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Système de graissage central à haute pression.
L'invention a pour objet un nouveau système de graissage cen- tral spécialement établi pour éviter toute irrégularité de fonction- nement, et en particulier pour éviter les coincements et les arrêts des organes distributeurs qui se produisent en particulier lorsque ceux-ci sont assujettis à se déplacer, au moins dans un sens, sous l'action de ressorts. En outre le présent système est constitué par des organes robustes parfaitement guidés non sujets aux dété- riorations et aux déréglages et demandant peu d'usinage de préci- sion de sorte que le prix de revient de l'installation ainsi que les frais d'entretien sont très réduits.
Ce système de graissage à haute pression peut être établi de façon à fonctionner automatiquement à intervalles réguliers ou en fonction de la vitesse et des périodes de service de la machine à graisser, sans nécessiter aucune intervention ni surveillance.
Le système de graissage central objet de l'invention est carac-
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térisé essentiellement par la combinaison de deux conduites généra- les alimentées alternativement, l'une en lubrifiant à haute pres- sion, l'autre en fluide, également à haute pression, identique ou non au dit lubrifiant, avec des distributeurs-doseurs comportant un, ou plusieurs, piston-tiroir d'alimentation et un piston mesu- reur de refoulement.
Dans certain cas, le tiroir est adapté pour, dans une premiè- re phase, se déplacer sous l'action du lubrifiant à haute pression jusqu'à une position fixe où. il assura l'accès de ce lubrifiant dans la chambre de mesure derrière le piston mesureur qui se dépla- ce alors également jusqu'à une position fixe en refoulant du fluide précédemment admis entre les deux pistons,après quoi, dans une deu- xième phase, le fluide à haute pression, arrivant entre ces deux pistons par la deuxième conduite, détermine l'expulsion de la dose de lubrifiant, vers le point à graisser, par le deuxième piston, tandis que le premier, retournant à sa position d'origine, refoule vers le réservoir d'alimentation le lubrifiant précédemment admis devant ce piston.
On voit aisément que dans ces conditions tous les mouvements des pistons sont commandés positivement par un fluide à haute pression, sans intervention de ressorts, par conséquent en toute certitude.
Dans le cas où le lubrifiant à distribuer est utilisé égale- ment comme fluide moteur, l'installation est caractérisée d'une façon générale par la combinaison - d'un compresseur de lubrifiant à haute pression, - de deux conduites, - d'un distributeur à plusieurs voies pour relier alternati- vement chacune de ces conduites à la sortie du compresseur et au réservoir d'alimentation du compresseur, - et de distributeurs-doseurs du type spécifié plus haut.
Dans un mode de réalisation fonctionnant automatiquement, on utilisera un compresseur à haute pression mû par un moteur à air,
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et un distributeur à plusieurs voies commandé rotativement, avec une grande démultiplication, par le mouvement de la machine à graisser, ou bien par un mouvement à temps, d'horlogerie ou électro- mécanique. Dans ces conditions, le moteur à air stoppera automati- quement chaque fois que le distributeur précité sera dans une posi- tion intermédiaire entre les positions de communication et reparti- ra chaque fois qu'une communication sera établie pour stopper à nouveau lorsque tous les doseurs seront pleins et lorsque toutes les phases d'expulsion du lubrifiant seront terminées.
Dans un autre mode de réalisation, fonctionnant également automatiquement, on utilise un compresseur à haute pression mû par un moteur électrique, un distributeur rotatif et un interrupteur automatique commandé par la pression du lubrifiant pour couper automatiquement le courant du moteur chaque fois que le distribu- teur est dans une position de non communication, ainsi qu'en fin de remplissage de tous les doseurs et en fin de refoulement de ces doseurs.
Dans une forme d'exécution avantageuse, des distributeurs-do- seurs, le piston-tiroir d'alimentation est muni d'une tige axiale, guidée 'dans une portée centrale d'un cylindre contenant les deux pistons, le piston mesureur étant monté coulissant sur cette por- tée, la dite tige et le conduit intérieur de la portée dans lequel elle se déplace étant munie d'orifices convenables pour établie les communications nécessaires entra la chambre de mesure, l'arri- vée du lubrifiant d'alimentation et le point à graisser.
Dans cette forme d'exécution, en outre, selon une autre carac- téristique de l'invention, la course d'admission du piston mesureur est limitée par butée de celui-ci sur le piston-tiroir, ce dernier butant lui-même sur l'extrémité de la portée centrale du cylindre.
