BE430133A - - Google Patents

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BE430133A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D11/00Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths
    • B22D11/06Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Continuous Casting (AREA)

Description

       

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  MEMOIRE DESCRIPTIF   déposé à l'appui d'une demande de B R E V E T D'I N V E N T I O N   "Perfeotionnements   aux produits métalliques plats" 
La présente invention est relative à la fabri- cation de produits métalliques plats directement à par. tir de métal fondu. 



   L'invention a encore pour objet un procédé industriel pour la fabrication de bandes métalliques. pro- cédé qui est plus simple et plus efficace que les procédés utilisés jusqu'ici dans   1. industrie   et d'après lequel on for me des feuilles ou des produits analogues à des bandes   direct   tement à partir de métal fondu sans utiliser de phases in-   termédiaires   telles que le moulage et le laminage habituels.; 

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   On a   fait de nombreux essais pour former des produits métalliques plats directement à partir de métal fondu, mais tous ces essais ont ou bien échoué complète- ment, ou bien se sont révélés très douteux au point de vue de la pratique industrielle tant au point de vue du procé- dé lui-même qu'au point de vue du produit en résultant. 



   Un de ces procédés fut imaginé dès 1865 par   RESSEMER;   il consistait à former une masse de métal fondu dans l'intervalle compris entre deux cylindres refroidis au-dessus de leur point le plus rapproché (intervalle qu'on désignera dans ce qui va suivre' sous le nom de   poch,   ces cylindres tournant dans des sens opposés et de telle manière qu'ils évacuent, vers le bas et à travers l'espace compris entre les cylindres, la matière solidifiée qui a pu se former à l'intérieur de la masse précitée et qu'ils la déforment mécaniquement sous forme d'un produit plat, forme sous laquelle ce produit est évacué.

   Des variantes de ce procédé ont été périodiquement essayées, mais la lit- térature technique indique que ces essais n'ont rencontré qu'un médiocre succès et seulement dans le cas de métaux à faible point de fusion. 



   Dans l'application de l'invention, on tire avan- tage de phénomènes ou de lois physiques naturels qui'n'ont pas jusqu'ici été utilisés dans les essais antérieurs pour obtenir une matière sous forme de feuilles ou de bandes   directement à partir du métal fondu ; dansces conditions   on n'obtient pas seulement un produit présentant des ca- ractéristiques physiques nouvelles et extrêmement avanta- geuses, mais encore on réalise un procédé qui est simple et efficace et qui est susceptible d'être utilisé effica- cement dans l'industrie. 

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   Un métal à l'état fondu agit comme beaucoup d'autres liquides; il présente les caractéristiques   physi   ques de tension superficielle à divers degrés, caractérisa tiques qui dépendent dans une certaine mesure du métal par-, ticulier et de sa température, mais ses caractéristiques principales, aux températures de coulée ordinairement uti- lisées dans l'industrie sont les suivantes : sa. mobilité analogue à celle d'un liquide, mobilité qui résulte de la réduction de la force de cohésion entre ses constituants atomiques ou moléculaires; sa faculté de prendre facilement une forme sous l'action de forces qui lui sont appliquées ou de force de limitation; son pouvoir de mouiller la plu- part des matières avec lesquelles il est amené en contact;

   sa caractéristique qu'on peut appeler d'auto-nivellement sous l'action de forces uniformément appliquées telles que la pesanteur ou autre force dirigée. Le nouveau pro- cédé qui fait l'objet de l'invention tire avantage de ces caractéristiques physiques inhérentes que présente le métal mondu aux températures de coulée utilisées ordinairement dans l'industrie et il utilise ces caractéristiques pour la production d'une couche liquide ayant une largeur et une épaisseur contrôlées, cette couche étant refroidie à la température de solidification et débitée sous forme d'un produit solide continu plat ou analogue à une feuille. 



   L'invention consiste d'une façon générale: à créer un courant réglé de métal fondu existant à une tem- pérature déterminée telle que, par exemple, la température de coulée ordinaire industrielle; à intercepter ledit cou- rant par une surface froide propre et étendue d'un agent absorbant la chaleur, susceptible d'être mouillée par le métal fondu et se déplaçant à une vitesse uniforme dans le sens de sa surface étendue et à une vitesse plus grande que la vitesse d'écoulement du métal, grâce à quoi le métal est en fait amené à la surface mobile, couvre 

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 cette surface ou une portion de celle-ci par suite de son pouvoir mouillant,   c'est-à-dire   de sa faculté d'adhé- rer à cette surface,

   et forme une couche d'une certaine épaisseur sur cette surface suivant les forces interato- miques ou intermoléculaires   (c'est-à-dire   les forces de cohésion), épaisseur qui a une valeur qui dépend de la vitesse relative de la surface absorbant la chaleur et du courant de métal fondu; enfin à solidifier le métal de cette couche pour l'amener à l'état solide pendant qu'il se trouve en contact avec la surface de cet élément absorbant la chaleur et pendant qu'il se trouve en fait supporté par ladite surface. 



