<Desc/Clms Page number 1>
MÉMOIRE DESCRIPTIF
DÉPOSÉ A L'APPUI D'UNE DEMANDE
DE BREVET D'INVENTION la COMPAGNIE POUR LA FABRICATION DES COMPTEURS ET MATERIEL
EMI1.1
DUSIIdS .ÂU1Z. suspension sans frottemen pour équipages moelles ci--appareils de mesure, relais ou appareils analogues.
Demande de brevet français en sa faveur du 2 mars 1944.
Il est connu de suspendre l'équipage mobile d'un appareil de mesure, relais ou appareil analogue entre deux pivots et de produire le couple antagoniste à l'aide de spiraux.
L'emploi de pivots présente l'inconvénient de donner un couple de frottement qui limite la sensibilité de l'appareil.
Il est également connu de suspendre un équipage mobile par unfil de torsion ou entre deux fils de torsion tendus. Ces suspensions présentent davantage d'éviter les frottements inhérents à l'emploi de pivots, mais les appareils qui les utilisent ne peuvent supporter que de faibles forces perpendiculaires à l'axe d'oscillation, en raison du déplacement latéral qui en résulte pour l'équipage mobile.
La présente invention a pour objet une nouvelle suspension réunissant les avantages des deux précédentes, c'est-à-dire évitant les frottements des pivots et permettant à l'équipage mobile de supporter, sans déplacement latéral excessif, des forces perpendiculaires à l'axe d'oscillation.
Elle est caractérisée par l'emploi d'une lame dont la ! section a la forme d'une étoile, encastrée à l'une de ses extrémités et supportant, à l'autre extrémité, l'équipage mobile. Les bras de l'étoile sont de préférence d'épaisseur et de largeur uniformes et répartis régulièrement autour de l'axe.
La fig. 1 donne une vue en perspective d'une lame à quatre bras suivant l'invention.
Au lieu de constituer la lame d'une seule pièce comme il est indiqué dans la fig. 1, on peut la former de- deux ou de plusieurs lames pliées d'un angle approprié. Les f'igs. 2, 3, 4 et 5 donnent, à titre d'exemples, les sections droites d'un certain nombre de lames suivant l'invention. Dans la fig. 2, la lame de suspension est formée de quatre lames pliées à angle droit et accolées deux à deux par leurs faces et assemblées par tous moyens connus, par exemple soudure, rivetage ou vissage.
<Desc/Clms Page number 2>
Dans la fig. 3, la lame de suspension n'est formée que de deux lames pliées à angle droit; dans la Fig. 4, on a six lames et trois seulement dans la fig. 5.
Les lames torsibles peuvent être fixées par tous moyens appropriés sur leur support fixe et sur l'équipage mobile.
Les figs. 6, 7, 8, 9,10 donnent des exemples de quelques dispositifs de fixation. dur la fig. 6, 21 et 21' représentent les deux cornières juxtaposées de la lame cruciforme; 22 représentent soit un support fixé au socle de l'appareil, soit un support solidaire de l'équipage mobile; 23 sont des blocs parallélipipédiques solidaires de 22 ; 24 sont des vis de fixation.
Sur la fig. 7, 25 sont des pièces prismatiques; 26 sont des vis de serrage des prismes 5.
La dimension des prisses 5, perpendiculairement à la figure, peut être quelqonque et la pièce 22 peut comporter plusieurs plans superposés de vis 26.
Sur la fig. 8, les prismes 5 sont serrés par emman- chement dur du support 22.
Sur la fig. 9, les prismes 25 sont serrés par un support 22 permettant une déformation élastique plus grande que celui de la fig. 8.
Sur la fig. 10, 27 sont des cheveilles enfoncées entre les prismes 25 et le support commun 22, ce qui permet une juxtaposition préalable sans serrage des différents éléments de l'ensemble.
Bien entendu, ces dispositions ne sont données qu'à titre d'exemples non limitatifs et les éléments constitutifs de la lame torsible peuvent être fixés par tous .noyons connus, par exenple par soudure, rivetage, sertissage, sur toute pièce de forme appropriée.
Les lames partielles peuvent être électriquement isolées soit par l'emploi de coins 25 en matière isolante ou en matière conductrice recouverte d'isolant, soit par le recouvrement de tout ou partie des cornières par une substance isolante appropriéa
On peut ainsi réunir électriquement les deux .Lames partielles et isoler leur ensemble du support 22 ou isoler les deux lames partielles entre elles et de leur support 22 ou isoler seulement une lame, l'autre étant reliée au support 22.
Ces lames partielles peuvent ainsi servir à l'alimentation des circuits électriques de l'équipage mobile.
L'équipage mobile peut occuper une position quelconque par rapport à l'extrémité de la lame torsible. Toutefois, il est préférable de le disposer de manière que son centre de gravité se trouve à égale distance de chacun des supports 22 afin de réduire au minimum la flèche transversale résultant du poids de l'équipage mobile lorsque l'axe d'oscillation est horizontal.
