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"Dispositif pour injecter dans le sol des liquides d'engraissement ou de traitement"
La présente invention a pour objet un dispositif permettant d'injecter dans le sol des produits liquides tels que des engrais liquides ou des produits insecticides ou anticryptogami.- ques, en particulier pour l'engraissement ou le traitement des arbres fruitiers.
On sait que les engrais répandus en surface ou enterrés au sillon ou même mis dans le sol au moyen d'une barre à mine, mettent très longtemps avant d'arriver aux racines. En général, il ne parvient effectivement à celles-ci qu'une très faible partie des éléments nutritifs apportés par l'un de ces procédés.
Les éléments nutritifs profitent tout d'abord, pour la plus grande partie, à la ;végétation superficielle; une partie importante est en outre retenue par la terre, par suite du pouvoir absorbant de cette dernière; ce n'est alors que le reste de l'engrais qui parvient peu à peu jusqu'aux racines profondes, au fur et à mesure que la terre le laisse s'infiltrer.
Le dispositif faisant l'objet de l'invention est conçu de manière à éviter les inconvénients précités. A cet effet, ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend une aiguille creuse susceptible d'être enfoncée dans le sol à la profondeur voulue et qui est raccordée à un appareil de refoulement de liquide à pression, un ou plusieurs organes de contrôle et/ou de dosage étant insérés sur le circuit de liquide pour permettre de contrôler et de doser les quantités de liquide nutritif ou de traitement distribué dans le sol.
Un tel dispositif présente l'avantage d'assurer une distribution du liquide à portée immédiate des racines. En outre, la possibilité de doser rigoureusement les quantités deliquide injectées dans le sol permet de proportionner ces quantités à l'importance des végétaux traités et des récoltes escomptées et, par conséquent, d'obtenir une utilisation optima du liquide d'engraissement, tout en évitant les effets nuisibles que pourraient produire sur la végétation des arbres engraissés l'injection de quantités excessives de liquide.
Dans la réalisation du dispositif faisant l'objet de l'invention, l'aiguille creuse d'injection est avantageusement munie à son extrémité libre d'une pointe en matière dure, de
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préférence démontable. En outre, pour faciliter son enfoncement dans le scl, cette aiguille peut être raccordée, 8 un manche creu@, pourvu à sa partie inférieure d'un étrier destiné recevoir la pression du pied, et à sa partie supérieure d'une poignée,
L'organe de contrôlecombiné avec le dispositif d'injection suivant l'invention peut être notamment un compteur volumétrique branché sur le conduit de raccordement de l'aiguille creuse à l'appareil de refoulement à pression et permettant une lecture directe de la quantité de liquide amenée à s'écouler par l'aiguille creuse pendant le fonctionnement du dispositif. Cet organe de contrôle peut aussi consister en un manomètre branché soit directement sur l'appareil de refoulement ou sur le conduit de raccordement de l'aiguille creuse cet appareil, soit sur un récipient auxiliaire relié en dérivation au dit conduit de rac- cordement. Le contrôle des quantités de liquide injecté peut alors s'effectuer par lecture directesur le manomètre, celui-ci étant convenablement gradué cet effet.
Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, l'organe de dosage du liquide injecté peut être constitué par un doseur volumétrique automatique, comprenant un cylindre de volume déterminé, dont chacune des extrémités est reliée d'une part, à un conduit d'admission du liquide raccordé à l'appareil de refoulement à pression et, d'autre part, à un conduit de sortie raccordé à l'aiguille creuse d'injection, un piston libre étant dispose à l'intérieur du dit cylindre de manière à pouvoir se déplacer dans les deux sens, entre des butées, sous la poussée du liquide,
et les conduits d'admission et de sortie du liquide reliés respectivement à chacune des extrémités du cylindre étant munis d'organes d'obturation permettant de les mettre alternativement en communication avec l'extrémité correspondante du cylindre à laquelle ils sont reliés et de les séparer de cette extrémité.
Dans ces conditions, en manoeuvrant convenablement les obturateurs agissant sur les conduits d'arrivée et de sortie du liquide reliés au cylindre, on fait arriver alternativement le liquide sur chacune des faces du piston mobile et celui-ci est amené à se déplacer vers l'extrémité opposée du cylindre en refoulant le liquide précédemment admis sur son autre face, de sorte qu'on obtient, à chaque déplacement du piston, le refoulement à travers l'aiguille creuse d'une quantité de liquide correspondant au volume de la chambre parcourue par ce piston.
Il suffit alors, connaissant le volume de liquide déplacé à chaque mouvement du piston, de faire déplacer ce piston le nombre de fois voulu - ce qui peut être contrôlé notamment par le bruit produit par le choc de ce piston sur les butées limitant sa course - pour obtenir exactement le refoulement de la quantité de liquide désirée pour craque injection.
