<Desc/Clms Page number 1>
Dispositif de commande du circuit d'allumage des récipients de décharge à pointe d'allumage.
Lorsqu'on utilise des appareils de décharge commandés par une pointe d'allumage pour la commande des courants alternatifs, par exemple pour la soudure, il est d'u- sage de prélever les impulsions nécessaires à l'allumage selon la figure 1 dans le circuit destrajets principaux de décharge 1 et 2, en commençant par mettre en circuit la pointe d'allumage même dans le circuit principal à l'aide, pour chaque pointe, d'un tbyratron d'allumage 3 et 4, à la suite de quoi, et après la formation de la tache de cathode, on court-circuite ce circuit supplémentaire d'allumage au moyen de l'arc qui jaillit entre l'anode principale et la cathode.
Les conditions de-commande pour les thyratrons d'allumage 3 et 4 sont alors exactement les mêmes que celles qui se produisent lors du branchement direct des appareils con- sommateurs de ce genre par l'intermédiaire de récipients de décharge à grille de commande, avec cette seule différence que la puissance nécessaire dans les thyratrons d'allumage est naturellement beaucoup plus faible que celle du redresseur en verre à grille de commande d'une puissance plus grande,
<Desc/Clms Page number 2>
Canne, en raison de la sécurité de fonctionnement, et en raison également des essais et de la disposition de construction, il est souhaitable d'isoler autant que possible complètement du circuit principal les circuits de commande proprement dits,
on a adopté pour les commandes des thyratrons auxiliaires des montages dent la disposition de principe est représentée sur la figure 2 et dont la courbe est représentée sur la figure 3. Les caractéristiques de ses montages consistent en ce que le transformateur proprement dit de commando 5, muni d'un enroulement primaire 6 et de deux enroulements secondaires 7 et 8 montés dans le même sens dans les circuits de grille des thyratrons d'allumage 3 et 4, reçoivent des impulsions de commande à onde de forme pointue et d'une fréquence double de celle du réseau.
Ceci présente d'abord l'avantage que lorsqu'on alimente un transformateur de ce genre à partir, par exemple, d'une lampe 9 à vide élevé, il n'est pas nécessaire que dans cette dernière passe un courant de repos et en outre que les conditions de magnétisation de ce transformateur deviennent plus favorables. A l'aide d'un redresseur sec 10 monté en parallèle avec le transformateur de commande, on évite les surtensions de sens négatif à la fin des impulsions de commande 11.
En ce qui concerne le circuit principal, l'apparition de l'impulsion d'allumage sur les thyratrons d'allumage à chaque demi-onde est sans importanoe puisque, ainsi que le montre la figure 3, seul le récipient dont la tension d'anode est positive à cet instant peut s'allumer. Les tensions 11 at les intensités J sont munies d'une façon correspondante, sur les figures 3, 5 et 6, des signes de référence des éléments des circuits électriques sur ou dans lesquels les tensions et intensités correspondantes se produisent.
Le procédé d'allumage décrit dans le premier alinéa suppose que le courant de la charge atteint au cours de son augmentation dans le circuit d'allumage et dans un temps d'environ 10 au maximum une valeur si élevée qu'il se forme une tache de cathode avec une sécurité alors
<Desc/Clms Page number 3>
pratiquement absolue. Cette condition est remplie dans tous les cas où l'on utilise des machines de soudure d'une puis- sance appréciable et aussi lorsqu'on utilise d'une façon complète la puissance de ces machines.
Toutefois, si avec la mène machine on procède par exemple à la soudure alter- native de laiton et d'acier V2A, il faut calculer les di- mensions de la machine, en raison de la soudure du laiton, si largement que lors de la soudure de l'acier V2A il se produit dans certains cas des courants formant la charge avec lesquels il n'est plus toujours absolument certain que les appareils à pointe d'allumage s'allument. De plus, il s'est présenté des cas dans lesquels il n'est plus permis - en aucune façon de compter avec une charge fixe dans le circuit principal.
0'est ainsi par exemple que dans la fa- brication des lampes de T.S.F. et des objets analogues, il est d'usage courant de brancher sur un seul et mène dispo- sitif de commande qui réalise par exemple un programme de soudure comportant une période de courant et 5 à 10périodes d'arrêt, toute une série de machines de soudure dont chacune peut être branchée sur le réseau donnant la) mesure) à l'ai- de d'un interrupteur quelconque pour chaque point de sou- dure* Dans ce cas, il peut se produire, dans l'une des pé- riodes une charge formée par 10 machines de soudure, et dans la période suivante du courant une charge formée simplement d'une seule machine de soudure,
Pour pouvoirsatis- faire à ces conditions de fonctionnement avec des récipients à pointe d'allumage, il est préférable d'utiliser, pour cha- cun des deux récipients principaux à- montage anti-parallèle, un circuit d'allumage représenté sur la figure:4, dans le- quel la pointe d'allumage est alimentée à l'instant de l'allumage par un condensateur 13 chargé, indépendemment du . courant de la charge, par latension, du réseau; par.exemple par l'intermédiaire d'un transformateur 11 et d'un redres- seur 12.
