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"Dispositif de renforcement des courants électriques par des inductances saturées à courant continu".
Les inductances saturées par un courant continu et présentant des fuites magnétiques très réduites entre les enroulements de courant continu et de courant alternatif -dans la suite désignées, pour abréger, comme des "transducteurs"- peuvent être considérées, comme on le sait, comme une espèce d'amplificateurs, étant donné qu'avecdes dimen sionc appropriées on obtient à peu près une proportionnalité complète entre un courant continu d'entrée à petite puissance et un courant alternatif de sortie à puissance considérablement plus grande, ce courant alternatif pouvant à son tour être redressé et pouvant actionner un autre amplis
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ficateur. Dans un amplificateur en général, non seulement le degré d'amplification mais aussi le temps de fonction** nement est généralement d'importance.
On a trouvé que la valeur du courant alternatif dans un transducteur euit la valeur du courant continu d'une façon presque instantanée, de façon que le temps de fonctionnement ne dépend que du temps nécessaire pour le courant continu saturant d'atteindre sa pleine valeur* Ce temps dépend, dans l'organe compliqué queforme le transducteur, de divers facteurs;, mais une investigation démontre que le temps, avec une approximation raisonnable, peut être présumé d'être inversement proportionnel à la proportion entre la résistance ohmique dans le circuit de courant continu et une inductance équivalente, laquelle dépend, entr'autres, de l'enroulement et des dimensions du noyau de fer.
La puissance d'entrée totale disponible peut en général être regardée comme donnée, et pour cette raison on ne peut pas augmenter la résistance ohmique dans le circuit d'entrée sans réduire en même temps le courant et augmenter ainsi l'amplification nécessaire pour atteindre la même puissance de sortie. L'inductance équivalente ne peut pas de son côté, dans un transducteur économiquement utilisé, être réduite sans réduire les dimensions du noyau de fer.
Pour atteindre une puissance donnée de courant alternatif avec un noyau de fer inférieur ou pour atteindre une puissance supérieure avec une certaine dimension du noyau, on intercale d'après la présente invention, dans de tels transducteurs, où la source d'énergie primaire consiste en un réseau à courant alternatif, un multiplicateur de fréquences entre le réseau et le transducteur* La puissance du courant alternatif augmente ainsi avec la fréquence, tandis que la puissance du courant continu primaire ne subit aucune modification considérable, ni de grandeur ni de temps d'action (constante de temps).
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Dans le cas de plusieurs transducteurs reliés en con- caténation pour l'amplification en degrés, un ou plusieurs transducteurs peuvent être alimentés à fréquence élevée.
Une-telle alimentation est d'une importance spéciale pour le plua bas degré où la puissance primaire est un minimum.
L'invention est d'une importance spéciale pour les transducteurs de réglage dans le propre sens de ce mot, c'est-à-dire pour des mesures dans le but de maintenir une quantité de régime constante. La puissance primaire est, dans un transducteur de réglage, pour une certaine puissance totale donnée, petite au fur et à mesure que le réglage est précis) le courant continu représentant par exemple la différence entre une quantité constante et la quantité à régler, et il est donc très important qu'on puisse, avec une petite puissance primaire, effectuer une grande puissance finale sans que le temps de réglage soit trop long.
On peut de préférence employer un augmentateur de fréquence d'un type statique, basé sur la création d'ondes harmoniques supérieures par la saturation d'un noyau de fer. Une espèce simple d'un tel augmentateur statique est un transformateur triphasé saturé ayant l'enroulement primaire relié en étoile et l'enroulement secondaire en delta ouvert, le courant étant pris aux bornes de ce dernier. Ce courant a trois fois la fréquence du réseau, ce qui s'est prouvé approprié pour la fréquence la plus commune du réseau, 50 périodes.
Si l'on se contente de deux fois la fréquence du réseau, on peut l'obtenir au moyen d'un transducteur, dans lequel les deux enroulements de courant alternatif alimentés du dehors sont reliés en série et une troisième paire d'enroulements est introduite, dont les enroulements sont reliés en opposition, par rapport à ceux alimentés du dehors. On obtient dans cette troisième paire d'enroulements un courant de deux fois la
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fréquence originale.