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" Produit pour l'extinction des foyers d'incendies "
Les alliages métalliques à teneur élevée en magnésium, tels que l'alliage vendu sous la marque de fabrique "Elektron", sont ordinairement utilisés dans les industries de l'automobi- le, de l'aviation et des armements et, dans l'usinage des pièces faites de ces alliages, par exemple le tournage, le perçage et le meulage desdites pièces, l'alliage est sujet à s'enflammer et à brûler violemment. Jusqu'à ce jour, il a été très difficile d'éteindre un tel foyer. Les flammes de la poudre de magnésium ou d'aluminium enflammée sont encore plus difficiles à éteindre et, jusqu'à ce jour , lorsque ces poudres venaient à s'enflammer, le feu provoquait très souvent la perte complète de la masse de poudre enflammée.
De plus, il est notoire que les bombes incendiaires dans lesquelles des métaux tels que le magnésium, l'aluminium ou le sodium sont allumés sont aussi difficiles à éteindre . Il n'est pas possible d'éteindre les foyers d'incendies avec des agents d'ex- tinction ordinaires, tels que l'eau ou l'anhydride carbonique,
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étantdonné que, en brûlant, le magnésium, par exemple, se combine avec l'oxygène de ces substances et continueà brû- ler.
Une façon de résoudre cette difficulté consiste à recou- vrir le métal enflammé de sable, mais cette méthode n'est pas satisfaisante pour cette raison que, en réalité, le sable n'é- teint pas le feu, celui-ci continuant à couver au-dessous de lui (d'où perte au métal) et se ranimant aussitôt qu'on enlevé le sable de couverture.
Or, on a découvert qu'on peut facilement étouffer et éteindre des foyers de métaux tels que le magnésium, l'alumi- nium, le calcium, le sodium et le potassium et leurs alliages enflammés à l'aide d'un mélange de bitume en poudre et d'une charge ou substance inerte, inorganique, pulvérulente, sensible ment infusible . Par "sensiblementinfusible", on entend que la substance inorganique ne fond pas à un degré apprécia- ble lorsqu'on applique le mélange sur le feu. Il semble que, en entrant en contact avec le feu , le bitume fonde et forme sur la surface du métal enflammé une couverture excluant l'oxy- gène.
En fait, au lieu du bitume on peut utiliser (mélangées avec la substance inorganique) d'autres substances organiques solides,fusibles, pulvérulentes, qui sont capables de constituer une couverture excluant l'oxydène sur le métal enflammé et qui n'entretiennent pas la combustion du métal enflammé en réagissant avec lui . Il semble que les substances qui con- viennent en général soient celles qui possè ent essentiellement la structure des hydrocarbures et qui contiennent un groupe d'hydrocarbure relativement grand, quoique de faibles propor- tions d'oxygène, de soufre ou d'autres éléments puissent être présentes.
C'est ainsi qu'on peut utiliser des soldes gras supérieurs tels que l'acide stéarique, ces acides contenant une longue chaîne d'hydrocarbure et seulement une faible proportion d'oxygène. Les substances telles que le sucre, qui ne sont pas' essentiellement des hydrocarbures et, en fait, contiennent beaucoup d'oxygène, semblent être à même d'entre.....
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tenir la combustion du magnésium, ces substances étant proba- blement réduites.
En fait, le bitume en pouire lui-même est capable d'étouf- fer le feu sans la charge ou substance inorganique inerte,mais, en réalité, il n'est pas du tout satisfaisant, en partie pour cette raison que les 'particules de bitume en poudre tendent à s'unir pendant leur aurée de conservation aux températures ordinaires et que le bitume en poudre n'est donc pas une subsran- ce propre être conservée prête à servir à titre de substance extinctrice. En outre, le bitume pur appliqué sur un feu a fortement tendance fondre et couler, de sorte qu'il est dif- ficile de le maintenir au point où il est appliqué.
Si la char- ge inerte est présente, le mélange restera à l'état pulvéru- lent, au moins pendant un temps adéquat, au cours de son emma- gasinage; de plas, la charge possède le pouvoir de retenir le bitume sur une surface enflammée. En outre., il semble que la charge se comporte jusqu'à un certain point comme un bon conducteur de la chaleur et, par ce moyen, aide à éteindre le feu en dissipant la chaleur et en provoquant l'abaissement de -la température .