Selon un mode de réalisation simple et économique du dispositif de dosage sus-défini, les conduits d'arrivée du liqui- de au cylindre doseur et les conduits de sortie peuvent être constitués par des tuyaux en matière souple, par exemple des tuyaux. en caoutchouc, et les organes obturateurs permettant de mettre alternativement ces conduits en relation avec le cylindre et de les séparer de ce dernier peuvent être constitués par deux jeux de leviers actionnés par des cames et formant pince respectivement sur le tuyau d'arrivée relié à l'une des extrémités du cylindre et sur le tuyau de sortie relié à l'autre extrémité.
Selon une autre disposition, le cylindre doseur peut être relié par ses deux extrémités à une boîte de distribution au moyen de deux conduits débouchant sur une même face de la dite
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botte, cette dernière étant elle-même reliée, d'une part, à un conduit d'admission raccordé par exemple à l'appareil de refoulement à pression et, d'autre part, à un conduit de sortie raccordé par exemple à l'aiguille creuse d'injection, et débouchant sur la même face que les deux conduits susmentionnés, un tiroir susceptible de recevoir de l'extérieur, par exemple au moyen d'une poignée, un mouvement de rotation, étant agencé à l'intérieur de ladite boite de distribution pour mettre alternativement en communication le conduit de sortie avec l'un ou l'autre des conduits reliés au cylindre-doseur.
Dans ces conditions, le liquide sous pression arrive alternativement sur chacune des faces du piston mobile prévu dans le cylindre doseur et celui-ci est amené à se déplacer vers l'extrémité opposée dudit cylindre en refoulant à travers le cylindre distributeur, vers le conduit de sortie allant par exemple à l'aiguille d'injection, le liquide précédemment admis sur son autre face. On obtient donc, à chaque déplacement du piston correspondant à chaque déplacement du tiroir de distribution, le refoulement à travers le conduit de sortie d'une quantité de liquide correspondant au volume du cylindre parcouru par le piston.
Le tiroir de la bofte de distribution peut avantageusement être constitué par une boita plate appliquée sur la face de la boite de distribution sur laquelle débouchent les conduits de raccord avec le cylindre doseur et percée, sur sa face de contact avec la boite de distribution, d'orifices susceptibles de mettre alternativement l'un ou l'autre des dits conduits de raccord ain- /en contact si que le conduit de sortie/avec l'intérieur au tiroir, un joint étanche est fixé sur la face de contact du tiroir. Ce joint est fortement serré entre le tiroir et la paroi de la boîte de distribution du fait de la pression régnant à l'intérieur de cette dernière.
Afin d'éviter l'usure et la détérioration de ce joint lors des déplacements imprimés périodiquement au tiroir, on peut isoler du conduit d'admission, pendant cette période, l'intérieur de la botte de distribution , au moyen d'une soupape commandée de l'extérieur. Cette soupape est de préférence commandée par une tige et un levier à main, ladite tige portant également un piston se déplaçant à l'intérieur d'un cylindre annexé à la botte de distribution, de telle sorte que le déplacement du piston entraîné par la tige lors de la fermeture de la soupape produise, en s'enfonçant dans le cylindre, une augmentation de volume de la chambre intérieure de la botte de distribution.
Il y a ainsi détente de la pression régnant.;dans ladite chambre et, le tiroir ne se trouvant plus appliqué à force contre la paroi de la bofte de distribution, son déplacement peut s'effectuer plus facilement et sansusure notable du joint mobile.
Dans tous les cas, l'une au moins des butées limitant la course du piston libre à l'intérieur du cylindre doseur peut être réglable pour permettre de parfaire à volonté le réglage du dosage.
Le dispositif de refoulement à pression peut avantageusement être constitué par un ensemble pompe-réservoir de type connu, habituellement utilisé dans les pulvérisateurs agricoles. La pompe¯¯peut être mue à la main ou par un moteur. Ce dispositif peut être également constitué par une simple pompe à piston aspirante et foulante fixée sur le manche de l'appareil et munie, d'une part, d'un tuyau d'aspiration et, d'autre part, d'une tubulure de refoulement communiquant avec l'aiguille d'injection. Cette pompe peut refouler, à chaque coup de son piston, une quantité de liouide exactement connue et dosée, et joue elle-même, par conséquent,
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le rôle d'organe de contrôle et ce dosage.
L'extrémité du tuyau d'aspiration de la pompe, de préférence munie d'une crépine, est, lors de l'opération d'injection, plongée dans un récipient quel- conque contenant le liquide à injecter,
La soupape d'aspiration de la pompe peut être consti- tuée par une simple bille, par exemple en caoutchouc, retombant sur son siège par son propre poids. Afin d'éviter toute fuite et toute rentrée d'air conduisant à des erreurs de dosage, la. sou- pape de refoulement est au contraire constituée par un clapet appliqué sur son siège par un ressort.
