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procédé de désinsectisaticnde matières diverses et appareil- lage pour la réalisation, du procédé.
La présente invention se rapporte à un procédé des- -tiné à assurer la destruction des insectes parasites se trouvant dans différents produits tels que farines, grains de céréales, matières téxtiles, papiers, peaux, fourrures, etc..
Leµméthodes de désinsectisation à la température ordi- naire sont nombrcuses. Elles comportent en général le trai- tement soit par des vapeurs (fumigants) que l'on élimine ensuite, soit par un vide aussi poussé que possible. On peut aussi avoir recours à l'action combinée de ces deux méthodes.
Lors de l'utilisation, de vapeurs, on doit utiliser des substances non toxiques pour l'homme, suffisamment vo- latiles pour donner une tension de vapeurs capable d'at- teindre le seuil toxique non seulement pour les insectes mais aussi pour les larves et.les oeufs. Nombre d'oeufs , échappent cependant à certaines vapeurs. Il faut aussi évidemment que l'atmosphère toxique utilisée ne soit pas explosive ni pendant ni après le traitement.
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Dans lecas de l'emploi du vide, le vide relatif agit de deux manières lersqu'il précède l'admission des vapeurs dans le milieu à désinsectiser" tout d'abord par la chute de la tension partielle de l'oxygène et ensuite en favorisant la répartition du toxique dans.la masse à stériliser. Le vide utilisé après traitement par les va- peurs toxiques agit, lui aussi, dans deux sens, cot d'@bord pour évacuer les vapeurs qui, sans cela, resteraient par- tiellement incluses dans la masse à stériliser (surtout si celle --ci est faite de matériel adsorbant)
et ensuite en accentuant les premiers effets de la chute de la tension partielle de l'oxygène sur le métabolisme cellulaire des organismes étrangers dont on veut se débarrasser.
Pour empêcher ou diminuer les risques d'explosion de certains.mélanges, on a préconisé d'ajouter à ceux-ci de l'anhydride carbonique à des concentrations qui rédui- sent les possibilités de déflagration en présence d'oxygène.
Ces procédés présentent toutefois divers inconvé- nients. Tout d'abord, ils nécessitent des installations assez compliquées qui doivent prévoir un réglage précis de la quan- tite de toxique à introduire par rapport à la masse à sté- riliser. Ils impliquent d'autre part le recours à des a@to- claves ou à d'autres engins supportant soit des pressions, soit des dépressions barons triques parfois assez élevées.
Ils nécessitent aussi un système de pompes foulantes,ou as- pirantes donnant lieu à une installation généralement oo û- teuse et tout au moins d'entretien délicat. Enfin, il est possible que, malgré ces complications, certaines larves et oeufs se trouvant dans la profondeur du matériel ou du produità stériliser, puissent échapper à l'action, des to- xiques, du vide ou des deux à la fois .
Le métabolisme des organismes à tuer est en effet très faible et (ihdépendam- /7
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ment de l'insuffisance de la répartition des toxiques dans la .profondeur ou dans certains .recoins) ces orga- nismes peuvent ne pas être atteints par la chute de la pression partielle de l'oxygène qui doit, dans certains cas, être aussi poussée et prolongée que possible pour arriver"à les tuer .
Il y a lieu également de signaler que les toxiques utilisés ne sont pas tous capables de pénétrer dans des masses entourées d'emballages hermétiquement clos, notam- ment d'emballages en cellophane. Et en supposant qu'ils y pénètrent, il n'est pas exclu que certains d'entr'eux ne puissent être totalement évacués par le vide sub séquent.
La présente invention a pour but de fournir un pro- cédé plus simple donnant lieu à des résultats beaucoup plus certains et plus efficaces que les procédés connus.
Ce procédé consiste à soumettre la matière ou le ma- tériel à désinsectiser à l'action d'une atmosphère d'anhy- dride carbonique à une concentration suffisante pats per- mettre à l'anhydride carbonique en raison de sa diffusibi- lité accentuée, d'agir à n'importe quel endroit de l'at- mosphère comme anti-oxygène et de produire à l'intérieur delà cellule vivante une modific.ation du pH protoplasmique telle que la vie cellulaire devienne impossible.
