<Desc/Clms Page number 1>
" Briquet à boîtier extérieur indépendant "
On connaît de nombreux modèles de briquets, de type automati- que ou non-automatique, lesquels, dans l'un comme dans l'autre cas, offrent inévitablement à la vue soit un couvercle d'une certaine hauteur, soit le mécanisme allumeur même.
Il en résulte que les possibilités de décoration ou d'ornementation d'un tel briquet se trouvent nécessairement limitées par la présence soit de la ligne de jonction du couvercle avec le boîtier, soit des organes du mé- canisme allumeur lorsque ceux-ci sont apparents, sans compter que dans ce dernier cas, les reliefs ou aspérités présentées par ce mécanisme, par exemple par les extrémités des axes de pivotement des organes basculeurs ou verrouilleurs, la tête de vis de compres- sion du ressort pour la pierre, etc..., risquent aussi d'endommager la poche 'de l'usager.
En vue de remédier à ces inconvénients, la présente invention a pour objet un briquet à double enveloppe dont l'une, l'enveloppe extérieure, est munie d'un couvercle et enferme complètement l'appa- reil allumeur ou briquet proprement dit, ce dernier étant entière- ment indépendant de son enveloppe extérieure, l'ensemble du dispo- sitif étant conditionné de façon que la seule manoeuvre d'ouverture du couvercle de l'enveloppe extérieure, a pour effet de faire émerger de la dite enveloppe les organes utiles du briquet, tandis que la manoeuvre inverse produit l'escamotage de ceux-ci.
Dans ce but le briquet et son enveloppe sont pourvus de moyens coopérant entre eux pour permettre à un ressort unique d'accomplir la double fonction d'une part de faire jaillir le briquet hors de son enveloppe, lors de la manoeuvre d'ouverture du couvercle et
<Desc/Clms Page number 2>
de le maintenir dans sa position d'emploi, et d'autre part de maintenir le couvercle fermé lorsque le dit briquet est rentre dans son logement.
Grâce à cette disposition, il est possible d'établir l'enve- loppe extérieure en métal ordinaire, en métal précieux, ou en toute autre matière convenable telle que bakelite, bois, etc.., la dite enveloppe pouvant, sur l'entièreté de ses différentes faces, rece- voir toute décoration ou ornementation désirable, par exemple par guillochage, laquage, vernissage ou tout autre procédé. Par ailleurs, le briquet proprement dit constituant un tout indépen- dant, celui-ci peut être d'un modèle classique, tel qu'un briquet non-automatique à molette verticale, horizontale, etc....
A simple titre d'exemple, une forme de réalisation de l'objet de l'invention se trouve décrite ci-après avec référence aux des- sins annexés dans lesquels :
Fig. 1 est une vue d'élévation montrant l'aspect du briquet suivant l'invention, lorsque celui-ci est fermé.
Fig. 2 montre ce morne briquet en position d'emploi.
Fig. 3 montre la façon suivant laquelle l'allumeur est extrait de son enveloppe extérieure.
Fig. 4 est une vue similaire à la Fig..2, mais montrant le briquet tourné de 180 , en vue de faire apparaître certains détails constructifs de l'appareil allumeur.
Fig. 5 est une vue de dessus du briquet, le couvercle étant enlevé.
Fig. 6 est une vue fragmentaire en coupe suivant la ligne 6-6 de Fig. 5.
Fig. 7 est une vue similaire à la Fig. 5, montrant certains éléments du mécanisme allumeur du briquet, et
Fig. 8 est une vue fragmentaire, en coupe, suivant la ligne 8-8 de Fig. 7.
Comme montré particulièrement en Fig. 1 à 4 le briquet selon l'invention, est constitué d'une enveloppe extérieure parallèle** pipédique 10, pourvu d'un couvercle 11 monté à charnière en 12, mais il est entendu que cette enveloppe 10 pourrait tre aussi bien de forme ovale ou toute autre qui pourrait être jugée conve- nable, et que le couvercle 11 pourra être articulé de toute autre manière sans s'écarter de l'idée de l'invention.
L'enveloppe ou bottier 10 renfenne le briquet proprement dit ou allumeur 13 de type classique, par exemple un briquet non auto- matique avec molette horizontale.
<Desc/Clms Page number 3>
La partie supérieure ou tête du briquet 13 est pourvue de deux cames taillées suivant des profils x et y respectivement, ces deux cames étant appelées à coopérer avec un doigt 14 solidaire du couvercle 11 et agencé à proximité du point d'articulation 12 de ce dernier. La tête du briquet 13 présente également un redent 15 destiné à s'appuyer contre une butée quelconque, constituée par la charnière ou par l'arête 11a du couvercle 11 afin, comme le montre particulièrement la Fig. 2, d'empêcher le briquet de sortir complètement de l'enveloppe 10 sous l'action du ressort de pro- jection 16.
Il est à remarquer que le briquet 13 est un peu plus étroit que son enveloppe 10 et qu'il est maintenu normalement calé contre la paroi de celle-ci portant la charnière, par un ressort à lame 17 intercalé entre la paroi opposée de l'enveloppe et le briquet.
En considérant la Fig. 1 on remarque que le briquet 13 est retenu dans le fond de l'enveloppe 10, contre l'antagonisme du ressort 16, par le doigt 14 appuyant contre la face de la came y, à l'extrémité basse v' de cette dernière. Etant donnée la poaition angulaire du doigt 14 par rapport au couvercle 11, dont il est solidaire, on comprend que dans cetteposition des organes, montrée en Fig. 1, et grâce à la pression exercée par le profil y sous l'action du ressort 16, le couvercle se trouve appliqué élastique- ment et énergiquement contre le bord supérieur de l'enveloppe la.
