Il Procédé pour la multiplication végétative de
plantes Il
La multiplication ou reproduction végétative de nombreuses plantes par boutures (boutures herbiformes ou ligneuses)
présente encore des difficultés malgré les préparations connues stimulant la croissance des racines. Ceci est vrai surtout pour les types de porte-greffes fréquemment utilisés dans
la culture des arbres fruitiers et avant tout pour les types
"East-Malling" (EM). Une multiplication de ces porte-greffes
fruitiers par des boutures n'était pas encore possible dans
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pages 357, 366 et 367). C'est pourquoi on a effectué jusqu'à
présent la multiplication végétative de ces.types par une es-pèce de marcotte. On entoure de terre les rejetons d'une plante-mère coupée au niveau de la terre, on les arrache après qu'ils ont formé des racines propres et on les repique. Pour les plantes-mères fournissant ces marcottes on a besoin de grandes étendues de terrain. Les produits obtenus sont très peu uniformes et leur quantité n'est pas suffisante, de sorte qu'on ne pouvait pas satisfaire à la consommation, surtout après des catastrophes causées par la gelée.
Une multiplication végétative au moyen de boutures (ou au moyen de boutures ligneuses) est de la plus grande importance pratique, aussi pour des espèces prenant difficilement racines, puisqu'on peut prendre d'un seul arbre-mère une grande quantité de boutures et qu'on peut employer en outre des produits plus uniformes en ce qui concerne la grandeur, la force et l'enracinement.
Des essais propres de la Demanderesse de stimuler la croissance des racines de boutures ou de boutures ligneuses coupées en dessous de l'oeil dormant, qui prennent difficile-
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ces stimulant la croissance ou en appliquant des pâtes de ces substances d'après les procédés usuels de plantation, n'ont pas eu jusqu'à présent un résultat pratique. De même, on n'a pas réussi à faire prendre racine à des branches arrachées comme boutures sous l'influence des solutions de substances stimulant la croissance. Il se produit une putréfaction des boutures.
Or, la Demanderesse a trouvé qu'on réussit à obtenir une multiplication végétative des plantes par des boutures
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moyen de substances stimulant la croissance en partant de branches arrachées comme boutures aux noeuds branchiers (c'està-dire les branches arrachées aux noeuds se trouvant à l'endroit où la branche latérale sort de la branche principale), en rendant la surface de la plaie complètement lisse dans la zone d'écorce, en appliquant sur cette plaie, s'il est possi-
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croissance des racines et-en mettant la branche arrachée traitée dans un milieu meuble et spécifiquement chaud, perméable à l'air niais retenant bien l'humidité.
D'après la méthode indiquée on réussit aussi à faire prendre racine à des boutures, surtout à des boutures de pousses longues stériles d'un an. On obtient ces boutures plus facilement que des branches arrachées aux noeuds branchiers. Un autre avantage de l'emploi de boutures consiste en ce qu'on n'a pas besoin de lisser la surface de la plaie ce qui est nécessaire lorsqu'on emploie des branches arrachées aux noeuds branchiers.
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sels ou les esters de ces acides, la biotine ou des composés de thiazolinm, tels que l'aneurine, sont particulièrement importants comme substances stimulant la croissance.
Entrent en question comme boutures prenant difficilement racine surtout des types de porte-greffes dans la cultu-
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encore des boutures du noyer ou de conifères nains. S'est avérée particulièrement appropriée comme matière de départ
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déchet lors de l'entement, qui est enterrée en matière froide et employée comme matériel-mère pour fournir des. boutures.
Les branches arrachées aux noeuds branchiers peuvent être enlevées au tronc à la manière habituelle. pour les types EM, on a constaté qu'il convient de prendre des pousses longues de plantes jeunes. Pour ménager la hranche-mère il convient de limiter la déchirure vers le bas par une coupe demi-circulaire en dessous de la pousse et de la préparer au-dessus de la pousse par une coupe dans la branche-mère. Lorsqu'on emploie la couronne susmentionnée, on peut simplement arracher les pousses.