L'anhydride carbonique agit dans le cas présent de trois manières synergétiques.
Tout d'abotd, à condition que la concentration du gaz soit suffisante, il intervient plur éliminer l'oxygène de l'atmosphère, et cela mieux et plus rapidement qu'un vide même poussé. Il suffit en effet de faire entrer le gaz à la partie inférieure''d'une enceinte close pour voir l'anhydride carbonique chasser progressivement et totalement,
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vers les parties supérieures de cette enceinte, l'air qu'elle contient. Cela fait, en obturant l'orifice su- périeur ménagé dans cette enceinte, on y conserve ainsi pendant le temps nécessaire une teneur en CO2 appauvrie ou exempte d'oxygène et de ce fait irrespirable, non seule- mentpour les insectes mais auss pour les larves etles oeufs.
Une analyse ou un test simple permet d'ailleurs dans chaque cas de fixer aisément la concentration nécessaire à l'action recherchée.
On a constaté toutefois que, d'une manière générale,' une teneur de 50 à 100, était particulièrement favorable.
L'anhydride carbonique agit de deux autres manières qui complètent son effet anti-oxygène.
On a cit en effet ci-dessus que les procèdes utili- sant soit les vapeurs toxiques soit le vide relatif soit les deux à la fois ne pouvaient rigoureusement gar@ntir que l'action de ces procédés pouvait se porter à coup sär à l'intérieur de masses volumineuses ni d'empaquetages con- tenant la matière ou.le matériel à désinsectiser. L'@nhy- dride carbonique le peut au contraire.
Ceci estdû à ce que ce gaz estle plus diffusi- ble qui soit ; il est 25 fois plus diffusible que l'oxygène, ce qui lui permet, non seulement de pénétrer dans tous les interstices etles recoins non ou mal ventilés, mais aussi de traverser sans difficulté les membranes semi-permé@@bles comme par exemple los enveloppes de cellophane.
Cette pro- priété f@it qu'il peut toucher toutes les régions, même gro@ordes de l'atmosphère contenant la matière ou le matériel à ztériliser, traverser les emballages même hermétiquement fermés et prendre ainsi contact avec les oeufs et les larves môme protégés par des épaisseurs importantes de matière ou inclus dans la profondeur. Une analyse simple permet dans
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chaque cas de déterminer le taux nécessaire à cette pé- nétration profonde et répartie.
A côté de son action antioxygène et de ses proprié- tés exceptionnelles de diffusibilité, ]'anhydride carbo- nique agit dans le cas présent d'une troisième manière :
On sait que si, à travers une membrane, l'on met en contact deux milieux ayant le même pH, ayant donc la mêma relation acide/base, mais dont l'un possède une forte pression et l'autre une faible pression de C02, le radical acide carbonique diffuse du premier milieu dans le second bien plus rapidement que le radical base, ce qui abaisse le pH du milieu dans le sens duquel se fait le mouvement..On sait aussi qu'à pH égal, la molé- cule CO2 est beaucoup plus diffusible que l'ion H,
ce qui permet au CO2 du milieu extérieur de passer dansles cellules très rapidement et ainsi de modifier la concen- tration tissulaire de H2CO3 et par le fait même le pH intracellulaire . Or, au-dessous d'un certain pH, toute vie cellulaire est impossible. Comme, d'autre part, tou- te modification acide du milieu protoplasmique aboutit à un gonflement cellulaire qui va jusqu'à la désinté- gration et à l'éclatement;
comme enfin, dans le cas pré- sent, on peut sans dommage pour le contenu élever jus- qu'à 100% la teueur en UO2 de l'atmosphère entourant le matériel à désinsectiser, on conçoit que les parasites, sous l'influence combinée du manque d'oxygène et de l'a- cidification intérieure, né puissent résister longtemps et soient organiquement dissociés définitivement, d'autant plus vite que le gaz carbonique se répand -uniformément dans l'enceinte à stériliser et traverse aisément les pa- @ rois, même hermétiquement closes, des emballages entou- rant le matériel ou la manière infectés.
