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 déposé à l'appui d'une demande de   BREVET   D'INVENTION Priorité: brevet.français n  880 829 du 7 Mai 1941 Monsieur Jacques COUELE 
83bis Rue de   Courcelles     PARIS   (France) PROCEDE   POUR     TOUS   LES ELEMENTS ACCOUPLES   D'UNE   CHARPENVE EN BOIS   LEGER   
PAR   UTILISATION     DE   LA TORSION DU BOIS SUR CERTAINS DE CES ELEMENTS 
Il est connu d'établir des charpentes en bois léger formées par des planches découpées suivant des gabarits, et de donner une certaine résistance à ces planches en les accouplant par des pointes en ayant bien soin, avant de procéder à cette liai- son, de placer ces planches de manière que le sens de leurs fibtes soit de direction opposée.

   L'expérience a démontré que cette particularité de montage permet d'utiliser les phénomènes mécaniques torsion, tension, détente des fibres, et chimiques (respira- tion du bois) qui continuent à se produire dans ses molécules, même très longtemps après sa Coupe, et que l'on pourrait appeler la vie du bois après sa mort. 



   Quoique l'expérience ait encore démontré les qualités et avantages de ce genre de charpente, ceux-ci ne peuvent convenir que pour les petites constructions, c'est-à- dire celles ne dépassant pas les portées moyennes. 



   Cependant le fait d'utiliser le travail des fibres du bois d'une manière diffé- rente peut permettre maintenant de répandre et généraliser ces charpentes légères et économiques en les utilisant même pour les très grandes portées sans en affaiblir la résistance. 



   C'est vers cette réalisation que l'objet de la présente invention consiste dans un procédé ayant essentiellement pour but de raidir tous les éléments d'une charpente en bois léger, par l'utilisation de la torsion des fibres sur certains de ces éléments. 



  Cette, torsion des fibres caractérisant l'invention. 

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  Le principe de ce procéda et quelques-unes de ses applications ^ont montras sur 
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 les dessins annexés. D'après ces dessins: 
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 Les i16;;res 1 et 2 es: ent.iei7.em.nt schc;otic;ues, montr-'nt le principe de 
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 l'invention. 
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 La figure 3 représente un oio,-en :)ien connu pour donner de le tension aux 
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 fibres des pièces de bois constituant une poutre. 



  Les figures 4 et 5 montrent respectivement l'élément principal qui assure 
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 1)er sa torsion le raidissement des fibres de tous les autres éléments en bois qui sont 
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 accouplés à celui-ci. 
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  La figure 6 montre, vu en perspective, l'application du nroc{dé suivont l'in- vention sur un .Jl3ncher. 



  La figure 7 représente, vu de face et An ;'! dation, les 71ot(rioux garnissant et complétant le plancher montré sur la firure 6. 



  La figure 8 montre, v'.'n perspective, l'applicstion du proc'n1 siir une char- 
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 pente à gronde portée. une 
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 Le rieure 9 représenta à/p1.Js netite échelle, 1. posxf.hi ,it4 ## comparaison d'étendre cc-- procédé des petites constructions à flz.itil.. ;>art<'9 à c'll0.,; beaucoup plus 
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 grands s. 
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  Afin de bien comprendre le principe de tC!J1si')n des fibres pour ,";\1, :nerlt "1' 10 résis- tance d'un ensemble, plancher ou charmante en bois, il ert -lontpé ,""1;:' 1,;1' ôi<Ui?<.45 1 et 2 un exemple comparatif des aifférentes de deere de ::"dst9Lce -ur. corps fibreux à l'état neutre et à 16t3t actif. 



  En considérant 1i figure 1, on n re:.-,e c,ae (:'1",1'lC co:-(;.( I, coc-w ec=o.ntiell^ .,7t fibreux, est accrochée par E- deux extraites 2 et ?> F" 1 :":1.1:'::: 4 àù 5. Par son propre poids, cette corde pr"n're une flexion ou flèche 1. Ji 0.::-':1:, cet :to' 0¯, sus- pend à cette corde, dont 1::-,= .'i')1'(..é' ront à 1' 't: n=utr,, U,j,'; ,101'::'C 6 ;e::::::,1te, les fi- bres vont se tellsr'" xj,x l'cction 1] .....)i0.13 et 1. fl-ion n',^c ceavra en ,\.8. Si mointe- nani on considère 13 figure 2 on 1'(':'':0 "'J1.18 ;,U.1¯. COr2 I C.5i forte-nt t' ;11f.' par chaoU- une de ses o::tr/'1Í t':'.s 2 et i, 1([, fib-s de 1.' ;:; )1':1,- I :0 '."t t<n.=i:.:*r, .-11... sont passées de l'ét.t neutre de le ±1; j;¯r,e 1 à l'é:.., ,ctif; Si l'on =¯^end r- 0,:tt'" corde tendue la # e i':1&Sée on constate lC1r,: c',\]'" 1: :1 x en ou &'1";M.