Etant donné que, d'après ce qui précède, la chambre de mesure communique, en fin de la première phase, avec l'admission de lubri- fiant, si, au commencement de la deuxième phase le piston-mesureur se déplaçait le premier, il refoulerait vers le réservoir au lieu
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de refouler vers le point à graisser. Pour éviter cela, le conduit intérieur de la tige du piston d'admission est muni d'une soupape de retenue, de sorte que ce piston se déplace le premier et coupe par conséquent la communication précitée, après quoi le piston- mesureur accomplit sa fonction de refoulement en toute sécurité.
Dans une autre forme d'exécution, le piston-tiroir d'alimen- tation et le piston-mesureur sont disposés dans deux cylindres distincts dont les communications sont établies de façon que le lubrifiant d'alimentation vienne sous le piston-mesureur et le lu- brifiant moteur au-dessus, c'est-à-dire du côté du fond du cylindre de ce mesureur, ce qui permet de monter, dans ce fond, une butée mobile, pour le réglage de la dose à débiter.
L'invention vise également un mode de liaison, entre les doseurs et les deux conduites générales, dans lequel le corps de chaque doseur est disposé perpendiculairement aux deux conduites qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre, ce corps et ces conduites étant pourvus d'orifices en regard entre lesquels des joints ou des ajutages convenables sont serrés au moyen d'un étrier, ou l'équivalent, prenant appui sur le corps du doseur et pressant sur les deux conduites à la fois.
Enfin, l'invention vise encore un mode de réalisation des doseurs-distributeurs à haute pression qui consiste à établir ces derniers avec un minimum d'organes mobiles prévus robustes, et convenablement guidés dans leurs déplacements, sans aucun emploi de ressorts, et en prévoyant une construction générale permettant un usinage rapide et procurant des espaces pour le logement d'élé- ments de filtration ne permettant en aucun cas l'accès des agents extérieurs nuisibles à l'intérieur des doseurs-distributeurs.
Les dessins annexés montrent, à titre d'exemples, diverses formes d'exécution de l'installation de graissage central objet de 1'invention.
La fig.l est un schéma général de l' installation.
Les fig.2, 3, 4 et 5 montrent, en coupe longitudinale, une
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forme d'exécution d'un distributeur-doseur, dans ses quatre posi- tions fonctionnelles.
La fig.6 est une coupe longitudinale d'une variante.
La fig.6a montre une variante d'un dispositif de raccordement entre les conduites générales et les doseurs-distributeurs.
La fig.7 montre en coupe une variante du système de jonction- nement du doseur avec les conduites générales.
La fig.8 est une coupe longitudinale d'une autre variante de doseur dans laquelle les pistons sont contenus dans deux cylindres distincts.
Les fig.9 et 10 montrent en coupe verticale et horizontale, respectivement, une forme d'exécution d'un distributeur à commande manuelle pour relier les deux. conduites principales à la source du lubrifiant à haute pression et au réservoir d'alimentation dans le cas où le lubrifiant est utilisé également comme fluide moteur.
La fig.ll représente en coupe verticale une autre forme de distributeur, à commande mécanique, tirant par exemple son mouvement de celui de la machine graissée par l'installation.
La fig.12 est une coupe d'un élément du système de commande à roue libre employé dans ce distributeur.
La fig.13 est une vue de face du dispositif de réglage de ce distributeur.
La fig.14 montre, schématiquement, l'ensemble d'une installa- tion comportant un compresseur à haute pression commandé par un moteur électrique dont le circuit comporte un interrupteur contrôlé par la pression du lubrifiant.
Les fig.15 et 16 montrent schématiquement une variante d'exé- cution d'un doseur-distributeur à haute pression à piston flottant mesureur et tiroirs de distribution.
La fig.17 montre en coupe verticale une autre variante d'exé- cution d'un doseur-distributeur à haute pression à piston mesureur et jeux de soupapes de distribution.
La fig.18 est une vue en coupe horizontale correspondant à la
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fig.17 et passant par le piston flottant.
La fig.19 est une vue en coupe transversale correspondant à la fig.17 et passant par l'une des soupapes.
Ainsi qu'on le voit sur la fig.l, l'installation comporte, dans le cas, donné à titre d'exemple, où le lubrifiant est également utilisé comme fluide moteur : un compresseur de lubrifiant à haute pression, HP, alimenté par un réservoir R, deux conduites générales Cl, Cm, sur lesquelles sont dérivés des distributeurs-doseurs d chacun alimentant un point à graisser, p , et un distributeur D pour relier alternativement chacune des conduites Cl et Cm au com- presseur HP et au réservoir R.