Lorsque le bitume est utilisé, ainsi qu'il est préféra- ble, ce bitume peut être de l'asphalte naturel ou une forme artificielle telle que le résidu asphaltique de la distilla- tion du pétrole ou le résidu de brai de la distillation de matières telles que le goudron de houille, l'huile de schistes, etc., et il est bien entendu que le terme bitume comprend toutes ces substances. On se rend compte que, dans la pratique, un bitume ayant un point de ramollissement assez élevé (par exemple 120 ) est préférable, étant donné qu'il est plus faci- le à broyer et que la poudre (même lorsqu'elle est mélangée avec une charge) a moins tendance à s'agglomérer pendant sa conservation.
Au lieu du bitume, on peut par exemple utiliser un autre hydrocarbure solide, une cire minérale , animale, végétale
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ou synthétique (la paraffine et la cire d'abeille sont très satisfaisante), un acide aliphatique supérieur tel que l'aci- de stéarique (comme indiqué ci-dessus), un alcool aliphatique supérieur, un ester d'un acide ou alcool aliphatique supérieur ou un savon. C'est ainsi que le stc'arate de sodium sec (sa.- von médical) et les stéarate et résinate d'aluminium sont utiles.
On peut utiliser des résines fusibles, par exemple des acides résineux tels que la colophane . L'urée est un autre exemple, bien que cette matière ne soit pas recommandée si ce n'est à l'air libre en raison de sa tendance à donner naissance à un gaz de cyanure (probablement l'acide cyanhydri- que ou le cyanogène;.
Lorsqu'il est dit ci-dessus que la substance inorganique utilisée dans le mélange est inerte et sensiblement infusible lorsqu'elle est appliquée sur le feu, on entend par là que, du point de vue pratique, la substance ne semble pas fondre ni changer lorsque le mélange entre en contact avec le feu, bien que, comme on l'a dit plus haut, elle aide dans une mesure prononcée la substance fusibleà éteindra le feu. Un très bon exemple d'une substance inorganique appropriée est l'ar- doise en poudre; d'autres exemples sont le sable,l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de magnésium , legraphite(qui est considéré comme inorganique pour les buts de cette invention) et le kaolin .
On se rend compte toutefois que, en raisor. de la température extrêmement élevée de la flamme au magnésium, par exemple ( etplus forte raiso@de l'aluminium), une fu- sion ou modification légère ou naissante de la substance inor- ganique que contient la couche du mélange qui entre immédiate- ment en contact avec le métal enflammé est susceptible de se produire (c'est ainsi au'une légère réaction chimique est possiole dans le cas du graphite, par exemple);
mais, dans la pratique, la température de la matière enflammée est rapide- ment réduite par la poudre extinctrice, et la substance inor- ganique reste pour ainsi dire inchangée, au 'moins dans la
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masse du produit extincteur. Les composés inorganiques qui sont réduitspar la combustion du magnésium à un degrétel qudils deviennent capables d'entretenir un feu de magnésium même si le libre accès de l'air est empêché (comme c'est en général le.cas des sels oxygénés facilement fusibles tels que les sulfates, les phosphates et les carbonates) sont évidem- ment impropres, et, bien entendu, ne sont pas compris parmi les substances inertes susceptibles d'être utilisées conformément à l'invention.
Une substance inorganique ayant une conductibilité calo- rifique relativement élevée, comme celle que semble posséder la poudre d'ardoise, sera de préférence utilisée, en vue de diminuer aussi rapidement que possible la température du foyer.
Quoique des matières excessivement sèches ne soient pas nécessaires, les matières utilisées conformément à l'invention devront être pratiquement exemptes d'eau. S'il en était autre- ment, l'eau présente serait sujette à entretenir la combustion de la matière enflammée,
La proportion du bitume ou autre substance organique présente dans le mélange peut varier entre de larges limites, mais elle doit évidemment être suffisamment élevée pour que cette substance ait l'effet extincteur désiré sur le feu.
Des mélanges de parties approximativement égales en poids de bitume en poudre et d'ardoise en poudre ont donné des résul- tats très satisfaisants. De plus, des mélanges contenant plu- sieurs substances extinctrices organiques ou (et) plusieurs charges inorganiques peuvent être utilisés. Ainsi, un mélange de parties approximativement égales de bitume et d'ardoise en poudre contenant une faible proportion d'un savon tel que le stéarate d'aluminium (contenant par exemple 45 % de bitume, 45 % de poudre d'ardoise et 10 % de stéarate d'aluminium) est .peut-être plus efficace qu'un mélange analogue dépourvu de savon.
