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Dispositif pour le guidage de l'outil dans les machines à reproduire, les machines à graver, ou analogues.
Jusqu'à présent, dans les machines à reproduire, les machines à graver ou analogues, le mode de travail,consistait en ce que l'outil était guidé d'après des contours d'un modèle, le dit outil reportant les contours du modèle sur la pièce à travailler. Par conséquent, pour chaque genre de conformation, même lorsqu'il s'agissait seulement de très légères différences, il était nécessaire d'avoir recours à un modèle spécial. Cette situation rendait considérablement plus onéreux le travail sur de telles machines. Il y a lieu de remarquer en outre que même de simples variations dans le diamètre de l'ou-
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til pouvaient, le cas écheant, conduire à rendre inutilisable, pour l'obtention du résultat voulu, un modèle déjà exis- tant.
Le problème technique qui est à la base de l'invention consiste à établir un dispositif grâce auquel il soit possible d'exécuter au moins la partie essentielle des travaux qui se présentent usuellement, de telle sorte, par conséquent, qu'une multiplicité de modèles soient remplacés par un dispositif unique.
Selon l'invention, le dispositif est établi de telle sorte que le système assurant la transmission soit mobile ra- diale,nent et en rotation par rapport au centre du dispositif; ce système peut par exemple être monté sur un coulisseau qui se déplace sur une glissière susceptible de tourner autour de l'axe du dispositif. Pour la limitation du mouvement radial du coulisseau, on utilise des butées qui sont de préférence guidees dans une gorge de la glissière, et pour la limitation du mouvement de rotation on utilise d'autres butées, qui peuvent être fixées en position dans une gorge de la surface périphérique ou latérale de la plaque de base.
Dans le dispositif selon l'invention, tous les inconvénients signalés à propos du mode de travail utilisé jusqu'à présent se trouvent éliminés. Ainsi qu'il est expliqué plus loin, on peut exécuter avec le dispositif selon l'invention une multiplicité de travaux, pour lesquels les modèles différents qui étaient nécessaires pour chaque cas particulier sont remplacés par un dispositif unique. Il est indifférent qu'un système de modification d'échelle soit ou non interposé entre le dispositif et l'outil, système ayant par exemple la forme d'un pantographe ; le dispositif selon l'invention peut être employé dans les deux cas avec les mêmes bons résultats.
Le réglage du dispositif est assuré à l'aide de moyens très simples. A l'aide des graduations existantes, les limitations
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des mouvements de l'outil radiaux et en rotation peuvent être opérées d'après les indications d'un dessin. Si'les dispositifs de lecture sont munis d'un vernier, une précision suffisante du réglage est assurée pour la plus grande partie des cas de la pratique; cette précision peut être augmentée en'.utilisant un pantographe pour la transmission du mouvement.
Si l'on prend par exemple un rapport de transmission du panto- graphe de 5 : il en résulte, pour une imprécision de 1/10 de m/m dans le réglage du vernier, une imprécision de seulement 1/50 de m/m pour l'outil. Naturellement, la précision de travail est encore plus grande, lorsque le rapport de transmission du pantographe est lui-même plus grand.
Le nombre des travaux qui peuvent être exécutés avec le dispositif peut encore être considérablement augmenté en prolongeant au delà du centre du dispositif la glissière mobile en rotation autour de ce centre, de telle sorte que le coulisseau mobile radialement puisse être employé des deux côtés du centre du dispositif. De cette manière, il est possible d'exécuter aussi des travaux qui dépassent le centre, sans qu'il soit nécessaire d'opérer un retournement et, le cas échéant, un nouveau réglage du dispositif ou de la pièce à travailler.
Dans cette disposition, la glissière peut être ,fixée sur un plateau monté de manière à pouvoir tourner dans la pla- que de base de l'appareil, de sorte que, par exemple, l'une des plaques puisse être munie d'un bouton de réglage micrométrique, le dit bouton pouvant avantageusement venir attaquer l'autre plaque à l'aide d'une partie de préférence cannelée, en antagonisme avec un ressort.