Un distributeur-doseur d selon l'invention comporte dans un premier mode de réalisation, fig.2 à 5, un corps 1 pourvu d'un fora- ge longitudinal 1a dans lequel sont disposés deux pistons, un pis- ton-tiroir d'alimentation 2 et un piston-mesureur de refoulement 3.
La partie agissante de chaque piston est constituée, de préfé- rence, comme on le voit sur le dessin, par un empilage de rondelles de cuir qui sont serrées entre deux pièces métalliques, 2a,2b pour le piston 2, 3a.,3b pour le piston 3, par l'action combinée de la pression interne et d'un ressort 4 pour le piston 1, 5 pour le piston 3. Ces ressorts 4 et 5 n'ont qu'une faible tension, appropriée à la fonction de serrage ci-dessus spécifiée, mais ils n'ont aucun rôle à jouer dans la commande des mouvements des pistons.
Le piston mesureur 3 est monté coulissant sur une portée tubu- laire 6 s'étendant dans l'axe du cylindre la et qui, de préférence, est venue d'une pièce avec un bouchon de fermeture 7 qui ferme de façon étanche le cylindre la, fermé d'autre part par un fond lb.
L'extrémité du conduit 6a,de la portée 6, débouche dans une tubulu- re 8 du chapeau 7, adaptée pour recevoir une tuyauterie conduisant au point graisser. Un orifice 9, percé dans la paroi de la portée tubulaire 6 assure les communications de la chambre de mesure 10, comprise entre le piston 3 et le chapeau 7, alternativement avec l'arrivée de lubrifiant et la tubulure de refoulement 8, sous le
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contrôle d'un tiroir, solidaire du piston 2, coulissant dans le conduit 6a.
Le piston 2 est muni d'une tige tubulaire 11, dont un épaule- ment forme la pièce d'appui 2a des rondelles de ce piston. Cette tige qui coulisse dans le conduit 6a pourrait former elle-même le tiroir précité. Cependant en vue de réduire la surface qu'il est nécessaire .d'usiner avec précision pour obtenir l'étanchéité du tiroir, celui-ci est constitué de. préférence par une pièce distinc- te 12, rapportée en bout de la tige. 11 par rapport à laquelle elle forme un léger épaulement.
Le tiroir 12 est fabriqué de préférence en un métal plus dur que celui de la tige 11 et de la portée 6. Il présente, à une dis- tance convenable de sa face d'extrémité. 12a, une série d'orifices radiaux 13 qui débouchent d'une part dans une gorge extérieure cir- c ulaire et d'autre part dans un conduit intérieur borgne, 13a.
Celui-ci fait suite. au conduit axial lla, de la tige du piston 2, qui à son extrémité opposée, est muni d'une soupape de retenue automatique 14.
Dans la position intégrale de repos, c'est-à-dire l'appareil étant complètement vide (fig.2), le piston 2 est appliqué. sur la face d'extrémité- de la portée 6 qui est avantageusement, biseautée en 6b (fig.3). D'autre part le piston 3 est appliqué sur une cou- ronne de butée 15, prévue, sur le piston 2. Par suite de la présence de cette couronne, les deux pistons, même dans cette position rap- prochée, ne sont pas. jointifs, et il existe entre eux un espace 16, dont la volume. est alors minimum, qui communique de façon constante par un orifice 17 avec la conduite motrice Cm destinée à amener au doseur le fluide à haute pression commandant les mouvements du ti- roir et du mesureur pour le refoulement.
Par ailleurs, l'espace 19 compris entre le piston 2 et le fond lb communique en permanence, par un orifice 20, avec la con- duite Cl, dite d'alimentation, qui amène à l'appareil le lubrifiant à haute pression destiné à être refoulé, vers le point à graisser
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par le mesureur 3. pour simplifier le montage et réduire par conséquent le prix de revient, on adoptera avantageusement, pour réunir le doseur aux conduites générales, la disposition montrée sur le dessin. Les orifices 17 et 20 sont prévus dans des tubulures 22 et 23, qu'on enfonce dans des trous, percés en regard, dans les tuyauteries Cm et Cl, lesquelles sont parallèles entre elles et perpendiculai- res au corps du doseur.
Celles-ci viennent s'encastrer-partiellement dans des gorges semi-cylindriques 24 et 25 du corps 1 où elles pres- sent des garnitures de joint 26 et 27, sous l'action d'un étrier commun 28 rappelé vers le doseur par exemple par une vis 29. On re- marquera que ce système de jonctionnement ne demande aucun usinage des gorges et des tubulures, qui peuvent rester brutes de fonderie, ni des tuyauteries.