Pour garantir l'effet du procédé suivant l'invention,
il est essentiel de couper proprement la branche arrachée obtenue, surtout dans la zone d'écorce, pour qu'il se forme une surface de plaie lisse. On évite par cette mesure une putréfaction des boutures. Pour découvrir un tissu de noeud branchier encore plus capable de se régénérer et approprié à la formation de callus, on peut encore le couper tangentiellement à un des deux flancs, de sorte que'cette coupe rencontre le noeud de la branche qui est riche en tissu régénératif.
Par cette mesure on peut augmenter en quelques cas le pourcen-. tage de l'enracinement.
Pour éviter un séchage, on applique la substance stimulant la croissance la plus tôt possible sur la branche arra- . chée. Etant donné que les branches arrachées, surtout celles
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il convient d'appliquer la substance stimulant la croissance par exemple sous forme de poudre ou d'immerger la branche arrachée pendant quelques secondes dans une solution à haute concentration de substances stimulant la croissance. Il s'est avéré particulièrement approprié d'enduire la branche arrachée de pâtes aqueuses de substances stimulant la croissance, par exemple à base de cellulose méthylique.
On met alors les branches arrachées traitées dans un lit humide. Il convient d'employer comme lit un matériau retenant bien l'humidité, tel que la tourbe, la sphaigne, un méla/
lange de tourbe et de sable avec de7sphaigne ou de la sciure de bois exempte d'ingrédients nuisibles.
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nent, difficilement racine, on effectué par ce procédé un haut degré d'enracinement de boutures.
La présente invention est encore illustrée par les exem.ples suivants, qui n'ont d'ailleurs aucun caractère limitatif:
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des pousses longues et fortes d'un an avec un noeud branchier et on les emploie sous forme non coupée (septembre jusqu'à mars). Dans ce but, on fait un peu au-dessus du noeud branchier dans la direction de la branche-mère portant la pousse longue une incision jusque dans le bois de cette branche-mère. 2-3 cm en dessous de la pousse longue on incise la branchemère en un demi-cercle transversalement à l'axe longitudinal jusqu'au bois, pour limiter la déchirure suivante. Après avoir fait ces deux incisions, on peut facilement arracher la pousse conjointement avec une plus grande partie de.l'écorce.
On rend bien lisse la surface de la plaie de ces branches arrachées aux noeuds branchiers dans la zone d'écorce avec un couteau coupant bien pour qu'il n'y ait plus d'écorce saillante ni des fentes. Eventuellement, on fait encore dans un des deux flancs une incision passant par le noeud branchier. Tout de suite après le lissage, on enduit la surface de la plaie de la branche arrachée d'une pâte aqueuse, contenant outre 0,25 % de /3-indolylacétate de potassium encore de la cellulose méthy-
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des servent comme lit pour les branches arrachées ainsi préparées. On trempe ces matières dans de l'eau, puis on en exprime l'eau et on les arrange pour former un lit meuble dans lequel les branches arrachées sont couchées en position horizontale.
Il suffit de couvrir les branches arrachées jusqu'à environ la moitié de leur longueur. Comme support pour la couche de sphaigne, de tourbe ou de sciure de bois on emploie une couche d'un mélange humide de sable et de tourbe. On couvre ce lit d'une fenêtre placée tout près de lui, et on renouvelle de temps en temps l'air, des couches sèches étant remplacées par des couches nouvelles mouillées à la manière précitée. La
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Les résultats obtenus sont les suivants:
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On enveloppe dans de la tourbe humide, à froid au mois de janvier, la couronne obtenue comme déchet lors de l'ente-
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ronne au cours du mois de janvier ou de février. On lisse celles-ci à la manière décrite à l'exemple 1 et on les traite avec la pâte de la substance y mentionnée stimulant la croissance. Puis on les met horizontalement dans de la sphaigne, de la sciure de bois ou de la tourbe humides.-D'abord, on laisse les caisses plantées avec les boutures pendant une quinzaine dans la serre à une température de 26-28[deg.] C. pour stimuler les boutures à une forte formation de callus. La
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semaine, a lieu de préférence à une température de 20-24[deg.]C: ,
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Les boutures ayant pris racine sont plantées dans un mélange de sable et de tourbe ainsi que dans des mélanges de terre différents, et endurcies. Elles tiennent bien.