De préférence encore, on prévoit un vernier guidé dans une rainure circulaire à la périphérie de la plaque interne; ce vernier coopère avec une butée mobile et réglable
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dans une rainure périphérique de la plaque de base. Cette disposition rend possible de former sur toute la périphérie du dispositif des réglages angulaires toujours constants, pour lesquels la même lecture est toujours nécessaire ; il n'est donc plus nécessaire de faire en permanence des additions ou des soustractions aléatoires sur l'échelle de la plaque de base.
Un autre perfectionnement consiste en ce que le coulisseau guidé dans la glissière est fixé à un fil ou à une bande d'acier, qui est guidé sur un galet monté de manière fixe au centre du dispositif. Lors de l'utilisation d'un tel dispositif, l'outil reçoit un mouvement en spirale, lorsque la glissière subit son mouvement de rotation. La grandeur du pas de ce mouvement dépend du diamètre du galet sur lequel le fil ou la bande d'acier est guidé. Ce galet peut être changé. De préférence, on fera usage d'un fil d'acier qui sera guidé dans plusieurs rainures hélicoïdales du galet, ce qui assure à la spirale un pas toujours constant.
Dans le cas d'une bande d'acier, le même effet ne pourrait se produire que dans une' cer- taine mesure, à savoir pour un tour seulement de la bande d'acier autour du galet, parce que, dès le second tour, le diamètre du galet se trouverait augmenté de la double épaisseur de la bande d'acier. On emploie de préférence, dans le même but, une crémaillère articulée sur le coulisseau, qui coopère avec un pignon fixe placé au centre du dispositif.Le diamètre de ce pignon donne, dans ce cas, la mesure du pas de la spirale. Pour un réglage à la fois simple et précis de la crémaillère et du pignon, l'organe d'appui de la crémaillère est déplaçable et réglable.
Par ce moyen, non seulement on peut adapter la position de la crémaillère au diamètre du pignon de la manière la plus favornble, mais encore on réalise une facile interchangeabilité de la crémaillère et du pignon.
De préférence, le galet de guidage du fil ou de la bande d'a-
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cier, ou bien le pignon est fixé dans le dispositif de centra- ge qui est prévu pour le réglage du dispositif et de la pièce à travailler, et qui comporte en principe un.alésage conique, ce dispositif de centrage présentant dans ce but un pas de vis à sa base.
L'invention consiste en outre dans le fait que le coulisseau guidé sur la glissière est remplacé par un disposi- tif qui correspond aux formes d'exécution précédemment défi- nies. La glissière reçoit donc un dispositif dans lequel le système employé pour la transmission du guidage à l'outil est mobile en rotation et radialement, l'ensemble de ce disposi- tif pouvant à son tour être déplacé en rotation et radialement.
On expliquera plus loin, en référence à divers exemples d'exé- cution, les divers genres de travaux qui peuvent être exécutés avec un tel dispositif.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple seule- ment, certaines formes d'exécution de l'invention.
La figure 1 est une vue en plan d'un dispositif selon l'invention.
La figure 2 est une vue de profil par l'avant.
La figure 3 est une vue de profil par la gauche.
Les figures 4 et 5 sont relatives à une partie addi- tionnelle, vue en plan et en profil.
La figure 6 est une vue de détail.
Les figures 7 à 11 représentent divers exemples de travaux qui peuvent être exécutés à l'aide du dispositif montré par la figure 1.
La figure 12 est une vue en plan d'un autre disposi- tif selon l'invention.
'La figure 13 est une vue de profil de la butée coopé- rant avec le vernier circulaire.
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La figure 14 est une vue de face d'après la figure 12 avec partie en coupe.
La figure 15 est une vue en plan du mécanisme à crémaillère du coulisseau.
La figure 16 est une vue de profil de la figure 15.
La figure 17 est une vue en plan pour un dispositif qui peut être employé à la place du coulisseau de la figure 12.
La figure 18 est une vue de face de la figure 17, partiellement en coupe.
Les figures 19 à 26 sont divers exemples des travaux que l'on peut exécuter avec le dispositif d'après les figures 12 à 18.
