, les roues peuvent être jumellées et porter deux enveloppes ou les roues uniques peuvent porter deux enveloppes, l'une ou l'autre espèce de toues pouvant être prévue aux deux extrémités du véhicule ou à une extrémité seulement. L'usage 'de roues jumellées ou à double enveloppe présente l'avantage qu'il réduit le danger d'enfoncement dans un sol meuble et qu'il aide à maintenir le véhicule dans sa position relevée quand il est à l'arrêt tout en conservant les avantages d'un véhicule à voie unique parfaite, c'est-à-dire d'un véhicule à roue unique et avec une seule enveloppe à chaque extrémité.
Le mécanisme moteur est constitué par un moteur à combustion interne et il peut êtremonté à l'avant ou à l'arrière mais il peut également être agencé de manière à actionner la roue avant ou les deux roues.
La colonne de direction qui porte le guidon et la roue directrice peut être fixée à la paroi avant du dit corps
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à l'aide d'un ou de plusieurs supports et on fait intervenir, de préférence, des amortisseurs de chocs comprenant avantageusement un ensemble articulé sollicité par des ressorts et des amortisseurs et analogues à ceux utilisés couramment pour des motocyclettes.
La roue arrière peut être montée dans une fourche fixée à la paroi arrière du corps creux par des supports appropriés, d'une manière rigide mais, de préférence, d'une manière élastique, afin que l'arrière du corps puisse être isolé de la roue arrière et protégé contre les chocs, dûs à la route, par des ressorts appropriés. Par exemple, la fourche ou monture de la roue arrière peut être articulée, par sa prtie inférieure, au bas ou l'arrière du dit corps de telle sorte que la partie supérieure de la dite fourche ou monture puisse prendre appui sur le dit corps ou sur une partie de celui-ci par 1'intermédiaire de ressorts et amortisseurs appropriés.
La fourche ou monture de la roue arrière peut égale ment supporter une boite de vitesses en même temps que la roue arrière du véhicule et elle peut même porter la moteur, qui peut être un moteur à combustion interne et refroidi à l'air comme celui des motocyclettes.par exemple. De préférence, on monte le moteur sur l'avant ou sur l'arrière du corps creux et en vue de réduire au minimum les poids, non suspendus par ressort, la boîte de vitesses et autant que possible d'organes indispensables au mécanisme moteur peuvent être fixés au corps lui-même plutôt que sur la fourche ou la monture de la roue arrière.
L'entraînement peut être transmis depuis le moteur à la ou aux roues motrices et porteuses par une ou plusieurs chaînes ou par un ou plusieurs arbres entraîneurs ou de toute autre manière appropriée. Suivant une variante, qui convient particulièrement à des véhicules petits et legers pour des livraisons commerciales, on a recours à un galet entraîneur, relie directement ou indirectement au moteur et qui est en contact, par friction avec l'enveloppe de la roue porteuse et motrice du véhicule, de préférence à la partie supérieure de celle-ci
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Dans ce cas,
on peut monter le moteur sur le corps de manière que son poids et/ou celi du conducteur et/ou du véhicule lui- même puisse être transmis en une grande mesure au galet entraî- neur et qui est appliqué sur l'enveloppe de la roue porteuse et motrice du véhicule.
Le galet entraîneur peut avoir une section transver- sale en forme de V pour agir sur les flancs de l'enveloppe plutot que sur sa surface de roulement. Si on le désire le contact peut aussi se faire sur cette surface et non pas sur les flancs. De plus, le galet peut être constitué par des disques axialement écartés et de diamètre approprié, chaque disque ayant une jante tronconique afin que l'ensemble corresponde à un galet en V.