Dans la pratique, il est habituellement commode d'étaler
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simplement le mélange extincteur sur la matière enflammée,par exemple à l'aide d'une pelle . On remarquera toutefois que, bien qu'il semble que l'action du mélange soit en grande partie de recouvrir la surface enflammée et d'exclure l'air, ceci ne yeut pas dire que le mélange doituniquement être mis en tas au-dessus de la masse enflammée de la même façon qu'on entasse du sable au-dessus du magnésium enflammé pour limiter le feu à l'intérieur de la masse du métal, Au contrai- re, lorsque la masse enflammée est composée de particules distinctes,
ce qui est le cas par exemple ci'un feu de tcurnu- res de magnésium, on peut mélanger le mélange extincteur avec la masse enflammés, par exemple à la pelle, et le distri- buteur ainsi dans toutes les parties de la masse, ce mélange assurant encore l'extinction du feu. Ceci est évidemment un avantage pour assurer une extinction rapide du feu . En fait, un des rôles importants du mélange extincteur semble être de dissiper la chaleur du métal enflammé, et il est possible de seconder cette dissipation en mélangeant le produit avec la masse enflammée.
Le bitume ou d'autres substances organiques solides, fusibles, pulvérulentes que contiennent les produits ci-dessus peuvent aussi être remplacés par des substances semi-solides telles que les graisses consistantes ou corps gras secs. Dans ce cas, il n'est raisonnablement pas possible de réduire en poudre la substance semi-solide, mais on la mélange avec la charge inorganique pulvérulente pour constituer une sorte de p$.te.
Si les présents mélanges sont destinés à être utilisés pour éteindre des bombes incendiaires, la dureté de la charge inorganique est relativement sans importance. Au contraire, s'il s'agit d'éteindre du magnésium ou alliage de magnésium, de l'aluminium ou un autre métal qui a pris îea au cours de son usinage, par exemple sur un tour, une charge d'un abrasif dur'tel que lesable n'est pas très recommandable, car elle serait sujette à détériorer les machines. En pareil cas, il
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est préférable d'utiliser une matière douce et non usante, telle que la poudre d'ardoise, le kaolin ou le graphite.
Par suite, un groupe important des mélanges mentionnés,précédem- ment sont ceux qui contiennent du bitume ou une autre substan- ce organique, dont la définition est donnée plus haut, et une charge consistant essentiellement en un corps non-abrasif.
Les substances telles que les bitumes, cires, etc. forment, lors- qu'elles sont chauffées, des masses collantes qui adhèrent à une surface sur laquelle elles sont appliquées. Ceci est très utile lorsque le métal enflamme se trouve dans une machine dans laquelle il est en cours d'usinage, car le mélange ex- tincteur tend à rester à la surface du métal, où il est en- flammé, ainsi que dans les zones adjacentes. On peut éteindre l'incendie sans dommage pour les machines,et enlever ensuite le mélange extincteur des pièces de la machine sur lesquelles il a été appliqué. Bien entendu, le métal non brûlé est récu- péré.
A cet égard, on a trouvé que le magnésium, l'alliage de magnésium, l'aluminium ou un autre métal qui s'est enfiam- mé au cours ,de son uhinage peuvent aussi facilement ,être éteints par des mélanges d'une'huile minérale ou d'un liquide analogue avec une charge sensiblement du type non abrasif sus- mentionné et, dans ce cas, l'huile semble agir à peu près de la même manière que le bitume. Par le terme liquide ana- logue", on entend un liquide qui possède essentiellement la structure des hydrocarbures (bien qu'il puisse contenir de faibles proportions d'oxygène, par exemeple) et qui contient un groupe d'hydrocarbure relativement grand et ne réagit pas avec le métal enflammé de façon à entretenir sa combustion.
Des exemples de liquides de ce genre sont les acides oléiques et naphténique et des huiles autres que les huiles minérales.
L'huile peut être naturelle ou synthétique; elle peut être animale ou végétale, comme l'huile de coton, par exemple.
Toutefois, les huiles minérales et les hydrocarbures liquides similaires ayant un point d'éclair relativement élevé semblent
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être préférables, et les huiles ac rai5sG[e et huiles lour- des pour moteurs sont particuliërenent utiles. 00;';.', dans le cas du bitume, les huiles et les liquides 8:
L,lo,,l18S sont capa- bles d'étouffer les feux de magnésium sans l'utilisation de charges, mais elles ne sont pas satisfaisantes en raison de la
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difficulté qu'on éprouve l'" iiain.-eaE.r une ocuchc du liquide en contact avec le métal enflemié. 0"(0nn,oilis, on a obtenu des résultats satisfaisants avec d8s-Btee- pâtes préparées l'aide des liquides et des charges non abrasives susnantion- nés dans le cas de l'extinction du magnésium ou d'un autre métal qui brûle dans une machine, et ces pâtes peuvent être
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projetées sur le feu à l'aide d'une pompe..
