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" CYLINDRE SURFACEUl1 POUR REVETEMEl' DE CHAUSSEES '.. '...1(..
ET SIMILAIRES ". Faisant l'objet de deux dénudes de brevet déposées la pre- mière au MAROC le 23 juin 1938 et -la deuxième en FRANCE, le
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Ier décerrr I9 8 au uoYm,s itiôn Csô cerne uu cylirdre sur- a présente invention concerne cylindre sur- faceur pour chaussées, du genre de ceux comprerrant ,xiotam.- ment un rouleau de grande longueur et de petit diamètre tour- nant librement autour d'un arbre reposant sur des paliers so- lidaires du, rouleau et supportant un chassie sur lequel sont montes les moyens de commande du mouvement de rotation du rouleau.
On comprend immédiatement que, lorsqu'il est ainsi commandé, le rouleau développe une force d'inertie dont le
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sens est tel qu'il oppose une réaction aux moyens de commande montés sur le châssis, tendant à faire tourner ce dernier autour du rouleau.
Un des buts de la présente invention est de munir les cylindres de ce genre de moyens d'équilibrage diminuant dans une très large mesure cette force de réaction, équili- braut ainsi le châssis et les moyens de commande qu'il porte.
Un autre out de l'invention est de munir les cy- lindres de ce genre d'une règle niveleuse disposée à l'avant du rouleau et' à laquelle un mouvement de va-et-vient est au- tomatiquement commandé afin qu'elle assure le régalage du ta- pis épandu dont le tassement est ensuite assuré par le rou- leau.
Ces différents buts et d'autres avantagages sont ob- tenus à l'aide de dispositions particulières qui font l'ob- jet de la présente invention et qui vont être décrites en détail en référence aux dessins annexés qui représentent, schématiquement et simplement à titre d'exemple, diverses formes de réalisation de l'invention.
Sur ces dessins:
La figure 1 est une elévation, vue de l'avant, de la partie de gauche d'un cylindre muni d'un contrepoids d'équilibrage à position variable et à enclenchement manuel conforme à l'invention,
La figure la est une vue similaire de la partie restante de droite ; deux figures 1 et la se raccordant aux points a-a; b-u.
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La figure 2 est la vue de profil de -ce cylindre.
La figure 3 représente, à plus grande échelle et en plan, partie en coupe, un mode de commande de la règle niveleuse.
La figure 4 est la vue de profilde .l'extrémité op- posée à celle représentée sur le prof il' de lafigure
La figure 5 est une coupe longitudinale représentant les détails de l'enclencnement à main du contrepoids d'équi- librage.
Les figures 6 à 9 représentent, en élévation, cet - enclenchement dans les diverses positions qu'il peut occuper.
Les figures 10 et 11 montrent, très schématique- ment, respectivement en élévation et en profil, un mode de commande automatique de la position du contrepoids d'équi- librae.
Le cylindre surfaceur comprend, comme représenté sur les figures 1, la et 2, un rouleau finisseur 1 de grande longueur et de faible diamètre. Ce rouleau peut librement tourner autour d'un arbre 2 duquel est solidaire un châssis 2 qui porte les différents organes de commande et de manoeuvee de 7.',appareil: Sur ce châssis, est monté, eu premier lieu, le moteur 4 sur l'arbre duquel est calée une poulie. com- mandant, par l'intermédiaire d'un système inverseur de mar- che appropriée 6, 7, uil réducteur de vitesse 10 de tout type approprié. Ce réducteur peut lui-même commander, à vi- tesse réduite, par l'intermédiaire de son pignon 11, de la chaîne 14 et du pignon 15-, le mouvement de rotation désiré du rouleau 1 .autour de son arbre 2.
Conformément à l'invention, on munit les cylindres
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surfaceurs du genre sus-décrit, d'une règle niveleuse ayant pour dut de régaler le tapis préalablement épanau sur la chaussee.
