PROCEDE) ET APPAREIL POUR OBTENIR PAR VOIE CONTINUE DES FILS FINS
EN PARTANT D'UNE MASSE FLUIDE DE VERRE OU D'UN MATERIAU FUSIBLE
ET PLASTIQUE ANALOGUE.
On obtient aujourd'hui pratiquement en grandes quantités des
fibres ou des fils de verre uniquement par deux procédés, d'une
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verre en fusion, qui est amenée à la viscosité requise par chauffage au moyen de résistance électrique dans des cuves de fusion
plus ou moins grandes comportant des tuyères en alliages de métaux
nobles, le diamètre des.ouvertures de sortie de ces tuyères étant
de 0,50 à 1 mm.Pour pouvoir étirer des fils fins, la masse de verre doit en outre être maintenue à une température de plus de 1200[deg.]
0. Pour assurer une exploitation rationnelle et obtenir un rendement correspondant,les fils de verre doivent être étirés par étirage mécanique à grande vitesse, par exemple à plus de 2000 mètres
par minute,-
Dans la fabrication des fils de verre, on ne peut éviter une
certaine variation dans le diamètre des fils pour diverses raisons,
c'est ce qu'on appelle l'écart du degré de finesse,et celui-ci at-
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passage par?, suite de la vitesse d'étirage très élevée, la quelle dépasse 2000 mètres à la minute, de sorte que si l'exploitation dure
assez longtemps,il faut compter sur un élargissement de ces cuver**
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fils. L'emploi de filières en matériau céramique entraine une usure considérablement plus grande et plus rapide des orifices d'écou-lement ,de sorte que l'emploi de filières d'étirage en matériau céramique ne peut pratiquement entrer en ligne de compte pour la production de fils susceptibles d'être filés.
Dans la fabrication des fils les plus fins susceptibles d'être filés par étirage à partir d'une baguette, l'expérience a d'autre
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guettes de verre minces,exactement calibrées ,de préférence de baguettes n'ayant qu'un diamètre de 2 à 4 mm. Jusqu'ici ces baguettes sont fabriquées séparément dans de grandes cuves; de fusion, qui pouvaient contenir au-delà de 5000 kg. de masse de verre avec des rendements allant jusque 200 kg par heure suivant des procédés connus. La tolérance du diamètre de ses baguettes est commercialement de 1 mm environ. Le transport et le^serrage de baguettes si minces dans un dispositif de fixation en vue de la fabrication de fils provoque cependant des ruptures et des'déchets
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avoir qu'une différence de diamètre de 1/4 mm dans le but de réduire l'écart occasionne beaucoup de travail et de perte. La fa-
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cet inconvénient que par suite de l'obligation de reprendre les baguettes par un nouveau serrage dans le dispositif de fixation on ne pouvait pas travailler d'une manière continue.
L'invention part de cette constatation que l'obtention d' un fil distinct de diamètre exactement invariable pendant une lon-
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largement rédmit, est d'importance spéciale pour la qualité de fils susceptibles d'être filés.
Conformément à l'invention,pour réaliser ce programme et éviter les inconvénients précités,on étire lentement ,hors d'une cuve de fusion unique, simultanément une assez grande série de baguettes de verre minces jusque 5 mm d'épaisseur, et en un travail continu comme produit intermédiaire en utilisant des moyens mécaniques, et directement des extrémités de ces baguettes de verre que l'on chauffe on étire de fins fils de verre susceptibles d'être filés.
Les dessins annexés représentent à titre d'exemple et schématiquement un dispositif destiné à l'exécution du procédé conforme à l'invention. On voit en:
Fig.l ,une coupe transversale verticale au travers d'un appareil conforme à l'invention, Fig.2 montre à gauche une vue d'avant de l'appareil et à droite une coupe verticale suivant la ligne 111-111 de Fig.l, Fig.3 est une vue en plan de l'appareil.
Au dessin 1 désigne une étroite cuve de fusion de capacité relativement réduite, par exemple 25 kg.de masse de verre. Con- <EMI ID=8.1>
du haut
' trécissement,par exemple par une languette 2 s'étendant/vers le bas
en deux chambres voisines, à savoir une chambre de fusion 3 et une chambre d'étirage 4 pourvues de filières 5, lesquelles sont dispo" ' sées en séries en assez grand nombre par exemple jusque 100 pièces l'une à c8té de l'autre et suivant l'épaisseur des baguettes à obte-
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re fondue; ces filières possèdent aussi des orifices de sortie de
5 à 10 mm de diamètre. Une ouverture 6 sert à alimenter la chambre de fusion 3 de matériaux bruts,de mélanges ou de frittes. Ces matières sont fondues par des flammes de brûleurs 7, qui agissent sur leurs surfaces supérieures,de sorte que le verre fondu et raffiné
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bre d'étirage 4 en traversant le canal 9 formé par la languette 2 et le pont de trop-plein 8. Le canal 9 sert également de chambre
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par des brûleurs 10 indépendamment de la chambre de. fusion. 11 est un canal de sortie pour les gaz brûlés,et y débouchent les canaux
12 venant de la chambre de fusion et des canaux 13 venant de la chambre d'étirage.