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En 1';:. il , sipar exemple l'on examine au micros- eope des larves et des oeufs de mites incluses dans une farine Infectée ou bien des charençons, on voit que (sous l'influence d'une atmosphère carbonique de concentration fixée pour chaque cas), tous les organismes vivants gonflent etse dissocient en quelques minutes au point que, ranis à l'étuve à 37 C pendantplusieurs jours dansleur milieu nutritif initial mais sans acide carbonique, la préparation demeure indemne de toute vie parasitaire.
La technique d'application- est simple. Il suffit (, inclure le matériel à désinsectiser dans une enceinte clo- se, de préférence cylindrique et terminée vers le haut par unc ou des cheminées coniques, de préférence aussi étroites que possible par rapport au volume de l'enceinte. De @pé férece, cette cheminée ne contiendra pas de matière ou de matériel à désinsectiser. Celui-ci sera avantageusement réparti dans l'enceinte dans des casiers en treillis sépa- rés les uns des autres par des couloirs horizontaux etver- ticaux, cêux-ci étant de préférence plus étroits,.que les premiers.
Le Gaz carbonique est introduitpur à un débit consitantou fractionné, variant selon la capacité de l'en- ceinte mais autant que possible lentement et, en règle gé- nérale, à la partie la plus inférieure. Ce mode d'inrodue- tion n'exclut pas , dans certains cas, 1'utilisation, connue du vide ou d'une dépression intérieure, préalables. Le gaz se répartit ainsi de bas en haut très régulièrement puis sort par l'orifice supérieur; au début mélange à de l'::ir, puis de plus en plus riche en C02. On peut attendre que le goz de sortie soit de l'acide carbonique pur mais dans la plupart des cas, on peut cesser l'admission à la partie in- férieure lorsque',-, à l'orifice de sortie supérieur, une ana- lyse ou un test préalablement étalonne décèle 50% de CO2 au
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moins.
Parfois, il suffit d'une atmosphère de sortie capa- ble d'éteindre rapidement une bougie. En raison de la den- sité élevée du gaz introduit, le milieu à désinsectiser possédera dans, ce conditions une teneur carbonique nette- ment supérieure à celle observée à la sortie et largement suffisante en tous cas pour produire l'effet attendu. On obture, alors l'orifice supérieur de l'enceinte et on laisse agir pendant un temps plus ou moins prolongé selon la na-
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ture du matériel et le volume de l'enceinte..L'opµrat1al peut se répéter une fois ou deux à un intervalle d'une heure par exemple en s'abstenant de ventiler l'atmosphère inté- rieure dans les intervalles de temps séparant chaque impré- gnation.
Après le traitement carbonique, il n'est pas né- cessaire, contrairement à ce qu'exigent les méthodes uti- lisant des vapeurs, de ventiler le ;matériel ou les matières traités. Dans le cas ou.-l'on ne désire pas utiliser immédia- tement la matière ou le matériel désinsectisé, il suffit de maintenir close l'enceinte qui conserve ainsi très longtemps sa teneur carbonique si ses parois sont faites de métal, de verre ou de toute matière imperméable aux gaz. On peut d'ail- leurs enduire l'intérieur ou l'exétrieur des parois d'un vernis approprié.
Le procédé n'altère pas les fibres végétales ou ani- males non vivantes, il est supplémentairement fongicide dans de nombreux cas et ne modifie pas la couleur du matériel trai- té. Enfin, dans le cas de matières alimentaires, la technique décrite rend souvent celles-ci plus sapides, contrairement aux méthodes utilisant des vapeurs qui, souvent , altèrent le goût des substances qui y sont été soumises.
La localisation de l'entrée de l'anhydride carbonique n'est évidemment par limitative et l'endroit d'admission peut se situer à n'importe quelle autre partie de l'enceinte (su-
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pàrieare,iléàiane , etc..).
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Le dessin ci-:joint,,'m6ntre à titre purement exem- platif un appareil convenant pour la réalisation du procédé.