Cette règle niveleuse 43 est portée, à chacune de ses extrémités, par un support 70 pouvant librement os- ciller autour de l'extrémité correspondante'de l'arbre du rouleau. Cette règle 43 repose donc, par son simple poids, sur des réglettes de roulement telles que 71 (fig. 4). Cet- te règle 43 peut se déplacer d'un mouvement de va-et-vient, par rapport aux supports 70: dans ce but, chacun de ces supports est muni d'un boulon 72 engagé dans une fente 73 de la règle. Le support 70 de l'une des extrémités de la rè- gle porte le mécanisme de commande du mouvement de va-et- vient de cette dernière.
Suivant la réalisation représentée sur les figures 2, 3 et 4, ce mécanisme comprend un pignon à chaîne 74 monté à l'extrémité du rouleau et actionnant un pignon 75 sur l'axe 76 duquel est calé un pignon conique 77 en prise avec un autre pignon 78 dont l'axe 79 porte un pi- gnon 80 commandant un autre pignon 80a solidaire d'un plateau 80b muni d'un maneton 81 , sur lequel est montée une bielle 82 dont l'autre extrémité attaque un boulon 83 fixé sur la règle, qui reçoit ainsi le mouvement de va-et-vient désiré. Pour evi- ter le flambage de la règle, cette dernière peut s'appuyer contre le rouleau par l'intermédiaire d'un ou plusieurs rou- leaux ou oilles tels que représentés en 84. Pour amener la règle 43 dans la position d'effacement-, il suffit de faire pivoter les supports 70 autour de l'axe du rouleau.
L'ensemble
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du mccanisue d'actionneuent pivote avec le support 70.
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@ Comme représenté plus particulièrement sur la fi- sure la, on pourrait avantageusement prévoir un système d'embrayage sur la,partie extérieure de l'arbre 76. Cet embrayage désigné d'une façon'générale par 100 et qui peut être de tout type connu approprié, permet d'arrêter à vo- lonté le mouvement de va-et-vient de la règle niveleuse ± pendant le déplacement du rouleau.
Il est d'ailleurs bien évident que ce mode de com- ,mande qui vient d'être, décrit pour le mouvement de va-et- vient de la règle n'est donné qu'à titre d'exemple et que l'on pourra imaginer un grand nombre de dispositifs équi- valents permettant .'de faire commander ce mouvement par le rouleau' l lui-même, ou même directement par le moteur 4.
Pour procéder, avec le cylindre qui vient d'être dé- crit, au finissage d'un revêtement de chaussée par travées successives, on dispose sur la chaussée, pour la première travée, deux réglettes transversales 17 ou chemins de rou- lement', séparées l'une de l'autre d'une distance légèrement supérieure à la longueur du'rouleau. Les extrémités de la règle niveleuse reposent sur ces réglettes entre lesquelles circule le rouleau. Dans ces conditions, lorsque le cylindre est mis en marche, la règle commence par niveler le ta-.. pis préalablement épandu à la hauteur des règlettes de rou- lement; le rouleau provoque ensuite le tassement désiré de ce tapis. 'On remarquera que le mouvement de sciage qui est donné à la règle' 43 facilite dans une très large mesure le régalage du tapis.
Après l'exécution de la première travée, le bord @
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marginal adjacent de cette première travée sert de réglette de roulement; il n'y a plus alors qu'à disposer une seule réglette pour toutes les travées successives. Ou bien encore on peut disposer deux règlettes 71 de hauteur différente, celle qui est placée sur le bord marginal de la travée ter- minée ayant, par exemple,5 mm d'épaisseur, tandis que celle qui est placée à l'autre extrémité a 10 mm d'épaisseur.
On a vu précédemment que le mouvement de rotation du rouleau 1 était commandé par un moteur 4 monté sur le .châssis 3. Si aucun dispositif d'équilibrage n'était prévu le rouleau 1 développerait une réaction tendant à faire tour- ner le châssis et les organes qu'il porte avec l'arbre 2 en sens contraire du mouvement du rouleau. Il faudrait alors que l'usager équilibre lui-même à la main cette réaction pour maintenir le châssis dans une position correcte.