Il y a lieu d'c;,jou- ter toutefois (et ceci s'applique, au bituma et aux produits analogues, qu'ils soient appliqués à des bombes incendiaires
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ou d'autres incendies, ainsi qu'aux 1>11t8S) que les produits extincteurs faisant l'objet de cette invention ne doivent pas être projetés sur lefoyer avec une force tells que celui-ci risque d'être dispersé et qu'il faut au contraire les appli- quer avec une force relativement modérée sur le. foyer* Ainsi, on peut appliquer les pâtes sur le Foyer (A l'aide d'un appa-
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reil éjecteur) sous forme d'une nappe ou rU0an 1L-r-e et épais, et, dans ce cas, ces pates devront Bvcir uns viscosité propre à permettre la formation c'un tel rUDal1 lar¯,e et épais.
Un avantage que présenta l'application d'un ruban de pâte est
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tel que le métal enfla,vr,xé peut alors' facilement être recou- vert. Les pâtes qu'on obtient en ajoutant du kaclin àune
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huile de g:taiss8:::e ou une huile lourde pour moteurs jusqu': ce que le produit ait acquis une viscosité appropriée sont très satisfaisantes et, dans la pratique, des mélanges de
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parties a)proximativem3nt égales, en poias, de l'huile et du kaolin conviennent,bien que les proportions exactes dépen- dent de la viscosité de l'huile et du mélange.
Il y a lieu d'ajouter qu'un mélange d'huile minérale,
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par ,¯exenple., et d'un abrasif' inerte tel que le sable est capable d' éte indre le feu, mais les mélanges de ce genre
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n'ont que peu de valeur pour éteindre le métal enflammé dans des machines, oar ils risquent de détériorer celles-ci.
Ils n'ont pas non plus de valeur réelle lorsqu'il s'agit d'étein- dre des bombes incendiaires,étant donné que l'huile est suscep- tible de s'infiltrer dans les parties environnantes et de rendre ces parties trop inflammables et dangereuses en raison de la volatilité de l'huile . Dans une usine dans laquelle du magnésium ou un autre métal est en cours d'usinage, les ris- ques d'incendie qui résultent de l'utilisation de l'huile sont négligeables, mais ceci ne serait pas le cas dans des bâtiments en général qui doivent être protégés oontre des bombes incendiaires, On se rend compte qu'un grand nombre des substances susmentionnées brûlentlorsqu'elles sont appliquées sur la bombe ou autre matière en feu. Ceci est le cas du bitume et des huiles minérales, par exemple.
Toutefois, si la substance extinctrice prend feu elle-même, on peut, dans la pratique, 1'éteindre en continuant à distribuer le mélange extincteur.
Ainsi, lors de l'application d'un mélange de bitume sur du magnésium enflammé, le premier effet est d'éteindre le ma- gnésium. Bien entendu, l'intensité looale de la chaleur et de la lumière se trouve réduite , mais le bitume brûle. Le se- pond effet, si le bitume oontinue à être distribué, est que celui-ci éteint le bitume susceptible d'avoir pris feu, de sorte que l'effet apparent de l'addition du mélange de bitu- me au métal est que le feu semble s'atténuer et, finalement, s'éteint entièrement. Dans la pratique, on distribue le mé- lange de bitume sur la surface du métal enflammé jusqu'à.ce que celui-ci en ait été complètement recouvert et l'on conti- nue à distribuer le mélange en tous les points où les flammes persistent.
Bien entendu, si la quantité utilisée de bitume ou autre substance extinctrice suffit à éteindre le métal enflammé mais est insuffisante pour éteindre les flammes de la substan- ce extinctrice elle-même, le foyer du métal en combustion
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est en réalité remplacé par un foyer du bitume ou autre substance en combustion. Lorsqu'on effectue l'extinction d'un métal qui s'est enflammé dans une machine , le feu de bitume résultant s'atténue rapidement et, dans tcus les cas,ce feu est beaucoup moins dangereux que celui du métal.
Le fait im- portant est que le métal, qui brûle à une très haute tempé- rature, se trouve éteint et, s'il subsiste un foyer, celui- ci est relativement inoffensif
On se rend compte que, malgré ces remarques, si la quan- tité de produit extincteur utilisée est insuffisante, ou si ce produit n'est pas distribué d'une manière efficace, le mé- tal peut en réalité achever sa combustion avant d'avoir été éteint. Toutefois, même dans ce cas, les produits extincteurs faisant l'objet de l'invention limitent-efficacement la por- tée de l'incendie et diminuent grandement le danger. Au sur- plus, le métal enflammé est en réalité habituellement éteint avant d'avoir été complètement brûlé.