Le guidage de la tige du piston de la pompe au point où elle sort du corps de pompe est avantageusement assuré au moyen de deux galets gorge s'appliquant de part et d'autro sur le ti- ge et montés fous sur deux axes perpendiculaires à l'axe long- tudinal de la dite tige et dont les extrémités sont maintenues dans des supports solidaires du corps de pompe. Ces axes sont avan- tageusement démontables et maintenus en place à l'aide de goupil- les, de préférence à l'aide d'une goupille unique commune aux deux axes. Ces derniers peuvent également être munis d'anneaux ou d'or- ganes de traction analogues qui facilitent leur extraction. On peut ainsi démonter la pompe, en vue de son graissage ou de son nettoyage, sans avoir à visser ou à dévisser les organes de gui- dage de la tige du piston et sans l'aide d'aucun outil.
Selon une autre caractéristique de l'invention, on peut également combiner à l'appareil comportant une pompe aspi- rante et foulante un dispositif de pulvérisation de liquides de traitement, dispositif constitué par un réservoir de charge, par exemple en tôle, supporté par le manche de l'appareil et raccordé, d'une part, à la tubulure de refoulement de la pompe aspirante et.foulante susmentionnée et, d'autre part, à un tuyau souple ter- miné à son extrémité libre par une lance de pulvérisateur de type quelconque connu.
Pour utiliser le dispositif pulvérisateur, il suffit de brancher le réservoir de charge sur la pompe en isolant de cette dernière l'aiguille d'injection, et d'y comprimer tout d'a- bord de l'air, après quoi l'on y refoule le liquide à pulvériser que l'on aspire de la même façon que l'engrais à injecter. la pression dans le réservoir de charge ayant atteint la valeur vou- lue, on ouvre le robinet de la lance et l'on procède à la pulvé- risation, la pression pouvant être constamment maintenue à sa va- leur optimum en remplaçant peu à peu, par quelques coups de pom- pe, le liquide qui a été consommé.
L'ensemble du dispositif pulvérisateur est de préféren- ce amovible, la liaison entre la pompe et le réservoir de charge pouvant être réalisée à l'aide d'un raccord assujetti à l'extre- mité du manche de l'appareil injecteur aux lieu et place de l'ai- guille d'injection. Ce raccord peut être constitué par une bague evidée et munie d'un tube latéral, appliquée sur l'extrémité du manche de l'appareil, avec interposition d'un joint étanche, au moyen d'un organe s'enfilant dans la bague et se vissant à la pla- ce de l'aiguille creuse et se terminant, d'autre part, par une pointe pleine, cet organe étant muni de perforations mettant en relation l'extrémité du manche avec l'évidement intérieur de la bague raccord.
Le tube latéral susmentionné communique, d'une part, à l'aide d'un branchement, avec le réservoir de charge et, d'autre part, avec le tuyau portant la lance de pulvérisation. Le réservoir est ainsi soutenu par le tube lui-même. Il peut égale- ment être maintenu contre le manche par des organes d'attache amo- vibles, le tuyau de raccord étant éventuellement souple.
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La liaison entre la pompe et le réservoir peut également être réalisée à l'aide d'un tuyau souple raccordé, d'une part, au réservoir et, d'autre part, directement aux organes de refoulement de la pompe elle-même, sans passer par l'intermédiaire du manche. Dans ce cas, l'aiguille d'injection doit être remplacée par un bouchon fileté, éventuellement muni d'une pointe susceptible de s'enfoncer dans le sol en vue de maintenir l'ensemble du dispositif.
Les dessins ci-annexés représentent, à titre d'exemples non limitatifs : fig, l, une vue schématique d'ensemble d'un dispositif d'injection conforme à l'invention muni d'un compteur volumétri- que et d'un manomètre de contrôle; fig. 2 et 3, deux vues en élévation et coupe partielle d'un doseur volumétrique automatique susceptible d'être combiné avec le dispositif d'injection, dans deux positions différentes de fonctionnement; fig. 4 et 5, deux vues en coupe axiale longitudinale d'une variante du doseur automatique, dans deux positions différentes de fonctionnement ; fig. 6, une vue en élévation de face d'un appareil conforme à l'invention, muni d'une pompe d'injection; fig. 7, une vue de profil de cet appareil; fig. 8, une coupe, à plus grande échelle, de la partie inférieure du corps de la pompe aspirante et foulante;
fig. 9, une vue de profil de la partie supérieure du corps de pompe ; fig. 10, une vue de face, avec coupes partielles correspondant à la fige 4; fig. 11, une coupe par VI-VI de la fig. 4; fig. 12, une vue de face de l'appareil muni du dispose.tif de pulvérisation; fig. 13, une coupe longitudinale à plus grande échelle du raccord entre l'appareil d'injection et le dispositif pulvérisateur; fig. 14, une vue de face d'une variante de l'appareil représenté à la fig. 7; fig. 15, une vue de profil de cette variante.