   Conformément à l'invention également, on pro- duit une bande, d'une façon continue à partir de métal fondu tel que l'acier, de la manière suivante : on crée un écoulement sensiblement uniforme de métal fondu sous la forme d'un courant dans un espace limité; on fait arriver ce courant sur une surface absorbant la chaleur, disposée sensiblement horizontalement, se déplaçant rapidement et susceptible d'être mouillée par le métal fondu ; on amène le métal fondu à cette surface de façon à éliminer l'effet de turbulence dans le courant au point de contact initial entre le métal fondu et la surface absorbant la chaleur;

   . on accumule sur cette surface une couche fondue, cette ac- cumulation étant permise par les forces de cohésion et d'adhérence que ladite couche   remporte;   on refroidit la cou-   che ainsi formée au-dessous de la température de solidification et on évacue alors la couche sous la forme d'une   bande continue, tandis qu'on utilise la force de contrac- tion et d'expansion engendrée pour libérer ladite bande de l'élément absorbant la chaleur. 



   Un a découvert que lorsque le métal fondu tel que, par exemple, un métal ferreux, était amené à une telle 

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 surface, le courant calme amené d'une façon continue à.   la.   surface mobile se transformait en une couche se déplaçant à. la vitesse de la surface et qui   augmentait   d'épaisseur, sous Inaction des forces combinées d'adhésion et de cohé- sion, aux dépens du métal arrivant sous la partie   prin-   cipale de la surface du courant en question.

   Le métal de la couche a, au point de vue hydrostatique, des propriétés d'auto-nivellement pendant qu'il se trouve encore à l'état fondu et fortement plastique, mais il est rapidement so lidifié en raison de sa surface étendue et il est trans- formé en une bande solide de largeur et d'épaisseur   sensi     blement   uniformes, bande qui est d'abord portée par la sur- face absorbante par suite du contact intime entre la bande et la surface, mais qui se contracte lorsqu'elle se refroi- dit et qui se libère ainsi de la surface de support et de refroidissement sans aucune intervention. 



   La largeur de la bande ainsi formée peut être réglée par réglage de la largeur du courant de métal fon- du lorsqu'il est amené à la surface absorbant la chaleur ; on a constaté que l'épaisseur de la bande pouvait être réglée entre certaines limites rapprochées par réglage de la rela tion existant entre la vitesse de la surface absorbante et la vitesse de l'écoulement du courant de métal fondu amené à ladite surface.

   Pour préciser ce point d'une autre façon, on peut dire que la section transversale de la bande de métal est déterminée et réglée entre certaines limites, rapprochées par la relation suivante : surface de la section transversale de la bande multipliée par la vitesse de la surface absorbant la chaleur = surface de la section trans- versale du courant de métal fondu (amené à la surface) multipliée par la vitesse de l'écoulement de ce courant. 



   Par exemple, si le courant de métal fondu   s'é   

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 coulant à travers une fente rectangulaire   de 5   centimètres de largeur et d'un centimètre 25 d'épaisseur et à une vi- tesse de 0m,60 par seconde est amené à reposer sur une surface absorbant la chaleur, telle que celle qui a été décrite précédemment, et qui se déplace à la vitesse de 15 mètres par seconde, la section de la bande continue ré- sultante peut être calculée de la façon suivante : b x 1,25 x 0,60/16 = 0cm2, 25 Autrement dit, la couche ou bande de métal formée aura une section transversale de 0,cm2 25.

   On a également constaté que lorsqu'on une fente telle que celle qui a été décrite ci- dessus amène du métal fondu à une surface absorbant la cha- leur, telle que celle qui a été indiquée, dans des conditions telles qu'il n'y ait que peu de turbulence ou pas du tout de turbulence dans la zone de contact initiale entre le courant et la surface absorbant la chaleur, la largeur de la couche ou bande résultante était sensiblement celle de la fente ;

   en conséquence, dans l'exemple ci-dessus donné, la largeur de la bande ou de la pellicule sera de 0cm225, soit 0cm05. 5 cm 
Bien que le procédé de formation de la bande continue puisse être modifié, il résulte de ce qui précède que la procédé actuellement préféré comporte non seulement l'utilisation de toutes les forces jusqu'ici énumérées, mais également le choix d'une surface absorbant la chaleur qui puisse être mouillée par le métal fondu particulier agis- sant sur elle.

   Il se peut que des recherches ultérieures montrent des variations dans la faculté d'un métal fondu à mouiller différents matériaux solides, mais on a constaté que la plupart des métaux fondus, y compris les alliages, lorsqu'ils étaient amenés à une surface propre, froide et sèche de matière solide telle que l'acier ou le cuivre ou un alliage de cuivre, donnaient un bon contact entre le métal 

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 fondu et la surface par suite sans doute de l'action de mouillage ou de la libre action de l'attraction interato- mique entre le métal de la surface absorbante et le métal fondu qui lui est amené.