Dans les figures 1 à 3, une glissière, qui se compose des parties 2 et 3, est montée sur le plateau de base 1 de manière à pouvoir tourner. Ces deux parties 2 et 3 sont reliées l'une à l'autre par un ressort plat 4, de telle manière que la partie supérieure 2 puisse, dans une certaine mesure, être relevée vers le haut. Le ressort plat 4 présente en outre une certaine tension préalable dirigée vers le bas, de telle sorte que la partie supérieure 2 est toujours sollicitée vers le bas pour s'appuyer contre la partie 3.
Pour assurer le guidage relatif de ces deux parties, une gorge longitudinale et une clavette allongée 5 sont encore prévues près de la périphérie du plateau de base, ce qui empêche toute translation relative des deux parties.
Sur la glissière 2 est monté un coulisseau 6, qui reçoit le doigt 7 de guidage du dispositif de transmission vers l'outil, tel que, par exemple, un pantographe. Le coulisseau 6 peut être déplacé en translation sur la partie 2, et être fixé en toute position voulue à l'aide de la poignée 8.
Le dispositif est fixé sur la machine-outil à la manière usuelle pour les modèles séparés. Le réglage du dispo-
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sitif a lieu d'après les dessins de fa.brication; en ce qui concerne les dimensions angulaires, ce réglage a lieu par le moyen de la. graduation tracée sur le plateau de base'1, avec laquelle coppère la graduation de vernier établie sur l'index 9, tandis que pour les mesures de longueur radiales, le réglage a lieu à l'aide de la graduation tracée sur la partie supérieure 2 de la glissière, et du vernier tracé sur le coulisseau 6. Les positions extrêmes pour la rotation de la glissière 2-3 autour de l'axe du plateau de base sont déterminéespar des butées 10, qui sont guidées dans une gorge 11 en forme de T ménagée sur la périphérie du plateau de base 1, et qui peuvent être immobilisées par des vis 12.
Les positions extrêmes du coulisseau 6 sont également déterminées par des butées 13 et 14, qui sont a.ussi guidées dans une gorge 15 en forme de T, et qui peuvent comme précédemment être immobilisées par des vis 16. Le réglage de la position des butées est effectué de la manière suivante : la glissière 2-3 et le coulisseau 6 sont d'abord mis en place à l'aide des graduations précédemment indiquées, puis les butées sont respectivement poussées soit contre la butée 17 de la partie inférieure 3 de la glissière, soit contre la butée 18 du coulisseau, puis immobilisées. Pour travailler avec le dispositif, on commence dans une position extrême fixe, et, par exemple, on fraise d'abord un arc de cercle extérieur. A cet effet, le coulisseau 6 est immobilisé sur la glissière 2-3 à l'aide de la poignée 8.
Puis, lorsque l'arc de cercle prévu est terminé, la poignée 8 est dégagée, et la glissière 2-3 est à son tour immobilisée par un dispositif de blocage 19 porté par elle, lequel est mobile dans une gorge annulaire 20 en forme de T, et peut être actionné par un excentrique à l'aide de la poignée 21. A ce moment le coulisseau est déplacé en translation longitudinale le long de la glissière 2-3, ce qui produit un guidage radial -
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de l'outil sur la pièce à travailler. Enfin on peut de manière analogue, après déblocage de la poignée 21, provoquer le taillage d'un arc de cercle interne, puis de nouveau opérer un mouvement de translation radiale de l'outil.
Dans la plupart des cas il suffira d'opérer le centrage relatif entre le dispositif et la pièce à travailler, à l'aide de la graduation sur la partie 2 de la glissière et du vernier sur le coulisseau 6 ; cette opération est effectuée simplement en ramenant le coulisseau 6 dans la position zéro de la graduation de la glissière. Dans cette position, l'outil doit se trouver au centre de la pièce à travailler. Cependant, pour éliminer toute source d'erreur lors du réglage du vernier et assurer encore une plus grande précision, des alésages correspondants, destinés à venir en coincidence, sont ménagés en 23 et 24 dans le coulisseau 6, dans la glissière 2-3, et dans la pièce axiale 22.
Lorsque l'on veut faire usage de ces alésages pour le centrage, on enlève le doigt de guidage 7 du coulisseau 6, on amène ce coulisseau au milieu du dispositif, et on engage un doigt conique, dont la conicitë correspond à celle de l'alésage, dans le dit alésage. De cette manière on obtient toujours un centrage parfait, en enlevant ensuite le doigt conique et en le remplaçant par le doigt de guidage 7.