Dans l'exemple de la figure 1, le dispositif d'injection comprend une aiguille creuse 1 de préférence conique à l'extérieur, pour faciliter son entrée dans le sol, et cylindrique à l'intérieur, pour assarer la régularité du dosage du liquide injecté sous pression. Cette aiguille est percée latéralement, à son extrémité inférieure de trous calibrés 2, et elle est munie à cette extrémité d'une pointe 3 en matière très dure qui lui est fixée par un filetage 4 de manière à pouvoir être facilement démontée.
L'aiguille 1 est raccordée par son extrémité supérieure, au moyen d'un filetage 5 et d'un écrou de serrage 6, à un manche 7, également creux, et qui est de préférence muni à sa partie inférieure d'un étrier 8 permettant d'enfoncer l'aiguille dans le sol avec le pied, à la manière d'une bêche, et à sa partie supérieure d'une poignée double 9. Le manche creux 7 est raccordé à son extrémité supérieure au moyen de raccords appropriés la-11 à un conduit 12 relié d'autre part à un appareil 13 de roulement
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de liquide sous pression constitué, par exemple, par un pulvérisateur à dos ou à roues de type courant, éventuellement muni d'un moteur. Un robinet 14 permet de mettre à volonté le manche creux 7 et l'aiguille 1 en relation avec le pulvérisateur.
Sur le conduit reliant le manche 7 au pulvérisateur 13 est branché un compteur volumétrique 15 de type connu quelconque permettant de lire directement la quantité de liquide refoulé par le pulvérisateur 13 à travers le manche creux 7 et l'aiguille 1 pendant le fonctionnement de l'appareil.
Au lieu d'utiliser un compteur volumétrique, on peut également disposer, par exemple sur le réservoir du pulvérisateur 13 (dans le cas où la mise en pression dcelui-ci n'est pas assurée par un moteur), un manomètre16 indiquant après mise en pression du pulvérisateur et pendant la durée de sa vidange, les variations de pression de la poche d'air et permettant ainsi de contrôler par lecture directe la quantité de liquide écoulé, les différences de pression étant étalonnées, pour chaque type d'appareil, en fonction de cette quantité.
Au cas où le circuit de liquide ne comporterait pas une poche d'air suffisamment volumineuse et où la pression serait donnée sans Interruption (ce qui est le cas des appareils à moteur), on adjoint au dispositif, comme cela est représenté en pointillé sur la figure, un récipient auxiliaire 17 relié au conduit 12 par un tuyau 18 et un robinet à trois voies 19, et dispose alors le manomètre de contrôle 16, étalonné comme indiqué ci-dessus, sur le récipient auxiliaire 17.
Celui-ci peut être fixé de façon convenable au manche creux 7.
Ainsi qu'il a étéexposé plus haut, le compteur volumétrique 15 et le dispositif à lecture directe sur manomètre qui vient d'être décrit, peuvent être avantageusement remplacés par un doseur automatique tel que représenté figures 2 et 3.Ce doseur comprend un cylindre 21 de dimensions convenablement calculées, dans lequel est monté un piston libre 22 susceptible de se déplacer entre des butées fixes 23 ménagées vers l'une des extrémités du cylindre, et une vis de butée réglable 24 disposée à l'autre extrémité de ce dernier.
Le cylindre 21 est pourvu, près de ses deux extrémités, d'ajutages latéraux 25a, 25b auxquels viennent s'adapter deux tuyaux d'arrivée de liquide 26a-et 26b en une matière souple telle que du caoutchouc reliés par l'intermédiaire d'un raccord 27 à l'appareil de refoulement à pression, par exemple au pulvérisateur 13 de la figure 1. Au niveau des ajutages 25a, 25b, le cylindre 21 comporte deux autres ajutages latéraux 28a, 28b auxquels sont reliés deux tuyaux 29a, 29b de sortie de liquide, également en caoutchouc, raccordés d'autre part au manche creux 7 portant l'aiguille creuse d'injection 1.