Cette disposition procure un rapport de transmission réduit entre le moteur et la roue porteuse et motrice ce qui convient à tous les usages commerciaux et rend la boîte de vi- tesses inutile. Toutefois, si l'on veut obtenir une réduction par exemple/ encore plus grande du rapport/pour circuler dans des endroits accidentés, le moteur peut entrainer le galet en V par l'in- termédiaire d'une boîte de vitesses ordinaire ou cette réduc- tion additionnelle peut être obtenue en faisant comporter au galet en V un train épicycloïdal agencé de manière qu'il puisse être mis en ou hors d'action, à volonté, en ce qui concerne l'en traînement par le galet en V.
Si l'on désire augmenter davantage le contact par friction avec l'enveloppe, on peut faire intervenir un galet en V secondaire que l'on met en contact avec l'enveloppe et qui est supporté par un axe ou pivot prenant appui sur des supports fixés au corps creux et rendus ainsi solidaires du moteur, le galet secondaire pouvant être entraîné par le galet principal du moteur par l'intermédiaire de moyens appropriés, tels qu'une courroie en V ou une chaîne et si l'on veut obtenir un effet de friction encore plus grand, on peut loger une courroie en V dans la gorge en V de chacun de ces deux galets et tendre cette courroie entre eux en la déplaçant de manière telle que la
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face extérieure du brin inférieur de la courroie soit en contact avec la partie de la surface de roulement de l'enveloppe qui est comprise entre les deux galets,
quand l'ensemble occupe sa position d'entraînement. Le galet additionnel et la courroie en V peuvent être écartés de l'enveloppe de la roue porteuse et motrice en même temps que le galet principal est séparé d'évec la dite enveloppe. Les galets principal et secondaire tournent nécessairement à la même vitesse périphérique.
On peut également prévoir des moyens pour écarter le galet d'entraînement par contact de l'enveloppe du pneumatique, quelle que soit la constitution de ce galet, par exemple à l'aide d'un embrayage ou d'un dispositif bien simple de mise au point mort.
La partie inférieure du corps en forme de boite peut comporter des-appuis pour les pieds qui s'étendent le long de chaque paroi latérale de celui-ci et ces appuis peuvent comporter des bras individuels s'étendant sur la totalité ou une partie de la longueur du dit corps, de part et d'autre de celui-ci et dont la largeur est suffisante pour que le conducteur et/ou les passagers, assis à califourchon sur le dit corps, puissent y poser les pieds. De plus, ces appuis peuvent être constitués, si on le désire, de manière qu'ils puissent être repliés ou relevés contre les parois latérales du corps pour être hors du chemin.
Il résulte de ce qui précède que le véhicule comprend d'une manière générale, une boîte ou caisse creuse ayant une solidité et une rigidité suffisantes et portée par deux roues, une à l'avant et l'autre à l'arrière, ces roues étant reliées ou non à la dite boite par l'intermédiaire de ressorts, cette boîte étant agencée de manière à pouvoir contenir des marchhn.- dises (l'idée dominante étant'le transport rapide et économique de marchandises dans un corps étanche à l'eau) et de manière à pouvoir porter le conducteur et, si on le désire,
un ou plusieurs passagers assis à califourchon sur la dite boite à peu près dans les conditions existant pour une motocyclette ordinaire
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relativement Le véhicule présente donc une capacité de transportconsidérable tout en ayant tous les avantages d'un véhicule à voie unique et tout en étant relativement léger et économique.
Les dessins ci-annexés montrent , à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisaion de l'invention.
La fig. 1 montre, en perspective, un véhicule à moteur à voie unique, établi selon un premier mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 3, 3 et 4 montrent, respectivement en vue de côté, en vue par l'arrière et en plan, ce même véhicule, la boîte ou caisse faisant partie de celui-ci, étant montrée ouver- te d'un côté sur la fig. 2.
La fig. 5 montre, en vue de côté, une variante du véhicule montré sur les fig. 1 à 4.
Les figs. 6,7, 8 et 9 montrent, respectivement en vue de côté, en vue par l'arrière, en plan et en coupe transversale selon 9-9 fig. 6, un petit véhicule livreur commercial, à voie unique, établi selon un deuxième mode de réalisation de l'invan - tion.