Plusieurs butées 10, en nombre quelconque,peuvent être réparties sur la périphérie du plateau de base 1, pour déterminer les positions de travail les plus différentes pour la glissière 2-3. Afin que, dans ce cas, et lors des mouvements de rotation de la glissière, les butées 10 avec leurs vis 12 ne puissent pas constituer un obstacle, la butée 17 est rendue mobile radialement en antagonisme avec le ressort de traction 25. A cet effet, la butée 17 est guidée par un doigt transversal 26 dans une rainure allongée de la partie
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inférieure de la glissière 3.
La butée 17 se prolonge par une poignée 27, dans le voisinage de laquelle est prévu un pêne 28 qui, lorsque la butée 17 est tirée en arrière, s'accroche automatiquement derrière l'arête arrière 29 de la partie inférieure de la glissière 3, et maintient la butée dans cette position. Lorsque la butée 17 est ainsi tirée en arrière, la glissière, peut être déplacée en rotation en - franchissant les butées 10 ainsi que leurs vis de fixation 12. Après le franchissement d'une butée 10, le.pêne 28 est libéré de son engagement avec l'arête 29, et la butée 17 revient sous l'action de son ressort 25 dans la position de travail.
Dans les figures 4 et 5 on a montré un dispositif additionnel qui permet de déterminer également, dans la direction radiale, différents chemins de travail pour l'outil qui doivent se reproduire périodiquement. Le dispositif représenté est employé aux lieu et place de la butée 13 ou de la butée 14, ou des deux butées à la fois. Il se compose d'une partie inférieure 30, qui est fixée sur la partie 2 de la glissière.
Sur cette partie inférieure 30 est montée, de manière à pouvoir tourner, une partie cylindrique 31, dans laquelle sont disposées plusieurs vis 32 réglables. Une roue à rochet 33 est reliée avec la partie 31, cette roue à rochet étant actionnée par un cliquet 34 (figure 1) monté sur le coulisseau 6. Les diverses positions relatives entre les parties 31 et 30, qui correspondent au nombre de dents de la roue à rochet 33, sont déterminées par un ou plusieurs crabotages élastiques à billes 34, qui s'engagent dans des évidements correspondants 35.
Lors du travail avec ce dispositif, les diverses vis 32, réglables de manière quelconque, servent de butée pour le coulisseau 6 ; mais de plus la surface latérale de la partie
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31 peut a.ussi constituer butée, alternativement avec les vis 32, pour le coulisseau 6.
Dans les machines à graver, qui travaillent notablement plus vite que les machines à reproduire, et dans lesquelles les efforts développés sont loin d'atteindre ceux qui sont réalisés dans les dites machines à reproduire, il n'est pas nécessaire que le dispositif de blocage actionné par la poignée 21 soit toujours utilisé pour la fixation de la position de la glissière 2-3. Dans ce cas en effet, une friction relativement faible entre la glissière et le plateau de base 1 suffit pour maintenir le réglage pendant le travail. Un exemple est à cet égard donné par la figure 6.
Sur la partie supérieure 2' de la glissière est rapportée une clavette longue 5', qui s'engage dans une rainure longitudinale de la partie inférieure de la glissière 3'. La face inférieure de la clavette 5' est pourvue d'un revêtement de caoutchouc 36. Dans cette forme d'exécution, un léger mouvement de rotation de la glissière est permis lorsqu'on soulève la partie supérieure 2', tandis que le frottement exercé sur la plaque de base par le revêtement de caoutchouc 36 suffit à maintenir la position de travail. Le frottement nécessaire est obtenu non seulement par le poids de la partie supérieure 2' de la glissière, mais aussi par le ressort à lame 4.
Dans les figures 1 à 3 on a représenté un dispositif qui peut être employé de manière universelle pour les machines à reproduire, les machines à graver, ou analogues. Ce dispositif peut aussi être pourvu du système représenté par la figure 6. Dans les dispositifs qui sont conçus seulement pour les travaux difficiles de reproduction, il n'est pas nécessaire de prévoir une division de la glissière en une partie supérieure 2 et une partie inférieure 3; elle peut au contraire être constituée d'une seule pièce.