Le fonctionnement du briquet est le suivant :
L'ouverture du couvercle 11 s'opère à l'aide du pouce de l'usager en relevant le dit couvercle d'une quantité suffisante pour faire dépasser le sommet de la pente y par le doigt 14, en comprimant le ressort 16. Cette opération a pour effet de libérer le briquet 13 qui émerge alors automatiquement, sous l'action du ressort 16, jusqu'à venir occuper la position montrée en Fig. 2, dans laquelle il se trouve retenu par l'action du redent 15.
Par suite de ce jaillissement du briquet 13, le couvercle se trouve refoulé automatiquement en position verticale dans laquelle il est retenu par le doigt 14 engagé dans le creux v. Le briquet est ainsi prêt à l'emploi.
Pour refermer l'appareil il suffit de rabattre le couvercle 11, ce qui a pour effet de refouler le briquet 13 vers le bas, par l'entremise du doigt 14 agissant sur la rampe y à l'encontre de l'action du ressort 16. Lorsque l'extrémité du doigt 14 a dépassé le sommet du profil y, qui constitue un point mort, la dite extré- mité redescend la pente y vers le point v' jusqu'au moment où le couvercle 11 est complètement refermé sur l'enveloppe 10. La manoeuvre de ce briquet se résume donc à agir sur le couvercle 11 de la même façon que sur le basculeur d'un briquet ordinaire.
@
<Desc/Clms Page number 4>
Une autre condition à remplir est que le briquet puisse être retiré entièrement de son enveloppe, afin, par exemple, de le réparer ou de le remplir d'essence. Pour effectuer cette opération on retourne complètement le couvercle 11 jusqu'à prendre la position horizontale montrée en Fig. 3 ; pendant ce mouvement, le doigt 14 glisse sur le profil x qui recule en comprimant le ressort à lame 17. Cette manoeuvre étant accomplie, il suffit de repousser le briquet en comprimant le ressort 17, pour dégager le redent 15 et permettre ainsi de retirer complètement le briquet hors de son enveloppe 11. La manoeuvre inverse permet de l'y faire rentrer.
Il est à noter que pour éviter un frottement excessif du briquet 13 contre son enveloppe, le corps de celui-ci est pourvu de quatre nervures 13a agissant comme glissières.
Il doit être bien entendu, que le ressort 16 pourrait jouer un troisième rôle qui serait celui d'actionner la molette d'inflam- mation. On conçoit qu'il suffirait à cet effet de prévoir une transmission de mouvement à la molette d'allumage, commandée par le mouvement relatif entre le briquet et son enveloppe.
Far ailleurs il est à remarquer que le briquet représenté comporte une molette d'inflammation horizontale 18, manoeuvrée par une molette de commande 19 qui reçoit, de la façon bien connue, l'impulsion du pouce de l'usager.
Par suite de cette disposition la pierre 20 est pressée contre la molette 18 par un ressort horizontal 21 (Fig. 4) engagé dans un piston 22 solidaire d'une sorte de verrou.23. Le tout est enfermé dans une rainure 24 pratiquée à l'intérieur de la tête du briquet 13 (Fig. 6). Comme le montre particulièrement les Fig. 5 et 7, la rainure 24 est pourvue d'une part d'un redent 25 et, d'autre part, d'une partie élargie 26. En tirant sur le verrou 23, à l'encontre du ressort 21, abuté dans le fond de la rainure .24, on comprime celui-ci et, à fond de course, le pied du verrou 23 vient s'accrocher dans le redent 25, ce qui immobilise le système dans une position permettant le placement d'une pierre 20 dans l'ouverture.26.
En repoussant légèrement le verrou 23 dans le sens perpendiculaire à son axe, on le fait échapper du redent 25 et automatiquement le ressort se débande, refoulant ainsi le piston 22 du verrou 23 contre la pierre 20.
Comme montré en Fig. 7, la tête du briquet comporte également une réserve de pierres se présentant sous forme d'un trou 27, lequel est normalement recouvert par un couvercle pivotant 28 montré fermé en Fig. 5. Ce couvercle 28 présente un dégagement 28a dans lequel, comme le montre la Fig. 5, peut se déplacer la tige du piston 22 lorsque ce couvercle est ramené dans la position fermée montrée en Fig. 5, immobilisant ainsi le dit couvercle.
<Desc/Clms Page number 5>
Il convient de remarquer aussi, comme le montre la Fig. 8, que le logement-26 pour la pierre 20, est taillé obliquement au lieu d'être taillé suivant un axe vertical. Cette disposition a pour but d'empêcher la pierre de jaillir inopportunément hors de son logement lorsque le ressort,21 se débande et de la localiser en même temps devant la molette, assurant ainsi une usure régulière de la dite pierre.
Il est bien évident toutefois que le dispositif d'application de la pierre 20 décrit ci-dessus, pourra être constitué par n'impor- te quel autre système connu, tel qu'un tube guidant la pierre et le ressort de poussée de celle-ci, le dit tube étant obturé d'un côté par un bouchon vissant.
Par ailleurs, le couvercle 11 est muni de petits ergots llb destinés à venir se caler contre les grandes parois de l'enveloppe 10, de façon à empêcher le dit couvercle d'être sollicité latérale- ment lorsqu'il est fermé ce qui risquerait de déforcer inutilement la charnière. Ce couvercle 11 porte également un capuchon 29 de type classique venant recouvrir la mèche 30 présentée par le briquet 13 lequel est pourvu d'un orifice usuel de remplissage d'essence fermé par une vis 31 .
Enfin, il doit être bien entendu que le remplacement, dans un briquet avec enveloppe indépendante, du système de fermeture décrit et représenté, par un simple couvercle avec verrou ou dis- positif de fermeture classique, ne sortirait pas du cadre de la présente invention.