<Desc/Clms Page number 1>
"PROCEDE ET DISPOSITIF POUR L'APPLICATION DE REVETEMENTS"
Les propositions relatives à. l'application d'un mortier de ciment fibreux comme ravâtement de murs, n'ont trouvé jusqu'à ce jour aucun emploi pratique, étant donné que le mélange na peut être que difficilement réparti d'une façon uniforme sur la paroi à revêtir. Une application uniforme aurait pu, bien entendu, être réalisée en.pulvérisant le mélange sur la paroi au moyen d'un fluide sous pression, mais on craignait qu'una tuyère: de pulvérisation pour le mélange ne soit rapidement bouchée par la
<Desc/Clms Page number 2>
pâte formée par le ciment et les fibres.
Pour cette raison, on avait proposé d'amener les fibres et la pâte de ciment par des tuyères séparées et de ne réaliser le-mélange des deux jets séparés qu'immédiatement avant, ou au moment de leur contact avec le mur. Ce procédé présentait cependant l'inconvénient de ne pas permettre une répartition uniforme des fibres dans le ciment.
On a proposé, dans le cas de fabrication d'objets constitués par un mélange d'amiante et de ciment, de projeter dans les moules une poudre humide d'amiante et de ciment. Cette poudre est cependant constituée par des fibres d'amiante divisées et par du ciment, ce qui supprime l'avantage résultant de l'emploi de fibres relativement longues et de leur action de renforcement.
De plus, la préparation de cette poudre nécessite un traitement préliminaire des éléments du mélange, qui est relativement com- pliqué et coûteux.
L'invention est basée sur le fait que l'idée préconçue et contraire à l'emploi de tuyères de projection pour l'application de la pâte de ciment et de matières fibreuses sur la surface des murs, n'est pas justifiée, et qu'en employant une pâte constituée par des fibres relativement longues et du ciment, il est possible d'obtenir un enduit régulier et durable au moyen d'un pulvérisateur à air comprimé, muni de tuyères ayant des dimensions appropriées.
On a également constaté que l'on pouvait obtenir un enduit répondant à tous les désiderata, en ajoutant au ciment non seulement des fibres minérales, comme de l'amiante, mais également des fibres animales, telles que des crins ou des fibres végétales, telles que de la sciure. On peut naturellement ajouter au ciment des fibres de diverses natures,commepar exemple des fibres d'amiante et du crin, ou du crin et de la sciure, ou de l'amiante et de la sciure, etc..
<Desc/Clms Page number 3>
On peut également utiliser dans ce but, des matières fibreuses obtenues artificiellement, telles que notamment la laine: de scories, la laine de verre, les déchets, provenant du travail de la soie artificielle, et analogues.
Les fibres provenant de déchets rendent la procédé particulièrement peu coûteux: et offrent en outra l'avantage,, comme c'est le cas par exemple avec la laina de scories.,, d'assurer un isolement thermique efficace. Cette action peut encore être augmentée par une addition de liège. Des granules de liège provenant de résidus pourront particulièrement être utilisés à cet effet.
Comne matière appropriée: pour l'exécution du procédé suivant l'invention, on pourra.utiliser avantageusement une pâte dans laquelle 1 Kg. de fibres, artificielles ont été mélangées, par malaxage, à 20 Kgs. de ciment Portland et 20 Kgs. de sable.
Les fibres peuvent par exemple provenir de laine de scories, cette dernière étant divisée de telle façon qu'il n'en résulte pas- un raccourcissement des fibres. Un tel mélange peut être répandu, par projection à l'air comprimé, sur des murs de bâtiments ou sur des objets en tous genres, le revêtement obtenu offrant une résistance remarquable aux influences mécaniques ou chimiques.
On réalise le revêtement de surfaces murales de dimensions relativement élevées d'une façon excessivement rapide. en employant un pulvérisateur approprié à air comprimé, sans que celui-ci soit bouché par des fibres.