Il est bon d'ajouter ici que lorsque des bombes incen- diaires prennent feu, là chaleur intense développée provoque invariablement l'incendie des parties immédiatement environ- nantes, etil existe par conséquent deux différents types de foyers à traiter, d'abord la bombe en èu et ensuite le foyer des parties environnantes,par exemple du bois. La bombe incen- diaire elle-même peut tre étouffée à l'aide des produit décrits ci-dessus.
Si la substance extinctrice organique du produit résiste aux agents extincteurs ordinaires tels que l'eau, l'anhydride carbonique ou une meusse mécanique ou chimique, ceci est un grand avantage parce que, dans ce cas, le foyer environnant peut être éteint par l'agent extincteur ordinaire sans grand risque que cet agent se crée un chemin jusqu'à la bombe et la ranime si elle n'a pas été entièrement éteinte ou l'allume à nouveau. En fait, si la substance extinctrice résistante appliquée à la bande prend feu elle- même, on peut éteindre ce feu à l'aide de l'agent extincteur ordinaire appliqué sur le foyer environnant sans provoquer
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une réinflammation de la bomber . Il n'est pas nécessaire que la bombe soit enlevée avant d'utiliser l'agent extincteur ordinaire.
Il n'est naturellement pas nécessaire que la substan- ce extinctrice offre une résistance absolue à l'agent extinc- teur ordinaire applique par la suite, pourvu qu'elle soit suffisamment résistante pour empêcher l'agent extincteur ordi- naire de provoquer une réinflammation de la bombe. Le bitume est un exemple excellent d'une substance qui résiste suffi- samment aux agents extincteurs ordinaires pour permettre: d'uti- liser ces agents, et les savons.insolubles dans l'eau et facilement fusibles, tels que l'oléate de magnésium,sont d'autres exemples de substances de ce genre, ces savons étant des solides facilement fusibles qui donnent des couches inso- lubles dans l'eau et peu sujettes à être balayées par des courants d'eau.
Comme il a été indiqué-précédemment, un avantage des mélanges extincteurs de cette invention est qu'on peut réelle- ment éteindre le foyer. Même dans le sas de foyers de matières brûlant facilement telles que les poudres de peinture métal- liques,les poudres de magnésium' (telles que les poudres pour l'éclairement instantané), les poudres d'aluminium et les déchets de magnésium (tournures, copeaux de perçage; etc.1, le métal non brûlé est protégé par le mélange extincteur et, après enlèvement de la couche extinctrice, on récupère le métal non brûlé,'que ce soit une poudre ou une autre matière.
Ceci se traduit par une économie de matière,ce qui est beau- coup mieux que de permettre au foyer de se consumer entière- ment avec la perte de tout le métal . Dans le cas de poudres métalliques, il est préférable de ne pas mélanger le produit extincteur avec la poudre et, au contraire, de recouvrir simplement la masse enflammée. S'il en était autrement,on pourrait éprouver des difficultés à séparer ultérieurement la poudre métallique .
Lorsqu'il est question de mélanges de substances organi- ques et de substances inorganiques inertes dans la présente
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description, il est bien entendu que ces mélanges peuvent contenir plusieurs substances organiques, plusieurs substan- cesinorganiques ou à la fois plusieurs substances de cha- que type.
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"Product for extinguishing fires"
Metal alloys with a high magnesium content, such as the alloy sold under the trademark "Elektron", are commonly used in the automotive, aviation and weapons industries and in machining. parts made of these alloys, for example turning, drilling and grinding said parts, the alloy is prone to ignite and burn violently. So far, it has been very difficult to extinguish such an outbreak. The flames of the ignited magnesium or aluminum powder are even more difficult to extinguish, and until this day when these powders did ignite, the fire very often caused the complete loss of the flaming powder mass.
Moreover, it is common knowledge that firebombs in which metals such as magnesium, aluminum or sodium are ignited are also difficult to extinguish. It is not possible to extinguish fires with ordinary extinguishing agents, such as water or carbon dioxide,
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since, on burning, magnesium, for example, combines with the oxygen in these substances and continues to burn.
One way to solve this difficulty is to cover the flaming metal with sand, but this method is not satisfactory for the reason that, in reality, the sand does not extinguish the fire, the latter continuing to smolder. below it (hence loss to the metal) and reviving as soon as the cover sand is removed.
However, it has been discovered that one can easily suffocate and extinguish foci of metals such as magnesium, aluminum, calcium, sodium and potassium and their alloys ignited by means of a mixture of bitumen. powder and an inert, inorganic, pulverulent, substantially infusible filler or substance. By "substantially infusible" is meant that the inorganic substance does not melt to an appreciable degree when the mixture is applied to the fire. It seems that, on coming into contact with the fire, the bitumen melts and forms on the surface of the flaming metal a blanket excluding the oxygen.
