"Perfectionnements apportés aux dispositifs à bandages pneumatiques, et
aux procédât pour leur établissement".
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établis en une matière souple ou plastique, pour toutes applications, notamment pour le roulement (pour véhicules routiers, ferroviaires ou aériens),
ainsi qu'aux procédés pour l'établissement desdits dispositifs.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces dispositifs, qu'ils
répondent, mieux que jusqu'à présent, aux divers desiderata de la pratique,
notamment qu'ils offrent une plus grande sécurité en cas d'affaissement de
l'enveloppe, et que leur prix d'établissement puisse être abaissé, en raison
de la simplification de certaines opérations telles qu'en particulier la
vulcanisation dès enveloppes, et de la suppression possible de la chambre
à air usuelle.
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aux dispositifs du genre en question, des moyens de sécurité montés à
l'intérieur de l'enveloppe et susceptibles de servir d'appui à celle-ci
<EMI ID=4.1> de compenser les différences de développement présentées entre leurs surfaces d'appui et celles de l'enveloppe, de manière à permettre à celle-ci, lorsqu'elle est en contact avec lesdits moyens, de rouler sur le sol sans formation de plis pouvant entraîner sa détérioration.
Elle comprend, mise à part cette disposition principale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment,
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pneumatique --, consistant à agencer ces moyens de façon telle que leurs surfaces d'appui présentent des parties en saillie et des parties en creux, ces surfaces étant continues ou discontinues,
une troisième disposition consistant -- dans les dispositifs du genre
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avoir recours à des moyens de serrage qui, en combinaison avec une jante convenablement étanche, permettent de venir serrer lesdits talons de façon à réaliser à l'intérieur de l'enveloppe une enceinte étanche et à permettre de supprimer la chambre usuelle, lesdits moyens de serrage étant manoeuvrables de l'extérieur,
une quatrième,disposition consistant, plus spécialement dans les dispositifs du genre en question à talons ne comportant pas de tringles,
à prévoir des dispositifs pour serrer lesdits talons entre. d'une part, des anneaux extérieurs fixes et, d'autre part, des anneaux intérieurs
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et une cinquième disposition -- relative d'une façon générale
aux procédés pour vulcaniser les enveloppes des dispositifs du genre en
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nisateur peut être effectué sans le secours de dispositifs tels que les water-bags, ai�bags etc.; et, de préférence, à faire l'ensemble tel que,
<EMI ID=9.1> propre, la calandrage puisse tenir lieu de la chambre à air usuelle.
L'invention visa plus particulièrement certains modes dtapplication (notamment ceux pour lesquels on l'applique aux dispositifs du genre en question pour véhiculas), ainsi que certains modes de réalisatien. deadites dispositions"<1> et elle visa plus particulièrement encore, et
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question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement et les machines pour la mise en
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installations, notamment les véhicules, comportant lesdits dispositifs ou machines.
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complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à
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sécurité conforme à l'invention, ledit ensemble étant lui-même établi conformément à l'invention.
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échelle, les organes essentiels du dispositif de sécurité.
La fig. 3 montre,, également en vue séparée et à plus petite échelle, certains éléments coagissant avec la jante et le dispositif de
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Les tig. 4-et 5 montrent* suivant deux coupes transversales par des plans différents (la seconda ne montrant que les talons du pneumatique), un ensemble du même genre que celui de la fig. 1, et établi selon un
autre mode de réalisation de l'invention.
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La fig. 8 montre en élévation schématique, à plus petite échelle, l'ensemble d'une roue comportant un pneumatique tel que représenté sur les fig. 4 et 5.
Les fig. 9 et 10 montrent respectivement, suivant des vues ana-
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pneumatique avec dispositif de sécurité, ainsi que ce dispositif en vue séparée, selon un autre mode de réalisation de l'invention, plus spécialement pour roue d'avion.
Les fig. 11 et 12 sont deux vues du même genre, selon encore
un autre mode de réalisation.
La fig. 13 montre, en coupe, l'ensemble d'une enveloppe de pneumatique et d'un dispositif pour assurer sa vulcanisation, selon un procédé également conforme à l'invention.
La fig. 14 montre, en coupe transversale partielle, une roue munie d'un pneumatique avec dispositif de sécurité, l'ensemble étant établi conformément à un autre mode de réalisation de l'invention.
