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"CHARNIÉRE POUR PORTES, FENETRES ET PIECES SIMILAIRES"
On sait que les portes, fenêtres, etc. sous l'action des agents atmosphériques peuvent subir des mouvements qui en préjugent le fonctionnement. Il arrive, par exemple, que par effet de la chaleur le bois des portes et des fenêtres tend à se sécher et à se rétrécir, laissant une fente entre le châssis et les battants, pour éliminer cet inconvénient on doit appliquer des lattes d'épaisseur, ce qui n'est point esthétique, et exécuter sans cesse des réparations.
L'humidité, par contre, fait grossir le bois, en sorte que les battants opposent une forte résistance lorsqu'on veut les fermer, ou ils ne ferment point du tout. Il faut alors réduire leur épaisseur ou celle du châssis. Enfin, par effet de leur propre poids et de la fixation imparfaite des pentures, les battants tendent à se baisser, s'inclinant
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ou glissant sur le seuil.
La présente invention a pour objet une charnière réglable, laquelle élimine les inconvénients signalés ci-dessus et permet de régler les battants d'une façon simple et rapide. Elle pernet en outre de fixer les persiennes, les portes et les fenêtres en des positions établies d'avance, évitant les altérations et mouvements non voulus de ces pièces,
Les dessins annexés, présentés exclusivement à titre d'exemple non limitatif, montrent quelques formes de réalisation de la présente invention et précisement: la figure 1 représente une vue de face de l'intérieur d'un type de charnière suivant l'invention; la figure 2 montre le pivot de cette première forme de réalisation; la figure 3 représente le pivot d'une deuxième forme de réalisation de l'invention ;
les figures 4 et 5 montrent les pivots de deux autres formes d'exécution de l'invention; les figures 6 et 7 représentent une autre forme encore de réalisation de l'invention; les figures 8 et 9 montrent, respectivement de face et de haut, un système de fixation réglable des portes ou fenêtres; la figure 10 montre un autre système de fixation des portes ou fenêtres; la figure 11 montre en détail le crochet de fixation suivant le système de la figure 10; la figure 12 montre un troisième système de fixation des portes ou fenêtres; la figure 13 est une vue axonométrique du chapeau de fixation, suivant le système de la figure 12 ; les figures 14 à 27 représentent d'ultérieurs systèmes
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de fixation des portes ou fenêtres.
Conforment à ces dessins, la charnière illustrée dans les figures 1,2 et 3 est composée par deux pentures normales 1 et 2, un pivot divisé en deux parties 3 et 4 au moyen d'un collier 5 et par un écrou à vis 6, qui est vissé sur l'extremité de la partie inférieure du pivot.
Dans la forme d'exécution montrée dans la figure 2, les parties 3 et 4 du pivot sont placées d'une façon dissymétrique par rapport au collier 5, c'est-à-dire, avec plus de précision, que la partie supérieure 3 du pivot est excentrique par rapport au collier 5, tandis que la partie inférieure 4 est parfaitement centrée par rapport au dit collier 5 et est munie en bas d'une extrémité filetée.
Dans la forme de réalisation de la figure 3, les deux parties 3 et 4 du pivot sont toutes les deux excentriques par rapport au collier 5 et placées de cotés opposés par rapport à l'axe du collier.
Les pivots représentés dans les figures 4 et 5 permettent le réglâge des battants aussi en sens vertical. Dans ce but une, ou l'une et l'autre des parties 3 et 4 des pivots, sont munies, à proximité de leur point de jonction avec le collier 5, d'un filetage 7, sur lequel se vissent les rondelles 8. En déplaçant les rondelles plus ou moins vers les extrémités de deux parties 3 et 4 du pivot, les battants seront facilement réglés en hauteur. Des trous 9 sont/prévus aussi bien dans le collier 5 que dans les rondelles 8 et dans les écrous à vis 6. Ces écrous sont destinés à fixer le pivot dans la position désirée.
Les figures 6 et 7 montrent, ainsi que nous l'avons déjà dit, une autre forme de réalisation de l'invention.
Dans cette forme on applique à la penture normale un chapeau 10 ayant un trou 11 qui est excentrique par rapport à l'axe longitudinal du chapeau lui-même, Ce trou loge à l'intérieur
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la partie supérieure d'un pivot de charnière normal ou même un des pivots illustrés dans les figures précédentes de la présente invention, une vis 12, ou un autre moyen convenable, permet de fixer le chapeau 10 dans la position désirée.
