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" Procédé d'opération d'un appareil gazogène et appareil gazo- gène pour mettBe ce procédé en pratique ",
Un des désavantages principaux des gazogènes les plus usi- tés jusqu'ici et particulièrement de ceux qui fournissent le gaz pour les moteurs d'automobiles est le fait que dans le oas où le moteur pendant quelque temps ne consomme pas de gaz, ou bien en consomme insuffisamment, il est difficile de produire un gaz ayant les propriétés requises pour le fonctionnement normal du moteur ou même pour mettre le moteurùen marche.
Même après un arrêt d'un quart d'heure le feu dans le ga- zogène s'est "assoupi" de telle sorte qu'une mise en marche im- médiate du moteur semblable à oelle d'un moteur à essence,pas plus qu'une marche du moteur sous charge ne sont possibles.
Après un arrêt plus prolongé du moteur on est obligé de souffler le feu pendant à peu près un quart d'heure au moyen d'un ventilateur avant que l'on puisse démarrer avec succès. Les mises en marche échouées causent un épuisement papide de la bat- terie d'accumulateurs employée pour la mise en marche du moteur.
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La cause de tous ces inconvénients réside dans le fait que par la marche à vide ou bien l'arrêt du moteur le tirage devient insuffisant, ou cesse complètement et que par conséquent le feu se refroidit, ce qui fait qu'avec une charge nouvelle ou une mise en marche du moteur la qualité du gaz devient insuffisante.
Le procédé suivant l'invention obvie à cet inconvénient.
Le procédé nouveau consiste en ce que, afin de tenir le mo- teur en ordre de service ou bien de le mettre en ordre de service, si le feu s'est éteint complètement, l'on tient ou l'on met en ordre de service comme foyer de combustion complète une partie du gazogène, ou bien d'un gazogène auxiliaire plus petit que l'on raccorde à l'appareil principal.
Dans ce but l'on raccorde selon l'invention au gazogène ou bien au gazogène auxiliaire un tuyau de cheminée obturable ou un ' autre dispositif pour provoquer le tirage, ainsi qu'une conduite d'arrivée d'air additionnelle et obturable, lesquels dispositifs sont situés à une distance tellement courte (courte parce qu'une couche mince de combustible incandescent produit du CO2 quand elle est parcourue par l'air) l'une de l'autre qu'en ouvrant les deux voies de communication et en fermant les orifices d'ar- rivée d'air et de la sortie du gaz qui servent au fonctionnement de l'appareil comme gazogène , l'on obtient une combustion com- plète à l'endroit ou près de l'endroit du foyer normal.
Si l'on rend cette distance trop longue en raccordant, à titre d'exemple, tout simplement un tuyau de cheminée au bout supérieur de la cuve du gazogène, il n'y aura pas de combustion complète (parce que le CO2 formé dans la zone d'oxydation sera réduit à l'état de CO par les couches de combustible incandescent situées au-dessus de cette zone).
L'avantage de l'invention réside dans le fait qu'avec une petite quantité de charbon l'on peut entretenir une zone incandes- cente intensive . Si l'on considère qu'avec une transformation complète du C en CO2 d'après la formule C + C2 = C02, il est libéré 92,240 kg.cal., tandis qu'avec une transformation incomplè-
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te de 0 en CO, d'après la formule C + 1 O2 = CO il n'est libéré que 26,617 kg.cal., il est clair que pour'l'entretien du feu avec une combustion complète on n'a besoin que de moins de 30% de la quantité de carbone nécessaire à la combustion incomplète.
En se servant d'un petit gazogène auxiliaire ou si le gazo- gène lui-même a une cuve d'un petit diamètre on peut arranger suivant l'invention le tuyau de cheminée ou autre dispositif pour provoquer le tirage et le dispositif d'arrivée d'air à la même hauteur à des points opposés de la cuve du gazogène.
Si la cuve du gazogène a un diamètre rectangulaire on est à même en donnant de petites dimensions aux c8tés courts du rectangle, de rendre la distance conformément petite en ménageant suivant l'invention l'ouverture d'arrivée d'air additionnelle et l'ouverture pour l'échappement des gaz brûlés dans le tuyau de cheminée, dans les parois qui forment les cotés longs du rectan- gle.
Suivant l'invention on peut obtenir une obturation automa- tique du tuyau de cheminée à l'aide d'une soupape de retenue at- tachée au dit tuyau laquelle soupape quant l'appareil fonctionne comme gazogène est fermée par la dépression assez grande causée par l'aspiration des gaz par le moteur.
