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"Perfectionnements aux procédés et aux appareils pour séparer, d'une suspension liquide, des particules indési.rables"
La présente invention est relative à des systèmes et à des procédés perfectionnés pour séparer des parti- cules indésirables relativement lourdes ou compactes d'avec des liquides tels que, par exemple, des suspen- sions de pulpes fibreuses.
Pour la mise en oeuvre de l'invention sous sa forme préférée on peut utiliser des dispositifs sépa- rateurs du type général décrit dans le brevet des, Etats-- Unis d'Amérique n 2102.525.
Avec l'appareil du type précité, on peut traiter
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des matières telles que des suspensions de pâte à papiers par exemple, de manière telle que la presque totalité des particules indésirables, même de celles de finesse presque microscopique, soit éliminée, à la condition qu'elles aient une densité sensiblement supérieure à celle de la matière en suspension désirée. Toutefois, certaines matières premières pour le papier, telles que celles de qualités peu coûteuses pour le papier à journaux, contiennent des particules indésirables colorées, ou impuretés, de parcelles d'écorces ou autres qui apparaissent dans le papier à journaux habituel sous la forme de petits défauts ou "poivres" (points noirs).
Plusieurs de ces défauts sont dus à des particules qui ne sont que légèrement plus denses: et (ou) plus compactes que la matière en suspension désirée et, avant la présente invention, il n'avait été trouvé aucun,procédé satisfaisant sûr et peu coûteux pour l'élimination desdites particules. L'un des objets de l'invention est l'élimination des particules indésirables ayant la nature précitée, dans les suspensions liquides telles que la pâte à papier, de manière telle que lesdites particules cessent d'être présentes en quantité suffisante pour altérer l'aspect du papier après qu'il a été imprimé.
L'invention comporte la séparation des particules indé- àirables dans une suspension liquide par production d'un tour- billon dirigé vers le bas au sein de la suspension, par re- tour et par soutirage de la plus grande partie de la suspension désirée en obligeant celle-ci.à se diriger vers le haut jus- qu'àd un point de soutirage par 1'intérieur du tourbillon et par réalisation d'une masse de liquide relativement calma communiquant avec la région située à l'extrémité inférieure du tourbillon précité, pour recevoir lesdites particules indé- sirables.
L'invention est caractérisée par le fait que l'on soutire de manière continue une quantité relativement petite du liquide de ladite masse de liquide, indépendamment de la suspension soutirée vers le haut précitée, grâce à quoi lesdites particules indésirables sont entraînées dans la masse de
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liquide en question par un courant relativement lent se à partir déplaçant vers le bas/de la région précitée à l'extrémité inférieure du tourbillon.
Conformément à une autre caractéristique de l'inven- tion, on traite la petite quantité de liquide soutiré de ladite masse de liquide pour récupérer des quantités nota- bles de la suspension liquide désirée, tout en rejetant les particules indésirables. De préférence, ce résultat est obtenu par utilisation d'un système de circulation permettant de traiter plusieurs fois de suite une partie notable d'un tel liquide avec, ou sans, introduction de liquide clair additionnel.
Pour permettre de mieux comprendre l'invention, on va la décrire maintenant en se référant au dessin annexé sur lequel :
La fig. 1 est une coupe verticale d'une des unités séparatrices de l'appareil réalisé conformément à l'invention;
La fig. 2 représente schématiquement un système dans lequel plusieurs desdites unités séparatrices, ou des unités analogues, peuvent être reliées entre elles pour la mise en oeuvre de la présente invention.
L'unité séparatrice représentée sur la fig. 1 est semblable à celles décrites'et figurées dans le brevet précité, mais avec certains perfectionnements en ce qui concerne sa construction et son mode de fonctionnement, perfectionnements qui seront exposés ci.-après. Ce dispositif peut comprendre une chambre allongée verticale 10 comportant une tête 11 avec un conduit d'entrée 12 servant à amener, dans le dispositif, un courant de la matière à traiter.
Comme le montre le des- sin, et ainsi que cela est décrit dans le brevet précité, la tête est de préférence conformée de manière que le courant qui y pénètre soit introduit tangentiellement et soit dirigé vers- le bas dans la chambre 10 de manière à y former une masse annulaire de matière s'écoulant en hélice, comme l'indique la ligne hélicoïdale 13 de la fig. 1. Cette masse annulaire
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s'écoulant vers le bas est de préférence resserrée dans le cylindre précité de manière telle que sa section transversale ne soit pas notablement supérieure à celle du courant introduit, grâce à quoi un tourbillon à grande vitesse se trouve formé sous pression.