1 désigne une enveloppe de forme cylindrique mu- nie à sa partie inférieure àtun orifice auquel se r&ttt.che un conduit 1 d'amenée de COL muni d'un robinet 5. Vers le haut, cette enceinte possède une cheminée de sortie 4 avec v"nne 5 à fermeture étunchs. A l'intérieur de cet'ce enceinte, se trouve une Cè'.I;:;G 6 en treillis par exemple de forme cubi- Lj.L=e ., des " - cusiers ",l, '1 les uns des u-
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que forment des séries casiers sépares les uns des
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tras :p(:',r des couloirs horizontaux 7 et par des cou-Loirs ver- tio;:''us à plus étroits que les couloirs l1orizolt..UX .
,. ,1 , reee-voir war l ' Lss OC.8181'::., servent recevoir par exemple paquets te biscuits, ::':e l'L,l'il1e, de semoule, de uiscottes, v'i;C....,1. i..> J. ¯ ; ù ;.:11't .pl' exemple être. suspendue lièT une tringle s à un croisillon lu et l'on peut prévoir en outre une ou des tringles 11 s'étenaant horizontalement sur lu fa- ce inférieure de l'enceinte 3t servant !, 1':P\:..i latérci a In ca;8 ¯..t,¯CC;éS d'entrée peut être une porte ét(,rlC18 oi'L bien le fond de l'enveloppe peut être ooncuitué pSI' une pièce 5::..¯.rc. ¯.Jill::: de supports pour la ca.:;e. e à ; dans ce cas uvcnt .''introduction ou l'enlèvement dla. :.:.i'GE7:'lel , on sOl¯l.2;vrer::-' l'...^.lli:s.,1' 1 que l'on replacera ultérieurement en ,.,,:st..,.":ilv ¯,1.:1 1 1. " <; .1 .>. :; > li: 1 i 'v Cj ¯t;.:llp...?G1::, j.,.,... : ::, "J 1 . r i 1.; ":
#. i "J = z= -/ c,-,.t -1 ;:.. < 5 :t C;'G1': é :c é j.. a i= "i 1 e ù .-n :À z 0:,.1GS ! d .,¯.1.¯1:; ll) , ù' .i'i0 : ' i i 1;]is:3o.:üt entre elles dcu '.,3<; .l.JG1'l.'-', .l:.:t 1-..- SSr¯l8 LLl GO;';. il xi ;:; de # :: e que les moyens ds :;UU.-i8l]. de 1" ma- . i 1, ;> < e uv vll-C v . r 1 e Jf d. ; n lU18 e 1 ::# i' ù e mes s iiu. e e t p e uv e nt é .1 :;> conçus de GU:.'i)G"- ,...::;ill ;1"8 ¯.;ù.'O;;?'1G )8:Cl,13ttJ11t 1.. l'0(:li:J 'tion du procédé dons les 0 Ol\.. i'c iOl.lS prévues.
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Pendant le traitement, le matériel à désinsectiser ne doit pas nécessairement rester immobile dans l'enceinte carbonique. Au contraire, il peut y avoir avantage lui donner une certaine mobilité. C'est ainsi que la cage 6 pour- rait être soumise à une agitation produite par tous moyens appropriés.
Dans certains cas, cornue par exemple les meune- ries ou les farineries, l'enveloppepeut être constituée par un cylindre entourant hermétiquement un deuxième cylindre ou toute enceinte appropriée, partiellement ou entièrement à claire-voie dans lesquels se déplace la matière de façon continue ou intermittente, régulière ou saccadée . L'amenée de la matière se fera de préférence de telle manière qu'un excès de celle-ci obture constamment l'orifice d'entrée et éventuellement celui de sortie de l'élément. intérieur,
On peut aussi éventuellement ajouter avec avantage au courant d'anhydride carbonique une certaine proportion d'eau (sous forme de vapeurs ou d'aérosols), cette propor- tion dépendant de l'état de siccité initiale de la matière.
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Revendications.
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1.- Procédé de désinsectisation , caractérisé en ce que l'on soumet la matière ou le matériel à désinsectiser à l'action d'une atmosphère d'anhydride carhonique à une concentration suffisante pour permettre à l'anhydride carbonique en raison de sa grande diffusibilité, d'agir à n'importe quel endroit dé l'atmosphère comme antioxygène et de produire à l'intérieur. de la cellule vivante une modification, du pH. protoplasmique telle que la vie/cellules vivantes devienne impossible.
