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BREVET D'INVENTION Firme dite
EMI1.1
Deut sahe Brassertgesells chaft m. b. H. Procédé pour l'affinage continu du métal Gonvention Internationale :Priorité d'une demande de brevet d'invention n D 91563 VIa/18b, déposée en Allemagne le 23 septembre 1943.
On connaît déjà des procédés pour l'affinage continu de la fonte brute, dans lesquels la fonte brute passe dans une rigole garnie de'tuyères et dans lesquels le vent est soufflé au travers de la fonte brute au moyen de ces tuyères. Dans ces procédés le laitier est conduit en contre-courant par rapport à la direction d'écoulement de la fonte brute de sorte qu'il s'écoule par l'extrémité de la rigole par laquelle la fonte brute est amenée. pour toutes les réactions d'affinage pour lesquelles auoune addition n'est nécessaire comme par exemple l'affinage au vanadium, cette méthode de travail peut être menée à bonne fin sans plus et est aussi d'un certain avantage parce que la réaction ae passe d'autant mieux que le laitier est plus froid.
Le procédé connu tient compte dans une large proportion de ce desideratum par le fait que le laitier est retiré là où le métal à affiner est très froid. Toutefois, pour toutes ces mêmes réactions pour lesquelles la séparation d'un allié du fer dépend d'additions, la réaction ne peut se mettre en marche que quand ces additions se sont dissoutes dans le laitier composé d'oxydes se formant en premier lieu. Cette condition requiert un préchauffage énergique des additions, quand on applique le principe de la circulation à contre-courant dans le but de disam- dre rapidement ces additions d'une part et de ne pas refroidir inutilement le métal affiné immédiatement avant sa sortie du four d'autre part.
Mais, même quand ce préchauffage a lieu à l'extérieur de la rigole construite accolée à un four, le pro- cessus de dissolution des additions, la plupart à point de fusion très élevé, comme par exemple la chaux ou le sable lors de l'affinage par soufflage de la fonte brute, demande un certain temps, de sorte que la mise en marche de la réaction est compromise. En effet, une fois que les additions sont parvenues dans la zône de la- rigole, dans laquelle la température est plus basse que le point de fusion du laitier se formant par la dissolution, il ne faut plus compter sur une continuation de la dissolution des additions.
C'est ainsi que, suivant l'invention, il est proposé d'amener à ces réactions d'une façon oontinue et en flux parallè- le par rapport au métal et lesquelles demandent des additions à point de fusion élevé, les dites additions comme par exemple de la chaux pour l'affinage par soufflage de la fonte brute.
Pour mieux échauffer cesadditions, on peut insuffler de l'air comburant à l'intérieur d'une rigole de construction fermée, dans le gaz à oxyde de carbone quise forme lors de l'af-.
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finage, la vitesse de l'air étant choisie suffisamment forte pour qu' il naisse une flamme qui est dirigée sur le bain sur lequel flottent les additions avant leur dissolution.
En ménageant un espace suffisamment grand avant la zône d'affinage de la rigole, ce mode deréalisation permet égale- ment quand on ne doit faireaucune addition, par exemple l'af- finage par soufflage de sortes de fontes brutes dont la conte- nancethermique denature chimique n'est passuffisante pour un affinage par soufflage avec de l'air ordinaire selon les i- dées connues jusqu'ici. Dans ce cas également il est utile de ne pas enlever le laitier à contre-courant, vu qu'il se glisse entre la flamme formée et le métal qu'elle doit réchauf- fer et qu'il nuit ainsi à la transmission de la chaleur.
Avec la haute teneur en carbone que la fonte brute possède à cette place, le métal n'est pas gaté par une oxydation exagérée par suite du manque d'une couche de laitier protectrice. une légè- re oxydation de l'autre allié du fer se produisant ici, ne sau- rait être qu'avantageuse, de même que dans les processus du four Siemens-Martin, vu que ce travail en est enlevé à la zône d'affinage proprement dite.
Le développement d'une température élevée, qui, dans ce procédé, résulte de la haute température des gaz d'affinage, est propre à produire la préfusion d'additions combinées à l'intérieur du tambour d'affinage , comme par exemple de chaux et de minerais lors de l'affinage par soufflage de la fonte brute, qui forment alors à l' état' fermé, de la ferrite de chaux, de sorte que la déphosphorisation du métal est reportée loin avant la fin de sa décarburation de façon analogue à ce qui se passe dans le procédé Siemens-Martin.
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PATENT OF INVENTION Firm known as
EMI1.1
Deut sahe Brassertgesells chaft m. b. H. Process for Continuous Metal Refining International Invention: Priority of Invention Patent Application No. D 91563 VIa / 18b, filed in Germany on September 23, 1943.
Methods are already known for the continuous refining of pig iron, in which the pig iron passes through a channel filled with nozzles and in which the wind is blown through the pig iron by means of these nozzles. In these processes the slag is conducted in countercurrent with respect to the direction of flow of the pig iron so that it flows through the end of the channel through which the pig iron is fed. for all the refining reactions for which no addition is necessary such as for example the refining with vanadium, this working method can be carried out without further ado and is also of a certain advantage because the reaction ae passes the better the colder the slag.
The known process takes account of this desideratum to a large extent by the fact that the slag is withdrawn where the metal to be refined is very cold. However, for all of those same reactions for which the separation of an ally from iron depends on additions, the reaction can only start when these additions have dissolved in the slag composed of oxides forming first. This condition requires energetic preheating of the additions, when the principle of countercurrent circulation is applied in order to rapidly disarm these additions on the one hand and not to cool the refined metal unnecessarily immediately before it leaves the furnace. on the other hand.
But, even when this preheating takes place outside the constructed channel next to a furnace, the process of dissolving additions, most of which have a very high melting point, such as, for example, lime or sand during the The refining by blow molding of pig iron takes some time, so that the start of the reaction is compromised. In fact, once the additions have reached the area of the channel, in which the temperature is lower than the melting point of the slag formed by the dissolution, it is not necessary to count on a continuation of the dissolution of the additions.
Thus, according to the invention, it is proposed to bring to these reactions in a continuous manner and in parallel flow with respect to the metal and which require additions with a high melting point, said additions such as for example lime for the refining by blowing of pig iron.
To better heat these additions, it is possible to blow the combustion air inside a closed construction channel, in the carbon monoxide gas which forms during the heating.
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fining, the speed of the air being chosen sufficiently high so that a flame is born which is directed onto the bath on which the additions float before their dissolution.
By leaving a sufficiently large space before the ripening zone of the channel, this mode of realization also allows when no addition has to be made, for example the refining by blowing of kinds of crude cast iron whose thermal content denotes chemical is not sufficient for refining by blowing with ordinary air according to the ideas known heretofore. Also in this case it is useful not to remove the slag against the current, since it slips between the flame formed and the metal which it is to reheat and thus interferes with the transmission of heat. .
With the high carbon content that pig iron has in this place, the metal is not spoiled by excessive oxidation due to the lack of a protective slag layer. a slight oxidation of the other iron ally occurring here, would only be beneficial, as in the processes of the Siemens-Martin furnace, since this work is removed from the refining area. proper.
The development of a high temperature, which, in this process, results from the high temperature of the refining gases, is suitable for producing the pre-fusion of combined additions inside the refining drum, such as for example lime and ores during the refining by blow molding of pig iron, which then form in the closed state, lime ferrite, so that the dephosphorization of the metal is carried over far before the end of its decarburization in a similar fashion. to what happens in the Siemens-Martin process.