Les tuyaux 26a et 29b d'une part et 26b et 29a d'autre part sont engagés deux ? deux dans des bottiers 30a et 30b portant respectivement des jeux de leviers pivotantsµla, 32aet 31b, 32b montés de manière à pouvoir obturer respectivement chacun des tuyaux précités en les pinçant contre des pièces d'appui 33a, 33b sous l'action de cames rotatives 34a, 34b commandées par des leviers à main 35a, 35b,
Le fonctionnement du dispositif ainsi constitué est le suivant :
Si l'on suppose, par exemple, que les leviers µla, 32a du bottier 30a sont dans la position représentée à la figure 2,dans laquelle ils obturent les tuyaux 26a et 29b, et que les levers 31b, 32b du bottier 30b soient au contraire dans la position correspondant à l'ouverture*'des tuyaux 26b, 29a, le liquide refoulé
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par le pulvérisateur pénètre dans le cylindre 21 par l'ajutage 25b et repouseele piston 22 vers l'extrémité opposée. Le piston 22 ainsi déplacé refoule le liquide précédemment admis dans le corps du cylindre 21 par l'ajutage 25a et le chasse à travers
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l'ajutage 28a et le tuyau 29a, vers lTaiguille d'injection.
Pour obtenir le déplacement de la quantité de liquide dosé admis dans le cylindre par l'ajutage 25b, il suffit de manoeuvrer les leviers 35a et 35b de manière à amener les leviers
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µla, 32a et 31b, 32b dans leaposifions où ils obturent les tuyaux 26ü et 2.9a et ouvrent les tuyaux 26au 'P-911 (fig. 3). Le piston 22 se déplace alors en sens inverse sous la poussée du liquide arrivant par l'ajutage 25a et refoule par l'ajutage 28b et le tuyau 29b le liquide précédemment admis, jusqu'à ce qu'il vienne heur-
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ter la vis de butée 2I.. Il convient, pour la régularité du con- tr8le, d'obturer les tuyaux qui, à chaque opération, ont livré passage au liquide avant dtouvrir ceux dans lesquels ce passage était interrompu.
Dans la variante représentée aux fig. 4 et 5, le cylin-
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-/deux dre doseur Il est relié à ses/extrémités par des conduits 36a,: 36b à une botte de distribution 37. A mi-distance entre les con-
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dutta 36a et 36b et sur la même paroi 38 de la botte 37 débouche
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7-racom-aans cette dernière un conduit ',7au mancne creux y non repre- dé senté) portant l'aiguille 1. La botte 37 présente, sur une de ses parois latérales, une ouverture circulaire 40 faisant communiquer la dite boite avec une chambre 41 dans laquelle débouche un conduit 42 venant de l'appareil de refoulement à pression (également non représenté). Sur la paroi latérale opposée, la botte 37 comporte un appendice en forme de cylindre 43 percé en bout d'une ouverture 44.
Dans la botte de distribution 37 est monté un tiroir rotatif 45 constitué par une boite plate percée à sa partie in-
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férieure de deux orifices lt.6 et J..7 dont le premier se trouve en regard du conduit 39 alors que le second est susceptible de venir se placer soit devant le conduit 36a, soit devant le conduit 36b, lors de la rotation du tiroir. Ce dernier est relié à une
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poignée de direction L8 permettant de commander sa rotation. Un joint .9 assure l'étanchéité entre le tiroir 1y.5 et la paroi 38 de la botte de distribution 37.
Dans la chambre 41 est placée une bille 50, par exemple
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en caoutchouc, susceptible de venir obturer l'ouverture I.O. D'au- tre part, une tige 51, mobile dans le sens de son axe, traverse de part en part la boite de distribution 37 et le cylindre 43, en passant à travers l'ouverture extrême 44 de ce dernier. L'extrémité 52 de cette tige est conformée de façon à pouvoir s'appliquer sur la bille 50, alors que son extrénité opposée porte un bouut.on 53 susceptible de coopérer avec un levier de commande 54 articulé en 55 sur un support fixe (non représenté),' solidaire, par exemple, de la botte 37.
Un piston 56 étanche est monté fixe sur la tige 51 à l'intérieur du cylindre 43, et un ressort 57 tend à appliquer la dite tige contre le levier.54,
Lorsque le tiroir rotatif 35 et le levier 44 se trouvent dans la position représentée à la fig. 3, le liquide à distribuer, arrivant par exemple sous une pression de 20 kg/cne, se rend, par le conduit 36b, dans le cylindre doseur 21 et repousse le piston 22, muni sur ses deux faces de cuirs d'étanchéité 22a et 22b, vers l'autre extrémité de ce cylindre. La quantité dosée.de liquide qui se trouvait auparavant dans ledit cylindre 21 est alors chassée
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par les conduits 36a et 39, vers l'appareil.d'utilisation, en traversant le tiroir.15.