Ce tourbillon continue vers le bas le long de la section supérieure 14 du cylindre 10 puis le long de la partie médiane d'un étranglement annulaire indiqué en 15 pour atteindre la partie inférieure 16 du cylindre 10. L'étranglement 15 peut être, par exemple, constitué par unecloison, faite de préférence en une matière flexible telle que le caoutchouc, cloison percée d'une ouverture dans sa partie médiane de manière à former l'étranglement précité pour la masse de liquide se déplaçant hélicoîdalement; au-dessous de ce point d'étranglement, la masse s'écoulant hélicoîdalement se dilate de préférence de nouveau comme le montre le dessin en 13'.
De préférence, la pression du courant pénétrant dans l'appareil et les dimensions sont telles que le tourbillon se termine au niveau de l'extrémité inférieure du cylindre 10, au au voisinage dudit niveau, point où le mouvement du tourbillon est dirigé vers l'tintérieur du tourbillon lui-même et vers le haut de telle manière qu'un tourbillon intérieur à vitesse élevée, ou noyau, soit formé comme l'indiquent les lignes hélicoïdales 17 et 17', ce tourbillon intérieur était renfermé ± par le tourbillon extérieur et uniquement délimité par lui.
Aù niveau de la cloison 15, le tourbillon intérieur se trouve, lui aussi, resserré comme le montre le dessin par suite du resserrement du tourbillon extérieur; au-dessus de ce point d'étranglement, le ,tourbillon intérieur se filais de nouveau comme on l'a indiqué en 17' en continuant son parcours jusqu'à un conduit de sortie 18. Ce dernier comporte de préférence' en 19 un orifice quelque peu resserré disposé dans l'axe du tourbillon extérieur et dans la partie supérieure de celui-ci.
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Au-dessous des extrémités inférieures des tourbillons, on peut disposer une autre cloison, ou organe en orme de disque. comme on l'a indiqué en 20, cette cloison étant percée d'un certain nombre d'ouvertures, par exemple d'une.ouverture centrale 21 et d'une ou plusieurs ouvertures plus petites 22 près de sa périphérie. Au-dessous de cette cloison peut être disposée une petite chambre conique, telle que la chambre 23, avec un conduit ou raccord 24 quelque peu resserré débouchant dans xx une chambre de dépôt ou de décantation 25.
Lors du fonctionnement du dispositif ci-dessus décrit, les particules les plus lourdes sont projetées à la péri phérie du tourbillon extérieur et entraînées par celuici le long des parois internes de la chambre 10, puis vers l'intérieur'le long de la cloison 15, pour passer par l'ouverture de cette cloison et pour descendre le long des parties périphériques de la portion de chambre 16 jusqu'à la cloison 20. Toutes les particules plus lourdes restant dans le tourbillon intérieur sont projetées de force dans les zones périphériques de ce dernier et, de là, dans le tourbillon extérieur : elles sont ainsi entraînées également vers le bas jusqu'à la cloison 20.
Pendant ce temps, l'action séparatrice du tourbillon à l'intérieur de ses zones resserrées, au niveau de xx la cloison 15, est grandement intensifiée et elle est telle que, une fois les particules indésirables séparées, celles-ci sont maintenues au-dessous de la cloison 15 sans pouvoir s'élever vers la sortie 18. En arrivant sur la cloison 20, les particules indésirables passent par la ou les ouvertures 22, puis dans la chambre conique 23 et, par le raccord 24, dans la chambre de décantation 250
En ce qui concerne les autres caractéristiques de construction, les dimensions préférées et les autres particularités de cette unité séparatrice, ainsi que certaines modifications possibles de ladite unité, on se référera au
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brevet précité.
Toutefois, dans la mise en oeuvre de ces unités de la manière décrite dans ledit brevet, la chambre de décantation
25 était remplie tout d'abord de liquide, puis, pendant le fonctionnement normal du dispositif et jusqu'au moment où il état nécessaire de vider la chambre de décantation pour la débarrasser de la boue, cette chambre était maintenue fermée, le liquide qu'elle contenait étant maintenu à l'état calme, les particules indésirables pouvant toutefois tomber sous l'action de la pesanteur par le raccord 24 en déplaçant de manière correspondante graduellement du liquide vers le haut par le raccord 24.