Dans la position de repos de la fig.2, à laquelle on se réfère, la chambre de mesure 10 est à son volume maximum et communique avec les conduits 13a et 11a , par l'orifice 9. Celui-ci est alors isolé de la sortie 8 par l'extrémité pleine¯du tiroir 12. Cela étant, en partant de la fig.2, le fonctionnement est le suivant :
Du lubrifiant sous haute pression venant du compresseur HP est amené à l'appareil par la conduite Cl à travers le distributeur D.
Ce lubrifiant franchit la soupape 14 et vient remplir la chambre de mesure 10.
Lorsque le remplissage de cette chambre est terminé, la condui- te Cl est mise en communication avec le réservoir d'origine du lu- brifiant R, par le distributeur D, et le lubrifiant sous haute pres- sion, ou un autre fluide, est amené à l'appareil par la conduite mo- trice Cm. Ce lubrifiant arrivant dans l'espace 16 agit donc à la fois sur les pistons 2 et 3. Comme le lubrifiant de la chambre 10, qui tendrait à être refoulé par le piston 3, n'a encore aucune issue, la soupape 14 étant fermée, le piston 2 se déplace le premier, et d'autant plus sûrement qu'il offre à la pression une plus grande surface que le piston 3, aussitôt qu'il est décollé. de la butée 6 et
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même dès avant grâce au biseau 6b. Au début de la course du piston 2, le tiroir 12, qui se déplace avec lui, ferme l'orifice 9.
En fin de course, lorsque ce piston bute contre l'épaulement 1c du. bâti, cet orifice est découvert par la face d'extrémité 12a du tiroir (fig.3).
Dès lors, le piston mesureur 3 peut se déplacer sous l'action du fluide à haute pression et refouler la dose de lubrifiant de la chambre 10 dans la tubulure de sortie 8 vers le point à grais- ser, la phase d'expulsion étant terminée lorsque ce piston vient buter sur l'extrémité intérieure du chapeau 7. Les organes sont alors dans la position de la fig.4.
Lors. d'une nouvelle opération, au premier temps de. la première phase (alimentation), le lubrifiant à haute pression arrivant par la conduite Cl amènera le piston 2 à buter contre l'extrémité de la portée 6 (fig.5) et aura dès. lors accès derrière, le piston me- sureur par l'orifice 9. Au- deuxième temps de cette première phase, le lubrifiant remplira la chambre 10 et le. piston 3 viendra buter contre le piston 2. Les organes seront de nouveau- dans la position de la fig.2.
La deuxième phase (refoulement) s'effectuera comme précédem- ment, en deux temps (fig.3 et 4), et ainsi de suite.
Dans la variante de réalisation de la fig.6, où les mêmes. références désignent les mêmes organes, le corps, du cylindre 1 est pris dans un tube et fermé par un chapeau vissé à chaque bout.
Le ressort 4 du serrage du piston 2 prend appui sur une. rondelle.
30, monté.e en bout de la tige de ce piston.
D'autre. part, le. piston mesureur 3 est ici monté coulissant. sur la tige tubulaire 11 du piston-tiroir d'alimentation 2 et bute, à fin de course de refoulement, sur la face d'extrémité de la por- tée tubulaire 6. L'arrêt du piston 2, dans la première phase du fonctionnement, est obtenu par butée du tiroir 12 sur le raccord 31 monté dans la tubulure de refoulement.
Enfin, dans cette réalisation, les communications du corps
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du doseur avec les conduites générales Cl et Cm sont effectuées au moyen d'ajutages 221, 231, en cuivre ou en laiton, du genre "bicône", dont le renflement peut être biconique ou sphérique, qui, par serrage, se jonctionnent hermétiquement avec le corps 1 d'une part, et avec les dites conduites d'autre part, même si les trous dans ces deux parties ne sont pas percés et fraisés avec une grande précision.
A la fig.6, le raccordement entre les conduites générales Cl et Cm et les doseurs-distributeurs est effectué en prévoyant des trous cylindriques dans les conduites générales et en utilisant les aju-tages coniques sur les doseurs-distributeurs.
Le serrage est ici effectué au moyen d'une bride en U, 32, chevauchant le corps tubulaire 1, d'une plaquette 33 et d'écrous 321.
La fig.7 montre seulement une variante de ce dispositif de jonctionnement dans laquelle les ajutages 222, 232 sont engagés seulement dans le corps 1 et se terminent du côté des conduites Cl et Cm par un renflement sphérique, ce qui permet de légères varia- tions dans l'orientation réciproque des orifices qu'il s'agit de faire communiquer.