Lorsque le piston 22 est arrivé à fond de course, contre la butée 4, on lâche le levier 54 qui, sous l'action
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du ressort 57 qui repousse la tige 51, revient en 5LI' Au cours du mouvement de la tige 51, la bille 50 revient s'appliquer sur les bords de l'orifice 40 et obture ce dernier, séparant ainsi
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l'intérieur de la botte 37 du conduit 1.2 sous pression. la tige 51 poursuivant sa course, le déplacement du piston 56 augmente le volume intérieur de la botte 37 et entraîne par conséquent une détente de la pression qui y régnait. Selon la course prévue pour la tige 51, cette pression peut être plus ou moins abaissée, et même devenir négative si la force du ressort 57 est calculée
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en conséquence.
On fait alors pivoter de 1801 la poignée ..8, l'orifice L.7 du tiroir .5 se trouvant alors en face du conduit 36b (fig. 2.). En repoussant le levier 5L, on ouvre à nouveau l'orifi- ce 40 et le liquide sous pression penètre dans le cylindre-doseur 21, par le conduit 36a, chassant devant lui le piston 22 et le liquide entré dans le cylindre-doseur au cours de la première manoeuvre décrite ci-dessus, cette dernière quantité de liquide se
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rendant alors à l'utilisation par le conduit 36¯b, le tiroir 5 et le conduit 39.
On obtient ainsi, à chaque manoeuvre du tiroir 45 et du
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levier 94-, la sortie d'un volume exactement déterm1né du liquide, volume qui peut être réglé avec précision par déplacement dé la butée mobile 24.
La pression régnant à l'intérieur de la botte 37 applique avec force le joint 49 sur la paroi 38 de la botte et assure ainsi une étanchéité parfaite. D'autre part, lorsqu'on découvre en même temps les orifices des conduits 36a et 36b, la pression
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étant la même des deux cotés du piston 22,celui-Zi ne peut se déplacer.
De cefait, il est évident que l'on pourrait supprimer totalement le dispositif d'isolement de la botte 37 constitué par la bille 50, la tige 51 et le levier 54, la manoeuvre de l'appareil se trouvant ainsi réduite à celle de la poignée 48. Cepen-
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dant, cette dernàre disposition entraîne la nécessité de déplacer le tiroir 4.5 alors que son joint .9 est appliqué contre la paroi 38 par la pression qui règne dans la chambre 37, le dit joint étant ainsi sujet à une usure beaucoup plus rapide si l'on ne prend pas de précautions particulières en ce qui concerne sa constitution et la rectification de la surface 38.
Dans l'appareil représenté aux fige 7 et 8, une pompe aspirante et foulante 58, susceptible de refouler à chaque coup une quantitéde liquide égale à 125 cm3 est assujetti-- sur le manche 7, au moyen da tiges filetées 59 et de boulons 60.
Cette pompe est munie d'un tuyau d'aspiration souple 61, par exemple en caoutchouc, d'environ 3m. de long, terminé, à son extrémité libre, par une crépine 62, d'une conduite de refoulement 63, également constituée par un tuyau souple relié à un tube rigide ¯ qui communique avec la partie inférieure 6 du manche creux 7, cette partie étant isolée intérieurement du reste du manche. L'ensemble des soupapes d'aspiration et de rebulement de
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la pompe 58 est logé dans une pièce creuse 65 vissée à l'extrémi- té du corps de la pompe. La soupape d'aspiration (fig. 8) est constituée par une simple bille de caoutchouc 66 susceptible de reton- ber par son propre poids en s'appliquant sur un siège circulaire 67.
La soupape de refoulement est constituée par un plateau 68 à
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queue bj, sur lequel est fixée, à l'aide d'une vis 70, une rond- dslle de caoutchouc 71. Cette soupape est appliquée sur son siège 72 par l'action d'un ressort 73 s'appuyant, d'une part, sur le plateau 68 et, d'autre part, sur un bouchon 74 qui ferme la pièce 75. Le bouchon 74 est percé d'un alésage borgne 75 dans lequel s'engage la queue 69 de la soupape de refoulement et est maintenu ,,,en place par un dispositif à étrier 76 et vis 77, l'Étrier 76 étant
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articulé sur la pièce 65, autour d'un prisonnier 78 et d'une tubulure 79 qui porte le tuyau de refoulement 63. L'étanchéité de la fermeture de la pièce 65 servant de logement aux soupapes est assurée par une rondelle élastique 80.