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process for disinsectisaticnde various materials and apparatus for carrying out the process.
The present invention relates to a process intended to ensure the destruction of parasitic insects found in various products such as flour, cereal grains, textile materials, paper, skins, furs, etc.
There are many methods of disinsection at room temperature. They generally involve the treatment either by vapors (fumigants) which are then removed, or by as high a vacuum as possible. One can also have recourse to the combined action of these two methods.
When using vapors, substances which are not toxic to humans and sufficiently volatile to give a vapor pressure capable of reaching the toxic threshold not only for insects but also for larvae must be used. and. eggs. Many eggs, however, escape certain vapors. It is also of course necessary that the toxic atmosphere used is not explosive neither during nor after the treatment.
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In the case of the use of vacuum, the relative vacuum acts in two ways when it precedes the admission of vapors into the medium to be disinsected "first by the drop in the partial tension of the oxygen and then by promoting the distribution of the toxicant in the mass to be sterilized. The vacuum used after treatment with the toxic vapors also acts in two directions, on the edge to evacuate the vapors which, otherwise, would remain partially included in the mass to be sterilized (especially if it is made of adsorbent material)
and then by accentuating the first effects of the fall in the partial tension of oxygen on the cellular metabolism of the foreign organisms which one wants to get rid of.
To prevent or reduce the risks of explosion of certain mixtures, it has been recommended to add carbon dioxide to them at concentrations which reduce the possibilities of deflagration in the presence of oxygen.
These methods, however, have various drawbacks. First of all, they require fairly complicated installations which must provide for precise adjustment of the quantity of toxicant to be introduced relative to the mass to be sterilized. They also involve recourse to a @ toclaves or other devices supporting either pressures or barons tric depressions sometimes quite high.
They also require a system of pushing or suction pumps, giving rise to a generally oous installation and at least delicate maintenance. Finally, it is possible that, despite these complications, certain larvae and eggs found in the depth of the material or product to be sterilized, may escape the action, toxics, vacuum or both at the same time.
The metabolism of the organisms to be killed is indeed very low and (ihdépendam- / 7
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of the insufficient distribution of toxicants in the depth or in certain recesses) these organisms may not be affected by the drop in the partial pressure of oxygen which must, in certain cases, be also pushed and prolonged as possible to get "to kill them.
It should also be pointed out that not all of the toxic substances used are capable of penetrating into masses surrounded by hermetically sealed packaging, in particular cellophane packaging. And assuming that they enter it, it is not excluded that some of them cannot be totally evacuated by the sudden vacuum.
The object of the present invention is to provide a simpler process giving rise to much more certain and more efficient results than the known processes.
This process consists in subjecting the matter or the material to be disinsectised to the action of a carbon dioxide atmosphere at a sufficient concentration to allow the carbon dioxide due to its increased diffusibility, to act anywhere in the atmosphere as anti-oxygen and to produce inside the living cell a modification of the protoplasmic pH such that cell life becomes impossible.
Carbon dioxide acts in this case in three synergistic ways.
Abotd, provided that the concentration of the gas is sufficient, it intervenes to eliminate the oxygen from the atmosphere, and that better and more quickly than a vacuum even high. It suffices in fact to bring the gas to the lower part of a closed chamber to see the carbon dioxide gradually and completely expel,
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towards the upper parts of this enclosure, the air it contains. This done, by closing the upper orifice made in this chamber, a CO2 content depleted or free from oxygen and therefore unbreathable, not only for insects but also for them, is preserved there for the necessary time. larvae and eggs.
A simple analysis or test also makes it possible in each case to easily set the concentration necessary for the desired action.
In general, however, it has been found that a content of 50 to 100 is particularly favorable.
Carbon dioxide works in two other ways that complement its anti-oxygen effect.
It has in fact been mentioned above that the processes using either the toxic vapors or the relative vacuum or both at the same time could not rigorously guarantee that the action of these processes could be carried with certainty to the pressure. inside bulky masses or in packages containing the material or material to be disinsected. On the contrary, carbon dioxide can.