Dans la variante de réalisation de la fig. 8, le piston 3 est logé dans un cylindre 11, distinct du cylindre 1 qui contient le piston 2, mais qui peut venir de fonderie avec lui.
Lorsque le piston 2 est déplacé par le lubrifiant, au début de la première phase, il vient buter contre le fond 1 ci du cylindre 1 et, dans cette position, laisse libre un espace 34 du côté de sa face postérieure qui communique en permanence avec la conduite mo- trice Cm. Cet espace 34 joue le rôle de l'espace 16 de la fig.2.
Il communique d'autre part par un conduit 35, foré dans le corps du doseur, avec le cylindre 11 derrière le piston 3. Les autres pa.rties essentielles portent les mêmes références que sur les fig.
2 à 6.
En vue du réglage de la dose de lubrifiant à débiter, le cha- peau 36, du cylindre 11, est muni d'une tige 37 pouvant coulisser
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avec un certain frottement dans ce chapeau et traversant un presse- garniture 38 porté par celui-ci. La saillie de ce coulisseau à l'intérieur du cylindre-saillie dont dépend le volume de la dose - est réglable au moyen d'une vis 39, manoeuvrable par sa tête exté- rieure au dit chapeau.
On pourrait aussi dans ce cas particulier de deux cylindres, prévoir, au lieu du système de réglage, une tige, reliée au piston 3, dont les mouvements indiqueraient à l'opérateur que le doseur fonctionne, cette tige étant dimensionnée de manière à faire à l'ex- térieur une certaine saillie lorsque le piston 3 est à fin de cour- se de refoulement.
Comme il a déjà été dit, le fluide moteur, amené aux doseurs par la conduite générale Cm, peut être différent du lubrifiant ou être constitué aussi par ce même lubrifiant et venir de la même source. L'installation de la fig.1 appartient à ce cas particulier.
Dans cette installation, le compresseur à haute pression HP peut être de type quelconque, à main ou à commande pneumatique ou électrique. Avec un compresseur à main, on pourra employer, comme distributeur D, un distributeur également commandé à la main tel que celui des fig.9 et 10.
Cet appareil comporte un corps 40 représentant une chambre 41 fermée par un couvercle 42. Contre la face intérieure dressée de ce couvercle, est appliqué, par un ressort 43, un plateau distributeur proprement dit 44. Ce plateau est manoeuvrable par une clef 45, munie d'un levier 46. La clef 45 est arrêtée dans ses positions fonctionnelles par un verrouillage élastique constitué par exemple par une bille 47 pressée par un ressort 48 et s'engageant partielle- ment dans un trou 49 percé en travers de la clef.
Le plateau 44 comporte un orifice 50, qui le traverse, et, sur sa face de contact avec la face intérieure du couvercle 42, une rai- nure 51, semi-circulaire, qui communique en permanence avec un ori- fice 52, du dit couvercle, où se branche une canalisation 53 faisant
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retour au réservoir R.
La chambre 41 communique en permanence avec le refoulement du compresseur HP par une canalisation 54, et, alternativement, avec la conduite générale Cl et la conduite générale Cm, par le moyen de l'orifice 50 qui vient correspondre tantôt avec l'orifice 55 relié à la première, tantôt avec l'orifice 56 relié à la seconde.
Le levier 46 a deux positions fonctionnelles à 180 l'une de l'autre. Dans l'une d'elles, le lubrifiant à haute pression passe de la canalisation 54 dans la conduite générale Cl par 41-50-55 tandis que celui qui revient de l'espace 16, entre les pistons du doseur, fait retour au réservoir R par la conduite Cm, l'orifice 56; la rainure 51, l'orifice 52 et la canalisation 53.
Dans l'autre position du levier 46, le lubrifiant à haute pression passe de la canalisation 54 dans la conduite générale Cm par 41-50-56, tandis que celui qui revient de la chambre 19, en avant du piston 2 du doseur, fait retour au réservoir R par la conduite Cl, l'orifice 55, la rainure 51, l'orifice 52 et la cana- lisation 53.
Au lieu d'une installation comportant un compresseur à main et un distributeur à main, on peut réaliser une installation complè- tement automatique.
Une telle installation peut comporter par exemple un compres- seur mû par un moteur à air comprimé et un distributeur du genre de celui déjà décrit, des fig.9 et 10, mais pourvu d'une commande soit à temps ; mécanique ou électro-mécanique, soit asservie au fonctionnement de la machine qui doit être lubrifiée par l'instal- lation, de façon que chaque opération de graissage se produise chaque fois que, par exemple, l'arbre principal de cette machine a accompli un certain nombre de tours.
