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Procédé pour recouvrir des objets d'une couche chromifè.re y reliée- par diffusion,
On sait qu'il est possible de recouvrir des. objets en fer ou en acier de couches. métalliques, en plongeant les dits. objets. dans des. bains métalliques à point de fusion. inférieur à celui du fer, tels que des bains de zinc, d'étain, d'aluminium ou de cuivre, De même, on a déjà proposé. de recouvrir de telles. couches:
des. miproduits en métal, tels que des billettes, des brames, des largets, en vue d'un traitement ultérieur. Il n'est pas surprenant en soi qu'on puisse recouvrir des objets en fer ou en acier, c'est-à-dire des matières à point de fusion relativement élevé, de métaux liquides à point de fusion sensiblement plus bas et que de cette manière,après une préparation convenable de' la matière de base,les, couches refroidies s'y appliquent assez solidement.
Cependant, il est généralement connu que jamais jusqu'à ce jour, on n'a ni proposé, ni exécuté en pratique un procédé pareil,
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c'est-à-dire le recouvrement à la température de fusion d'objets en fer ou en acier au moyen de chrome ou d'alliages de chrome, étant donné qu'il fallait s'attendre à ce que le fer a recouvrir se décompose très rapidement dans le bain de chrome en fusion, éventuellement surchauffé, son point de fusion étant approximativement égal à celui du chrome.
De ce fait, on était extrêmement surpris de constater par suite de toute une série d'essais qu'il est très bien possible de recouvrir des objets en fer ou en acier d'une couche très adhérente de chrome, en plongeant les dits objets pandit peu de temps dans un alliage de chrome à l'état de fusion;
contenant de préférence de 13-65 % de chrome, on ignore si la diffusibilité différente des métaux en est la cause ou si d'autres réactions y sont dé- terminantes, en tout cas on a constate que les bains de chrome, à température de fusion approximative ment identique à celle du fer, ne réagissent qu'à peine sur et pratiquement ne décomposent pas les surfaces des objets à traiter, si on plonge les pièces a recouvrir rapidement dans ces bains, pour les en retirer de suite.
De plus, ceci n'est pas le cas, même si les bains sont surchauffés.
Les parties à recouvrir de l'alliage chromé en fusion, telles que des billettes, des brames, des largets, ou autres, ou encore les objets finis peuvent être introduits à froid dans le bain, après nettoyage préalable, par décapage par exemple @e leurs surfaces. En outre, on a constaté que par préchauffage des objets aussi bien la. pénétration réciproque des enduits et ces matières de base que l'épaisseur de l'enduit peuvent, être influencées a volonté.
Pratiquement le nouveau procède fonctionne de la manière suivante : un alliage ferrochromé par exemple est fondu et chauffé éventuellement jusqu'au-delà de son point de fusion ; consulte la pièce à traiter, nettoyée préalablement, est plongée pendant peu de temps dans ce bain en fusion, tout en la faisant tourner pen-
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dant l'immersion, et le retrait.
Dans certains, cas, il peut être avantageux de munir préalablement les pièces à recouvrir d'une couche protectrice, en l'espèce d'une couche de borate de soude, ou bien d'employer des couches protectrices dégageant du chlore, de l'acide chlorhydrique ou analogues, par exemple des enduits contenant du chlorure de barium.
Les,pièces recouvertes de chrome suivant le procédé de la présente invention, telles que les billettes, brames, largets ébauchés ou autres, peuvent être laminées de suite aux dimensions de finissage après le traitement au bain, la couche protectrice en fer chromé y étant appliquée très solidement, De cette manière, ces pièces sont munies d'une couche uniforme, très adhérente et dense en fer chromé.
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R . f N u I t; .t, T I 0 1V S .
1. Procédé pour recouvrir des objets, de préférence des miproduits, tels que billettes, brames, largets ou autres, d'une coucne cnromifére, caractérisé en ce que les objets sont plongés pendant peu de temps dans un alliage en fusion du chrome, de pré-
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férence dans un alliage rerrochromé, contenant 13 à 65 % de chrome,
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Method for covering objects with a chromium layer connected thereto by diffusion,
We know that it is possible to cover. objects made of iron or steel layers. metallic, by plunging the said. objects. in. melting point metal baths. lower than that of iron, such as zinc, tin, aluminum or copper baths. Likewise, it has already been proposed. to cover such. layers:
of. metal products, such as billets, slabs, beams, for further processing. It is not surprising in itself that it is possible to cover articles of iron or steel, i.e. relatively high melting point materials, with liquid metals of significantly lower melting point and that in this way, after proper preparation of the base material, the cooled layers apply to it quite firmly.
However, it is generally known that never up to this day, has neither proposed nor carried out in practice such a process,
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that is, covering at the melting temperature of iron or steel objects with chromium or chromium alloys, since it was to be expected that the iron to be coated would decomposes very rapidly in the bath of molten chromium, possibly superheated, its melting point being approximately equal to that of chromium.
As a result, we were extremely surprised to find, following a whole series of tests, that it is very well possible to cover iron or steel objects with a very adherent layer of chrome, by dipping the so-called pandit objects. a short time in a chromium alloy in the molten state;
preferably containing 13-65% chromium, it is not known whether the different diffusibility of the metals is the cause or whether other reactions are decisive, in any case it has been observed that the chromium baths, at a temperature of fusion approximately identical to that of iron, hardly react on and practically do not decompose the surfaces of the objects to be treated, if the parts to be covered are immersed quickly in these baths, to remove them immediately.
Moreover, this is not the case, even if the baths are overheated.
The parts to be covered with the molten chrome alloy, such as billets, slabs, beams, or others, or the finished objects can be introduced cold into the bath, after prior cleaning, by pickling for example @e their surfaces. In addition, it has been found that by preheating the objects as well. reciprocal penetration of the plasters and these base materials as the thickness of the plaster can, be influenced at will.
Practically the new procedure operates as follows: a ferrochromic alloy, for example, is melted and optionally heated up to beyond its melting point; consults the part to be treated, cleaned beforehand, is immersed for a short time in this molten bath, while rotating it for a short time.
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before immersion, and withdrawal.
In some cases, it may be advantageous to first provide the parts to be covered with a protective layer, in this case a layer of sodium borate, or else to use protective layers releasing chlorine, hydrochloric acid or the like, for example coatings containing barium chloride.
The parts coated with chrome according to the process of the present invention, such as billets, slabs, blanks or the like, can be rolled immediately to the finishing dimensions after the bath treatment, the protective layer of chromed iron being applied thereto. very solidly, In this way these parts are provided with a uniform, very adherent and dense layer of chromed iron.
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R. f N u I t; .t, T I 0 1V S.
1. Method for covering objects, preferably semi-products, such as billets, slabs, beams or the like, with a chromiferous layer, characterized in that the objects are immersed for a short time in a molten alloy of chromium, of pre-
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ference in a rerrochrominated alloy, containing 13 to 65% chromium,