This is because this gas is the most diffusible there is; it is 25 times more diffusible than oxygen, which allows it, not only to penetrate into all interstices and unventilated or poorly ventilated corners, but also to easily pass through semi-permeable membranes such as for example envelopes of cellophane.
This property means that it can touch all regions, even regions of the atmosphere containing the matter or material to be zterilized, pass through packaging, even hermetically sealed, and thus make contact with the eggs and larvae even. protected by large thicknesses of material or included in the depth. A simple analysis allows in
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each case to determine the rate necessary for this deep and distributed penetration.
Besides its antioxidant action and its exceptional diffusibility properties, carbonic anhydride acts in the present case in a third way:
We know that if, through a membrane, we put in contact two media having the same pH, therefore having the same acid / base relationship, but one of which has a high pressure and the other a low pressure of CO2 , the carbonic acid radical diffuses from the first medium into the second much faster than the base radical, which lowers the pH of the medium in the direction of which the movement takes place. We also know that at equal pH, the molecule CO2 is much more diffusible than the H ion,
which allows the CO2 from the external environment to pass into the cells very quickly and thus to modify the tissue concentration of H2CO3 and therefore the intracellular pH. However, below a certain pH, all cellular life is impossible. Since, on the other hand, any acid modification of the protoplasmic medium results in cellular swelling which goes as far as disintegration and bursting;
as finally, in the present case, it is possible without damaging the content to raise the UO2 content of the atmosphere surrounding the material to be disinsected up to 100%, it is understood that the parasites, under the combined influence the lack of oxygen and internal acidification, born can resist a long time and are organically dissociated definitively, all the more quickly as the carbon dioxide spreads -uniformly in the chamber to be sterilized and easily crosses the pa- @ kings, even hermetically sealed, of packaging surrounding the infected material or manner.
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In 1';:. For example, if we examine microscopically larvae and eggs of moths included in an Infected flour or weevils, we see that (under the influence of a carbonic atmosphere of concentration fixed for each case), all living organisms swell and dissociate in a few minutes to the point that, oven-dried at 37 C for several days in their initial nutrient medium but without carbonic acid, the preparation remains free from any parasitic life.
The application technique is simple. It is sufficient (, include the material to be disinsected in a closed enclosure, preferably cylindrical and terminated at the top by one or more conical chimneys, preferably as narrow as possible in relation to the volume of the enclosure. , this chimney will not contain any material or material to be disinsected. This will be advantageously distributed in the enclosure in lattice compartments separated from each other by horizontal and vertical corridors, these preferably being narrower,. than the first.
Carbon dioxide is introduced pure at a constant or fractionated flow, varying according to the capacity of the enclosure, but as much as possible slowly and, as a rule, at the lowest part. This method of introduction does not exclude, in certain cases, the known use of a prior vacuum or internal depression. The gas is distributed from the bottom to the top very regularly then leaves through the upper orifice; at the beginning mixed with :: ir, then more and more rich in C02. The outlet can be expected to be pure carbonic acid, but in most cases the inlet to the lower part can be ceased when ', -, at the upper outlet, ana- lysis or a previously calibrated test detects 50% CO2 in
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less.
Sometimes all that is needed is an outlet atmosphere capable of quickly extinguishing a candle. Owing to the high density of the gas introduced, the medium to be disinsected will under this conditions have a carbon content which is clearly higher than that observed at the outlet and largely sufficient in any case to produce the expected effect. The upper orifice of the enclosure is then closed and left to act for a more or less prolonged time depending on the nature.
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ture of the material and the volume of the enclosure..The opµrat1al can be repeated once or twice at an interval of one hour, for example by refraining from ventilating the interior atmosphere in the time intervals between each impregnation.
After the carbonic treatment, it is not necessary, contrary to what methods employing vapors require, to ventilate the treated equipment or materials. In the event that it is not desired to immediately use the material or material disinsected, it is sufficient to keep the enclosure closed, which thus retains its carbon content for a very long time if its walls are made of metal, glass or any material impermeable to gases. It is also possible to coat the inside or the outside of the walls with a suitable varnish.