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Les figures 7 à Il représentent des exemples de travaux qui peuvent être exécutés avec le dispositif qui fait l'objet de l'invention. Ces exemples ne constituent qu'une petite fraction des travaux de toute nature qui peuvent être exécutés. Il n'est certes pas besoin de mentionner que les rayons de raccordement des contours établis sont déterminés par le diamètre des outils employés. A cet égard, les figures du dessin doivent être regardées comme simplement schématiques.
D'après la figure 7 un disque est muni d'encoches a, b, c, d, qui ont des étendues angulaires différentes'et qui présentent aussi des rayons différents. L'exécution de ces différentes encoches peut avoir lieu à la manière précédemment décrite, le dispositif faisant l'objet d'un réglage particulier pour chaque nouvelle encoche à faire. Mais il est aussi possible, en faisant usage de plusieurs butées 10 et en employant convenablement le dispositif des figures 4 et 5 de régler une fois pour toutes le dispositif pour les fabrications en série.
Le disque de la figure 8 possède une encoche triangulaire e. Pour l'exécution de cette encoche, le coulisseau 6 subit deux mouvements radiaux, séparés par la valeur angulaire prescrite, et un mouvement de rotation pour former l'arc extérieur. A la périphérie du disque sont représentées des évi- dernents f, qui peuvent également être obtenus à l'aide du dispositif selon l'invention. Ces évidements peuvent avoir toute forme voulue ; ils peuvent par exemple avoir des profondeurs et des longueurs différentes.
La pièce selon la figure 9 est munie de fentes radiales g, de répartition déterminée, une ou plusieurs d'entre elles présentant une limitation circulaire h. Dans ce cas également la répartition, la longueur et la disposition des
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fentes peuvent être quelconques.
D'après la figure 10, diverses perforations sont à établir, dont l'une! est au centre du disque, tandis que la seconde k se trouve sur un rayon donné, à la distance prescrite de la précédente, et qu'en outre la troisième 1 se trouve à un autre éloignement du centre, avec une certaine relation angulaire par rapport à la seconde perforation. Cet exemple montre que le dispositif peut aussi être employé à la manière d'un calibre de perçage.
La figure 11 enfin montre un exemple de pièce à usiner sur une machine à graver. On a prévu dans ce cas une graduation m avec des traits plus ou moins longs. La différence des longueurs de trait est obtenue à l'aide du dispositif représenté par les figures 4 et 5, le nombre de dents de la roue à rochet 33 correspondant à la division prescrite, tandis que le réglage des vis 32 donne une mesure pour la différence des longueurs de trait. Dans le cas de l'exemple de la figure 11, on n'emploie qu'un seul dispositif selon les figures 4 et 5 à la place de la butée 14. Si la butée 13 était aussi remplacée par un dispositif de ce genre, on pourrait également obtenir des différences de longueur de traits en direction du centre.
Le plateau de base 41 du dispositif d'après les figures 12 et 14 supporte le plateau 42 qui peut tourner, et qui peut être fixé en position par rapport au plateau de base 41 à l'aide des écrous à manette 43. La glissière 44 est fixée sur le plateau 42 ; elles'étend de part et d'autre de l'axe de rotation du dispositif, et reçoit le coulisseau 45 avec le système de réception 46 pour le doigt de guidage du dispositif de transmission à l'outil, par exemple un pantographe. Pour le mouvement radial du coulisseau sont prévues
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des butées 47, qui sont déplaçables dans la gorge 48 et peuvent être fixées en position. Pour la limitation du mouvement de rotation, on utilise les butées 49 mobiles dans une gorge périphérique du plateau de base, et qui peuvent être fixées en position.
Pour le réglage angulaire, il existe un vernier 50, qui peut être déplacé et fixé en position dans une gorge annulaire du plateau 42, et qui coopère avec une graduation tracée à la périphérie du plateau de base 41. Pour le réglage micrométrique, on emploie des boutons 52, qui sont pourvus à leur extrémité inférieure d'un moletage coniquevenant, lorsqu'on appuie sur les dits boutons en antagonisme avec les ressorts 53, s'engager avec un bord conique correspondant du disque 41.