Le dessin ci-annexé représente trois modes de réalisation de l'invention. Dans ces dessins: la figure 1 représente un appareil gazogène avec gazogène auxiliaire, ce dernier étant représenté en coupe; la figure 2 est une coupe du gazogène selon l'invention et la figure 3 est une coupe d'un autre mode de réalisation du gazogène*.
Dans le mode de réalisation selon la figure 1 le numéro de renvoi 1 représente un gazogène principal et le numéro 2 un gazogène auxiliaire plus petit. Les deux gazogènes sont du type à gazéification vers le bas gazéification renversée).
Le gazogène auxiliaire 2 est muni,du coté supérieur,d'une tuyère d'arrivée d'air 3 qui est en communication avec l'air
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extérieur au moyen d'une conduite 4 munie d'une soupape 5, tandis qu'@u coté inférieur au-dessous de la grille 6 il est raccordé une conduite7 qui est munie d'une soupape 8 et qui peut être mise en communication avec le moteur ou avec un au- tre dispositif de consommation .
Le gazogène qui a une coupe rectangulaire est muni d'une chemise 9 d'une matière réfractaire. Les parois les plus pro- ches l'une de l'autre dont la coupe est visible dans le dessin sont munies d'orifices 10. Les orifices dans la paroi gauche constituent la oommunication entre l'intérieur du gazogène et une boite 11 contiguë qui peut être mise en communication aveo l'air extérieur par une tubulure obturable au moyen d'un couvercle 12. Les orifices dans la paroi droite forment la communication entre l'intérieur du gazogène et une boite oonti- guë 13 communiquant avec le tuyau de cheminée 14 qui est muni d'un dispositif obturateur 15.
La conduite 4 est en communica- tion avec la conduite de sortie du gaz 18 du gazogène principal
1 au moyen d'une conduite 16 avec soupape 17. Cette conduite peut être fermée aussi au moyen d'une soupape 19, tandis que le tuyau de oheminée 14 est en communication à un endroit situé au-dessus de l'ouverture d'arrivée d'air avec la chambre d'ar- rivée d'air dans l'intérieur du gagogène au moyen d'une conduite
20 avec soupape 21. La conduite 20 peut être séparée de l'inté- rieur du gazogène auxiliaire au moyen d'une soupape 22 prévue dans le tuyau de cheminée 14.
Quand le fonctionnement du moteur est interrempu, on fait servir le gazogène auxiliaire comme foyer de oombustion complète en fermant les soupapes 5 et 21 et en ouvrant les soupapes 22 et 15 ainsi que l'arrivée d'air additionnelle 12. La soupape 8 est fermée, ainsi que la soupape 17 dans la conduite 16 dont le fonctionnement sera expliqué ciadessous.
Quand le moteur doit être mis en marche, on ouvre les sou- papes 8 et 5 et l'on ferme les soupapes 22, 15 et 12.
Le gazogène auxiliairé 2 fonctionne alors comme gazogène
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à gazéification vers le bas. Le moteur peut alors maroher immé- diatement sous pleine charge, auquel but le gazogène auxiliaire sera plus ou moins surchargé pendant quelque temps. Ensuite on passe graduellement au gazogène principal 1 en transférant len- tement l'aspiration du moteur à oeiui-oi et en mélangeant les gaz produits par ledit gazogène avec ceux du gazogène auxiliaire,.
Puis on rétablit le fonctionnement normal du gazogène principal en ouvrant la soupape 22 et en ouvrant partiellement l'ouvertu- re d'arrivée d'air 12. La soupape 15 reste fermée. Le gazogène auxiliaire fonctionne alors de nouveau oomme foyer de combustion ordinaire. Cela se fait, afin que pendant le fonctionnement du moteur on n'ait pas besoin de combustible additionnel dans le gazogène auxiliaire, tandis que le @ foyer reste en plei- ne incandescence , parce que les gaz de combustion ohauds du foyer sont transférés par la conduite 20 au gazogène principal
1 où ils sont réduits.
Pendant les repos de service (p.e. pendant la nuit) les .' gaz du gazogène auxiliaire fonctionnant comme foyer, peuvent être employés pour l'évacuation de l'eau du combustible dans le gazogène prinoipal et pour la carbonisation préliminaire et la distillation sèche dudit combustible ou à d'autres fins utiles, telles que p.e. le chauffage du garage quand il gèle.
On peut encore perfectionner la mise en marche en condui- sant les gaz du gazogène principal 1 dans le gazogène auxiliaire, par préférence dans l'ouverture d'arrivée d'air de celui-ci.