La fig. 15 enfin, montre en coupe transversale un moule pour
la vulcanisation d'un pneumatique à dispositif de sécurité du genre de
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Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation, de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence,
se proposant par exemple d'établir une roue de véhicule (terrestre ou aérien) à bandage pneumatique, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
On procède, en ce qui concerne le pneumatique proprement dit
(qui peut être établi en toute matière plastique ou textile appropriée d'une manière usuelle quelconque, malgré qu'il y ait intérêt, notamment en ce qui concerne la vulcanisation de l'enveloppe, à avait recours à certaines dispositions qui seront décrites plus loin,
et on combine, à ce pneumatique, conformément à l'invention, des moyens qui, étant propres à s'opposer à des déformations anormales dudit pneu en constituant pour celui-ci un appui intérieur, soient susceptibles
de compenser les différences de développement présentées entre leurs <EMI ID=19.1>
le sol, et nous charge, sans formation de plis pouvant entraîner sa détérioration.
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tif de sécurité qui était sensé devoir s'opposer à un affaissement exagéré du pneumatique, en cas de crevaison: un tel système ne donnait ce-
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la jante.
En effet, dès que le bandage vient s'appuyer sur le dispositif de sécurité, par exemple après crevaison, le roulement sur le sol
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à la jante; un tel roulement étant impossible tout au moins sans formation de plis, il en résulte évidemment le déchirement de l'enveloppe
après un certain nombre de tours.
L'invention vise notamment à remédier à cet inconvénient, et, suivant la disposition qui paraît conduire le plus aisément au but visé, elle prévoit de monter les moyens de sécurité de façon telle qu'ils
soient susceptibles de subir des déplacements angulaires par rapport à
la jante, lesquels déplacements permettent, comme on le conçoit, de réaliser correctement le roulement des susdites surfaces d'appui.
Pour la mettre en oeuvre, c'est-à-dire notamment pour réaliser lesdits moyens-et les organes annexes devant coagir avec ceux-ci, il sera aisé à l'homme de l'art de recourir à de nombreux modes de réalisation dont le choix doit notamment dépendre de la façon dont est constituée l'enveloppe du pneumatique, celle-ci pouvant être, en effet,
soit du type courant, à talons munis de tringles, comme représenté sur les fig. 1, 9 et 11,
soit du type à talons sans tringles, ainsi que prévu sur les <EMI ID=23.1>
Dans le premier cas, tenant compte de la rigidité des talons, on réalise par exemple substantiellement les susdits moyens -indiqués d'une façon générale par la lettre A, sur les diverses figures des dessins--, par une multiplicité d'éléments susceptibles de rouler directement ou indirectement sur la jante ou sur des -éléments solidaires de celle-ci, lesdits éléments pouvant être, par exemple,
soit discontinue, étant notamment constitué)* par des sortes de galets susceptibles de rouler sur la jante, lesquels galets sont par exemple montés sur une sorte de support ou oage 1 déformable, donc sus-
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soit continus, étant susceptibles d'être engagés séparément à l'intérieur du pneu, puis étant assemblés les uns aux autres de façon à constituer un anneau continu, avec par exemple interposition de galets auxiliaires 2, ou tous autres moyens de :.!roulement, entre ledit anneau et la jante (fig. 11, 12).
<EMI ID=25.1>
lité de celle-ci pourra permettre, si désirée de constituer les susdits moyens de sécurité par au moins un anneau rigide A tel que représenté sur la fig. 4, où ledit anneau est supposé rouler sur des galets auxiliaires 2.
Il va de soi que les organes intéressés au roulement peuvent
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poser toutefois, lors du contact avec l'enveloppe, aux déplacements relatifs angulaires visés par l'invention.
Pour oe qui est de la façon d'établir le où les éléments A et autres organes annexes entrant dans la constitution des susdits moyens, on pourra faire en sorte qu'ils soient,
ou bien rigides, notamment métalliques,
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ou bien doués d'une certaine élasticité, étant par exemple constitués,
, soit au moins partiellement par-du caoutchouc plein (ou autre matière plastique ou fibreuse} recouvrant des parties rigides,
soit par plusieurs couches de caoutchouc ou autres matières de dure-
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soit par des enceintes étanches. notamment gonflées d'air,ce qui pourrait être le cas, par exemple, aussi bien pour l'anneau A de la fig.4, supposé creux, que pour les galets A des fig. 1 et 9, ledit anneau ou lesdits galets formant alors des pneumatiques distincts susceptibles de rester gonflés en cas de dégonflement de l'enveloppe,
soit de toute autre manierai
Concernant leur forme, on la choisira de préférence telle qu'ils
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en cas de crevaison; mais aussi aux portions latérales de celui-ci, de façon à jouer un râla de sécurité complémentaire, celui d'éviter le déjantement en virage,
et, pour ce qui est du diamètre à adopter pour leur cote d'encombre-
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de ceux-ci évite tout danger de déchirement de l'enveloppe.