Or., dans ce montage, il n'est plus possible toutes fois de diriger sur les récipients d'allumage les impul sions de commande avec une fréquence double de celle du réseau. Dans la figure 5, on a représenté d'une façon plus précise l'allure de la tension pour l'un des deux circuits @
<Desc/Clms Page number 4>
d'allumage. On voit que l'impulsion d'allumage ne doit se trouver qu'à l'intérieur de la z8ne de la demi-onde négative de la tension de charge du condensateur d'allumage. Toute impulsion située à l'intérieur de la demi-onde positive a pour conséquence qu'à la sortie du transformateur 11 de charge une certaine partie d'une demi-onde de courant s'écoule, à la suite de l'allumage, directement à travers la pointe d'allumage.
Lorsqu'on alimente le récipient d'allumage avec des impulsions d'une fréquence double à partir d'un dispositif de commande comme celui qui a été décrit ci-dessus, ce cas se produira toujours, puisque les impulsions individuelles sont séparées les unes des autres par un intervalle qui est exactement de 180 .
Dans ces conditions, la présente invention consiste en une solution qui permet d'éviter ces difficultés.
Elle est relative à un dispositif de commande des circuits d'allumage pour récipients de décharge commandés par des pointes d'allumage et qui sont alimentés à partir de condensateurs dont la charge s'effeotue à partir du réseau à courant alternatif. D'après la présente invention, on utilise, pour la commande des rédipients d'allumée, une tension de commando d'une fréquence double de celle du réseau et d'une courbe de forme pointue, et pour réprimer les impulsions de commande de forme pointue dont la phase est mauvaise et pour faire ressortir les impulsions de commande correctes on utilise une tension alternative, en particulier une tension dont la courbe est en forme de trapèze.
Par ce moyen,. on obtient en plus encore des avantages particuliers concernant le fonctionnement, ainsi que cela sera exposé en détail plus loin. Pour chacun des deux thyratrons d'allumage, la tension de commande se compose en conséquence, suivant la figure 6, des trois composantes suivantes : 1µ) Une tension continue M16 relativement grande.
2 ) Une tension alternative UT représentée par une courbe de forme trapézoïdale et de la fréquence du réseau.
<Desc/Clms Page number 5>
3 ) Une tension de commande U7 représentée par une courbe de forme pointue et d'une fréquence double de celle du réseau.
Par l'enclenchement de la tension trapézoïdale, on obtient, ainsi que le montre la figare 6, que l'impulsion de forme pointue qui est mal placée soit écartée vers le bas hors de la z8ne de commando du thyratron, tandis que l'impulsion de commande bien placée est soulevée par la tension trapézoïdale jusque dans la z8ne de commande du thyratron d'allumage.
Conformément à une autre caractéristique de la présente invention,, on utilise pour la production d'une telle tension trapézoïdale un stabilisateur 18 à luminescence, et on dirige vers les circuits de commande par l'intermédiaire d'un transformateur 19 la tension trapézoïdale M19 produite de cette façon,
Cette solution présente l'avantage particulier que le stabilisateur 18 à luminescence sert en.marne temps d'indicateur de l'existence de la tension de charge sur les condensateurs 13 et 15, Ainsi que le montre le schéma précis de la figure 7, il s'agit simplement, au point de vue de la phase et a l'intérieur de l'ensemble du dispositif de commande, que la commando (dans laquelle on fait dériver de la tension du réseau les impulsions à onde de forme pointue)
et le circuit de charge du condensateur soient en phase avec la tension du circuit principal* Du'fait que le circuit du stabilisateur à luminescence est alimenté, ainsi que le montre la figure 7, à partir du même transformateur, cette condition est remplie d'une façon certaine.
Un examen plus détaillé de la question montre d'autre part qu'il suffit, lorsque le branchement du circuit principal est décalé de 180 , d'intervertirde 180 les conducteurs d'alimentation de ce transformateur de charge, L'avantage de ce fait réside en ce qu'une permutation de ce genre est généralement beaucoup plus simple à réaliser pratiquement qu'une permutation correspondante des bornes des conducteurs de forte section du circuit principal. Pour la commande, qui débite
<Desc/Clms Page number 6>
ses impulsions à une fréquence double, il importe simple- ment ou.'elle soit branchée sur la même phase du réseau que le circuit principal. En ce point, une permutation des bor- nes de 180 n'a aucun effet.
Sien entendu, le principe de la présente inven- tion peut aussi être utilisé non seulement sous la forme qui vient d'être indiquée, mais encore dans d'autres dispositifs analogues. Il présente notamment de l'intérêt lorsqu'on est obligé, dans les machines de soudure compensées, de compter avec le fait qu'il faut avancer l'instant de l'ouverture des récipients principaux jusqu'au voisinage du passage de la tension par zéro. Dans ce cas, le stabilisateur ne peut plus être alimenté à partir de la même phase que le circuit principal. Il suffit toutefois, dans ce cas, de diriger sur le circuit de charge et du stabilisateur une tension alter- native qui soit en avance d'une quantité fixe par rapport au circuit principal.