Le vernier 50 possède une butée 54 contre laquelle peut venir porter la butée mobile 55, qui est réglable ellemême sur la butée 56. Cette dernière peut être fixée en position dans la gorge périphérique 57 de la plaque de base 41 à l'aide de la vis 58, tandis que la butée 55 peut, de son côté, être fixée sur la butée 56 par la vis 59. Ce système permet d'établir successivement et continuellement des mesures angulaires identiques, sans avoir à effectuer des additions ou des soustractions. Il suffit à cet effet, diaprés le réglage angulaire convenable, de déplacer le vernier 50 de la quantité voulue par rapport à la butée 55 ou par rapport à la graduation de la plaque de base 41, puis, après déblocage de la vis 58, de déplacer à son tour la butée 56 jusqu'à ce que la butée 55 vienne porter contre la butée 54.
Il en résulte que le déplacement angulaire toujours constant de la glissière 44 peut avoir lieu jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la butée 56. Un exemple de travail effectué avec un tel
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dispositif est représenté en n par la figure 26.
Sur le coulisseau 45 est fixé un fil d'acier 60, qui est guidé d'une part sur la gorge triple de la poulie 61, fixée rigidement sur la plaque de base au centre de rotation du dispositif, et d'autre part sur le galet 62 à l'extrémité de la glissière, avant de faire retour sur la face arrière du coulisseau. Lorsque la glissière 44 subit un mouvement de rotation en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre, le coulisseau est, dans ce dispositif, tiré progressivement vers le centre du dispositif selon le diamètre du galet 61. Le dispositif 46 qui reçoit le doigt de guidage décrit de ce fait une spirale à pas constant, qui est transmise à l'outil. Il est utile de monter le fil d'acier 60 avec un double guidage, comme représenté, parce que, par ce moyen, on assure un guidage toujours sans jeu pour le coulisseau 45.
On pourrait fixer le fil d'acier 60 d'une manière quelconque au galet 61, en ayant soin toutefois que, pendant le travail le fil 60 reste tendu régulièrement à chaque mouvement.
On peut aussi exécuter les mêmes travaux que ceux qui sont possibles avec le dispositif décrit en employant, au lieu du guidage par fil d'acier, un guidage par crémaillère d'après les figures 15 et 16. Dans ce cas, la crémaillère 64 est articulée en 63 au coulisseau 45, et elle engrène avec le pignon 65. Le pignon 65 ainsi que le galet précédemment mentionné 61 peuvent être fixés par vissage dans le dispositif de centrage 66, qui est prévu pour permettre le centrage du dispositif et de l'outil. Comme appui pour maintenir l'engrènement de la crémaillère, on utilise un guide 67, qui est mobile et peut se fixer en position dans la gorge 68 du plateau 42.
A l'aide de ce guide, on peut opérer un réglage
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relatif précis de la crémaillère 64 et de la roue dentée 65; si l'on dégage le guide 67, on peut facilement faire tourner la crémaillère 64 autour du centre de rotation 63, de sorte que la commande par crémaillère est alors mise hors d'action.
De même, le réglage de la crémaillère peut aussi de cette ma- nière facilement être adapté aux différents diamètres de la roue dentée 65, pour des pas variables de la spirale.
Dans les figures 17 et 18 on a représenté un dispo- sitif qui correspond en principe à celui des figures 1 et 3 ainsi que 12 et 14. Ce dispositif est établi pour être monté de manière mobile sur la glissière 44 au lieu du coulisseau 45. Il se compose, comme le dispositif de principe, d'un pla- teau de base 69, dans lequel le plateau 70 est monté de ma- nière à pouvoir tourner, et qui porte à son tour la glissière 71 sur laquelle le coulisseau 72 est disposé de manière à pouvoir glisser.
Le coulisseau 72 comporte, dans ce cas, le système qui reçoit le doigt de guidage 73 du dispositif de trans- mission entre le dispositif décrit et l'outil. Les autres par- ties de ce système additionnel correspondent aussi à celles qui ont été décrites pour le dispositif de principe. La glis- sière 71 et le coulisseau 72 sont pourvus, comme le dis- positif de principe, de graduations de réglage et de lecture.