On comprend que, dans ce dernier cas, l'axe ou clef du dis- tributeur D doit être commandé par la dite machine, avec une très grande démultiplication.
Les fig.ll à 13 montrent un tel distributeur à commande démul- tipliée.
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Sur la fig.ll, on retrouve pour les organes du distributeur proprement dit les mêmes références que sur les fig.9 et 10, et il n'est besoin que de décrire le dispositif de commande de la clef 45.
Ce dispositif comprend un levier d'origine du mouvement 60, pourvu par exemple d'une ouverture ovalisée 60a pour recevoir un mouvement oscillant sous l'action d'un doigt excentré d'une biellet- te, etc.. appartenant à la machine qu'il s'agit de lubrifier.
Ce levier actionne la cage 61 d'une roue "libre" 62 entraînée dans un seul sens d'oscillation au moyen des galets 63. Cette roue est solidaire d'un arbre 64 portant une autre roue semblable 65.
Celle-ci tournant dans une cage fixe 66, joue le rôle de frein em- pêchant la roue 63 de retourner en arrière, sous l'effet de la fric- tion périphérique, après chacun de ses actionnements positifs.
L'arbre 64 porte un doigt excentré. 67 d'excentricité réglable, ce doigt étant solidaire d'un plateau 68 lui-même solidaire d'un axe 69 excentré, dans l'arbre.64. En faisant tourner cet axe 69, on fait varier l'excentricité du doigt 67 qui est immobilisé sur l'ar- bre 64, dans la position choisie, au moyen d'une goupille 70 enga- gée dans l'un des crans 71 d'une série prévue sur le pourtour du plateau 68 (voir fig.11 et 13). On règle ainsi l'amplitude de l'os- cillation imprimée par le doigt 67 à un autre levier 72 chaque fois que l'arbre 64 fait un tour.
]Le levier 72 entraîne à son tour, par l'intermédiaire d'une transmission à roue libre analogue à la précédente, un autre arbre 45a formant le prolongement de la clef 45 du distributeur dont les organes sont désignés par les mêmes références que sur les fig.9 et 10.
On a donc, par la transmission à roue libre, une grande démul- tiplication entre le mouvement de la machine à graisser et l'arbre 64 et une autre démultiplication, réglable, entre celui-ci et la clef 45. Par ces deux étages de démultiplication, on peut obtenir entre la vitesse de rotation de la dite machine et celle de la clef 45 un rapport très grand tel que les opérations de graissage se pro-
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duisent à des intervalles de plusieurs heures, régulièrement espa- cés si la machine tourne à vitesse constante. On pourrait d'ailleurs établir d'une façon analogue une commande comportant un nombre sapé- rieur d'étages démultiplicateurs.
Avec un tel distributeur, on comprend que le moteur à air stoppera automatiquement quand les orifices de ce distributeur se-? ront dans une position de non correspondance et repartira également automatiquement chaque fois que les dits orifices seront dans l'une des positions fonctionnelles du distributeur pour laquelle se pro- duit soit l'alimentation de la conduite Cl soit celle de la condui- te Cm, pour stopper à nouveau lorsque tous les doseurs seront pleins ainsi que lorsque les phases d'expulsion seront terminées.
Sur la fig.14, on a représenté une installation complètement automatique dans laquelle le compresseur HP est commandé par un moteur électrique M Sur cette figure, D désigne un distributeur tel que celui des fig.ll à 13, d un distributeur-doseur, p un point à graisser.
Le circuit d'alimentation du moteur M comporte un interrupteur i qui coupe le circuit chaque fois que la pression du lubrifiant s'élève au-dessus d'une limite donnée. Cet interrupteur est action- né par la tige 80 d'un piston 81 soumis sur l'une de ses faces à l'action d'un ressort, l'autre face communiquant avec la sortie du compresseur, entre celui-ci et le distributeur D, de façon que l'ar- rêt du moteur se produise aussi bien lorsque ce distributeur est dans une position de non correspondance que, lorsque étant dans une position de correspondance, la pression s'élève au-dessus de la limite fixée, soit quand tous les doseurs sont pleins, soit quand toutes les opérations de refoulement sont terminées.
A la variante d'exécution du doseur-distributeur représentée aux fig.15 et 16, les références Cl et Cm correspondent aux condui- tes générales representées aux fig. 2 à 6.