Dans le dessin, on a représenté en coupe axiale un mode de réalisation d'un pulvérisateur à air comprimé permettant l'application du procédé de l'invention. Il est constitué par un tuyau 1, servant à amener l'air sous pression et muni d'une embouchure 8 réglable ou pouvant être changée, sur laquelle est vissée une douille Si dont les dimensions correspondent au cône de dispersion
<Desc/Clms Page number 4>
voulu. A l'intérieur du tuyau 1 est disposé un tuyau 2 servant à amener le mélange de ciment et de fibre, raccordé à une tuyauterie 4, partant d'un récipient, et muni d'une embouchure de dimensions appropriées. Une paroi 9 permet de centrer le tuyau 2 à l'intérieur du tuyau 1. Le tuyau 2, qui est rectiligne afin d'éviter toute dispersion du jet, peut être fermé par un robinet 3.
Le courant d'air comprimé qui s'écoula dans la direction des flèches 5 et qui arriva d'un compresseur à travers la conduite 6 dans le tuyau 1 aspire, à sa sortie de la tuyère 8, le mélange ciment-fibres hors du tuyau 2, à travers la tuyère 10 et le projette violemment et uniformément contre la surface à revêtir.
Le mélange s'applique solidement sur la paroi et pénètre dans les joints de la surface en les remplissant complètement, surtout lorsque la surface est constituée par de la maçonnerie. Après durcissement, la couche appliquée de ciment et de fibres peut être meulée et polie. On peut également ajouter au mélange cimentfibres des pigments quelconques afin de donner à l'enduit l'aspect désiré.
Le procédé suivant l'invention ne convient pas seulement pour l'obtention d'un revêtement de murs ou analogues, mais également pour l'obtention de recouvrements ignifuges et anticorrosifs pour objets en tous genres. Ainsi, par exemple, la face intérieure des toits de constructions en bois, peut être recouverte d'une couche ignifuge par application au pistolet ou pulvérisateur. Même des couvertures de toits, en matière facilement inflammable, tels que les toits en paille, peuvent être recouvertes, par le procédé ci-dessus, d'une couche non seulement résistante aux efforts mécaniques, mais également ignifuge.
Un autre domaine nouveau d'application de l'invention réside dans l'utilisation du procédé pour la réalisation d'un recouvrement solide et ignifuge pour planchers. Si, lors de
<Desc/Clms Page number 5>
l'utilisation du mélange fibre-ciment pour le revêtement de murs et de planchera, on ajoute au dit mélange, du liège en bon état principalement sous forme de granules, on assure au revêtement' un isolement thermique particulièrement efficace.
Une autre possibilité d'utilisation du procédé résulte de l'action préservatrice de la couche obtenue, contre les influences corrosives.. Ainsi, des canalisations métalliques. et analogues,, surtout celles qui sont destinées à être enterrées,, peuvent recevoir un tel revêtement pour les protéger de la rouilla. En outre, les poteaux ou piliers en bois et analogues peuvent également recevoir un tel revêtement comme protection, contre la pourriture.
REVENDICATIONS.
1 - Procédé pour l'application d'un enduit ou revêtement en fibre et ciment, caractérisé en ce que le; mélange de ciment et de matières fibreuses,contenant des fibres d'une longueur relativement grande, est appliqué sur la surface à revêtir au moyen d'un pulvérisateur à air comprimé.
<Desc / Clms Page number 1>
"METHOD AND DEVICE FOR THE APPLICATION OF COATINGS"
The proposals relating to. the application of a fibrous cement mortar as a repair of walls, have so far not found any practical use, since the mixture can only be distributed with difficulty in a uniform manner on the wall to be coated. Even application could, of course, have been achieved by spraying the mixture onto the wall with a pressurized fluid, but it was feared that a spray nozzle for the mixture would quickly become clogged by the nozzle.
<Desc / Clms Page number 2>
paste formed by cement and fibers.
For this reason, it had been proposed to bring the fibers and the cement paste by separate nozzles and to perform the mixing of the two separate jets only immediately before, or at the moment of their contact with the wall. However, this process had the drawback of not allowing a uniform distribution of the fibers in the cement.
It has been proposed, in the case of the manufacture of articles consisting of a mixture of asbestos and cement, to project a wet powder of asbestos and cement into the molds. This powder, however, consists of divided asbestos fibers and cement, which eliminates the advantage resulting from the use of relatively long fibers and their reinforcing action.
In addition, the preparation of this powder requires a preliminary treatment of the elements of the mixture, which is relatively complicated and expensive.