In fact, instead of bitumen it is possible to use (mixed with the inorganic substance) other solid organic substances, fusible, pulverulent, which are capable of constituting a cover excluding the oxidene on the ignited metal and which do not maintain the burning of the ignited metal by reacting with it. It appears that the substances which are generally suitable are those which have essentially the structure of hydrocarbons and which contain a relatively large hydrocarbon group, although small proportions of oxygen, sulfur or other elements may. be present.
Thus, higher fat balances such as stearic acid can be used, these acids containing a long hydrocarbon chain and only a small proportion of oxygen. Substances such as sugar, which are not essentially hydrocarbons and, in fact, contain a lot of oxygen, seem to be able to .....
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keep the magnesium burning, as these substances are probably reduced.
In fact, the bitumen itself is capable of smothering the fire without the filler or inert inorganic substance, but, in reality, it is not at all satisfactory, partly for this reason that the 'particles bitumen powder tend to unite during its shelf life at ordinary temperatures and therefore bitumen powder is not a proper substance to be stored ready for use as an extinguishant. In addition, neat bitumen applied to a fire has a strong tendency to melt and flow, so it is difficult to maintain it at the point where it is applied.
If the inert filler is present, the mixture will remain in the powdery state, at least for a suitable time, during its storage; Plas, the filler has the power to retain bitumen on a flaming surface. In addition, it appears that the load behaves to some extent as a good conductor of heat and thereby helps to extinguish the fire by dissipating heat and causing the temperature to drop.
When bitumen is used, as is preferred, such bitumen may be natural asphalt or an artificial form such as the asphalt residue from petroleum distillation or the pitch residue from material distillation. such as coal tar, shale oil, etc., and it is understood that the term bitumen includes all these substances. It will be appreciated that, in practice, a bitumen having a fairly high softening point (eg 120) is preferable, since it is easier to grind and the powder (even when mixed with a load) is less likely to clump during storage.
Instead of bitumen, one can for example use another solid hydrocarbon, a mineral wax, animal, vegetable
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or synthetic (paraffin and beeswax are very satisfactory), a higher aliphatic acid such as stearic acid (as indicated above), a higher aliphatic alcohol, an ester of an aliphatic acid or alcohol higher or soap. Thus, dry sodium stearate (medical salt) and aluminum stearate and resinate are useful.
Melt resins can be used, for example resinous acids such as rosin. Urea is another example, although this material is not recommended except in the open because of its tendency to give rise to cyanide gas (probably hydrocyanic acid or cyanogen. ;.
When it is said above that the inorganic substance used in the mixture is inert and substantially infusible when applied to the fire, by this is meant that from a practical point of view the substance does not appear to melt or change when the mixture comes into contact with the fire, although, as said above, it helps to a pronounced extent the fusible substance to extinguish the fire. A very good example of a suitable inorganic substance is powdered slate; other examples are sand, aluminum oxide, magnesium oxide, graphite (which is considered inorganic for the purposes of this invention) and kaolin.
However, we realize that, in reason. from the extremely high temperature of the magnesium flame, for example (and the stronger reason for the aluminum), a slight or incipient fusion or modification of the inorganic substance contained in the layer of the mixture which immediately enters in contact with the flaming metal is likely to occur (thus a slight chemical reaction is possible in the case of graphite, for example);
but in practice the temperature of the ignited material is rapidly reduced by the extinguishing powder, and the inorganic substance remains virtually unchanged, at least in the range.
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mass of extinguishant. Inorganic compounds which are reduced by the combustion of magnesium to a degree such that they become capable of sustaining a magnesium fire even if the free access of air is prevented (as is generally the case with readily fusible oxygenated salts such as that sulfates, phosphates and carbonates) are obviously unsuitable, and, of course, are not included among the inert substances capable of being used in accordance with the invention.
An inorganic substance having a relatively high heat conductivity, such as that which appears to be possessed by slate powder, will preferably be used, in order to reduce the temperature of the hearth as quickly as possible.
Although excessively dry materials are not necessary, the materials used in accordance with the invention should be substantially free of water. If it were otherwise, the water present would be liable to sustain the combustion of the ignited material,
The proportion of bitumen or other organic substance present in the mixture can vary between wide limits, but it must obviously be high enough for this substance to have the desired extinguishing effect on the fire.
Mixtures of approximately equal parts by weight of powdered bitumen and powdered slate have given very satisfactory results. In addition, mixtures containing several organic extinguishing substances or (and) several inorganic fillers can be used. Thus, a mixture of approximately equal parts of bitumen and powdered slate containing a small proportion of a soap such as aluminum stearate (containing for example 45% bitumen, 45% slate powder and 10% aluminum stearate) is perhaps more effective than a similar mixture without soap.