Dans le corps 90 du doseur-distributeur est prévu un cylindre constituant une chambre mesureuse 91 ; dans cette chambre mesureuse
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91 peut se déplacer librement un piston flottant 93 dont la course, qui peut être réglée par tous moyens connus, détermine la mesure de lubrifiant à refouler vers les différents points à graisser.
De chaque côté de la chambre mesureuse 91 sont situés les ti- roirs de distribution 94 qui sont guidés dans des alésages 95 per- cés perpendiculairement à l'axe du cylindre mesureur 91.
Les alésages 95 se terminent à la partie haute du dessin par des parties de plus grand diamètre 96 qui sont en communication constante avec la chambre mesureuse 91 par des passages 97.
D'autres passages 98 percés dans le corps 90, mettent en com- munication de chaque côté le fond de la chambre mesureuse 91 avec les conduites- secondaires non représentées allant du doseur-dis- tributeur aux.points à graisser.
Chaque tiroir ,distributeur 94. qui à. l'une de ses positions extrêmes ferme le passage. 98, comporte une gorge annulaire 99, laquelle, à l'autre position extrême du. tiroir permet la continuité du passage 98.
Chaque tiroir 94 est alésé en 101 depuis son extrémité ouver- te jusqu'à une certaine distance au-delà, d'un trou transversal 100 qui, à la position extrême haute du dit tiroir 94, établit la communication entre le dit alésage 101 et le passage 97 reliant la partie de grand diamètre 96 avec le fond de la chambre mesureuse 91. leurs extrémités ouvertes, les. tiroirs 94 sont munis d'un chapeau.102, l'assemblage entre les deux parties pouvant être réali- sé par tout moyen connu,par exemple par sertissage comme représenté.
Le bas de chaque chapeau. 102. est percé d'un trou 103 dont l'arête sert de siège à une soupape flottante 104 qui, suivant l'exemple représenté, est une bille.
La soupape 104 est libre de jouer dans son logement 105 du. chapeau 102. dans. le sens diamétral et dans le sens axial, le jeu axial étant limité du côté opposé. au siège par la partie crénelée 106 terminant le tiroir 94. La partie crénelée 106 a pour but de
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retenir la bille 104 à une position ne s'opposant pas au passage du fluide dans l'alésage 101. A cette extrémité du tiroir portant le chapeau 102, le corps 90 est prévu avec des logements 107 de dimensions prévues plus grandes pour recevoir des éléments de fil- tration 108 s'opposant positivement à l'introduction de tous agents extérieurs à l'intérieur des doseurs-distributeurs. La communica- tion entre les conduites générales Cl et Cm et les logements 107 est réalisée au moyen des passages 109 prévus dans le corps 90.
Les conduites générales Cl et Cm étant alimentées en lubrifiant sous pression par un compresseur à haute pression HP alimenté par un réservoir R comme le montre par exemple la fig.l, avec interpo- sition,entre le compresseur HP et les conduites générales Cl et Cm, d'un distributeur à plusieurs voies à commande à main ou à commande mécanique démultipliée du genre, par exemple, de celle représentée aux fig.ll à 13, le fonctionnement, en supposant que la chambre mesureuse 91 ait déjà été remplie de lubrifiant par la conduite Cl, est le suivant :
Le compresseur refoulant, sous haute pression du lubrifiant par une autre voie du distributeur à commande, démultipliée, par exemple celle qui établit la communication entre le compresseur et la. conduite générale Cm, le lubrifiant traverse le passage 109 et pénètre, après avoir traversé le filtre 108 dans le logement 107 - côté droit face au dessin figl5 - passe par le trou 103 du cha- peau 102, soulève la soupape flottante 104 qui vient s'appliquer contre la partie crénelée 106.
Le lubrifiant refoulé sous haute pression passe autour de la soupape 104, pénètre par les ouvertures des créneaux dans l'alésa- ge 101 et arrive par le trou transversal 100 dans la partie 96, d'où il passe par le passage 97 dans la chambre mesureuse en exer- çant sa pression sur la face correspondante du tiroir mesureur 93, lequel par son autra face refoule le lubrifiant qui se trouvait dans la chambre mesureuse du côté gauche.
Pour parvenir aux points à graisser, le lubrifiant refoulé par
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le piston flottant 93 commence par repousser vers le bas le tiroir 94 - côté gauche face au dessin fig.15.
Arrivé à la position basse, c'est-à-dire à celle représentée à la fig.15, la gorge annulaire 99 du tiroir 94 établit la conti- nuité du passage 98 qui permet au lubrifiant d'aller par une con- duite secondaire vers les points à graisser.