   Aa (,ft . ine ser.sible emparée à calle ;aontrée :;:'.lT la :::i",u::.'8 1 et on conclut '1',1. le ]:,,3U cL: ,l( :.,:-; ti0!l de la 

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 de leurs fibres, suivant l'exemple montré sur la figure 2, ce qui augmente leur résistance à la flexion dans le plan vertical, comme celui déjà obtenu par la poutre à traits de Jupiter montrée sur la figure 3. 



   Il est encore à considérer que le fait de donner une torsion aux entretoises 9, augmente   églament   leur résistance, celles-ci ne pouvant plus s'incurver dans un sens ni dons l'autre comme pourrait le faire une entretoise dont les fibres restent à l'é- tat neutre comme celle montrée sur la figure 4. 



   La charpente du-plancher montrée sur la figure 6, dont tous les éléments sont raidis par la torsion des entretoises 9, se complète dans cet exemple', figure 7, par la pose d'un grillage 13 sur lequel sera coulé un léger béton 14 qui s'accrochera à ce grillage par ses pénétrations 14a dans celui-ci. 



   Un enduit 15 complétera la partie supérieure de ce plancher prêt à recevoir le parquet, carrelage ou autre, tandis que la partie inférieure de ce plancher recevra les éléments 16, lattes ou treillis de roseaux, pour recevoir rendait constituant un plafond, le vide B créé entre le plancher 15 et le plafond 16 permettra, ce que l'on peat appeler, la respiration du bois indispensable à sa conservation. 



   Ue même procédé de raidissage s'appliquera avec tous ses avantages dans les charpentes modernes (figures 8 et 9) et permettra ainsi de réaliser de très grandes portées jusqu'ici limitées aux petites. 



   Ces éléments de charpente pourront recevoir comme le plancher montré sur la figure 7 un grillage 13a, un mortier léger 17, et un enduit étanche 18. A l'intérieur des panneaux ou surfaces 19 en liège, bois contreplaqué, agglomérés ou,autres complè- tent l'ensemble de ces charpentes raidiée qui, comme on le conçoit, pourront mainte- nant convenir à toutes les constructions particulières ou industrielles, telles que halles,   qteliers,   gares, établissements publics, églises, etc.., 
Cette charpente en bois légers, bois pouvant être employés dès leur coupe (bois vert) peut s'appliquer à tous les usages, elle peut subir quelques variations un peu différentes de celles qui viennent   d'être   décrites, c'est ainsi que dans son uti- lisation comme plancher (figures 6 et 7)

   le vide B peut être garni par application d'un coffrage, d'un béton de plâtre et de mâchefer, laitier ou autres qui permettra par se porosité de laisser respirer le bois. Dans ce cas le grillage 13 est supprimé, et le plancher 15 ainsi que le plafond 16 seont fixés directement sur le champ des poutres 10 et 11. Cet ensemble formant des dalles armées par du bois raidi. 

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   De même les poutres 10 et 11 seront reliées par des pannes 9a (figures 6 et 8) entretoisant les fermes et maintenues par des équerres 9b; ce qui permettra de cons- tituer des éléments principaux standardisés absolument   interchangeables   et de petite longueur facilitant ainsi leur transport, leut   monter   ou leur démontage, avec une   main-d"oeuvre   non spécialisée. Leur raccordement entre elles se faisant   @   l'aide de boulons passant dans des orifices percés sur les extrémités des planches lo et 11. 



  Cet ensemble constituant des   fermettes   de petite   longueur,   Enfin les sebilérec 2o et les faîtages 21 (figure 9) seront également de petite longueur et pourront prendre deux à trois éléments de charpente. 



   Ue dispositif de charpente en bois léger pourre   4tre   utilisé pour des coffrages de tunnels, de collecteurs, de sillos, etc... 



   Cette charpente en bois légers et raidis en plaçant leur fibres dans l'état actif réalise un très grand progrès dans   l'art   de le construction facultativement démontable légère et résistante, justifié par le résultat nouveau industriel qui est,bien celai d'obtenir avec des bois légers et verts des charpentes économiques à   éléments   standar- disés ou non et de résistances supérieures à celles actuelles permettent d'atteindre de très grandes portées et de réaliser également, dons les mêmes conditions, des planchers et autres ouvrages tels que clos coffrages en bois légers et très   résistants   réduisant le cubage qui est infiniment diminué   @or   rapport aux efforts demandes. 



   R E V E E D I C A T I O H S 
1) Procédé pour raidir tous les clients   accouplas   d'une   charpente en   bois léger par utilisation de la torsion du bois sur certains de ces éléments   caractérisé   unique- ment par la torsion de traverses ou entretoises minces reliant deux planches plus épaisses auxquelles elles transmettent leurs réactions; ces planches subissant ces réactions de sens opposés et s'accouplant par fixation, pointes vis ou boulon, à d' autres planches d'un montage identique pour obtenir une poutre   armée   composée de deux planches s'app uyant l'une sur l'autre   e@   dont les fibres sont à l'état actif et de réactions opposées augmentant ainsi leur résistance à la flexion. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims

2) Application du procédé selon 1 à des éléments standardisés constitués par: 1) des fermettes; 2) des pannes entretoisant les fermettes; 3) des planches de raidissement. **ATTENTION** fin du champ CLMS peut contenir debut de DESC **.