Bien que ce mode opératoire du dispositif soit d'une efficacité surprenante pour l'enlèvement même des particules les plus fines ayant une densité sensiblement supé- rieure à celle de la suspension désirée, dans certains cas cette action n'assure pas l'élimination de certaines des par- ticules indésirables qui sont seulement un peu @ plus lour- des ou plus compactes que la matière en suspension désirée, ce qui est le cas de certaines parcelles d'écoroe, de la sciure, etc.,, la demanderesse croit que cette difficulté était due soit à la présence du léger courant ascendant de liquide dans le raccord 24, soit aux courants provoqués dans le liquide par le voisinage des tourbillons,
soit encore à une combinaison de ces deux causes avec l'absence d'un écoulement positif de liquide vers le bas à l'intérieur de la chambre de décantation.
Toutefois, si l'on cherche à créer un courant positif descendant à travers le raccord 24 pour attirer de force vers le bas les particules indésirables, on se heurte à di- verses difficulté$ qui semblent rendre inapplicables à re- mière vue un tel procédé.
Ces difficultés sont les suivantes : on peut s'atten- dre à ce qu'un tel courant descendant gêne l'action d'inver- sion à la partie inférieure des tourbillons ou à ce qu'il provoque des; conditions de turbulence troublant l'action de
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décantation au repos désirée dans les parties inférieures du dispositif; d'autre part, on peut s'attendre également à ce que des parties notables de la pulpe ou pâte désirée soient entraînées dans la chambre de décantation en se trouvant ainsi perdues et en engorgeant les raccords.
Mais il a été constaté que l'on peut, en fait, surmonter ces difficultés, tout en maintenant un courant descendant dans la chambre de décantation, courant qui entratne les parti- cules indésirables les plus gênantes, dont il a été parlé plus haut, ainsi que les particules plue lourdes'. C' est ainsi qu'il a été constaté qu'en soutirant une quantité appréciable de liquide à la partie périphérique supérieure de la chambre de décantation, par exemple par un raccord
26, on produit, dans le raccord 24, un courant descendant positif qui entratne avec lui les particules lourdes, conjointement avec une quantité considérable de matière désirée, mélangée avec les particules indésirables légères.
Les- particules lourdes se déposent dans la chambre 25, dont le contenu, est relativement encore calme, tandis que les particules indésirables plus lègères et la matière dé- sirables passent par le raccord 26. Ce raccord présente de préférence un orifice étranglé 27, de dimensions préde- terminées,,, qui limite l'écoulement vers l'extérieur, mais qui est établi de manière qu'il ne puisse pas être engorgé ou obstrué par la boue et par la matière désirable, fibres par exemple, qui le traverse.
Avec l'unité séparatrice traitant de la pâte à papier, le cylindre ayant 100 mm de diamètre et les autres dimensions étant choisies dans les proportions indiques dans le brevet précité, il a été constaté que 1'orifice précité doit avoir un diamètre d'environ 6,3 mm., le raccord 26 étant du type des tuyaux ordinaires dits de 6,3 mm. dont le diamètre interne est de 9,5 mm. On peut utiliser un robinet réglable à la place de l'orifice 27, mais il doit être d'un type parti- culier convenant pour l'utilisation avec la pâte à papier,
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car les robinets de type ordinaire s'engorgent ou s'obs- truent, comme on a pu l'observer.
Il a été constaté qu'un fonctionnement satisfaisant peut être obtenu lorsque le débit hors de la chambre 25 équivaut à 1% à 3 % du débit principal de matière à travers l'appareil, c'est-à-dire au débit de matière pénétrant en 12 et sortant par 18. En donnant au raccord 24 avec la chambre 25 une longueur rela- tivement faible et en augmentant le diamètre jusqu'à 50 mm. par exemple, on réduit la vitesse de la matière pénétrant dans la chambre 25, ainsi que les perturbations dans cette chambre, et on facilite la décantation de la matière lourde qui, sans cela, pourrait être entraînée par le raccord 26.
L'organisation ci-dessus décrite, outre qu'elle enlève les parties les plus gênantes, possède cet autre: avantage important que la capacité du dispositif à tourbillon peut être notablement accrue. En effet, grâce au courant s'é- coulait vers le bas à travers le raccord 24 à la partie in- férieure du dispositif, le temps nécessaire pour que les particules se déposent ou passent dans la chambre 25 est notablement réduit et il est possible, en conséquence, de pomper la suspension à traiter dans le dispositif à une vi- tesse sensiblement plus grande, tout en ayant la certitude que le? courant de sortie principal par le raccord 18 sera sensiblement exempt de particules indésirables.