Il semble que, notamment pour un véhicule de tourisme, on puisse
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que leurs surfaces &*appui,, vis-à-vis de l'enveloppe, présentent des parties en saillie et des parties en retrait, Ce qui déjà, dans une certaine mesure, peut servir à compenser l'excès de matière de l'enveloppe à l'état de gonflé ou affaissée
Ce résultat est obtenu dans le cas des galets A ou autres éléments séparés; dans le cas d'un anneau à surface extérieure continue
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(fig. 4 ou 11), il suffirait de prévoir sur cette surface, le/ de
sa périphérie, des ondulations, fil Lesdits moyens seront de toute façon tels qu'ils soient
assez résistants pour supporter les efforts statiques et dynamiques susceptibles de leur être appliqués, à l'état dégonflé du pneumatique.
Pour ce qui est enfin de la façon d'assurer le montage et le gonflage de l'enveloppe proprement dite B, malgré l'existence des organes de sécurité A, on pourrait procéder d'une manière courante, c'est-à-dire en ayant recours à une chambre à air usuelle, mais il
semble plus avantageux, suivant une autre disposition da l'invention,
de supprimer cette chambre en ayant recours à des moyens propres à
serrer de façon étanche ladite enveloppe contre la jante ou autre support approprié, et étant bien entendu, ces moyens, manoeuvrables de l'extérieur.
L'enveloppe sera alors, de préférence, recouverte intérieurement d'un calandrage étanche C pouvant lui-même servir à d'autres fins, notamment pendant le processus de vulcanisation, comme explicité plus loin.
Dans ce qui suit, on va d'abord décrire sommairement les
divers modes de réalisation, d'une roue munie d'un pneumatique conforme
à l'invention, qui sont représentés à titre d'exemples sur les fig. 1 à
12, relatives au cas d'un pneumatique sans chambre à air..
Sur les fig. 1 à 3, on a représenté une enveloppe usuelle B, par exemple pour véhicules de tourisme, à talons munis de tringles métalliques 5 et s'appuyant sur une jante établie avantageusement en
deux parties circulaires 6 et 7 susceptibles d'être assemblées par des écrous et boulons 8, 9, lesdites parties étant centrées par un épaulement circulaire ou autre 10, pour éviter le cisaillement des boulons.
Les organes de sécurité A sont constitués par des galets de caoutchouc, comprenant une partie intérieure souple 11 recouverte d'une couronne de roulement 12 en une matière plus dure avec si nécessaire des évidements ou cellules 13 convenablement répartis, chacun, de.ses ensembles étant monté..sur un axe de préférence vulcanisé avec'lui et par exemple creux 14.
La cage articulée supportant les axes de ces divers galets est constituée par exemple par une série de biellettes articulées 1; de préférence, deux groupes de galets seront montés de part et d'autre de ce support, chacun des axes recevant deux galets.
A cet ensemble est combiné une jante intérieure de serrage agencée de manière à pouvoir, d'une part, servir de chemin de roulement aux
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indiquées, la liaison étant par exemple assurée par des biellettes 17, à l'intérieur de la nervure le*
Enfin, l'ensemble est complété par des moyens de gonflage,
.comprenant par exemple une chambre à air torique 18 ménagée dans un évidement formé par mes deux parties de jante 6, 7; cette chambre, sur laquelle est <EMI ID=34.1>
elle se maintient constamment gonflée, même en cas de crevaison du pneu, et assure ainsi constamment l'étanchéité entre les parties de jante 6, 7, étant évident que tous autres moyens peuvent être utilisés dans le même but.
Le montage du pneumatique venant d'être décrit s'opère de la façon suivante.
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couronne articulée des galets A, puis la jante intérieure; celle-ci est bien entendu calculée de telle façon que, lorsque mise en place, les galets s'appuient correctement sur les susdits chemins de roulement. On présente l'ensemble sur la demi-jante 6, après quoi on coiffe le tout avec la demijante 7; il ne reste plus alors qu'à bloquer les écrous 8 et à gonfler avec
la valve.