Le fonctionnement de la charnière suivant la présente invention est le suivant:
Après avoir place les pentures 1 et 2 à l'intérieur des montants et du châssis respectivement, on introduit dans la penture inférieure 2 la partie 4 du pivot, laquelle est fixée ensuite à la penture 2 en serrant, au moyen d'un pointeau, à travers les trous 9, l'écrou b vissé sur la partie inférieure filetée du dit pivot.
Avant de compléter la fixation de la partie 4 du pivot, on fait tourner, par des moyens convenables, le collier 5, de façon à éloigner ou rapprocher la partie supérieure 3 du pivot, profitant pour cette opération de la position excentrique de cette partie par rapport au collier 5. La penture 1, en effet, qui est engagée sur la partie 3 du pivot, est plus ou moins rapprochée de la penture 2, suivant la position de la partie 3 du pivot par rapport à la partie 4, et par conséquence le battant sera plus ou moins rapproché du châssis.
On accomplit une manoeuvre analogue pour la charnière, dont les éléments sont montrés dans les figures b et 7.
Dans ce cas, toutefois, au lieu du collier 5 on fait tourner le chapeau 10. Aussi dans cette dernière forme de réalisation il est possible d'introduire les rondelles 8 pour le réglage du battant en sens vertical,
Moyennant les pivots représentés dans les figures 3 et 5, ayant les deux parties 3 et 4 excentriques de côtés opposés par rapport à l'axe vertical du collier, il est possible d'obtenir des déplacements très remarquables des battants par rapport au châssis, ce qui est particulièrement avantageux dans les climats chauds et humides.
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Dans les figures 8 à 13 sont illustrés, ainsi qu'il a été dejà dit, des systèmes de fixation des battants.
On sait, en effet, que pour éviter que ces derniers puissent accomplir, sous la poussée du vent ou pour d'autres causes, des mouvements non voulus, on se sert en général de dispositifs qui souvent ne sont point esthétiques. pour éviter, par exemple, que lespersiennes à l'extérieur du bâtiment soient poussées par le vent, on a adopté des tourniquets ou birloirs encastrés dans le mur.
Ce système, qui n'est pas esthétique, est en outre dangereux, puisqu'il oblige une personne à se pencher parfois un peu trop hors la fenêtre pour libérer ou fixer la persienne.
Le système de fixation suivant l'invention est appliqué, par contre, et dans tous les cas, sur les charnières des portes ou fenêtres, en sorte qu'il reste toujours et facilement à portée de main. Il offre en outre la possibilité de régler l'ouverture des battants, ce qui est particulièrement avantageux, suivant l'exemple illustré dans les figures 6 et 9, un demi-anneau ou un secteur oirculaire 13 est fixé à la partie inférieure de la penture supérieure 2, de façon à pouvoir glisser sur le bord supérieur de la penture inférieure 1 ou sur le bord inférieur de la penture supérieure 2.
De demi-anneau ou secteur circulaire 13 est muni d'un côté, en position convenable, d'un petit arrêt.14. qui empêche le battant,lorsqu'il est complètement ouvert, de dépasser une certaine limite préétablie, c'est-à-dire qu'il empêche la persienne de battre contre le mur. Des trous 15, pratiqués sur le demi-anneau ou secteur 13, et qui peuvent loger une goupille préférablement en forme de fourchette, permettent d'assurer le battant en une position quelconque, suivant le nombre des trous, sans qu'il puisse se déplacer.
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Dans la forme de réalisation de l'invention montrée dans les figures 10 et 11, la penture supérieure 2 a une saillie en forme d'oreille lb, dans un trou de laquelle s'engage, de façon à pouvoir tourner, un crochet 17.
Ce crochet 17 a un profil substantiellement à U et est plié d'un côté en forme de manche. Après avoir ouvert la porte ou fenêtre, on fait tourner le crochet 17 moyennant le dit manche. Les deux bras de l'U, tournés en bas, engagent la penture inférieure 1, qui se trouve ainsi prisonnière et empêche tout mouvement de la porte ou fenêtre.
Une troisième forme de réalisation de l'invention, basée toujours sur le principe d'engager l'une avec l'autre les deux pentures d'une charnière, est celle illustrée dans les figures 12 et 13. Suivant cette forme de réalisation la partie trouée de la penture supérieure 2 est couverte et protégée par un chapeau cylindrique 18, lequel est muni de deux ou plusieurs fentes disposées suivant la génératrice du cylindre, une de ces fentes,l, s'étend sur toute la hauteur du chapeau 18, tandis que l'autre ou les autres sont plus courtes, puisque la hauteur du chapeau 18 est supérieure à celle de la penture 2, il s'ensuit que le bord inférieur du chapeau 18 glissera sur la surface supérieure de la penture inférieure 1.