   Cette force a une valeur consi- dérable, quand bien même d'autres forces y seraient inclu- ses et on peut considérer qu'elle agit pour que le métal fondu adhère à la surface absorbant la chaleur et se dé- plaçant et qu'elle agit comme une partie faisant corps avec cette surface (c'est-à-dire se déplaçant avec elle à la même vitesse et dans le même sens) jusqu'au point où cesse la prise adhésive et sous vide, par suite de la solidifica- tion complète et de la contraction ultérieure qui se pro- duit sous l'action du refroidissement réalisé. 



   Il est évident cependant que même après que la bande de métal a été ainsi libérée de la surface absorbant la chaleur et en déplacement, elle continue à se déplacer dans le sens des forces de poussée qui agissaient antérieu- rement sur elle et sous l'action de ces forces. 



   Bien que la couche de métal fondu adhère à la surface absorbant la chaleur et se déplace avec elle, le contact absolu entre le métal et la surface permet de considérer les deux (couche et surface) comme une section unique bi-métallique pour la détermination des conditions d'échange de chaleur. L'échange de chaleur entre la couche fondue et la couche solide eu absorbant la chaleur et à travers leurs épaisseurs respectives est directement pro- portionnel à la conductibilité calorifique de chaque couche et au degré de chaleur considéré ; en conséquence, les fac- teurs connus ci-dessus permettent de déterminer la durée pendant laquelle ce contact doit être maintenu entre les deux couches dans le but de solidifier la couche fondue et de la libérer de la couche absorbant la chaleur.

   Autrement 

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 dit, la transmission de chaleur qui a lieu se fait entre une couche métallique fondue choisie et réglée et une sec- tion déterminée d'une matière choisie absorbant la chaleur ; en conséquence, la vitesse désirée de la surface absorbant la chaleur ayant été choisie, la distance sur laquelle la section combinée ou bi-métallique doit se déplacer (pour obtenir le refroidissement désiré de la couche de mé- tal fondu) peut être mathématiquement déterminée. 



   Bien qu'on ait indiqué que l'épaisseur de la cou- che de métal fondu, et en conséquence celle de la bande finie, pouvaient en fait être réglées par le réglage de la relation entre la vitesse de la surface mobile et la vitesse d'écoulement du courant fondu amené à cette sur- face, cette indication n'est exacte, pour autant qu'on l'ait constaté jusqu'à présent, que pour des épaisseurs allant jusqu'à 6 mm. 3 environ, car d'autres facteurs peu- vent affecter la relation exacte lorsque des coudhes de métal fondu de plus grande épaisseur sont en jeu.

   Dans ce qui précède cependant, on a indiqué que les facteurs con- nus utilisables permettaient de déterminer exactement la quantité de chaleur dissipée et la vitesse de dispersion nécessaire pour obtenir les résultats désirés et que les diverses facilités offertes au technicien permettaient non seulement de dissiper d'une façon efficace la chaleur du métal fondu, mais également de la dissiper de façon à évi- ter que la surface soit piquée ou corrodée par craquelures ou   faassée   ou encore que d'autres distorsions nuisibles de l'élément absorbant la chaleur se proouisent.

   Il s'en- suit par conséquent que l'élément absorbant la chaleur peu être établi (au point de vue de sa composition, de sa forme et de ses facilités de refroidissement) de façon à éviter d'une manière absolue toute possibilité de soudure 

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 ou. de collage du métal fondu audit élément. Il en résulte que d'excellentes conditions peuvent être réalisées pour. la surface de la bande finie et quand bien même un autre traitement ne lui serait pas appliqué. 



   On a constaté que lorsque l'élément absorbant la chaleur était convenablement choisi, en relation avec la faculté du métal fondu qui doit le mouiller, le contact , entre le métal fondu et la surface de support de l'élément absorbant la chaleur était si intime qu'une sorte de pri- se sous vide était réalisée et que la surface de l'élément absorbant la chaleur était en fait reproduite sur la ban- de formée. Pour cette raison, il n'est pas seulement pos- sible, mais encore désirable de prévoir pour l'élément absorbant la chaleur une surface absorbante polie et d'éta- blir alors une relation telle entre l'amenée de chaleur et la dispersion de chaleur à partir de cette surface qu'on évite des conditions de température qui pourraient tendre à corroder la surface ou à l'endommager. 



   L'invention permet également d'obtenir une bande dont les caractéristiques physiques sont améliorées. On voit d'après la description qui précède que l'invention consiste à dissiper sensiblement toute la chaleur (c'est-   à-dire   la chaleur de fusion proprement dite et la chaleur latente du métal en fusion) pendant que le métal est mis sous forme de couche ayant l'épaisseur du produit fini.

   Lors- que la surface mobile absorbant la chaleur est en contact avec le métal, elle le transforme presque instantanément en une feuille mince ayant l'épaisseur désirée finale; il en ré- sulte que le refroidissement a lieu sensiblement dans ces con- ditions telles que non seulement la chaleur est transmise à l'élément absorbant la chaleur, élément relativement froid, mais encore que le métal ainsi refroidi se trouve sous la forme d'une feuille. 

