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Appareil portatif en forme de cadenas destiné à empêcher le déplacement ou le vol d'un objet.
La présente invention se rapporte à un appareil destiné à empêcher le déplacement ou le vol d'un objet quelconque et applicable plus spécialement aux bicyclettes et autres engins analogues.
Il se distingue de certains appareils connus qui, de par leur principe, doivent être fixés à demeure, tout au moins en majeure partie ; exemple au vélo, en ce qu'il est portatif et constitue un appareil de faible encombrement et de poids réduit pouvant être conservé en poche.
Il est constitué, conformément à l'invention, par un cadenas comportant, un corps ou enveloppe qui prend autour d'un ensemble constitué de deux pièces : l'une mâle et l'au- tre femelle fixées chacune à une extrémité d'un ou d'une chaîne, bande, corde, câble, etc. et la pièce mâle comprend une encoche ou une partie amincie servant à la réception d'un arrêt habituellement soumis à l'action d'un ressort et ne pouvant ensuite plus être retiré sanslsage d'une clef.
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On peut avantageusement combiner ce cadenas avec le dispositif de sécurité décrit et mis sous protection dans la demande de brevet belge n 358.085 du 15 décembre 1945.
Les dessins ci-joints montrent à titre purement exem- platif comment l'invention peut être réalisée en pratique.
La figure 1 est une vue en coupe verticale relative à une premiere forme de réalisation.
La figure est une vue en coupe verticale se rapportant à une seconde forme de réalisation dans laquelle l'objet de la présente invention a été combiné avec le dispositif de sécurité suivant la demande de brevet belge n 358. 085 du 15 décembre 1945.
La figure 3 est une vue en coupe par la ligne III-III dans la figure .
La figure 4 est une vue de détail.
Sur la figure 1 des dessins ci-joints, 1 désigne le corps de l'appareil qui renferme le dispositif de fer- meture et qui prend autour d'un ensemble constitué de deux pièces : l'une femelle et l'autre mâle 3 fixées toutes deux à l'extrémité d'un ou d'une chaîne, bande corde, câble etc. par exemple par l'intermédiaire d'une oreille 4 munie d'un orifice 5 d'attache de la chaîne.
La pièce mâle présente deux parties cylindriques 6-7 se déplaçant à l'intérieur de la pièce femelle à la façon d'un piston, la partie ./ faisant suite immédiatement à l'organe 4 de fixation d'une extrémité de la chaîne et la partie 6 terminant en tronc de cône 8, entre 6 et '/ il y a en outre une partie amincie 9 par exemple à section tronconique. On pourrait aussi prévoir une simple encoche.
La. pièce femelle 2 est maintenue sur le corps 1 par un arrêt 10 qui présente un pan incliné II pouvant coopé- rer avec les surfaces inclinées 12-13 respectivement des parties s et 9 de la pièce mâle et qui est susceptible de bloquer cette dernière dans la position indiquée au dessins.
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Avec l'arrêt 10 fait corps une vis 14 qui peut pénétrer dans un taraudage prévu dans une clé de manoeu- vre 15 munie d'un bourrelet 151 prenant appui sur une ron- delle 16 fermant un espace 17 du corps 1 dans lequel se trouve un ressort 18 maintenant l'arrêt 10 dans la posi- tion de fermeture.
On prévoit en outre une rondelle 19 placée autour de la vis 13 et prenant appui sur le fond de l'espace 17.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivant :
Après avoir entouré avec la chaîne, le câble, la corde etc. l'objet à immobiliser, on introduit la pièce 3 dans la pièce 2 qui est solidaire du corps 1 ; de cette introduction, l'arrêt lu se soulève sous 1'action de la surface 12 et sous l'effet du ressort 18 il redescend en- suite pour pénétrer dans l'espace vide formé autour de la partie 9 et pour immobiliser la pièce 3 qui ne peut plus être retirée sans l'aide de la clé 15.