'On tel ensemble répond aux conditions posées ci-dessus. En cas de crevaison, l'enveloppe prend la forme indiquée en pointillé et vient s'appuyer sur la périphérie des galets A;dans un virage à grande vitesse, les <EMI ID=36.1>
tions latérales; dans un cas comme dans l'autre, la faculté de roulement de ces mêmes galets leur permet de jouer leur rôle d'appui tout en évitant la formation de plis dans l'enveloppe et en empêchant sa détérioration.
Il est à noter que les galets eux-mêmes, s'ils sont au moins
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comme indiqué en pointillé; cet applatissement contribue alors à maintenir le centrage de l'enveloppe.
Pour éviter le coincement des galets contre la cage 1. par suite de leurs déformations, des évidements 81 pourront être prévus.
Sur les fig. 4 à 8, on a illustré une application de l'invention
à un pneumatique sans tringles.
On peut alors établir la jante principale 6, comme représenté, en une seule pièce reliée au moyen, par des moyens quelconques, tels qu'un voile 28, et on lui combine des moyens de serrage qui, après introduction des
<EMI ID=38.1>
quer les talons 22.
Lesdits moyens de serrage, qui de préférence seront, ici encore,
<EMI ID=39.1>
par exemple deux éléments annulaires 23 susceptibles, en étant commandés
de façon appropriée, d'être écartés l'un de l'autre de façon à venir serrer les talons contre les rebords extérieurs 24 de la jante principale; la commande de ces éléments annulaires s'effectuant notamment à l'aide de cames 25 manoeuvrables de l'extérieur, par exemple par des clés 36 que l'on vient
<EMI ID=40.1>
L'étanchéité, au passage des axes 27, peut être assurée par des joints 29 en caoutchouc ou autres matières plastiques, du genre des dispositifs dits "silent-blocs", ou par tous autres moyens; sur le dessin, ces
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Les talons 22, de même que les éléments de serrage 23 et 24, reçoivent bien entendu une forme appropriée, assurant une fixité absolue après serrage; ils se présentent sous forme d'un renflement, constitué par1 tiellement par des gommes de remplissage 31 , ou par toutes autres matières plastiques ou fibreuses.
Les moyens de sécurité, sur les fig. 4 à 8, sont supposés constitués par un anneau rigide, par exemple métallique 32, sur lequel on vient monter une sorte de bandage plein ou creux, en une ou plusieurs 'couches de caoutchouc ou autres matières plastiques ou fibreuses; deux couches 11 et 12 étant notamment prévues, comme ci-dessus pour les galets,des fig. 1 à 3, la couche extérieure 11 étant plus souple et pouvant comporter des alvéoles 13.
Le roulement de l'anneau 32 par rapport à la jante, s'effectue par l'intermédiaire de galets 2, roulant sur les éléments de serra-
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les uns aux autres par des biellettes d'écartement, ou montés sur des supports circulaires 33, agencés bien entendu de façon à pouvoir être introduits dans les gorges des éléments 23 (ces derniers pouvant euxmêmes être en plusieurs parties pour assurer le montage ou être agencés de toute 'autre manière permettant l'introduction des galets 2 et de leur support.
Enfin, on complète l'ensemble par des moyens de gonflage, avec
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Les opérations de montage d'un tel ensemble sont des plus simples:, les éléments de serrage 23 étant supposés montés sur la jante 6,
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il* 12), on amène d'abord, à l'aide des clés 18, les cames 25 à prendre ¯-une orientation longitudinale, et on les maintient dans cette position à l'aide d'ergots 34 ooagissant avec les clés; on peut alors effectuer les rapprochement des .deux éléments 23, après quoi on vient engager l'enveloppe B sur cet ensemble, opération qui est rendue possible par la souplesse des talons. Il ne reste plus qu'à effectuer le serrage desdits talons, en manoeuvrant, les cames pour les amener dans leur position transversale, position rendue stable par tous moyens appropriés, par exemple par la forme même desdites cames.
Sur les fig. 9 et 10, on a illustré l'application de l'invention à un- pneumatique à très forte section, par exemple à tringles,
<EMI ID=45.1> Cette roue est en deux parties 35, 36 montées sur des coussinets 37 et assemblées comme d'ordinaire par des boulons 38.