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   On sait que la structure des métaux coulés est peu résistante si on la compare à la structure qui est dé- veloppée par le travail mécanique ou qui résulte d'un travail mécanique ; ce manque inhérent de résistance est dû à la formation cristalline typique d'un produit coulé, de formation dans laquelle il y a des zones ou couches/cristal- lisation telles que celles qui vont être indiquées ci- dessous : 
1 / une couche solidifiée et refroidie ou pel- licule à la périphérie de la partie moulée, cette couche étant constituée par de petits cristaux non orientes (c'est- à-dire disposés au hasard) et analogues à des filets ou veines;

   
2 / une couche de longs cristaux analogues à des colonnes et qu'on appelle également des aiguilles et qui sont orientés par rapport à l'axe de croissance de la forma- tion cristalline et dans un sens opposé à l'écoulement de chaleur, cette couche constituant la cause principale de la faiblesse de structure de la pièce coulée; 
3 / une zone centrale de gros cristaux à axes équidistants. 



   Les propriétés physiques de la couche solidifiée refroidie ci-dessus mentionnée en premier lieu sont géné- ralement supérieures aux propriétés données aux parties de la pièce moulée ou du produit fini après que la moulage a été soumis à un travail mécanique, ceci du fait que sa composition chimique est homogène et exempte de séparation ou ségrégation et qu'elle est à cet égard la   marne   que celle du métal fondu dans le four ou dans la poche. Au contraire la structure cristalline hétérogène de la pièce moulée est caractérisée par une séparation ou ségrégation   sélectif   de l'alliage et des impuretés, par des occlusions de gaz, par 

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 des retassures ou par la formation d'autres cavités et par tout autre phénomène bien connu sous le nom général de "lingotisme". 



   Des recherohes récentes faites au sujet de la cristallisation des métaux ont montré que la structure cristalline fine et non orientée de la couche solidifiée refroidie d'un lingot est due au refroidissement instantané d'une fine pellicule de métal fondu lorsqu'elle se trouve au contact des parois froides du moule; il en résulte pra- tiquement une cristallisation spontanée à l'intérieur'de cet-   te   pellicule qui se trouve exempte de segrégation et d'orientation.

   On a trouvé que la section des cristaux dans la couche solidifiée refroidie devenait plus petite lorsque la vitesse de cristallisation   augmentait     (c'est-à-dire   lorsque le facteur temps ou durée diminuait);non saalement il est possible d'utiliser ces indications pour la produc- tion du produit ci-dessus défini, mais encpre on peut les utiliser pour régler la dimension des cristaux en question et la finesse relative de la matière. 



   D'après ce qui précède, il est facile de voir que le produit métallique que l'on peut obtenir conformément à l'invention est analogue, quant à ses caractéristiques physiques, à la couche solidifiée refroidie ci-dessus défi- nie et qu'il est caractérisé par une structure cristalline primaire nouvelle et spéciale, exempte de zones séparées ou distinctes de cristallisation et homogène et uniforme sur toute la longueur et l'épaisseur de la bande. Autrement dit, le produit en question est caractérisé par de petits cris- taux non orientés et analogues à des filets ou veinules, cristaux qui sont tous sensiblement identiques comme dimen- sions et qui sont distribués d'une façon uniforme et ho- mogène à. travers toute la masse du produit fini.

   En outre, 

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 le produit analogue à une bande est caractérisé par l'uni- formité de la composition chimique qui est identique à celle du métal fondu fourni par le four de fusion et qui est exempte de variations et de défauts tels que ceux qui existent dans un lingot primaire et qui sont le résultat d'une ségrégation ou séparation sélective des métaux composants, d'une concentration des impuretés aux parties limites des cristaux en forme de colonnes, des occlusions de gaz etc... En outre, la matière ne présente pas d'ef- fet de direction ou d'orientation tel que celui qui est ordinairement provoqué par un travail mécanique et par l'écrasement des grandes aiguilles cristallines qui caractéri- sent un lingot et d'autres pièces coulées.

   Ce nouveau produit conserve cependant la plupart des caractéristiques ci-dessus décrites et les avantages de sa nouvelle structure cristal- line primaire, après travail mécanique tel que laminage, forgeage ou extrusion et après traitement thermique auquel ledit produit se prête d'une façon efficace et active par suite de son uniformité et de son   homogénéité.   



   Cette structure cristalline du produit perfec- tionné que l'on peut obtenir conformément à l'invention et les propriétés physiques résultantes sont particulièrement marquées dans les alliages à haute teneur tels que les aciers à outils rapides et ce qu'on appelle les aciers inoxydables. En outre, il est évident que le procédé qui fait l'objet de l'invention permet d'éliminer presque com- plètement les défauts et les inconvénients provoqués par les gaz occlus ou en solution dans le métal fondu.