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On coupe des boutures d'arbres de porte-greffes jeunes
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cellulose méthylique. On met les boutures ainsi préparées horizontalement dans la .planche (couche pour la multiplica-
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sable, tourbe, proportion - 1:1:1) on met une couche d'envi-
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à la même manière, la partie supérieure des boutures, environ 2/3, n'étant pas couverte. Dans les trois premières semàines, c'est-à-dire jusqu' 8. ce que les boutures commencent à prendre racine, il y a des fenêtres au-dessus des cultures, tout près de celles-ci.
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racine dans la période du 13 décembre 1941; au 20 janvier
1942. Les racines ont pénétré partiellement dans la terre
du fardage et elles y ont formé des racines latérales. Dans la suite, les boutures ayant pris racine poussent. Beaucoup
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tie aurait encore pris racine lors d'une continuation non troublée de. la culture.
Le tableau suivant résumé les résultats d'autres essais similaires:
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It Process for the vegetative propagation of
plants It
The multiplication or vegetative reproduction of many plants by cuttings (herbiform or woody cuttings)
still presents difficulties despite the known preparations stimulating root growth. This is especially true for the types of rootstocks frequently used in
the cultivation of fruit trees and above all for the types
"East-Malling" (EM). A multiplication of these rootstocks
fruit trees by cuttings was not yet possible in
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pages 357, 366 and 367). This is why we carried out until
present the vegetative multiplication of these.types by a species of layering. The offspring of a mother plant cut at the level of the earth are surrounded with soil, they are pulled up after they have formed clean roots and they are transplanted. For the mother plants providing these layers large areas of land are needed. The products obtained are very uneven and their quantity is not sufficient, so that consumption could not be satisfied, especially after disasters caused by frost.
Vegetative propagation by means of cuttings (or by means of woody cuttings) is of the greatest practical importance, also for species which take root with difficulty, since a large number of cuttings can be taken from a single mother tree and In addition, products which are more uniform in size, strength and rooting can be employed.
The Applicant's own attempts to stimulate the growth of the roots of cuttings or of woody cuttings cut below the dormant eye, which take difficult-
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these by stimulating growth or by applying pastes of these substances according to the usual planting methods, have so far not had a practical result. Likewise, it has not been possible to root out branches torn off as cuttings under the influence of solutions of growth stimulating substances. The cuttings rot.
However, the Applicant has found that it is possible to obtain vegetative multiplication of plants by cuttings.
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means of growth-stimulating substances starting from branches torn off as cuttings at gill nodes (i.e. branches torn off at nodes at the point where the lateral branch exits the main branch), making the surface of the completely smooth wound in the bark area, applying to this wound, if possible
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growth of the roots and by placing the torn branch treated in a loose and specifically warm environment, permeable to air but retaining moisture well.
According to the method indicated, it is also possible to root cuttings, especially cuttings of long sterile shoots of one year. These cuttings are obtained more easily than branches torn from branch nodes. Another advantage of using cuttings is that there is no need to smooth the surface of the wound, which is necessary when using branches torn from gill nodes.
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salts or esters of these acids, biotin or thiazolinm compounds, such as aneurine, are particularly important as growth stimulating substances.
Are in question as cuttings taking root with difficulty especially types of rootstocks in cultivation.
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more cuttings from walnut or dwarf conifers. Has proved particularly suitable as a starting material
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waste during entment, which is buried in cold material and used as mother material to provide. cuttings.