La présente invention vise un dispositif d'équili- brage qui remédie à cet inconvénient. Suivant ce dispositif dont les détails sont représentés sur les Figures 5 à 9, l'arbre 2 du rouleau 1 porte un contrepoids 16 en forme de secteur. D'autre part, cet arbre 2 n'est pas constamment solidaire du bâti . Au contraire, il peut librement tourner par rapport à ce bâti mais il peut toutefois, en être rendu solidaire à l'aide d'une disposition spéciale qui comprend notamment une pièce d'enclenchement 60 pouvant pivoter au- tour du tourillon 61 porté par le bâti . Le pivotement de cette pièce peut être commandé au moyen d'un système de le- viers 62-63, l'axe fixe 64 de ce système étant également por- té par le bâti.
La pièce d'enclenchement 60 affecte la forme d'une fourche et présente deux becs 6-66 coopérant avec deux crans 67-68 portés par une pièce 69 calée sur l'arbre 2 du rouleau.
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Dans la position représentée sur la'figure 6 , la pièce d'enclenchement est dans la position pour laquelle l'appareil doit avancer vivant le sens de la flèche F. Pour cette position, c'est son bec 66 qui est en prise avec le cran 68, en sorte que lorsque le bâti est sensiblement horizontal (position représentée sur cette figure), la piè- ce d'enclenchement 60 a aaené la pièce et, par consé- quent le contrepoids 16 dans la position représentée. Pour cette position, ce contrepoids offre le moment d'équili- brage maximum à la réaction développée par le moteur pour le sens d'avancement considéré.
Lorsqu'ou veut: faire avancer l'appareil dans le sens opposé, il faut amener le contrepoids dans la posi- tion symétrique de celle représentée sur la figure 6, c'est- à-dire dans la position représentée sur la figure 9. Pour cela, on procède de la façon suivante. L'opérateur dépla- ce le levier 63 de la droite vers la gauche. Il amène alors la pièce d'enclenchement dans la position représentée sur la figure 7 pour laquelle son bec 66 est dégagé du cran 68 tandis que son autre bec est venu en contact avec la périphérie de la pièce 69.
A ce moment, si on fait pivo- ter l'ensemble du bâti autour de l'arbre 2 du rouleau, ce cran 65 glisse sur le, périphérie de la pièce 69 et, à un certain 'moment, vient s'engager avec le cran correspondant 67 (position de la figure 8). A ce monjut., -il,. suffit de re- mener le bâti dans la position hotizontale ou plus exacte- ment de le laisser revenir de lui-même dans cette position par la seule réaction engendrée, pour retrouver alors tous les organes danu la position de la figure 9 qui correspond au sens d'avancement indiqué par la flèche F1.
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Un sttient ainsi, à l'aide d'une disposition très simple, un equiliorage rationnel de la réaction développée par les moyens de commande. Bien entendu, le levier de manoeuvre 63 pourra se déplacer en regard d'un organe quelconque permet- tant de l'immobiliser dans 1'une ou l'autre des deux position:.. qu'il peut occuper.
Sur les figures 10 et 11 on a représenté une variante du dispositif d'équilibrage. Suivant cette variante qui per- met un automatisme absolu d'équilibrage sans que l'opérateur n'ait à effectuer aucune manoeuvre, le contrepoids 16 reste solidaire de l'arbre 2 sur lequel le moteur 4 est librement monté, tandis que le réducteur 10 est rendu solidaire de cet arbre 2.
De cette façon lorsque le moteur 4 actionne le ruuleau 1 le réducteur de vitesse 10 a tendance à tourner mais dans son mouvement il entraîne le contrepoids 16 jusqu'à ce que ce dernier se mette automatiquement dans la position pour laquelle il équilibre la réaction développée par le mouvement de commandé du rouleau 1. On a représenté sur la figure 11 les trois positions possibles du réducteur 10 à sa- voir la position 10a qui est la position de repos, la position 10b qui est la position que prend ce réducteur lors du mou- vement du rouleau dans un sens et la position 10c qu'il prend lors du mouvement en sens contraire. On obtient ainsi un cylindre dans lequel l'équilibrage de la réaction est auto- matiquement et complètement obtenu , dans les deux sens de mar- che sans l'intervention de l'opérateur.
Il va d'ailleurs de soi que l'invention n'a été dé- crite qu'à titre explicatif et non limitatif et qu'on pourra y apporter des modifications de détail sans'altérer son esprit.