Le battant pourra alors tourner jusqu'à ce que la partie plane de la penture 1 se trouve en direction de la seconde fente 20 du chapeau 18. Ce dernier alors, par effet de son propre poids, tend à glisser en bas et la penture 1 reste prisonnière et solidaire de la penture 2, empêchant tout mouvement du battant. La surface inférieure du chapeau 18 est, en outre, inclinée de manière qu'il est plus facile de trouver la position exacte, en permettant aussi de prévoir une dent qui empêche le battant de tourner au delà d'une certaine mesure préétablie.
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Pour fermer le battant ouvert, il suffit de soulever légèrement le chapeau 18, de façon à dégager la penture 1 de la fente (par exemple celle 20),dans laquelle elle est engagée, en faisant ensuite tourner le battant même.
La figure 14 montre un autre système encore pour réaliser la fixation des battants. Le pivot 3, introduit dans la partie cylindrique de la penture 1, fait saillie au dessus de la partie cylindrique de l'autre penture 2 et est muni d'une ouverture 24, dans laquelle un moyen de blocage 25, par exemple une petite barre de métal, peut se déplacer verticalement. Lorsque le battant tourne, la petite barre 25 glissera sur le bord supérieur de la partie cylindrique de la penture 2, jusqu'à ce qu'elle se trouvera en direction d'une entaillure pratiquée en juste position sur la partie cylindrique de la penture elle-même. Le moyen de blocage 25, alors, se déplaçant dans l'ouverture 24 du pivot, s'engagera dans l'entaillure de la penture 2 en bloquant le battant.
Pour libérer ce dernier il suffit de soulever le moyen de blocage 25; le pivot 3 sera alors indépendant de la penture 2 et le battant pourra tourner de nouveau.
Les figures 15 et 16 montrent un autre système de fixation des battants, toujours basé sur le principe d'engager une penture avec l'autre à travers le pivot.
Dans ces figures le pivot 3, fixé à la penture 1, est coupé de façon à ne pas faire saillie hors la penture 2.
C'est ce qui se produit en général dans presque toutes les charnières normales de type courant.
Le pivot 3 est muni sur sa tête d'une fente 26 opportunément biseautée, qui peut loger un moyen de blocage 27, lequel est guidé dans son déplacement par deux ouvertures 28, pratiquées en sens longitudinal sur le corps de la
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penture supérieure 2, ou par d'autres moyens opportuns, en sorte qu'il est obligé à suivre la penture 2 dans sa rotation.
Une tige 29, reliée au moyen de blocage 27 et munie supérieurement, et au dehors de la penture 2, d'un bouton 30 ou d'un autre moyen convenable, perret de commander avec facilité l'organe de blocage 2'7. Cette commande est nécessaire seulement pour libérer le battant, son blocage étant automatique, du fait que l'organe 27, par effet de son poids et du poids de la tige 29 et du bouton 30, tend à s'introduire dans la fente 26 du pivot, aussitôt que celle-ci se trouve dans la juste direction.
Les figures 17, 18 et 19 représentent des systèmes analogues de fixation. Dans les figures 17 et 19 on remarque en particulier que le pivot 3, qui est logé, comme d'habitude, dans la penture 1 et fait saillie au dessus de la penture 2, présente une fente dans laquelle s'introduit l'organe de blocage 31. Éventuellement ce pivot 3 peut manquer d'une partie pour une convenable longueur, le plan de séparation, suivant lequel on obtient la section longitudinale, correspondant au plan central du pivot luimême (figure 19). La languette ou clavette 31, articulée sur la penture 2 et munie ou non d'un demi-cylindre solidaire, maintient le battant solidement dans la position voulue. D'une façon analogue, dans la figure 18 un moyen de blocage 32, opportunément articulé sur la penture 2, pénètre à l'intérieur d'une fente pratiquée sur la tête du pivot 3, fixé à la penture 1.
Dans cette figure le pivot ne fait pas saillie hors la penture 2, mais reste dans son intérieur, de sorte qu'on manoeuvrera le moyen de blocage 32 de l'extérieur, en le déplaçant dans les fentes 33 de la penture 2, expressément prévues.