The invention is based on the fact that the preconceived idea and contrary to the use of projection nozzles for the application of cement paste and fibrous materials on the surface of the walls, is not justified, and that By employing a paste consisting of relatively long fibers and cement, it is possible to obtain a uniform and durable coating by means of a compressed air sprayer, provided with nozzles of suitable dimensions.
It has also been found that it is possible to obtain a plaster meeting all the requirements, by adding to the cement not only mineral fibers, such as asbestos, but also animal fibers, such as horsehair or vegetable fibers, such as only sawdust. One can naturally add to the cement fibers of various kinds, such as for example asbestos fibers and horsehair, or horsehair and sawdust, or asbestos and sawdust, etc.
<Desc / Clms Page number 3>
It is also possible to use for this purpose, fibrous materials obtained artificially, such as in particular wool: slag, glass wool, waste, resulting from the working of artificial silk, and the like.
The fibers obtained from waste make the process particularly inexpensive: and offer the additional advantage, as is the case for example with slag wool. ,, of ensuring effective thermal insulation. This action can be further increased by adding cork. Cork granules originating from residues could in particular be used for this purpose.
As suitable material: for carrying out the process according to the invention, it is possible to use advantageously a pulp in which 1 kg of artificial fibers have been mixed, by kneading, at 20 kg. of Portland cement and 20 Kgs. sand.
The fibers may for example come from slag wool, the latter being divided in such a way that no shortening of the fibers results. Such a mixture can be spread by spraying with compressed air on the walls of buildings or on objects of all kinds, the coating obtained offering remarkable resistance to mechanical or chemical influences.
The coating of relatively large wall surfaces is carried out excessively quickly. by using a suitable compressed air sprayer, without the latter being clogged with fibers.
In the drawing, there is shown in axial section an embodiment of a compressed air sprayer allowing the application of the method of the invention. It consists of a pipe 1, serving to bring the air under pressure and provided with an adjustable or changeable mouthpiece 8, onto which is screwed a Si sleeve whose dimensions correspond to the dispersion cone.
<Desc / Clms Page number 4>
desired. Inside the pipe 1 is arranged a pipe 2 serving to bring the mixture of cement and fiber, connected to a pipe 4, starting from a container, and provided with a mouth of suitable dimensions. A wall 9 makes it possible to center the pipe 2 inside the pipe 1. The pipe 2, which is rectilinear in order to avoid any dispersion of the jet, can be closed by a tap 3.
The compressed air stream which flowed in the direction of the arrows 5 and which arrived from a compressor through the pipe 6 in the pipe 1 sucks, at its outlet from the nozzle 8, the cement-fibers mixture out of the pipe 2, through the nozzle 10 and throws it violently and uniformly against the surface to be coated.
The mixture is applied firmly to the wall and penetrates the joints of the surface, filling them completely, especially when the surface is made of masonry. After hardening, the applied layer of cement and fibers can be ground and polished. Any pigments can also be added to the cement-fiber mixture in order to give the coating the desired appearance.
The process according to the invention is not only suitable for obtaining a coating of walls or the like, but also for obtaining fire-retardant and anticorrosive coverings for objects of all kinds. Thus, for example, the inner face of the roofs of wooden constructions, can be covered with a fire-retardant layer by application with a gun or sprayer. Even roof coverings, of easily flammable material, such as straw roofs, can be covered, by the above process, with a layer not only resistant to mechanical stress, but also fire retardant.
Another new field of application of the invention lies in the use of the process for producing a solid and fireproof covering for floors. If, during
<Desc / Clms Page number 5>
the use of the fiber-cement mixture for the coating of walls and floor, is added to said mixture, cork in good condition mainly in the form of granules, the coating is provided with a particularly effective thermal insulation.
Another possibility of using the method results from the preservative action of the layer obtained, against corrosive influences. Thus, metal pipes. and the like, especially those intended for burial, can be given such a coating to protect them from rust. Further, wooden posts or pillars and the like can also receive such a coating as protection against rotting.
CLAIMS.
1 - Process for the application of a coating or coating of fiber and cement, characterized in that the; A mixture of cement and fibrous materials, containing fibers of a relatively long length, is applied to the surface to be coated by means of a compressed air sprayer.