   Afin que l'invention puisse être parfaitement comprise, on va la décrire maintenant en se référant au dessin annexé sur lequel : 
La fig. 1 est une coupe verticale schématique 

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 d'une machine susceptible d'être utilisée pour la mise en oeuvre de l'invention et dans laquelle le métal fondu perfec- tionné est amené à la surface d'un élément absorbant la cha- leur et se déplaçant rapidement, élément qui a la forme d'une courroie sans fin; 
La fig. 2 est une coupe verticale, à. plus grande échelle, qui montre une variante d'un détail de construction de la machine représentée sur la fig. 1;

     la fig.   3 est une vue analogue à la fig. 2, mais qui montre schématiquement un rouleau ou cylindre de for- mation qui est disposé par rapport aux parties qui lui sont associées, de telle façon qu'il coopère avec l'élément absor- bant la chaleur pour la fabrication du produit fini; 
La fig. 4 est une vue schématique en coupe d'un mo- de de réalisation modifié d'appareil dans lequel l'élément absorbant la chaleur a la forme d'un anneau rigide ou cylin- dre ; 
La fig. 5 est une vue schématique en coupe d'un fragment   d'gne   machine analogue à celle qui est représentée sur la fig.   4,   mais avec certaines modifications de cons- truction; le, fig. 6 est une vue en élévation latérale d'une machine telle que celle qui est représentée d'une fa- çon générale sur la fig. 4 ou sur la fig. 5;

   
La   fig. 7   est une vue en coupe d'un fragment d'une machine telle que celle qui est représentée sur la fig. 11, mais équipée avec une vanne de mesure rotative; 
La fig. 8 est une vue en élévation latérale et en coupe d'un type de machine à anneau équipé avec ..des dis- positifs de contruction analogues à ceux qui sont représen- tés sur les figures précédentes; 
La   fig. 9   est une vue schématique montrant   l'en-   

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 grenage utilisé dans la machine représentée sur la fig. 8; 
La fig. 10 est une coupe fragmentaire et trans- versale d'une bande refroidie par de l'eau et formant anneau, ainsi que des dispositifs prévus pour la commande de cet anneau; 
La fig.

   Il est une coupe verticale de la machine représentée schématiquement sur la fig. 8; 
La fig. 12 est une vue schématique en plan par dessus de la machine représentée sur la fig. 8 ; 
La fig. 13 est une coupe schématique et fragmen- taire de l'appareil représenté sur la fig. 8 et montre des accessoires qui peuvent être utilisés en connexion avec ledit appareil: 
La fig. 14 est une vue en plan d'un appareil permettant de produire, conformément à l'invention, une bande bi-métallique formée de deux couches liées l'une à l'autre et placées côte à côte;   la,   fig. 14a est une coupe de la bande réalisée au moyen de l'appareil de la fig. 14;

   
La fig. lb est une coupe verticale d'un   fragy   ment d'une forme modifiée d'appareil qui est susceptible de donner une bande bi-métallique formée de plusieurs couches liées l'une à l'autre d'une façon inséparable et disposées les unes au-dessus des autres; 
La fig. 16 est une vue en perspective d'un fragment de bande bi-métallique susceptible d'être obtenue au moyen d'un appareil analogue à celui qui est représenté sur la fig. 15; 
La fig. 17 est une vue partie en coupe et partie en élévation d'un appareil susceptible de produire un produit métallique analogue à une bande et à plusieurs épaisseurs, à partir d'une bande métallique solide et d'un courant de métal fondu;

   

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Les fig. 18 et 19 sont des reproductions de micrographies avec des grossissements différents et mon- trent la micro-structure des produits obtenus conformé- ment à la présente invention. 



   La fig. 1 est   une représentât ion   schématique d'une machine simple mais efficace permettant la mise en oeuvre de l'invention. Dans ce cas, l'agent absorbant la chaleur a la forme d'une courroie ou bande sans fin faite de préférence en un seul métal ayant une très fate conductibilité thermique,. par exemple en cuivre, argent, al- liages de cuivre, bronze ou aluminium. La. courroie est montée de telle façon qu'une portée de ladite courroie non seulement soit sensiblement horizontale, mais encore soit plane et soit susceptible de recevoir le métal fondu fourni par un trou de coulée ou fente qui lui est associé.

   La disposition est telle qu'un courant de métal fondu ayant une largeur, un débit et une température réglés soit en fait déposé sur la courroie pendant que celle-ci se déplace à une vitesse uniforme dans le sens général de l'écoulement du courant de métal fondu et à une vitesse telle que le courant soit transformé en une cou- che ayant l'épaisseur désirée du produit fini. Le courant continu de métal se dépose sur la courroie mobile de telle façon que toute turbulence soit sensiblement éliminée, mais qu'en même temps se crée sur la courroie un écoulement continu et réglé afin que le produit fini puisse être obtenu sous une forme continue ou sous forme de bande. 



   La courroie absorbant la chaleur est construite de telle façon par rapport à sa faculté d'absorber la cha- leur, est disposée de telle manière, par rapport à la tuyère d'amenée du métal fondu, et est refroidie de telle   façon     qu'el   le soit capable de refroidir le métal venant en contact avec elle jusqu'à la température de solidification, pendant que ce 

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 métal est maintenu à plat et sans que la température de la courroie s'élève au-dessus d'une température de sécurité prédéterminée.