Lorsqu'il devient nécessaire d'évacuer la boue de la chambre 25, on peut fermer le robinet 28 du raccord 24 pen- dant un court intervalle de temps, tout en ouvrant, à la par- tie inférieure de la chambre, un robinet 29 pour le soutirage de la boue. On peut ensuite laver rapidement la chambre avec de l'eau et la remplir à nouveau, par exemple en utili- sant un raccord d'amenée d'eau 30.
Etant donné qu'au cours d'une période de temps prolon- gée quelconque, une quantité considérable de la suspension désirée a pu s'écouler au dehors par le raccord 26, il est désirable de prévoir des moyens pour la récupération de
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cette matière. Sur la fig. 2, on a représenté une organisation permettant d'obtenir économiquement ce résultat.
Comme on le voit, un certain nombre d'unités séparatrices 40 sont disposées en parallèle, un nombre suffisant desdites unités étant prévu pour traiter de manière continue toute la pâte nécessaire pour une seule machine à papier ou pour un groupe de machines, à volonté. La matière peut être introduite sous pression, par exemple au moyen d'une pompe 41, par l'intermédiaire d'une conduite principale 42;, dans les divers raccords d'entrée des unités 40. La matière principale débitée est amenée des raccords de sortie des diverses unités, et pendant qu'elle est encore sous pression, dans une conduite principale 43 qui est à son tour raccordée à la machine à papier ou à tout autre système destiné à recevoir la matière traitée.
Chacune des unités' 40 peut être pourvue d'une chambre de décantation 25'et de raccords aboutissant à cette chambre et partant de celle-ci, de la même manière que pour le dispositif de la fig. 1. Tous les tuyaux de déchets partant des chambres de décantation 25 peuvent étire reliés à une conduite principale de déchets 44 et tous les raccords 26 partant des diverses chambres de décantation peuvent être reliés à une conduite principale 45 aboutissant à un système de mise en circulation qui comprend l'appareil qui va être décrit maintenant, en vue de la récupération de la partie de la matière en suspension qui est entraînée hors des chambres de décantation par les tuyaux 26.
Ce système de mise en circulation peut comprendre une pompe 46, un bac 47 et une unité séparatrice 48, laquelle est de préférence semblable aux unités 40, de même qu'à celle de la fig. 1 les mêmes parties étant identifiées par les mêmes nombres de référence.
Le bac 47 est de préférence pourvu d'une arrivée d'eau 49 équipée d'un robinet à flotteur approprié tel que 50, 50', grâce auquel le niveau du liquide dans le
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bac est maintenu juste légèrement au-dessus du niveau d'un trop-plein 51. Le liquide s'écoulant en 51 contient la suspension récupérée qui peut être conduite, par un tuyau 52, soit à l'orifice d'entrée de la pompe 41 (avec l'amenée principale de matière), soit au système à "eau claire" d'une machine à papier, soit encore, si on le désire, à l'entrée principale d'une machine à papier. Dans le cas où cette suspension récupérée est amenée au système à "eau claire", ladite eau, avec la suspension récupérée, peut être conduite à l'arrivée principale de matière pénétrant par les raccords d'entrée des unités 40.
Le fond du bac 47 et l'orifice d'entrée de la pompe 46 peuvent être reliés par une conduite 53. L'entrée de cette conduite est de préférence protégée par une chicane telle que 54 destinée à empêcher l'entraînement d'air.
Comme on le voit, la conduite principale 45 peut être reliée à la conduite 53. La sortie de la pompe 46 peut être raccordée, par exemple au moyen du tuyau 55 muni d'un robinet de réglage de pression 56, à l'entrée 12 de l'unité séparatrice 48. La sortie de cette dernière peut être raccordée au coté du bac 47, par exemple au moyen d'un tuyau 57 également muni d'un robinet réglable 58.
Avec l'organisation ci-dessus décrite, on peut donner aux diverses unités de l'appareil des proportions telles et on peut les faire fonctionner de manière telle que le liquide contenu dans le bac 47, avant de s'écouler finalement par le trop-plein, se trouve remis en circulation dans une large mesure à travers l'unité séparatrice 48, plusieurs fois de suite, par exemple environ.huit fois.