Pour permettre le gonflage sans chambre, on assure l'étanchéité de cette roue par un joint circulaire 39, en caoutchouc, notamment en forme d'U, joint que l'on dispose entre les deux parties 35, 36 et dont on bloque latéralement les ailes par un jonc circulaire 40, également en caoutchouc.
Le dispositif de sécurité est établi suivant des dispositions
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ments étant assemblés par exemple lors du montage, par des vis 80;
on fait rouler ces galets sur une jante auxiliaire intérieure divisée,
de part et d'autre du plan moyen du pneumatique, en deux parties 42, 43 comportant extérieurement les rebords 15 pour le serrage des talons.
Avantageusement, les surfaces des galets et leurs surfaces
de roulement sur la jante auxiliaire sont faites coniques, ce qui assure
un centrage parfait des galets, et en même temps le centrage de l'enveloppe en cas d'affaissement de celle-ci.
Enfin le gonflage est assuré à partir de la valve 19 par un
canal 44 et des orifices 45, 46.
Le montage est évidemment analogue à celui du pneumatique des fig. 1 à 3; toutefois, les galets A seront, si les conditions l'exigent, introduits séparément dans le pneu, et reliés successivement les uns aux autres par les bielles 1; il ne reste ensuite qu'à introduire les jantes auxiliaires 42,43, puis à serrer le tout entre les deux parties 35, 36.
Les fig. 11 et 12 montrent un pneumatique du même genre pour lequel le dispositif de sécurité est agencé sous la forme d'un anneau continu assemblé en plusieurs pièces, chacune d'elles comprenant un
segment rigide 47 et une couche ou plusieurs couches plastiques 11,12.
Ces diverses pièces sont introduites successivement dans l'enveloppe et assemblées par des moyens appropriés 78, après quoi on monte les jantes 42, 43, avec interposition de galets coniquès 2, portés
<EMI ID=47.1> Des ergots 79 peuvent être prévus pour permettre par emboîtement d'opérer le centrage de deux éléments voisins avant 'leur assem-
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L'invention s'étend encore à certaines dispositions susceptibles, le cas échéant, d'être utilisées isolément et plus spécialement relatives au procédé de vulcanisation des pneumatiques.
Suivant l'une de ces dispositions, on procède de façon telle, pour opérer la vulcanisation d'un bandage pneumatique,
que l'enveloppe de matière plastique soit revêtue intérieurement d'un calandrage étanche,
que cet ensemble soit porté sur un moule qui achève de constituer, avec l'enveloppe ainsi protégée, une capacité étanche,
et qu'enfin soit opérée la vulcanisation-par l'introduction, dans ladite capacité, du 'fluide approprié à cette opération.
Un tel procédé est extrêmement avantageux puisqu'il permet de
<EMI ID=49.1>
utilisés; on voit en outre, immédiatement, qu'il est particulièrement approprié à l'obtention, de pneumatiques sans chambre, tels que ci-dessus décrits*
Pour mettre en oeuvre ce procédé, on s'y prend par exemple de la
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drage que l'on constitue par une membrane C, par exemple' en caoutchouc et de préférence prévulcanisée ou "fixée", ce début de vulcanisation permettant en effet de réduire notablement l'épaisseur de ladite membrane,
<EMI ID=51.1>
On a recours, pour vulcaniser une telle enveloppe, à un moule comprenant notamment deux parties 50, 51, avec pièces rapportées 52,53 pour la bande de roulement 66, ce moule étant complété, du coté des talons, par un dispositif de serrage formant en même temps étanchéité, lequel dispositif comprend, par exemple,
d'une part, deux pièces 54, 55 propres à venir épouser extérieure-ment les susdits talons,
et, d'autre part, deux couronnes intérieures de serrage 56, 57, propres à venir s'appliquer intérieurement contre les susdite talons, ces couronnes étant réunies par des moyens d'étanchéité tels qu'un joint annulaire plastique 58 (caoutchouc ou autre matière), couronne permettant de compenser les variations pratiques d'épaisseur des membranes 0; ce joint sera vulcanisé sur les couronnes 56 et 57.
L'ensemble des pièces 54 à 57, du joint 58 et de moyens de
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jons 60 fixés sur la couronne 57, permet, comme on le conçoit, d'obtenir
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vulcanisateur, arrivant par un conduit 61(et éventuellement pouvant sortir par un autre conduit, si une circulation continue est prévue).