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Les figures 20 et 23 montrent respectivement, en section longitudinale et en section transversale, un autre système encore de fixation qui peut être particulièrement indiqué pour les battants réglables verticalement. Suivant ce système de fixation le pivot 3 est logé complètement à l'intérieur de la penture 2 et est muni sur sa tête d'une fente 34. Un petit piston 35 se déplace à l'intérieur de la penture 2, engageant le pivot 3, et est muni en bas d'un appendice 36 qui peut pénétrer dans la fente 34, tandis qu'en haut il est guidé par une tige 49 portant à son extrémité opposée, au dehors de la penture 2, un bouton 37 pour la manoeuvre. De cette façon le battant est fixé automatiquement et pour le faire pivoter il suffit de soulever le petit piston 35, en libérant ainsi le pivot 3.
Four empêcher la rotation du.petit piston 35, sur la face latérale de la penture supérieure 2 est prévue, du côté intérieur, une saillie 38 qui s'engage dans une cannelure du petit piston 35, de sorte que celui-ci ne peut pas tourner autour de son axe. D'autre part, si la charnière est réglable, au moment du réglage, en tournant quelque peu le pivot 3, lorsque l'appendice 36 du petit piston 35 pénètre dans la fente 34 du dit pivot 3, le battant ne reste pas complètement ouvert ou dans la position préalablement établie. Pour éviter cet inconvénient le petit piston 35 présente une seconde cannelure 40, analogue à la 39 et placée à une certaine distance de cette dernière. Le fonctionnement de l'arrêt est, aussi dans ce cas, celui précedemment décrit.
La figure 21 montre une autre application du chapeau qu'on voit aux figures 12 et 13. Dans cette application le chapeau 31 ne couvre pas toute la penture supérieure 2 et une partie de l'inférieure 1, mais il est limité à une
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partie de la penture 2 et est muni à l'intérieur d'une saillie 42 qui engage le pivot 3 au moyen d'un évidement pratiqué sur la tête du dit pivot ou d'une partie manquante du pivot lui-même. Le fonctionnement de ce système d'arrêt est évident et analogue à ceux précédemment illustrés.
La figure 22 représente la forme la plus simple de fixation, non automatique,d'un battant. Le pivot 3, assuré à la penture inférieure 1, présente un trou transversal 43; un autre trou semblable est pratiqué sur la périphérie de la partie creuse de la penture supérieure 2. Une goupille 44, introduite dans le trou pratiqué sur la penture 2 et traversant le pivot 3, rendra ce pivot solidaire de la penture supérieure 2, en déterminsnt la fixation du battant.
Les figures 24 et 27 montrent deux autres réalisations de la fixation des battants, dans lesquelles le pivot 3 est muni d'une saillie 45 filetée, sur laquelle un écrou à ailettes 46 ou une clef 48 peut être vissée. En vissant complètement l'écrou 46 ou la clef 48, on obtiendra la fixation du pivot 3 avec la penture 2 et par conséquent celle du battant, cette forme d'exécution présente l'avantage particulier de permettre l'arrêt du battant en une position quelconque.
La figure 25 montre une variante de la forme d'exécution représentée dans les figures 15 et 16. Dans cette variante la tige 29 est supprimée et l'on déplace l'organe de blocage 27 dans les ouvertures 47, pratiquées sur la surface de la penture supérieure 2, en le soulevant opportunément. L'organe de blocage 27, soulevé, sortira de la fente du pivot 3, dans laquelle il est logé, en permettant ainsi la rotation du battant.
La figure 2b montre une autre variante de l'exemple d'exécution des figures 15 et lb. Suivant cette variante
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le moyen de blocage 27 est déplacé au moyen d'une tige 29 et d'un bouton 30 placé au dessous et au dehors de la penture inférieure 1. La tige 29 passe à travers un trou longitudinal pratiqué à l'intérieur du pivot.
Moyennant une pression exercée de bas en .haut sur le bouton 30, on dégage l'organe de blocage 27 de la fente 26 du pivot 3, en rendant ainsi libre le battant.
Il est évident que l'invention peut avoir encore d'autres variantes de construction, suggérées par la technique ou la pratique, lesquelles rentrent dans la même conception inspiratrice et par conséquent ne sortent pas du cadre de L'invention elle-même.
Revendications :
1. charnière pour 'portes, fenêtres et similaires, caractérisée en ce que son pivot est divisé en deux parties par un collier, dont l'inférieure est parfaitement centrée par rapport au collier, tandis que la supérieure est excentrique par rapport au collier même.
2. Charnière pour portes, fenêtres et similaires, caractérisée en ce que son pivot est divisé en deux parties par un collier, lesquelles sont placées toutes 'les . deux excentriquement par rapport au dit collier et de côtés opposés par rapport au collier même.
3. Charnière pour portes, fenêtres et similaires, suivant les revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le collier est muni de moyens qui en permettent la rotation, en sorte que tournent 'également les différentes parties composant le pivot.
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