The process does not alter non-living plant or animal fibers, it is additionally fungicidal in many cases and does not alter the color of the material being treated. Finally, in the case of food materials, the technique described often makes them more palatable, unlike methods using vapors which often alter the taste of the substances which have been subjected to them.
The location of the entry of carbon dioxide is obviously not limiting and the place of admission can be located at any other part of the enclosure (su-
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pàrieare, iléàiane, etc.).
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The accompanying drawing shows, by way of example, a suitable apparatus for carrying out the process.
1 designates a casing of cylindrical shape provided at its lower part with an orifice to which a COL supply duct 1 fitted with a tap 5. Upwards, this enclosure has an outlet chimney 4 with v "nne 5 with snap closure. Inside this enclosure, there is a Cè'.I;:; G 6 in lattice for example of cubic shape. Lj.L = e.," - cusiers ", l, '1 some of u-
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that form series of compartments separated from
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tras: p (: ', r of horizontal corridors 7 and by vertical corridors;:' 'us narrower than l1orizolt..UX.
,. , 1, reee-see war l 'Lss OC.8181' ::., Serve to receive for example packets of cookies, :: ': e l'L, il1e, semolina, uiscottes, v'i; C ...., 1. i ..> J. ¯; ù;.: 11't .pl 'example be. suspended from a rod s to a cross member read and one can also provide one or more rods 11 extending horizontally on the lower face of the enclosure 3t serving!, 1 ': P \: .. i laterci a In ca; 8 ¯..t, ¯CC; éS input can be a door et (, rlC18 oi'L well the bottom of the envelope can be ooncuitu pSI 'a part 5 :: .. ¯.rc . ¯.Jill ::: of supports for the ca.:;e. E to; in this case uvcnt. '' Introduction or removal of the.:.:. I'GE7: 'lel, on sOl¯l. 2; vrer :: - 'l' ... ^. Lli: s., 1 '1 which we will replace later in,. ,,: st ..,. ": Ilv ¯, 1.: 1 1 1 . "<; .1.>.:;> Li: 1 i 'v Cj ¯t;.: Llp ...? G1 ::, j.,., ...: ::," J 1. Ri 1 .; ":
#. i "J = z = - / c, - ,. t -1;: .. <5: t C; 'G1': é: c é j .. ai =" i 1 e ù. -n: At z 0:,. 1GS! d., ¯.1.¯1 :; ll), ù '.i'i0:' i i 1;] is: 3o .: üt between them dcu '., 3 <; .l.JG1'l .'- ', .l:.: t 1 -..- SSr¯l8 LLl GO;' ;. he xi;:; of # :: e that means ds:; UU.-i8l]. de 1 "ma-. i 1,;> <e uv vll-C v. r 1 e Jf d.; n lU18 e 1 :: # i 'ù e mes s iiu. eetpe uv e nt é .1:; > designed from GU:. 'i) G "-, ... ::; ill; 1" 8 ¯.; ù.'O ;;?' 1G) 8: Cl, 13ttJ11t 1 .. l'0 (: Li: J 'tion of the process donations 0 Ol \ .. i'c iOl.lS planned.
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During treatment, the material to be disinsected does not necessarily have to remain motionless in the carbon chamber. On the contrary, it may be advantageous to give it some mobility. Thus the cage 6 could be subjected to agitation produced by any suitable means.
In certain cases, retort for example mills or flour mills, the envelope can be constituted by a cylinder hermetically surrounding a second cylinder or any suitable enclosure, partially or entirely slatted in which the material moves continuously or intermittent, regular or jerky. The feed of the material will preferably be done in such a way that an excess thereof constantly closes the inlet orifice and possibly the outlet of the element. interior,
A certain proportion of water (in the form of vapors or aerosols) can also optionally be added with advantage to the carbon dioxide stream, this proportion depending on the initial dryness of the material.
@
Claims.
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1.- A method of disinsection, characterized in that the material or the material to be disinsected is subjected to the action of an atmosphere of carbon dioxide at a concentration sufficient to allow the carbon dioxide due to its high diffusibility, to act anywhere in the atmosphere as an antioxidant and to produce therein. a change in the pH of the living cell. protoplasmic such that life / living cells becomes impossible.