Il en est de même pour les.plateaux 69 et 70, ainsi que pour le vernier réglable 74 appartenant au plateau 70. En outre, le plateau de base 69 est muni d'un dispositif de lecture 75, qui coopère avec une graduation correspondante de la glis- sière 44.
A l'aide des exemples des figures 12 à 18 on peut exécuter les travaux les plus divers. En dehors des travaux qui ont déjà été décrits en référence aux figures 7 à 11,
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on peut aussi exécuter des travaux du genre de ceux qui sont représentés, par exemple par les figures 19 à 26.
La figure 19 montre un disque qui, à la manière d'une roue, est pouvu d'évidements o, de telle sorte qu'il subsiste des rayons p. En outre, à la périphérie du disque, sont prévus des arcs de cercle saillants q et rentrants r.
Pour ce genre de travail, on emploie un dispositif d'après les figures 17 et 18, le coulisseau 72 étant, pour l'exécution des rayons, fixé à une distance du centre de rotation du dispositif égale à la demi-largeur de ces rayons, tandis que, dans cette position, le système est déplacé sur la glissière 44 parallèlement au rayon correspondant. Pour la réalisation des arcs de cercle q et r, le centre de rotation du disque 70 est réglé sur le centre du cercle à établir, puis on fait décrire au coulisseau 72 l'arc de cercle voulu.
Dans la figure 20 on a représenté un travail de perçage qui permet de se rendre compte qu'il est possible, avec le dispositif qui fait l'objet de l'invention, de faire des perçages selon des plans et dispositions quelconques.
Dans le plateau selon la figure 21, on a ménagé des encoches ou des évidements quelconques, dont les lignes droites sont parallèles à un rayon quelconque donné, tandis que des nervures s parallèles entre elles sont ménagées au fond d'un avidement.
Les figures 19 à 21 constituent un exemple de ce que, avec le dispositif d'après les figures 17 et 18, il est possible non seulement d'effectuer des mouvements radiaux et de rotation par rapport au centre de la pièce à travailler, mais aussi de produire d'autres mouvements quelconques, rectilignes ou circulaires, pour autant que ces tracés puissent être déterminés par des cotes de dessins.
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Les pièces d'après les figures 22 à 25 possèdent des contours usinés en forme de spirale. D'après la figure 22, plusieurs gorges en forme de spirale sont réparties sous le même angle sur toute la surface de la pièce. La figure-23 montre une came en forme de spirale, la figure 24 une gorge ou rainure en spirale, et la figure 25 une roue à rochet, dont les dents ont une forme de spirale. Si ces formes de spirale correspondent à des arcs de cercle ou à des raccordements d'arcs de cercle, ces courbes peuvent être obtenues à l'aide du dispositif selon les figures 17 et 18, qui est alors à employer comme il a été dit à propos des figures 19 et 20.
S'il s'agit de spirales à pas constant, dont le pôle se trouve au centre de la pièce à travailler, leur obtention est réalisée à l'aide du dispositif qui, selon les figures 13 et 14 comporte un ruban ou un fil d'acier, ou qui, selon les figures 15 et 16, comporte une commande à crémaillère. Pour les spirales à pas constant, dont le pôle se trouve en dehors du centre de la pièce à travailler, on utilise un dispositif d'après les figures 17 et 18, muni additionnellement d'un guidage à fil d'acier d'après les figures 12 à 14, ou d'un guidage à crémaillère d'après les figures 15 et 16.
La figure 26 représente un disque gradué, avec diverses graduations possibles, parmi lesquelles celles qui sont désignées par n ont déjà été mentionnées plus haut. La graduation est de préférence établie à l'aide d'un dispositif d'après les figures .4 et 5, qui est fixé sur la butée du coulisseau 72; pour l'établissement de la graduation u, le même dispositif est monté sur une butée 49 d'après la figure 12.
Les exemples de travaux qui ont été représentés sont loin d'épuiser les possibilités du dispositif selon l'invention; ils constituent seulement un tableau des modes d'utili- - sation multiples de ce dispositif.