Les figs. 11, 12, 13, 14, 15 représentent schématiquement, et à titre d'exemples non limitatifs, quelques suspensions d'appareils de mesure à cadre mobile.
<Desc/Clms Page number 3>
Sur la fig. 11, 30 est un cadre mobile pouva.it osciller autour de l'axe 31 dans l'entrefer des masses polaires 32 d'un aimant non représenté; 33 est une pièce magnétique ayant pour but de réduire la réluctance entre les masses polaires 32.
La pièce 33 peut être solidaire des pièces 32 ou du support 22; 34 est une aiguille dont la flèche, non représentée, peut se déplacer devant un cadran approprié; 35 sont des pièces solidaires du support 22 comportant une ouverture centrale dans laquelle s'engagent concentriquement les parties 36 et 37 des pièces solidaires du cadre mobile 30. Les pièces 35 sont centrées de manière à éviter tout frottement entre 35-36 et 35-37 lorsque l'appareil est en fonctionnement normal. Elles limitent la flèche transversale de l'équipage mobile lorsque celui-ci est soumis à des efforts anormaux résultant, par exemple, d'accélérations communiquées à l'ensemble de l'appareil.
Les figs. 12 et 12 bis représententune disposition un peu différente dans laquelle le cadre mobile est constitué de deux éléments séparés 30',, 30" entre lesquels peut passer la lame torsible composée des cornières 21, 21'.
La pièce magnétique 33, percée en son centre pour le passage de la lame torsible, est solidaire du support 22.
La limitation de flèche transversale est constituée par les pièces 36 et 37, respectivement engagées dans des évidements appropriés des pièces 22 et 33.
Les figs. 13 et 13 bis représentent une troisième réalisation utilisant un cadre mobile et un circuit magnétique de disposition connue sous le nom de Meylan. 38 et 38' sont des prolongements du cadre mobile 30, sur lequel peuvent se fixer les pièces 39 et 40 par les vis 41.40 est une pièce annulaire dont l'ouverture centrale constitue, avec la partie 42 du support 22, un limitateur de flèche transversale; l'autre limitateur étant constitué par les pièces 35 et 37. 43 est un aimant'permanent:
La fig. 14, représente une disposition utilisant deux lames torsibles montées de part et d'autre de l'équipage mobile.
Les pièces 22 sont solidaires d'un bâti commun, non représenté.
La fixation des pièces 22, sur ce bâti, peut être rigide ou élas,tique. Elle peut, en outre, laisser un ou plusieurs degrés de liberté aux pièces 22 ou à l'une d'elles dans le but d'éviter d'exercer des forces ou des couples parasites sur les lames torsibles.
La fig. 15 représente une seconde disposition utilisant deux lames torsibles mais placées à l'intérieur du cadre mobile.
L'une des extrémités des lames torsibles ou plusieurs d'entre elles peuvent être fixées élastiquement ou par un montage leur laissant un ou plusieurs degrés de liberté, dans le but d'éviter d'exercer des forces ou des couples parasites sur ces lames torsibles.
Indépendamment du dimensionnement de la lame torsible permettant d'obtenir de faibles couples, la présente invention prévoit tous moyens permettant de réduire le couple antagoniste d'une suspension donnée par application, à l'équipage mobile, d'un couple réducteur obtenu, par exemple, par application, en un point convenable de l'équipage mobile, d'une force de grandeur et de direction appropriées.
Les figs. 16 et 16 bis représentent schématiquement un réducteur de couple.
Sur la fig. 16, 50 est un bras solidaire de l'aiguille 34, 51 est un support solidaire de 22; 52 est un ressort dont les extrémités sont respectivement fixées sur 50 et 51.
<Desc/Clms Page number 4>
La fig. 16 bis, représente une vue en plan de la fig.16 sur laquelle 50', 50", 52', 52" représentent respectivement les positions de 50 et 52 lorsque l'équipage mobile dévie. uette figure montre clairement que le ressort 52 exerce, sur l'équipage mobile, un couple opposé au couple antagoniste produit par la lame torsible et permet une réduction de ce dernier couple.
La fig. 17 représente un réducteur de couple dans le- quel le couple moteur est obtenu par un fil 58 tendu par un res- sort 59 de tension réglable par la vis 60.
La présente invention prévoit, en outre, l'adaptation des disoositifs décrits, aux équipages mobiles d'appareils de mesure aiguille ou à miroir, d'appareils enregistreurs , de relais à ferueture ou à ouverture, de relais oscillants a résonance dans lesquels l'amplitude de contact est obtenue après une série d'impulsions de courant de fréquence appropriée, d'appareils élec- tromécaniques de tout principe déjà connu.
Il va de soi que les lames 21 peuvent être d'angles inégaux ou d'ailes inégales en nombre quelconque, isolées ou non entre elles ou de leur support.
L'utilisation de conducteurs électriques de retour ou d'aller et retour de tout modèle déjà connu et distincts de la lame torsible, et l'utilisation d'un couple auxiliaire produit par tout moyen déjà connu, par exemple, par un enroulement mo- bile complémentaire se déplaçant dans un champ magnétique approprié, font également partie de l'invention.