   Autrement dit, la courroie est construite et proportionnée de telle façon par rapport à sa faculté d'ab- sorber la chaleur et à ses facilités de refroidissement que la température de ladite courroie ne s'élève jamais à un pointtel qu'elle puisse provoquer la soudure, le piquetage superficiel, le craquelage, l'érosion ou la déformation de la courroie.

   En outre, la courroie et ses supports sont placés de telle manière, par rapport à la tuyère amenant le métal fondu, que la durée de contact entre chaque partie de la courroie et le métal qu'elle supporte soit suffisant pour non seulement assurer la solidification du métal fondu, mais encore sa libre séparation de la courroie dans des conditions telles que ledit métal soit poussé, par les forces agissant antérieurement sur lui, sensiblement dans la direction de son éplacement pendant qu'il se trouve en contact intime ou en prise avec la courroie. 



   Si l'on se reporte à la fig. 1, on verra qu'un élé- ment 1 absorbant la chaleur et se présentant sous la for- me d'une courroie sans fin est monté sur des poulies es- pacées 2 et 3 qui peuvent tourner d'une façon convenable dans un châssis 4 comportant une table 4a. Les poulies 2 et   3,   sont disposées de telle manière l'une par rapport à l'autre que la portée supérieure de la courroie soit sensiblement horizontale et soit placée immédiatement au-dessus de la table   4a.   Un trou de coulée ou tuyère 5 destiné à amener le métal fondu sur la portée supérieure de la courroie est représenté comme faisant partie d'un récipient eu poche de métal fondu 6, cette poche étant montée sur le bâti de la machine et étant réglable le long de celle-ci et suivant la longueur de la portée supérieure de la courroie 1.

   

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   Tout dispositif convenable peut   ëtre   utilisé pour commander la courroie; par exemple, la poulie 2 peut être montée sur un arbre 7 qui est l'arbre de commande et qui peut être mis en mouvement de préférence par un moteur dont la vitesse est susceptible d'être réglée. Pour mainte-   nir horizontale   et également plane la portée supérieure de la courroie, on utilise un dispositif destiné à supprimer le mou de la courroie ; ce dispositif est représenté sur le dessin sous la forme d'un cylindre hydraulique 8 porté par le bâti 4 et muni d'un piston 9 relié, en vue de son fonc- tionnement, au bloc-palier de la poulie 3. Le cylindre comporte, comme on l'a représenté, un orifice d'admission 10 à travers lequel est admis du liquide sous pression.

   En plus de ce dispositif élastique   destin-'   à supprimer le mou de la courroie, on a prévu également des guides rainurés 11 montés sur le bâti de la machine, chacun de ces guides pouvant recevoir un bord latéral de la portée supérieure de la courroie 1 lorsque celle-ci abandonné la poulie 3 et se déplace en travers de la table 4a pour aller à la poulie 2. 



   Comme on l'a représenté, l'extrémité de sortie de la tuyère 5 est disposée .immédiatement au-dessus de la portée supérieure de la courroie et en un point situé entre les poulies 2 et 3. Ia poche ou récipient 6 comporte, comme on l'a'représenté, un revêtement réfractaire et est divisé en deux compartiments 12 et 13 qui communiquent l'un avec l'autre par un orifice 14 continuellement submergé. Le com- partiment 13 communique directement avec la tuyère 8 et a de préférence une capacité sensiblement plus grande que le compartiment 12, ce dernier étant destiné à recevoir le mé- tal fondu directement à partir d'un four ou d'une poche. 



  Sur le dessin, on a représenté schématiquement en 15 une poche suspendue de telle façon que son dispositif de coulée 

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 16 déverse du métal fondu dans le compartiment 1,2. Avec une telle disposition, les scories ou autres impuretés tendent à flotter à la partie supérieure du métal à l'intérieur du compartiment 12, tandis que du métal propre pénètre dans le compartiment 13 par l'orifice   submergé   14 et peut être évacué par la tuyère 5. 



     La   courroie 1 est entraînée de telle façon par la poulie 2 qu'elle se déplace dans le sens des flèches montrées sur la fig. 1; en conséquence, sa portée supérieu- re déplace dans la direction générale du courant de métal traversant la tuyère b et se répandant sur la courroie. 



   Divers dispositifs peuvent être utilisés pour   refroidir la courroie 1 ; le dessin, on a représenté un   dispositif pour pulvériser l'agent de refroidissement tel qu'un liquide sur la partie ou portée inférieure de la courroie. Comme on l'a représenté, le dispositif de refroi- dissement comporte un tuyau d'amenée de liquide 17 qui com- munique avec des tuyaux d'arrosage 18 et qui leur amène l'agent de refroidissement; ces tuyaux d'arrosage 18 s'éten- dent le long de la portée inférieure de la courroie et au- dessous de celle-ci et sont muais d'ouvertures d'arro- sage ou de pulvérisation permettant de diriger l'agent de refroidissement sur la partie inférieure de la courroie.