In practice, it is usually convenient to spread
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simply mix the extinguisher on the flaming material, for example using a shovel. Note, however, that although it appears that the action of the mixture is largely to cover the inflamed area and exclude air, this does not mean that the mixture should only be stockpiled above. the flaming mass in the same way that sand is piled on top of flaming magnesium to limit the fire inside the mass of the metal, On the contrary, when the flaming mass is composed of distinct particles,
which is the case, for example, with a magnesium combustion fire, the extinguisher mixture can be mixed with the ignited mass, for example with a shovel, and the distributor thus in all parts of the mass, this mixture still ensuring the extinction of the fire. This is obviously an advantage in ensuring rapid extinction of the fire. In fact, one of the important roles of the extinguisher mixture appears to be to dissipate heat from the ignited metal, and it is possible to aid this dissipation by mixing the product with the flaming mass.
The bitumen or other solid, meltable or pulverulent organic substances contained in the above products can also be replaced by semi-solid substances such as consistent fats or dry fatty substances. In this case, it is not reasonably possible to powder the semi-solid substance, but it is mixed with the powdery inorganic filler to form a kind of paste.
If the present mixtures are intended for use in extinguishing incendiary bombs, the hardness of the inorganic charge is relatively unimportant. On the contrary, if it is a question of extinguishing magnesium or magnesium alloy, aluminum or another metal which has taken on during its machining, for example on a lathe, a load of a hard abrasive 'such as lesable is not very recommendable, as it would be prone to damage the machines. In such a case, it
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It is preferable to use a soft, non-wearing material, such as slate powder, kaolin or graphite.
Hence, an important group of the above-mentioned mixtures are those which contain bitumen or other organic substance, defined above, and a filler consisting essentially of a non-abrasive body.
Substances such as bitumens, waxes, etc. when heated, form sticky masses which adhere to a surface to which they are applied. This is very useful when the igniting metal is in a machine in which it is being machined, as the extinguisher mixture tends to remain on the surface of the metal, where it is ignited, as well as in areas adjacent. The fire can be extinguished without damage to the machinery, and then the extinguisher mixture can be removed from the parts of the machine to which it has been applied. Of course, unburned metal is recovered.
In this connection, it has been found that magnesium, magnesium alloy, aluminum or some other metal which has ignited during its processing can also easily be quenched by mixtures of low temperature. mineral oil or the like with a filler substantially of the non-abrasive type mentioned above, and in this case the oil appears to act in much the same way as bitumen. By the term similar liquid "is meant a liquid which has essentially the structure of hydrocarbons (although it may contain small proportions of oxygen, for example) and which contains a relatively large hydrocarbon group and does not react. not with the ignited metal so as to maintain its combustion.
Examples of such liquids are oleic and naphthenic acids and oils other than mineral oils.
The oil can be natural or synthetic; it can be animal or vegetable, such as cottonseed oil, for example.
However, mineral oils and similar liquid hydrocarbons with a relatively high flash point appear to
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be preferable, and acidic and heavy motor oils are particularly useful. 00; ';.', in the case of bitumen, oils and liquids 8:
L, lo ,, l18S are capable of smothering magnesium fires without the use of fillers, but they are not satisfactory due to the
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difficulty in experiencing the "iiain.-eaE.r ocuchc of the liquid in contact with the inflamed metal. 0" (0nn, oilis, satisfactory results have been obtained with d8s-Btee- pastes prepared using the liquids and non-abrasive fillers susnantion- ed in the case of extinguishing magnesium or other metal which burns in a machine, and these pastes can be
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projected onto the fire with a pump.
It is necessary to c;, play however (and this applies, to bituma and similar products, whether they are applied to incendiary bombs
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or other fires, as well as to 1> 11t8S) that the extinguisher products forming the subject of this invention must not be thrown on the hearth with such force that it risks being dispersed and that it is necessary to on the contrary, apply them with relatively moderate force on the. Fireplace * Thus, the pastes can be applied to the Fireplace (Using an appliance
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ejector reel) in the form of a sheet or rU0an 1L-r-e and thick, and, in this case, these doughs should Bvcir a viscosity suitable to allow the formation of such a wide and thick rUDal1.
One advantage of applying a ribbon of paste is
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such that the swollen, vr, xed metal can then easily be covered. The pasta obtained by adding kaclin to a
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g: taiss8 ::: e oil or heavy engine oil until the product has acquired a suitable viscosity are very satisfactory and, in practice, mixtures of
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a) proximately equal parts, in weight, of oil and kaolin are suitable, although the exact proportions will depend on the viscosity of the oil and the mixture.