Le véhicule, montré sur les fig. 1 à 4, comprend un corps, en forme de boîte ou de caisse et désigné, de manière générale, par 1, ce corps ayant approximativement la forme d'une niche de chien et étant profond mais relativement étroit. L'ex- trémité avant du dit corps se trouve derrière la roue avant 2 du véhicule, montée dans une fourche 3 qui estsupportée par des biellettes 4 et des ressorts appropriés par la colonne de direc- tion 5 de forme ordinaire. Cette colonne est montée sur un sup- port 6 avec bride 7, qui est fixée, par des boulons 8, à la paroi avant du corps 1, le dit support portant également un bras 9 fixé également à cette paroi avant à proximité de sa partie inférieure à l'aide d'un support 10, en forme d'U.
La colonne de direction 5 comporte également un tube horizontal 11 qui pénètre dans la partie supérieure du corps 1 en étant relié, par des boulons ou autrement, à un longeron 12 qui s'étend. d'une extrémité à l'autre du véhicule (fig. 1 et 2). Le longeron 12
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est constitué par deux planches parallèles en bois, pla- cées sur champ et écartées dans le sens latéral en étant reliées entre elles, à leurs bords supérieurs, par une planche transver- sale 13 formant la paroi supérieure du corps 1 pour former le sommet aplati de celui-ci.
Le dit longeron forme un ensemble tubulaire qui s'é- tend le long de la boite 1 et sa partie inférieure est, de pré- fénence, fermée par une planche 13a (fig. 2) de manière à for- mer un canal fermd qui, en vue de côté, a un profil rappellant celui d'un venturi. Ce canal permet à un courant d'air de s'é- couler depuis l'avant vers l'arrière du véhicule, cet air étant dirigé vers et sur les ailettes d'un moteur à combustion inter- ne 14; refroidi à l'air et qui est monté sur des supports inféri- eur 15 et latéral 16 solidaires du corps 1. Les supports 15 et 16 portent également une boîte de vitesses avec les trains d'en- grenages nécessaires et une pédale de démarrage 17, la magnéto ou tout autre appareil d'allumage électrique équivalent.
L'entraînement est transmis depuis le moteur à la boite de vitesses et de cette dernière à la roue arrière 21 du véhicu- le par des roues à chaîne 18 et 20 et par la chaîne 19. L'ensem- ble moteur est monté, entièrement, sur un prolongement vers 1'ar rière du corps 1 et est indépendant, à part son entrainement par' la chaîne 19, de la roue arrière 21.
La roue arrière 31 est montée sur un châssis triangu- ' laire et articulé 22 entre les côtés latéraux duquel on a établi; la roue 21. Un sommet de ce châssis,est articulé à un axe trans-' versal 23 établi horizontalement entre des prolongements laté- raux 26 du corps 1 alors que le sommet inférieur 25 du châssis articulé, de pair avec les bras arrière 26 de ce châssis, est fixé à des plaques latérales et parallèles 27, orientées obli- quement vers le haut et comprenant une vis transversale 28, faisant partie des amortisseurs de vibrations réglables et lo- gés dans une fente curviligne 29 ménagée dans un support 30 fixé à l'extrémité libre d'un prolongement vers l'arrière du longeron susdit 12.
Entre les plaques latérales 27 et la partie
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arrière du longeron 12 sont établis un ou plusieurs ressorts de compression hélicoïdaux 31 propres à absorber les chocs dûs à la route et intercalés entre le corps 1 et la roue 21.
Un réservoir de combustible 32 est monté convenablement sur un support 33 s'étendant vers arrière depuis l'extrémité arrière du longeron 12.
On voit que le corps 1, en forme de boîte, constitue la liaison unique entre les montures des roues avant et arrière du véhicule et que tout cadre ou tout autre genre de châssis intermédiaire fait défaut, le corps présentant de pair avec le longeron supérieur, la solidité et la rigidité nécessaires pour pouvoir résister aux sollicitations longitudinales, transversales et de torsion.