   Un ou plusieurs balais en caoutchouc 19 sont montés sur le bâti de la machine de telle façon qu'ils portent sur la courroie 1 en un point situé au-delà du point où est amené l'agent réfrigérant à ladite courroie; de cette façon, toutes traces d'agent réfrigérant se trouvent essuyées et enlevées de la surface de la courroie lorsqu'elle se déplace vers et sur la poulie 3. Comme on l'a représenté, les balais sont disposés à l'intérieur des parois d'un réservoir 20 qui s'étend sur toute lalongueur de la courroie, qui est disposé au-dessous des 

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 tuyaux d'arrosage 18 et qui est destiné   à   recevoir l'agent réfrigérant sortant de ces tuyaux et s'égouttant de la cour- roie.

   Le réservoir est muni d'un orifice de drainage   20* et,   si on le désire, un dispositif ordinaire et bien connu peut être utilisé pour remettre en circulation l'agent de   refroi-   dissement recueilli dans le réservoir 20. Sur la fig. 1, on a représenté une machine munie d'une table 21 de récep- tion du produit, table qui se prolonge par un bras 22 arti- culé au bâti de la machine et placé dans une position telle que son extrémité libre puisse porter sur la courroie 1 brs- que celle-ci se déplace sur la poulie 2. En outre, le bras 22 est conformé de telle manière que sa faoe supérieure (c'est- à-dire la face recevant le produit et le dirigeant) repose dans le plan ou juste au-dessous du plan défini par la por- tée supérieure de la courroie. 



   Sur la fig. 1, on a montré également un   apeil   muni d'un capot protecteur 23 destiné à empêcher l'oxydation du métal fondu lorsqu'il est amené sur la courroie * 1 et se déplace avec elle. Comme on l'a représenté, ce capot a la   fome   d'un écran protecteur qui enferme une partie de la portée supérieure de la courroie et qui est fixé au réci- pient 6 ou à la partie de celui-ci qui forme la   tu@ère   5. 



  Le capot- est muni d'un tuyau 24 d'amenée de gaz et peut être pourvu d'un tuyau 25 d'évacuation de gaz. Autrement dit la disposition est telle   qà'une   atmosphère inerte puisse être maintenue à l'intérieur du capot, ce gaz inerte, qui peut être par exemple de l'hydrogène, de l'azote ou du gaz ammoniac, lui étant amené. 



   Le réglage du récipient 6 le long de la courroie peut être réalisé d'un certain nombre de manières plus ou    moins évidentes ; pourcette raison, on l'a représenté sché-   matiquement comme étant associé avec une vis ordinaire 26 de 

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 mise en position, cette vis se vissant dans un support fixe 26' du bâti de la machine; une telle disposition permet de réaliser un dispositif pour le réglage de la position de la tuyère 0 le long de la portée supérieure de   la   courroie et permet de bloquer ladite tuyère dans la position de ré- glage. 



   La fonctionnement de l'appareil tel qu'il a été décrit ci-dessus est le suivant : le métal fondu à une température telle que celle qui est ordinairement utilisée industriellement pour la coulée est amené au compartiment 12 du récipient 6 et, de préférence, dans des conditions telles qu'un niveau déterminé soit maintenu à l'intérieur de ce compartiment. Ce métal passe par l'orifice submerbé 14 prévu dans le compartiment 13 qui, comme on l'a indiqué, est en communication ouverte avec la tuyère b. Le compar- timent 13 a de préférence une capacité telle qu'il réduise au minimum l'effet des variations de hauteur qui peuvent se produire par suite d'un manque d'uniformité dans l'ame- née du métal au compartiment 12. 



   La tuyère 5 est conformée de telle façon et dis- posée de telle manière que le courant de métal fondu   ui   en sort soit amené à la surface de la portée supérieure de la courroie sans qu'il se produise de turbulence indésirable dans le courant de métal se trouvant sur la surface. En ou- tre, le courant est amené de telle manière qu'il soit réglé quant à sa largeur età sa vitesse d'écoulement. La largeur correspond sensiblement à celle de la tuyère et l'écoule- ment dépend des variations de hauteur à l'intérieur du compartiment 13. Autrement dit, la section transversale de la tuyère D et la hauteur de métal fondu à l'intérieur du compartiment 13 commandent la vitesse   d'écoulement,   du métal fondu sortant de la tuyère et se déplaçant sur la courroie. 

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   Dans ce qui précède, on a indiqué que la cour- roie 1 est entraînée de telle   façnn   que sa porté.e supérieu- re se déplace dans la direction générale de l'écoulement du métal pendant toute la période où le métal sort de la tuyère 5. Il est évident également que la vitesse de la courroie sera telle, par rapport à la vitesse d'écoulement du métal sur ladite courroie, que ledit courant de métal soit transformé en une couche de largeur et d'épaisseur 'déterminées, c'est-à-dire une couche ayant la largeur et l'épaisseur du produit fini. 