Dans ces conditions, bien que le liquide admis dans ce système de circulation par la conduite 45 contienne une grande quantité des particules indésirables, de même que de la matière en suspension désirée, le produit récupéré final s'écoulant par le trop-plein n'est plus sensiblement qu'une suspension diluée de la matière désirée, la plupart des particules indé-
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sirables s'étant séparées du produit en question et se trouvant dans le bac de décantation 25 de l'unité 48.
Comme on peut le voir sur le dessin, cebac peut aussi, si on le désire, être muni d'un conduit de "fuite" tel que 26 pour le,même motif que sur la fig. l, mais, dans ce cas, la quantité de matière en suspension désirée qui s'écoule est insignifiante et peut s'en aller avec les déchets.
Il est clair que, avec l'organisation de la fig. 2, une seule unité séparatrice telle que 48, peut être utilisée pour la récupération de la petite quantité de suspension désirée soutirée des parties inférieures d'un groupe important d'unités séparatrices primaires tellesque 40. On peut aussi, si on le désire, utiliser le système de mise en circulation de la fig. 2 pour le nettoyage ou la séparation directs, avec un degré élevé d'efficacité, de suspensions que l'on n'a pas fait passer par les unités séparatrices primaires.
On remarquera que, dans le système, le bac 47 joue plusieurs rôles. Il fournit un volume du liquide à traiter par l'unité séparatrice 48 de manière telle que l'on dispose toujours d'une quantité suffisante de liquide pour le fonctionnement continu de l'unité 48 avec lespressions d'entrée et de sortie les plus avantageuses pour ladite unité, pressions qui peuvent être indiquées par des manomètres 60 et 61. Le bac 47 joue, en fait, le rôle de chambre de décantation, ce qui fait que la partie du liquide s'y trouvant qui contient la plus grande partie des particules indésirables peut être soutirée à la partie inférieure, tandis que la matière désirée en suspension peut être soutirée par le trop-plein à la partie supérieure.
De plus, le bac procure un grand volume de liquide dans lequel on peut introduire de temps à autre;.des quantités variables d'eau en un point éloigné du trop-plein, sans modifier notablement la consistance de la suspension récupérée à l'endroit du trop-plein. Une quantité suffisante d'eau
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peut être ainsi introduite pour diluer considérablement la suspension boueuse de manière à faciliter le nettoyage et aussi à maintenir un courant de trop-plein de valeur nota- ble, même si la quantité de liquide introduite par la con- duite 45 était tout à fait petite. On remarquera que le tuyau 57 partant de la sortie de l'unité séparatrice est raccordé à une paroi latérale du bac 47 en un point situé au-dessous du trop-plein, grâce à quoi la matière la plus propre se trouvera du côté du bac le plus voisin dudit trop-plein..
Toutefois le tuyau 57 est placé à une distance importante du trop-plein afin qu'une partie notable de la matière arrivant par le tuyau 57 qoit remise en circulation dans le système au lieu de partir directement par le trop- p lein. Le tuyau 57 est en outre de préférence raccordé au bac en un point situé, comme le montre le dessin, à dis- tance appréciable du fond du bac de manière que le liquide arrivant dans celui-ci ne provoque pas de turbulence dans les zones voisines du fond du bac où se sont déposées les particules indésirables.
Lorsque le dispositif séparateur est utilisé pour nettoyer de la pâte à papier dans le système de la fig. 2, avec les dimensions et proportions indiquées dans le brevet précité, il a été constaté que des résultats satis- faisants peuvent être obtenus si la pression à l'entrée de chaque dispositif séparateur 40 a une valeur voisine de
2 1,4 à 2,1 kg/cm ; dans ce cas, la pression à la sortie de ces unités peut avoir une valeur voisine de 0,21 à 0,56
2 kg/cm . Dans ces conditions, il règne une pression ap- préciable à l'intérieur des chambres 25 à la partie in- férieure des unités 40, pression supérieure à la charge statique seule du liquide au-dessus desdites chambres.
La valeur de cette pression détermine, dans une mesure impor- tante, la quantité de liquide soutiré par les tuyaux 26; par suite, pour que l'on puisse régler cette valeur, des
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manomètres indiquant la pression à l'entrée et à la sor- tie, comme les manomètres 60 et 61, doivent de préférence être prévus sur une ou plusieurs des unités 40, un mano- mètre 62 étant également prévu sur une ou plusieurs des chambres 25.