Le corps, en forme de boîte, est fermé à l'avant et à l'arrière, excepté en ce qui concerne le canal dont question plus haut et des petites ouvertures nécessaires aux passages dans et hors du dit corps de conduits d'huile, de tige de commande et analogues. Chacune des parois supérieures inclinées 34 du corps 1, est articulée en 35,36 à la planche supérieure 13 de manière que ces parois 34 forment des volets ou des couvercles qui peuvent être ouverts comme montré sur la fige 2 et quand on le désire. Ces volets et convercles sont, de préférence construits de maniéré qu'ils forment des joints étanches à l'eau quand ils sont fermés, avec la partie restante du corps. Des attaches appropriées 37 sont prévues pour maintenir les volets et couvercles fermés.
On a prévu, à ou à proximité de la partie inférieure du corps 1 et le long d.e chaque côté de celui-ci, un appui-pied 38, supporté par des charnières et qui peut être relevé contre la paroi latérale correspondante du corps ou.et e rabattu dans la position montrée sur la fig. 1 en étant alors, avantageusement, supporté par des chaînes 39.
La planche supérieure 13 du corps 1 porte un coussin allongé 40 ou encore un ou plusieurs coussins séparés ou au moins une selle. On peut également prévoir un simple rebour- @
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rage fixé à la dite planché. Ce coussin, cette selle ou ce rembourrage sert au confort du conducteur du véhicule ou des passagers.
Celui-ci ou ceux-ci sont à califourchon sur le corps 1 en étant assis sur la planche supérieure 13 et en reposant les ou leurs pieds sur les appuis 38, faisant saillie latéralement sur les côtés du dit corps 1. Ain:si, le conducteur et les passagers sont assis sur le véhicule dans une position analo- gue celle qu'il occupe pour conduire une motocyclette, mais avec cette grande différence que dans ce cas des marchandises ou objets sont transportés dans le corps 1 et non pas dans un side-car ou en ensemble indépendant ou ne faisant pas partie du véhicule comme dans ce cas.
Le corps 1, montré sur les fig. 1 à 4, est construit pour ainsi dire entièrement par des panneaux en contreplaqué et par des bande en bois, convenablement vissés ou boulonnés entre eux et renforcés, par endroits, par des bandes en bois ou en métal, telles que celles désignées par 41 et 42 sur les fig.
1 et 2. D'autres renforcements locaux peuvent être prévus quand et où cela est nécessaire.
Le véhioule montré sur la fig. 5 est très similaire à celui des fig. 1 à 4 avec cette différence que le moteur à combustion interne 14 se trouve, dans ce cas, à l'avant du corps 1 et non à l'arrière de celui-ci.
Dans ce cas, les parois inférieure 15 et latérale 16 du corps sont prolongées vers l'avant et l'arrière du corps. Le moteur est monté sur le prolongement avant et la boîte de vitesses 43 sur le prolongement arrière. L'entraînement est transmis depuis le moteur à la boîte de vitesses par un arbre entraîneur 44 et deux cardans 45 et 46, cet arbre passant dans un canal à section transversale en U renversé, ménagé dans la partie inférieure du corps 1
Dans ce cas, le longeron 12 du corps 1 se prolonge vers l'avant jusqu'au delà de la paroi avant du corps 1 et vers l'arrière jusqu'au delà de sa paroi arrière. Dans ce cas, le réservoir de combustible 32 est monté sur l'avant du corps 1 et
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non pas à l'arrière comme dansie cas précédent.
Le mode de montage de la colonne de direction 5 sur le corps creux 1 est, dans ce cas, très similaire à celui montré sur les fig. 1 à 4 excepté que le bras 9, au lieu d'être fixé à la paroi avant du corps, est rendu solidaire du prolongement vers l'avant de la paroi inférieure 15 du corps 1.