It should be added that a mixture of mineral oil,
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par, ¯exenple., and an inert abrasive such as sand is capable of extinguishing fire, but mixtures of this kind
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have little value for extinguishing flaming metal in machines, as they risk damaging them.
They also have no real value when it comes to extinguishing incendiary bombs, since the oil is liable to seep into the surrounding parts and make these parts too flammable. and dangerous due to the volatility of the oil. In a plant in which magnesium or another metal is being machined, the fire hazards which result from the use of the oil are negligible, but this would not be the case in buildings in general. which must be protected against fire bombs. It is recognized that many of the above substances will burn when applied to the bomb or other burning material. This is the case with bitumen and mineral oils, for example.
However, if the extinguishing substance itself catches fire, it can in practice be extinguished by continuing to dispense the extinguishing mixture.
Thus, when applying a mixture of bitumen to flaming magnesium, the first effect is to extinguish the magnesium. Of course, the looal intensity of heat and light is reduced, but the bitumen burns. The second effect, if the bitumen continues to be dispensed, is that it extinguishes the bitumen which may have caught fire, so that the apparent effect of adding the mixture of bitumen to the metal is that the fire seems to be abating and, finally, goes out entirely. In practice, the bitumen mixture is distributed over the surface of the ignited metal until it has been completely covered with it and the mixture is continued to be distributed to all points where the flames persist.
Of course, if the amount of bitumen or other extinguishing substance used is sufficient to extinguish the flaming metal but is insufficient to extinguish the flames of the extinguishing substance itself, the hearth of the burning metal
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is actually replaced by a hotbed of bitumen or other burning substance. When extinguishing a metal that has ignited in a machine, the resulting bitumen fire quickly abates and, in all cases, this fire is much less dangerous than that of metal.
The important fact is that the metal, which burns at a very high temperature, is extinguished, and if there is a fire, it is relatively harmless.
It will be appreciated that, despite these remarks, if the quantity of extinguishant used is insufficient, or if this product is not distributed in an efficient manner, the metal may in fact complete its combustion before being burnt. have been turned off. However, even in this case, the extinguishing products which are the object of the invention effectively limit the scope of the fire and greatly reduce the danger. Additionally, the flaming metal is actually usually extinguished before it has been completely burnt.
It is worth adding here that when firebombs catch fire, the intense heat developed invariably causes fire in the immediately surrounding parts, and there are therefore two different types of fireplaces to deal with, first the bomb. in èu and then the hearth of the surrounding parts, for example wood. The fire bomb itself can be smothered using the products described above.
If the organic extinguishing substance of the product is resistant to ordinary extinguishing agents such as water, carbon dioxide or mechanical or chemical meusse, this is a great advantage because, in this case, the surrounding hearth can be extinguished by the fire. Ordinary extinguishing agent without much risk that this agent will create a path to the bomb and revive it if it has not been completely extinguished or ignite it again. In fact, if the strong extinguishing substance applied to the tape itself catches fire, this fire can be extinguished with the aid of the ordinary extinguishing agent applied to the surrounding fireplace without causing
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re-inflammation of the bomber. The bomb does not need to be removed before using the regular extinguishing agent.
It is of course not necessary for the extinguishing substance to offer absolute resistance to the ordinary extinguishing agent subsequently applied, provided that it is sufficiently strong to prevent the ordinary extinguishing agent from causing re-ignition. the bomb. Bitumen is an excellent example of a substance which is sufficiently resistant to ordinary extinguishing agents to permit the use of such agents, and soaps which are insoluble in water and easily melted, such as magnesium oleate are other examples of such substances, such soaps being readily fusible solids which give layers insoluble in water and not susceptible to being washed away by water currents.
As noted above, one advantage of the extinguisher mixtures of this invention is that the fire can actually be extinguished. Even in the airlock of hearths of easily burning materials such as metallic paint powders, magnesium powders (such as powders for instant lighting), aluminum powders and magnesium waste (turnings, drill shavings, etc.1, the unburned metal is protected by the extinguisher mixture and, after removal of the extinguishant layer, the unburned metal is recovered, be it powder or other material.
This results in a saving of material, which is much better than allowing the hearth to burn itself out completely with the loss of all the metal. In the case of metal powders, it is better not to mix the extinguishant with the powder and, on the contrary, to simply cover the inflamed mass. Otherwise, it would be difficult to separate the metal powder later.
When it comes to mixtures of organic and inert inorganic substances in this
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description, it is understood that these mixtures may contain several organic substances, several inorganic substances or at the same time several substances of each type.