La fig.15 représente le doseur distributeur 90 à la position à la fin du premier temps de graissage.
A la fig.16, les mêmes chiffres de référence indiquent les mêmes organes qui se trouvent à la position à la fin du deuxième temps.
On a déjà précisé que le graissage avait lieu alternativement par l'une ou l'autre des conduites générales. En considérant la fig.16, le fluide sous pression arrive par la conduite générale CI et le processus décrit précédemment s'effectue exactement de la même manière, la pression du compresseur étant reçue par la face côté gauche du piston mesureur 93 - face au dessin - tandis que le refoulement vers les points à graisser est réalisé par la face cô- té droit du dit piston mesureur 93.
Alternativement chaque face du piston mesureur 93 est récep- trice ou distributrice.
A la variante d'exécution du doseur distributeur représenté aux fig.17 à 19, le fonctionnement est du même ordre que celui qui vient d'être décrit en référence aux fig.15 et 16.
On retrouve le piston mesureur flottant 93 (fig.18) qui se déplace dans un cylindre constituant la chambre mesureuse 91,aux extrémités de laquelle on voit des butées 110,dont l'une au moins comporte un dispositif micrométrique permettant de régler la cour- se du piston mesureur.93, course qui.détermine, comme il a déjà été indiqué, la quantité, de lubrifiant à distribuer.
Suivant cette forme d'exécution, le piston flottant 93 est combiné avec des jeux.de soupapes de distribution.
Les conduites générales Cl et Cm sont connectées par des aju-
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tages coniques (du genre de ceux représentés à la fig.6a) avec les doseurs distributeurs 90.
Les chambres 111 à soupape sont disposées perpendiculairement à l'axe de la chambre mesureuse 91, à chaque extrémité de la dite chambre mesureuse 91. Chaque chambre 111 prévue dans le corps 90 est fermée au moyen d'un bouchon 112, après mise en position d'une toile de filtration 113 contre un épaulement 114 prévu à l'intérieur du logement de la chambre 111.
Chaque bouchon 112 présente du côté de l'élément de filtration 113 une partie de diamètre réduit dont le but est de laisser libre une chambre annulaire 115 par laquelle a lieu l'entrée du lubrifiant sous pression en aval du filtre 113.
De l'autre côté de l'élément de filtration 113 sont disposées dans l'ordre, une chicane 116 et une soupape composée.
La soupape composée est constituée par un anneau 117 en matiè- re assurant l'étanchéité. Dans une ouverture centrale de cet anneau est introduite à force une pièce 118 à passage central 119.
Le passage 119 est, au repos, fermé par un clapet 120 sous l'action d'un ressort 121.
Le fonctionnement se produit d'une manière identique à celle décrite en référence à la forme d'exécution suivant fig.15 et 16.
Le lubrifiant refoulé sous haute pression dans l'une des con- duites générales (la conduite Cm suivant le dessin et conformément à la fig.17) pénètre dans la chambre annulaire 115 en passant par l'ajutage conique de liaison et le canal incliné 121 (fig.19), tra- verse l'élément de filtration 113, décolle la chicane 116 (fig.17), refoule la soupape 117-118 contre son siège 122.
A cette position des organes, le lubrifiant passe autour de la chicane, entre dans le passage central 119 de la partie 118, vient repousser le clapet 120 à l'encontre du ressort 121 et passant par un passage 123 vient exercer sa pression sur la face côté droit du piston mesureur 93 (fig.18) qui transmet la dite pression par sa face côté gauche sur le lubrifiant qui avait été préalablement refoulé à l'intérieur de
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la chambre mesureuse 91.
Le départ du lubrifiant refoulé de la chambre mesureuse 91, vers les points à graisser, se fait, alternativement d'un côté ou de l'autre, par l'un des passages 123 qui relie.la dite chambre me- sureuse à la boite à soupape considérée. Le lubrifiant refoulé sor- tant du passage 123 (fig.19) pénètre dans le logement en aval du clapet 120, passe autour. de ce dernier qui, sous la pression du ressort 121, ferme le passage. central 119 de la soupape 117-118 et sort finalement par la tubulure de sortie 124 qui,suivant l'exemple représenté, est d'un seul bloc. avec le corps de la boite à soupape.
Il va de ,soi que l'invention n'est pas limitée aux. modes de réalisation décrits et représentés dont elle englobe toutes les va- riantes découlant des mêmes principes d'établissement.
REVENDICATIONS.
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