Le dispositif!montré sur les fig. 6 à 9 est plus léger que ceux des fige 1 à 4 et 5 et convient principalement à des livraisons commerciales légères, le corps 1 en forme de boite ou de caisse, étant dans ce cas presque entièrement en tôle et le moteur étant agencé de manière à pouvoir entraîner la roue arrière par l'intermédiaire d'un galet de friction en contact avec le pneumatique de cette roue. Certains de ces organes sont désignés par les mêmes références que sur les figures précédentes.
La colonne de direction 5 est montée sur le corps 1 par des bras 9 et 11 comme sur les fig. 1 à 4 et la roue avant 2 est montée sur cette colonne mais sans suspension élastique bien que celle-ci peut être utilisée si on le désire-
Le corps 1 (fig. 9) comprend un fond 48 et deux parois latérales 49 et 50 qui sont constituées à l'aide d'une tôle unique recourbée de manière, à avoir la forme d'un U en section transversale. Chaque paroi latérale 49 ou 50 comporte des nervures 51, embouties parallèles et également espacées, qui ressemblent à des ondulations et qui sont interrompues un peu en deça des bords verticaux des parois 49 et 50 (fig.
6). Le bord supérieur 52 de chaque paroi 49 ou 50 est replié horizontalement vers l'intérieur et recourbé ensuite verticalement vers le bas pour former ainsi une nervure creuse inversée 53 le long de ce bord pour donner à celui-ci une raideur ou rigidité plus grande .
La. pièce, en forme d'U et telle que décrite plus haut, est fermée à chacune de ses extrémités par une tôle en forme de pignon. Une des tôles 54 est montrée sur la fig. 9 et comporte, le long dé sa périphérie, un rebord 55 qui est
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soudé, par points ou par tout autre procédé de soudage appro- prié aux bords ad.jacents de la dite pièce en U. Des parties horizontales et verticales de la nervure de renforcement 53, que longent les bords s upérieurs des parois latérales 49 et 50 du corps, sont recourbées vers le haut et vers l'intérieur comme montré en 56 et 57, pour être soudées ou fixées, de toute autre manière, aux faces internes des parois terminales 54 en vue de les renforcer.
Chaque paroi terminale 54 du corps est terminée, vers le haut, par une extrémité trapézoldale58 dans laquelle on ménage une encoche 59 dans laquelle on loge et fixe un longeron 12 constitué par une place en tôle 60 recourbée de manière que se section transversale ait la forme d'un T. Le longeron 12 comporte également la paroi supérieure 13
Les volets ou couvercles 34 du corps sont articulés aux bords longitudinaux de la paroi supérieure 13 de manière à mouvoir fonctionner comme décrit ci-dessus
Les parois terminales du corps 54 peuvent comporter des nervures verticales 61 qui leur donnent une rigidité plus grande de même que les volets ou couvercles 34 peuvent
compor- ter des nervures de raidissement analogues.
Le tube 11, faisant saillie vers l'arrière, sur la colonne de direction 5, est fixé par des boulons ou par une soudure par points en un ouplusieurs endroits au longeron 12, de section en forme de T et qui s'étend sur toute la longueur du corps creux 1 (fig. 6 et 8).
-Au corps 1 peuvent être articulés des appuis 38 pour les pieds (fig. 6 et 8).
La roue arrière 21 est montée sur un essieu 24 dont les extrémités sont engagées dans les extrémités libres d'une paire d'entretoises 62 en métal embouti, dont les autres extrémités sont articulées à un axe commun 63 établi transver- salement par rapport à la partie arrière du corps 1, à l'in- térieur ou, de préférence, à l'extérieur de celles-ci. Les entretoises 62 forment approximativement un triangle, en étant
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vus en plan et ellessont embouties de manière à comporter des rebords longitudinaux qui leur donnent une rigidité suffisante.