La tige de piston 81 de la pompe 58, portant à son ex- trémitédeux cuirs emboutis 82 et 83 maintenus appliqués l'un contre l'autre par un ressort 84 s'appuyant sur une rondelle 85 fixée par une goupille 86, est munie, à son extrémité opposée, d'une poignée de manoeuvre 87. Elle est guidée, à la partie su- érieure du corps de la pompe 58, par deux galets 88 à gorge 89 (fig. 9 à 11) montés fous sur des axes 90 supportés, à leurs ex- trémités, dans un manchon 91 visé ou soudé sur le corps de pom- pe 58. Les axes 90 sont amovibles et sont maintenus,d'une part, par une goupille commune 92 en forme d'épingle de sûretéet, d'au- tre part, par des anneaux 93. Une rondelle 94 est enfilée sur la tige 81 et empêche la base de la poignée 87 de venir frapper les galets 88.
D'autre part, une rondelle de butée 95 s'appuyant sur un ressort 96 est disposée au-dessus des cuirs 82 et 83 pour amor- tir les chocs contre les galets 88 lors de la remontée de la tige
81. L'alésage du manchon 91 est de diamètre égal à celui du corps de pompe 58. Le corps de pompe 58, la pièce 65, son bouchon 74, la tige 81 et tous ses organes de guidage sont constitués en un alliage léger, par exemple en duralumin, de préférence muni d'un revêtement par tmitement anodique. Un tel traitement confère à la partie intérieure du corps de pompe une excellente résistance ai frottement et à la corrosion par les liquides utilisés.
De plus, la couche d'oxyde formée à la surface de l'alésage de la,,pompe présente des propriétés absorbantes remarquables qui peuvent être utiliséés pour assurer la lubrification et l'étanchéité de la ' pompe en plongeant le corps de pompe, préalablement à son montage, dans un bain d'huile pendant un temps suffisamment long pour que l'huile soit absorbée par les parois. Il se forme ainsi une couche d'huile permanente à l'intérieur du corps de pompe. La disposition des galets de guidage 88 permet d'éviter l'usure prématurée de la tige de piston 81.
Un oeilleton taraudé 97 permet de visser l'aiguille 1 le long du manche 7 lorsque l'appareil n'est pas utilise.
Le liquide de traitement, par exemple de l'engrais, est placé dans un récipient ouvert, par exemple un seau, dans le- quel on place la crépine 62. On enfonce ensuite l'aiguille 1 dans le sol, au point où l'on désire pratiquer l'injection, en appuyant sur la poignée 9 et en s'aidant, au besoin,de l'étrier 8 sur le- quel on agit avec le pied. Avant l'enfoncement de l'aiguille., on actionne la pompe 58 jusqu'à ce que le liquide sorte par les trous
2. Une fois l'aiguille enfoncée, on donne autant de coups de pompe que l'on désire injecter de liquide, chaque coup complet corres- pondant à l'injection de 125 cm3. On retire ensuite l'aiguille du sol et l'on peut procéder à une autre injection, la longueur du tuyau d'aspiration donnant une certaine autonomie à l'appareil par rapport au récipient contenant le liquide.
Les dispositions adoptées pour la construction des di- vers organes permettent démontage facile de l'appareil, en vue de son nettoyage, pratiquement sans.l'aide d'aucun outil, En effet, le démontage des soupapes s'effectue en dévissant la vis,77, et en rabattant l'étrier 76 sur le coté, après quoi il suffit d'enle- ver le couvercle 74 pour extraire la soupape de refoulement 68-69, puis la bille 66. Pour retirer la tige de piston et les cuirs 82-
83 du corps de la pompe 58, il suffit d'enlever la goupille 92 et d'extraire les axes 90 en tirant sur les anneaux 93. Les galets 88 tombent d'eux-mêmes et l'on peut tirer l'ensemble tige-cuirs hors
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du corps de pompe. Le romontage s'effectue en sens inverse.
Seul le démontage de l'aiguille 1 exige une clef, susceptible de s'en- gager sur des méplats 98 taillés dans les parois de l'aiguille.
Pour transformer l'appareil injecteur en pulvérisateur, on retire l'aiguille 1 qui est alors fixée dans l'oeilleton 97 et l'on adapte à l'extrémité 6 du manchot un raccord (fig. 12 et 13) constitué par une bague 99 à l'intérieur de laquelle est taillé un évidement annulaire 100 communiquant avec un tube 101 sensible- ment perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite bague. La bague 99 est assujettie sur l'extrémité 6 du manche 7, avec inter- position de rondelles d'étanchéité 102 et 103, à l'aide d'une pièce 104 filetée en 105 et se terminant par une pointe 106 d'en- viron 20cm. de longueur, également munie de méplats 98 permettant son montage ou son démontage.
La partie supérieure de la pièce 104 est percée de deux conduits 107 et 108 en T permettant de mettre en relation l'intérieur de la partie 6 du manche 7 avec l'évidement 100 de la bague 99.