Branches torn from branch nodes can be removed from the trunk in the usual way. for EM types it has been found that long shoots of young plants should be taken. To spare the mother branch, it is advisable to limit the tear downwards by a semicircular cut below the shoot and to prepare it above the shoot by a cut in the mother branch. When using the aforementioned crown, the shoots can simply be pulled out.
To ensure the effect of the process according to the invention,
it is essential to cleanly cut the resulting torn branch, especially in the bark area, so that a smooth wound surface is formed. This measure avoids rotting of the cuttings. To find a branch node tissue even more capable of regeneration and suitable for callus formation, it can be further cut tangentially to one of the two sides, so that this cut meets the branch node which is rich in tissue. regenerative.
By this measure the percent can be increased in some cases. stage of rooting.
To avoid drying out, the growth stimulating substance is applied as early as possible to the arra- branch. chée. Since the torn branches, especially those
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it is advisable to apply the growth stimulating substance, for example in powder form or to immerse the torn branch for a few seconds in a solution with high concentration of growth stimulating substances. It has proved particularly suitable to coat the torn branch with aqueous pastes with growth-stimulating substances, for example based on methyl cellulose.
The treated torn branches are then placed in a wet bed. A material that retains moisture well, such as peat, sphagnum, mela /
mixture of peat and sand with sphagnum or sawdust free from harmful ingredients.
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nent, difficult to root, this process produces a high degree of rooting of cuttings.
The present invention is further illustrated by the following exem.ples, which moreover have no limiting nature:
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long and strong shoots of a year with a branch node and they are used in uncut form (September to March). For this purpose, we make a little above the branch node in the direction of the mother branch carrying the long shoot an incision into the wood of this mother branch. 2-3 cm below the long shoot, the mother branch is incised in a semi-circle transversely to the longitudinal axis to the wood, to limit the next tear. After making these two incisions, the shoot can easily be pulled out together with more of the bark.
The wound surface of these branches torn at the branchial nodes in the bark area is smoothed out with a sharp knife so that there is no longer protruding bark or cracks. Optionally, an incision is still made in one of the two flanks passing through the branch node. Immediately after smoothing, the wound surface of the torn limb is coated with an aqueous paste, additionally containing 0.25% potassium / 3-indolylacetate and methyl cellulose.
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serve as a bed for the torn branches thus prepared. These materials are soaked in water, then the water is squeezed out and arranged to form a loose bed in which the torn branches are lying in a horizontal position.
Just cover the torn branches up to about half their length. As a support for the layer of sphagnum, peat or sawdust, a layer of a wet mixture of sand and peat is used. This bed is covered with a window placed very close to it, and the air is renewed from time to time, dry layers being replaced by new wet layers in the aforementioned manner. The
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The results obtained are as follows:
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We wrap in wet peat, cold in January, the crown obtained as waste during storage.
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ronne during the month of January or February. These were smoothed in the manner described in Example 1 and treated with the paste of the growth-stimulating substance mentioned therein. Then they are placed horizontally in sphagnum moss, sawdust or moist peat.-First, the boxes planted with the cuttings are left for a fortnight in the greenhouse at a temperature of 26-28 [deg. ] C. to stimulate cuttings to strong callus formation. The
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week, preferably takes place at a temperature of 20-24 [deg.] C :,
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The rooted cuttings are planted in a mixture of sand and peat as well as in different soil mixtures, and hardened. They hold up well.
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Cuttings from young rootstocks are cut
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methyl cellulose. The cuttings thus prepared are placed horizontally in the board (layer for the multiplica-
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sand, peat, proportion - 1: 1: 1) a layer of approx.
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in the same way, the upper part of the cuttings, about 2/3, not being covered. In the first three weeks, that is, until the cuttings start to take root, there are windows above the crops, very close to them.
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root in the period of December 13, 1941; to January 20
1942. The roots have partially penetrated the earth
dunnage and formed lateral roots there. Subsequently, the cuttings having taken root grow. Many
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tie would still have taken root in an untroubled continuation of. Culture.
The following table summarizes the results of other similar tests:
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