Les bords 62, 63 des susdites pièces de serrage sont bien entendu appropriés aux formes des talons; s'il s'agissait de talons à tringles, les borda 63 pourraient être supprimés, ou tout au moins s'arrêter à un niveau tel que M, suffisant pour maintenir en place la membrane C.
Le montage, en vue d'une vulcanisation, s'opère de la façon suivante : on introduit dans l'enveloppe brute les deux pièces inté-
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pons 64; puis, après avoir vérifié si le montage des talons est bien correct, on place l'ensemble dans. le moule vuloanisateur, et enfin on introduit le fluide, selon les procédés usuels.
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Sur les fig. 14 et 15, on a montré comment il est possible, conformément à l'invention, d'opérer la vulcanisation de l'enveloppe après que les moyens de sécurité ont été introduits dans celle-ci,, ces
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anneau A, en une ou plusieurs pièces, propre à être monté, .de préférence avec interposition de roulements à-billes ou rouleaux 65, sur une jante, ou sur le moyeu.
Suivant ce mode de réalisation, on pourra tout d'abord procéder à la formation dé l'enveloppe torique, en se servant de l'anneau A et des jantes intérieures auxiliaires 3 dont les bords 15 peuvent être avantageusement plissés, en 78 , de façon à former, à la base de l'en-
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rapport à la périphérie du bandage; ces ondulations peuvent d'ailleurs être réduites si l'on place sous tension les toiles de l'enveloppe.
Puis,? ladite enveloppe étant ainsi formée, avec ses talons et
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analogue à celle illustrée sur la fig. 13.
Les moyens destinés à former étanchéité pendant la vulcanisa-
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retenus par des broches 73.
Les talons sont tenus légèrement écartés pour le montage des pièces, si c'est nécessaire, et le moule 74 est fermé sur l'ensemble.
On admet alors le fluide vulcanisateur et on place le moule lui-même dans un milieu de vapeur, par exemple.
Une fois la cuisson achevée, on démonte le moule, on extrait l'ensemble du pneumatique muni de ses moyens de sécurité, on arase les lèvres de la manbrane C et, après avoir placé la valve, on monte le tout sur une jante ou sur un moyeu 75 comme représenté fig. 14, ce moyeu étant combiné à des moyens de serrage 76 propres à venir serrer les talons, entre des rebords extérieurs 77 et ceux de la jante auxiliaire 3.
Concernant enfin le cas où l'invention serait appliquée à des pneumatiques avec chambre, il est entendu que cette chambre - serait disposée substantiellement entre l'enveloppe et les moyens de sécurité, et éventuellement dans les portion-s latérales.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réalisation adopté, on obtient un ensemble dont le fonctionnement ressort suffisamment
<EMI ID=60.1> de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'insister davantage à son
sujet, et qui présente, par rapport aux dispositifs du genre en question déjà existants, de nombreux avantagea, notamment,
celui de conduire à une sécurité absolue, du fait que les crevaisons si dangereuses dans le cas de la traction avant ne sont plus à
craindre, le véhicule pouvant continuer à rouler sous charge et sans danger, puisque l'affaissement consécutif à la crevaison est faible et qu'au
surplus l'enveloppe se conserve en bon état, n'étant soumise à aucun effort ou flexion anormal, grâce à la possibilité de roulement relatif des
moyens de sécurité, lorsque ce roulement est prévu,
celui de permettre d'adopter, pour la distance d, une valeur conve-
nable,
celui de s'opposer efficacement aux désaxementa des enveloppes, en
virage à grande vitesse,
celui de permettre de supprimer les tringles,
celui d'être aisément réparable, les pastilles étant collées contre
la membrane C à l'intérieur de l'enveloppe, lorsque l'on n'utilise pas
<EMI ID=61.1>
celui de convenir à toutes applications, c'est-à-dire aussi bien
aux véhicules industriels, aux véhicules d'artillerie, qu'aux véhicules de
tourisme, cela qu'il s'agisse de véhiculée terrestres ou de véhicules aériens^
celui de conduire à un prix de revient intéressant, par la simplification du processus de vulcanisation et chambres à air.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce
qui précède, l'invention ne, se limite nullement à ceux de ses modes
d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses
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traire, toutes les variantes, notamment,
celles pour lesquelles, dans le cas où l'on utilise des galets,
ceux-ci rouleraient seulement sur le bandage, et non pas à la fois sur le
bandage et sur la jante, comme représenté.