Sur la partie supérieure du tube 101 se raccorde, à l'aide d'un branchement fileté 109, un réservoir en tôle 110 d'en- viron 4 à 5 litres de capacité. Ce dernier est muni, à sa partie supérieure, d'un manomètre 111 qui indique la pression qui y rè- gne. Enfin, le tube 101 se termine par un raccord filete 112 sur lequel peut venir se visser l'extrémité d'un tube souple 113 d'environ 3m. de long, ce tube étant muni, à son autre extrémité, d'une lance de pulvérisation 11. de type quelconque connu, com- portant un robinet d'arrêt 115. Afin de pouvoir toujours être montée dans la même position, la bague 99 porte un doigt 116 sus- ceptible de s'engager entre l'étrier 8 et le tube 64. Le tube 101 est renforcé par une ailette de tôle 117 soudée le long de sa génératrice supérieure.
Dans la variante représentée aux fig. 14 et 15, le ré- servoir 110 est muni, à sa partie supérieure, d'un crochet 118 formé par une bande de tôle repliée et soudée sur le réservoir, ce crochet s'engageant sur la poignée 9. Des trous pratiqués dans le crochet 118 et la poignée 9 permettent de passer une goupille 119 qui maintient en place ce crochet sur la dite poignée. La goupille 119 est rattachée au crochet 118 par une chaînette 120.
D'autre part, à la partie inférieure du réservoir, est soudée une aiguille 121 s'engageant dans un trou percé dans l'étrier 8.
Le réservoir est ainsi maintenu contre le manche.
La liaison entre la pompe et le réservoir est assurée par un tuyau souple 122 qui est raccordé, d'une part, à une téti- ne 123 disposée sur un bouchon 124 que l'on monte à la place du bouchon 74 du logement 65 des soupapes et, d'autre part, à une té- tine 125 disposée sur un autre bouchon 126 maintenu par un dispositif à étrier 127 et vis 128, de façon analogue au bouchon 124, et venant fermer un orifice pratiqué à la partie inférieure du ré- servoir. Ce bouchon 126 est muni d'une deuxième tétine 129 sur la- quelle vient se fixer le tuyau 113 portant la lance de pulvérisa- tion.
A l'extrémité inférieure du manche 7 est vissée la pointe 106, cette pointe n'étant pas, dans ce cas, percée des perforations 107 et 108 et formant par conséquent bouchon.
Pour pulvériser un liquide de traitement sur des végé- taux, on commence par enfoncer la pointe 106 en terre, à proximi- té du point où doit avoir lieu la pulvérisation, par exemple au pied d'un arbre à traiter, afin que l'appareil se tienne debout par lui-même. La crépine 62 étant hors du récipient dans lequel se trouve le liquide et le robinet 115 de la lance 114 étant fermé, -on commence par pomper de l'air dans le réservoir 110, à l'aide de
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la pompe 58, jusqu'à ce que l'on atteigne une pression de 2kg/cm2 environ, pression qui est lue sur le manomètre 111. On plonge en- suite la crépine 62 dans le liquide à pulvériser et l'on continue à pomper de façon à faire pénétrer le liquide dans le réservoir.
L'air qui se trouve dans ce dernier est comprimé par le liquide, jusqu'à une pression de 6 kg/cm2 par exemple. L'appareil est alors prêt à fonctionner et il suffit d'ouvrir le robinet 115 pour q@e le liquide contenu dans le réservoir 110 soit pulvérisé par la lance 114. Au fur et à mesure de la pulvérisation et lorsque la pression.tombe dans le réservoir 110 au-dessous de la valeur dési- rée, on entretient la pression en refoulant de nouveau du liquide dans le réservoir à l'aide de la pompe 58.
Cette dernière possibilité présente un grand intérêt car la pulvérisation, pour être vraiment effective sur les arbres fruitiers pour les traitements d'hiver par exemple, doit toujours avoir lieu sous une pression d'au moins 5 à 6 kgs/cm2. Ces condi- tions entraînent, avec certains appareils portatifs de types con- nus, la nécessité d'interrompre fréquemment l'opération de pulvéri- sation pour procéder à des rechargements. De plus, l'appareil con- forme à l'invention est très peu encombrant et d'un maniement re- marquablement facile et infiniment moins fatigant q@e celui des appareils portés à dos.
REVENDICATIONS
1. Dispositif pour injecter dans le sol des liquides d'engraissement ou de traitement, caractérisé en ce qu'il comprend une aiguille creuse susceptible d'être enfoncée dans le sol à la profondeur voulue et qui est raccordée à un appareil de refoule- ment de liquide à pression, un ou plusieurs organes de contrôle et/ou de dosage étant inséréssur le circuit de liquide pour per- mettre de contrôler et de doser les quantités de liquide nutritif ou de traitement distribué dans le sol.