Le réglage de la température est aussi avantageusement réalisé de façon que le verre de la chambre de fusion possède une tem-
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une température de 900-1200[deg.] 0 environ,
On choisit les diamètres supérieurs 14; des filières utile-
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teraxiale des filières de manière à former une rigole 15 stétendant sur la longueur entière de la chambre d'étirage,comme il est visible en F�.g.3.
Comme les surfaces internes des filières, qui sont dirigées vers le pont de trop-plein .8, sont chauffées plus fortement par la chaleur venant du canal 9 que les surfaces extérieures des; filières, il est avantageux .de prévoir un chauffage régulateur 16 par exemple de nature électrique, grâce auquel les filières peuvent être échauffées de telle sorte que leur température est identique sur toute leur périphérie.
La cuve de fusion, est portée par un châssis 17 de manière
à pouvoir basculer. Conformément à l'invention, l'axe de rotation
18 des pivots 19 correspond à la ligne qui relie l'orifice de sortie des filières 5, et la position de la cuve de fusion,constamment réglée le plus possible à l'aide d'un niveau d'eau,et en conséquence celle des filières peuvent être exactement fixées par un dispositif de réglage, qui consiste dans la construction représentée à titre d'exemple en une vis de réglage 20 pourvue d'une poignée 21 et susceptible de soulever et d'abaisser un écrou 22 solidaire de la cuve de fusion.
En-dessous des filières est disposé un appareil de refroidissement 23 dont la position en hauteur est convenablement réglable et grâce auquel la solidification de la masse de verre quittant les tuyères pour former les baguettes a est accélérée. A quel que distance de cet appareil est disposé conformément à l'invention un appareil étireur, qui dans la construction représentée à titre d'exemple est un appareil étireur à cylindres, consistant par exem*
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soi qu'à la place du contre-cylindre 25 on peut aussi prévoir différentes contre-roues. Tandis que dans les appareils connus destinés à l'obtention de baguettes, celles-ci abandonnent le point de production avec une vitesse relativement élevée, par exemple 4000
à 5000 mètres par heure et qu'il est par suite impossible d'éviter une usure des filières après un court temps, dans le procédé conforme à l'invention les baguettes sont étirées lentement au travers de l'appareil d'étirage, c'est à dire avec une vitesse d'environ 6 mètres à l'heure, de sorte qu'il ne se produit pratiquement pas d'usure des filières.
A distance réduite de l'appareil d'étirage sont prévues des sources de chaleur, par exemple des flammes ou des appareils de chauffage électriques, qui chauffent les bouts des baguettes a suffisamment pour que des baguette s b puissent être étirées au moyen d'un appareil d'étirage approprié, tambour, tuyère de soufflage ou analogues .Dans la forme d'exécution représentée à titre d'exemple on a prévu un brûleur à gaz 26, qui échauffe le bout 27 des baguettes a suffisamment pour que à l'aide d'un tambour étireur 28 on puisse obtenir un fin fil b.
Comme les baguettes a possèdent un diamètre réduit, par exem
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fils est en outre fortement diminuée grâce au diamètre toujours constant des baguettes de verre ( du fait que les filières restent toujours identiques) et à l'absence d'épaulements aux diverses baguettes successives. Ainsi la qualité du produit est augmentée en même temps que le rendement est plus élevé.
L'installation d'étirage en séries conforme à l'invention peut aussi être utilisée pour étirer des tubes et des baguettes en très petites quantités sans leur faire subir ensuite un étirage en forme de fils. Dans ce cas les baguettes de verre étirées à sont découpées à des longueurs appropriées à l'aide d'un dispositif de coupe vertical, au sujet duquel on ne s'étendra pas. Pour utiliser un dispositif de coupe travaillant horizontalement, les baguettes de verre étirées peuvent être recourbées dans un plan horizontal en passant sur un galet.
Le procédé conforme à l'invention convient à toutes les matières analogues au verre, qui deviennent plastiques et fluides par chauffage et se laissent étirer en forme de baguettes, par exemple également au quarz, à la laine minérale américaine ou fibre minérale et analogues.
REVENDICATIONS.
1. Procédé pour obtenir par voie continue des fils fins en par-
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tique analogue, caractérisé en ce que hors d'une unique cuve de fusion l'on étire lentement et simultanément une plus grande série de baguettes de verre minces jusque 5 mm d'épaisseur en marche continue comme produit intermédiaire à l'aide de moyens mécaniques, et que en chauffant directement les bouts de ces baguettes de ver-
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être filés.
2.Appareil en vue de l'exécution du procédé suivant revendication 1 comportant un four de fusion et des filières pour les baguettes de verre, caractérisé en ce que le four de fusion est constitué par une étroite cuve de fusion de capacité réduite, que à courte distance des filières est disposé un appareil d'étirage commandé et derrière une installation de chauffage des bouts des baguettes de verre à laquelle est raccordé un appareil d'étirage pour les fils
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