Chacune de ces entretoises est reliée, à l'extrémité de l'essieu à une béquille oblique.64 dont l'extrémité supérieure 65 est articulée à un levidrcoudé 65 monté, par un pivot 67, sur la partie arrière du corps 1, l'autre extrémité 68 de ce levier étant reliée, par un câble ou une tige 69, à un levier 70 occupant une position appropriée par rapport au corps 1 et qui permet le déplacement angulairs du levier coudé 66 autour de son pivot pour soulever ou abais"er 1e corps 1,à volonté, par rapport à la roue arrière 21.
Sur la paroi arrière du corps 1 est monté rigidemant un petit moteur 71à combustion interne, par exemple un mo- tour léger à deux temps qui, pour l'exemple montré, est st-
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porté par de:? consoles 1'72 et cui comporte un cralet 7,';, -'):)l1T 11l-jnt?u :t,-., 0;.8nt. )t l' contact '''e la roue en, ne '^?.cu. 'i .Ô .1: 1: .. : t. c ct:10- ê é d 5. i ..,; m .i=. : -: , ,:,i i . par l'arbrs du :,.?'..7:. . c é - 1. t r;0J:-):'-'21'l;, une :':o¯':'8 e .q: é ?:. 5 p?- é r fl : j u 7-, en forma de Y, Ils -:A"lt1,:;-:. e e s; c.."- ,û=,eu c 1 . ' e . ï;"--.:,1o))e e '7 du pueumatiouj de la loue f3J::.'l:i";)l) 1 (l1C.:( : levier '/0 occupe a:!r; 08 :i. t i:).\ a ;,j"O"¯;j. i3:;
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Ceci rmet également de maintenir le galet à une position inactive pour laquelle le véhicule est à l'arrêt pendant que le moteur continue à tourner ou pour laquelle le véhicule peut êtru poussé à 1a main pendant que le moteur est à l'arrêt. Ia ..Lise on contact du galet avec la roue neuf être progressive de manière à produire l'effet d'un embraya[';0 à friction et à serrage progressif.
Comme pour l'exemple, montré sur les fig. 1 à 4, le
32/ réservoir de combustibel/est monté sur l'extrémité arrière du corps 1, mais dans ce cas le longeron 12 ne dépasse pas cette extrémité.
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Si on le désire, on peut monter des pare-brise sur 'le véhicule pour protéger les personnes transpo rtées, plus spécialement leurs pieds et leurs jambes et, bien que le vé- hiuule ne emit généralement pas construit de manière à pouvoir procurer une protection contre les intempéries analogue à cel- le obtenue avec une auto. à conduite intérieure, par exmple, cette protection correspond néanmoins à celle réalisée pour des motocyclettes commerciales et militaires, utilisées jusqu'ici.
Il résulte de ce qui précède que le poids mort du véhicule, comparativement au poids des marchandises et des passagers, qui peuvent être transportés, est extrêmement réduit et il résulte de cette particularité ainsi que de l'étendue relativement faible que la rtie avent du véhicule présente au vent (l'avant et l'arrière du corps peuvent d'ail- leurs avoir un profil aérodynamique ou être munis de carénages profilés), qu'il suffit d'avoir recours à un moteur de moto- cyclette à fdble puissance et refroidi à l'air pour obtenir l'avancement du véhicule et qu'on obtienne ainsi un rendement de marche très intéressant et satisfaisant.
A ceci correspond à son tour, une eonsommation réduite en combustible et en huile ce qui permet au véhicule de se suffir à lui-même et de parcourir de longs trajets avec le combustible qu'il peut emporter en réserve. Quand le véhicule est utilisé pour des buts militaires, une réserve relativement grande de nourri- ture et d'eau peut être également emportée ce qui rend les soldats en substance indépendants. des autres transports ou des dépots de nourriture, d'eau, de combustible, de munitions, etc., pendant des périodes comparativement longues et pour des trajets importants.
Un autre avantage de cette réduction en poids est que, vu sa légèreté, le véhicule peut être aisément déplacé à la main et même poussé dans les régions et les circonstances les plus difficiles. Les mêmes possibilités â'un fonctionne- ment économique concernent, bien entendu, aussi bien la période @ de guerre que les temps de paix.