Pour l'ouverture ou la libération de la pièce 3, on introduit par un trou central de la rondelle 16, la clé 15 dans l'espace 17 et cette clé vient prendre par son tarau- dage sur la vis 14. Cette introduction se fait jusqu'à ce que le bourrelet 151 soit venu reposer sur la rondelle fixe 16 fermant l'espace 17 et à partir de ce moment, en continuant à faire tourner la clef, on provoque la montée de la vis 14 et de l'arrêt 10 à l'encontre du ressort 18 qui se comprime.
On peut ainsi dégager la partie mâle 3.
L'enlèvement de la clef 15 provoque la remise en place de l'arrêt 10 qui est alors à nouveau prêt pour une fermeture automatique.
La figure 2 a trait à une variante de réalisation dans laquelle on trouve également un corps 1, une pièce femelle 2 et une pièce mâle 3 comprenant, tout comme à la fig. l, deux parties cylindriques 6-7, une partie terminale tron- @
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conique 8 et une partie intermédiaire 9 de diamètre réduit laissant autour d'elle un espace dans lequel s'en- gage un arrêt 10. Les pièces 2 et 3 sont munies chacune d'une oreille 4 d'attache d'une extrémité de la chaîne, du câble, etc.
Comme organe de verrouillage, on fait usage d'un dis- positif de sécurité du type décrit dans la demande de brevet belge n 358.085 du 15 décembre 1945 du même inventeur, ce dispositif comprenant l'enveloppe 1 à l'intérieur de laquel- le se trouve une pièce cylindrique 22 à mouvement rotatif, renfermant dans une fente diamétrale creusée de part en part, les organes de sécurité constitués par des lamelles 23 qui peuvent être entrainées suivant un mouvement de coulisse- ment lors de l'introduction d'une clef 24 de manière à les dégager par rapport à des rainures longitudinales 25-26 se faisant vis-àvis et occupant des positions diamétrale- ment opposées dans l'enveloppe 1.
La rotation de la pièce cylindrique 22 ne peut avoir lieu que lorsque toutes les lamelles 23 ont été dégagées et n'est possible qu'à l'aide d'une clef 24 ayant un profil correspondant fidèlement à une combinaison de profils bien déterminés fixée par certaines parties de ces éléments de sécurité.
Dans l'application au cadenas du type décrit ci-dessus, avec la pièce cylindrique 22 est solidaire une pièce 27 (fig. 2 et 3) pouvant participer à la rotation de cette pièce 22; de manière à être amenée par son déplacement dans une rainure circulaire 28 du corps 1, devant des rai- nures 29 prévues longitudinalement dans ce dernier; ces rainures 29 sont distinctes des rainures 25-26.
A la partie inférieure de la pièce 22 est fixée par une broche 30 yn cylindre 31 dahs lequel peut se déplacer à la façon d'un piston une rondelle 32 faisant corps avec l'arrêt 10 et se prolongeant par une tige 33 pouvant coulisser dans
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un creux 34 de la partie inférieure de la pièce 22.
Dans le vide 35 du cylindre 31 se trouve un ressort 36 agissant sur la rondelle 32 et sur l'arrêt 10.
Dans ces condtions, lorsque, après une rotation partiel- le du corps cylindrique 22, la pièce 27 est arrivée en face des rainures 29, l'ensemble : 22, 23, 27, 31, 32, 33 10 est soulevé sous la poussée d'un ressort 37 et de ce fait l'arrêt 10 dégage la pièce aâîe 3.
Pour permettre la fermeture éventuelle on appuie sur la clef 24 de manière à faire descendre l'ensemble, à l'en- contre du ressort 37, jusqu'à ce que la pièce 27 se trouve en face de la rainure circulaire 28 et l'on fait alors tourner la clef 24 jsuqu'à ce qu'on puisse retirer cette dernière.
D'autre part, quand on réintroduit la pièce mate 3 dans la pièce femelle 2, la partie 8 soulève l'arrêt 10 qui com- prime le ressort 36 et qui retombe ensuite sous l'effet de ce dernier, dans le vide formé autour de la partie 9.
La figure 4 montre l'enveloppe 1 et les oreilles 4 auxquelles sont fixées les extrémités de la chaine 38.
REVENDICATIONS.
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