La conduite 16 sert à ce but. On ouvre alors la soupape 17 et l'on ferme la soupape 19, ce qui fait que les gaz sont conduits du gazogène principal dans le gazogène auxiliaire, où ils n'ont besoin que d'être enrichis ; mise en marche est encore acoé- lérée par ce procédé.
Dans les modes de réalisation suivant les figures 2 et 3 le foyer qui dans le mode de réalisation selon la figure 1 est formé par le petit gazogène auxiliaire est formé dans le gazo- gène lui-même.
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La figure 2 représente un gazogène à gazéification vers le bas, dont la cuve qui, semblable à celle de la figure 1, a une coupe rectangulaire, est revêtue de la manière usuelle d'une matière réfractaire 23. Au-dessus d'une partie rétré- cie de ce revêtement on a prévu les tuyères d'arrivée d'air 24. Au-dessus du revêtement 23 il se trouve la soute à char- bon qui est fermée en haut par le couvercle, tandis qu'au bout inférieur au-dessous de la grille il est raccordé une conduite 25 avec soupape 26 qui peut être mise en communica- tion aveo le moteur ou un autre dispositif de consommation.
Les parois les plus rapprochées l'une de l'autre qui sont représentées en coupe sur le dessin sont munies d'ouver- tures 27. Les orifices dans la paroi droite constituent la communication entre l'intérieur du gazogène et une botte contiguë 28 qui est en communication avec l'air extérieur au moyen d'une tubulure d'arrivée d'air 30 qui peut être fermée au moyen d'un clapet 29. Les orifices dans la paroi gauche constituent la communication entre l'intérieur du gazogène et la botte 31 qui est en communication au moyen d'une conduite 32 avec une enveloppe 33 qui entoure la par- tie supérieure et qui est en communication avec le tuyau de cheminée 34 muni d'un clapet 35 qui est ouvert au moyen d'un ressort 36.
Le principe du fonctionnement est semblable à celui du dispositif selon la figure 1 , mais le foyer de combustion complète est formé dans le gazogène lui-même. Quand il y a un repos de service à cause de l'arrêt du moteur, on ouvre le clapet 29,ce qui fait qu'au moyen du tirage dans le tuyau de cheminée 34 l'air entrant par l'orifice d'arrivée d'air additionnel 30 est aspiré à travers le feu vers le tuyau de cheminée 34, le clapet 35 s'ouvrant à l'aide du ressort 36.
Quand le moteur doit être mis en marche, le clapet 29 de l'arrivée d'air additionnelle 30 et le clapet 35 sont tout simplement fermés fer l'aspiration et le dispositif fonctionne
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'de nouveau comme gazogène.
Dans le dispositif selon la figure 3 l'invention est appliquée à un gazogène à gazéification vers le haut. La tubu- lure d'arrivée d'air normale 38 avec le papillon 39 est prévue au côté inférieur au-dessous de la grille 57, tandis que dans la partie supérieure de la cuve du gazogène, il a été ménagé des orifices de sortie 40 pour les gaz, lesquels orifices sont en communication avec une conduite annulaire 41. Ce canal annulaire est muni d'un o8té d'une tubulure de raccor- dement 42 avec papillon 43 pour le raccordement à la conduite de communication avec le moteur et de l'autre côté d'une tubu- lure 44 avec papillon 45 au moyen de laquelle le canal annulai- re peut être mis en communication avec l'air extérieur.
Environ à mi-chemin entre la grille 37 et les orifices 40 il a été ménagé des orifices 46 qui sont en communication avec un canal annulaire 47 auquel est raccordé un tuyau de oheminée 48 avec papillon 49.
Quand l'appareil fonctionne comme gazogène le papillon d'arrivé d'air 45 et le papillon 49 dans le tuyau de cheminée
48 sont fermés, tandis que le papillon 43 qui règle la commu- nication avec le moteur est ouvert. Aux époques de repos de ser- vice le papillon 43 qui règle la communication avec le moteur est fermé, tandis que le papillon 49 dans le tuyau de cheminée
48 et le papillon 45 sont ouverts, ce qui cause une combustion complète dans la couche de combustible qui se trouve entre les orifices 46 et les orifices 40, aussi bien que dans la couche de combustible située entre lesdits orifices 46 et la grille
37. En fermant ou le papillon d'arrivée d'air 39 ou bien le papillon d'arrivée d'air 45 on peut provoquer une oombustion complète exclusivement dans la couche de combustible supérieure ou bien dans la couche de combustible inférieure.
REVENDICATIONS.
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