Avec les pressions à l'entrée et à la sortie indiquqes plus haut pour les unités 40, chacune de celles-ci est capable de traiter de 680 à 908 litres environ de sus- pension de pâte à papier par minute et la pression dans les chambres 25 a une valeur voisine de 0,21 à 0,7 kg/cm . On remarquera que si l'on permet au liquide de s'écouler à l'extérieur par la conduite principale de sortie 43 sans le soumettre à une pression appréciable quelconque, l'effet des tourbillons inversés dans les unités 40 pourra être tel qu'il produise un effet de vide au niveau des tubulures' d'entrée des chambres 25, effet empêchant tout écoulement positif vers le bas de liquide dans lesdites- chambres et empêchant par suite le fonctionnement des unités de la ma- nière préférée ci-dessus décrite.
Les robinets d'entrée et de sortie de l'unité
48 sont de préférence réglés de manière telle que la pres- sion à l'entrée, telle qu'elle est indiquée en 60, ait une
2 valeur voisine de 1,26 à 1,40 kg/cm et que la pression à la sortie, telle qu' elle est indiquée en 61, soit comprise entre, 2 /007 et 0,21 kg/cm . Ceci donne lieu à une pression de
2
0 à 0,14 kg/cm environ, indiquée en 62, pour la chambre
25 de l'unité 48. Dans ces conditions, 680 litres environ de liquide ou de suspension passent par minute à travers' l'unité 48 et environ 225 litres passent par heure aux déchets par le tuyau 26 pour la même unité 48.
Avec les unités séparatrices ayant les dimen- sions ci-dessus' mentionnées, les conduites d'entrée et de sortie, ainsi que les conduites du système de mise en cir-' culation, doivent de préférence avoir un diamètre de 75 mm. xx au moins pour réduire la résistance due au frottement.
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Des essais du système de la fig. 2 exécutés avec de la pâte à papier pour journaux de faible valeur ont montré que presque tous les "poivres" de parcelles d'écorce, de sciure, etc.. produisant, dans le produit fini, des défauts d'un millimètre carré ou de dimension plus grande sont éliminés de la matière; la plus grahde partie des "poivres" produisant, dans le papier fini, des défauts de 0,1 mm2sont également éliminés. En même temps, toutes les particules d'impuretés qui sont sensiblement plus lourdes que les particules de pâte à papier sont éliminées même si elles ont une finesse presque microscopique. C'est ainsi que les particules qui produiraient une usure ou abrasion excessive de la toile métallique, des rouleaux, etc.. de la machine à papier ou des clichés d'impression, etc.. sont éliminées.
En même temps, les particules plus tendres d'aimpuretées diverses, de sciure, etc.. sont éliminées dans une mesure telle que le papier à journaux fini est presque exempt de tous défauts perceptibles ou nuisibles.
Bien que l'on ait indiqué sur le dessin le dispositif à tourbillon 48 comme ayant sensiblement les mêmes dimensions que les unités 40, il peut être jugé désirable dans certains cas d'utiliser un dispositif 48 ayant les mêmes proportions générales que les dispositifs 40, mais beaucoup plus petit que ceux-ci, par exemple un dispositif ayant un cylindre de 50 mm. de diamètre au lieu de 100 mm. Avec de tels dispositifs, les forces sé- paratrices agissant sur les particules dans les tourbillons sont, en général, inversement proportionnelles au diamètre des tourbillons, les autres conditions étant sensiblement les mêmes. Par suite, avec de tels dispositifs à tourbillon plus petits, l'efficacité de l'action séparatrice est notablement accrue.
Etant donné qu'il n'est nécessaire de faire passer à travers un dispositif
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tel que 48 qu'une petite fraction seulement de la pâte totale traitée, le fait que si le dispositif est plus petit sa capacité est moindre n'est pas un inconvénient. Avec un tel dispositif à tourbillon plus petit, il peut être inutile, dans certains cas, d'ajouter du liquida au système de mise en circulation comme on l'a décrit plus haut à propos du bac 47.
Bien que l'on ait décrit l'invention en se référant à certains exemples particuliers qui donnent des résultats satisfaisants, il est bien clair pour tout spécialiste que divers changements pourraient être apportés aux détails décrits sans que l'économie de l'invention s'en trouve altérée.