   L'appareil tel qu'il est représenté sur la fig, 1 doit être organisé de telle manière que la tuyère 5 soit placée par rapport à la portée supérieure de la courroie 1 de telle façon que la couche de métal distribuée sur la courroie non seulement soit refroidie jusqu'à la température de solidification, mais encore soit refroidie à un tel degré qu'elle soit libérée de la courroie avant le moment où celle-ci -vient se déplacer autour de la poulie 2. Ceci peut toutefois être calculé avec une exactitude suffisante pour obtenir les résultats désirés.

   On -va supposer par exemple que la machine de la fig. 1 fonctionne dans des conditions telles qu'on obtienne un produit fini ayant la forme d'une bande de 5 om. de large pour un demi-millimètre d'épaisseur et que la gorge de sortie de la tuyère 5 ait 5 cm. sur 1   cm. et   fournisse du métal fondu à la courroie 1 à la vitesse de 0m60 par seconde, L'utilisation de l'équa- tion mathématique ci-dessus mentionnée montre que la courroie doit être entraînée à une vitesse linéaire de 15 mètres par seconde. Cela signifie également que la couche de métal fondu (ayant 5 cm. de large et un demi-millimètre d'épaisseur) adhérant à la courroie se déplace à une -vitesse de 15 mètres par seconde.

   Le problème particulier que doit 

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 résoudre le technicien consiste par conséquent à établir la courroie 1, au point de vue de la matière utilisée pour sa fabrication, au point de vue de sa longueur et également des facilités de refroidissement qu'elle peut présenter, de telle façon que le métal supporté par ladite courroie soit refroidi à la température désirée lorsqu'il se déplace vers la poulie 2 et sans que la courroie ou une partie quelconque de celle-ci soit portée à une température per- mettant une soudure ou affectant d'une façon nuisible les caractéristiques physiques de la courroie. 



   Un homme habile dans son métier reconnaîtra que les conditions ci-dessus indiquées définissent la quantité de chaleur à évacuer du métal fondu et la limite de temps pendant laquelle l'évacuation doit être réalisée et il sau- ra par conséquent déterminer les dimensions de la courroie absorbant la chaleur qui sont nécessaires pour obtenir le résultat en question. Cet homme de métier reconnaîtra éga- lement que les dimensions de la courroie doivent être telles que la chaleur ainsi transmise à la courroie soit dissipée et que cette dispersion s'accomplisse pendant la période pen- dant laquelle la courroie se déplace sans métal fondu ou pro- duit fini, ce facteur déterminant la longueur de la cour- roie.

   Autrement dit, la courroie 1 doit être établie de telle façon qu'elle détermine la dispersionlapide de la chaleur provenant du métal fondu amené sur cette cour- roie, mais elle doit être également établie de telle fa- çon que chaque unité de longueur de ladite courroie soit, étant donné les facilités de refroidissement qu'elle pré- sente, refroidie à une température déterminée et constante pendant le temps ou cette courroie se déplace sans porter de métal fondu ou solidifié.

   En d'autres termes, la cour- roie doit être établie de telle façon que chaque unité de 

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 longueur de cette courroie soit refroidie à une tempéra- ture déterminée lorsqu'elle se déplace autour de la poulie 2, sur toute la distance formant la portée inférieure de la courroie, autour de la poulie 3 et ensuite jusque la posi- tion où elle reçoit du métal au-dessous de la tuyère 5. 



   D'après ce qui précède, on -voit que les calculs auxquels on a fait allusion détermineront l'épaisseur de la courroie absorbant la chaleur, L'homme de l'art recon- naîtra par conséquent que cette épaisseur et les caractéris- tiques physiques du métal dont la courroie est faite déter- mineront les diamètres des poulies 2 et 3 afin d'empêcher que la courroie soumise à des efforts dépassant sa limite d'élas- ticité lorsqu'elle se déplace autour des poulies. On doit noter toutefois que le diamètre des poulies 2 et 3, ou des dispositifs équivalents, n'a aucune influence sur la mise en oeuvre du procédé ci-dessus décrit, sauf lorsque les faces de support de la courroie sont soumises à un agent refroi- dissant tel que lesdites poulies accomplissent une partie importante du rôle d'absorption de la chaleur à partir de la courroie. 



   D'après ce qui précède, on voit que le métal fondu amené à la portée supérieure de la courroie 1, dans les conditions supposées   ci-dessus,sera   refroidi et   solidi-   fié sensiblement jusqu'à sa température finale lorsqu'il se déplaoe sur la longueur désignée par X sur la fig. 1, Cette longueur est variable et dépend de la température finale ou d'évacuation du produit, de la température initiale du métal fondu et des conditions de conductibilité thermique   considé-   rées.

   Il apparattra également à l'homme de l'art que dans certaines conditions, la plus grande partie de cette lon- gueur est nécessaire pour refroidir le métal jusqu'à la tem- pérature finale après qu'il a atteint la température de soli-   dification,   c'est-à-dire une température telle que le métal ne soit plus à l'état liquide. 

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   On a jusqu'ici insisté sur la nécessité de maintenir la courroie plate lorsqu'elle reçoit, forme, re- froidit, solidifie le métal fondu. Ce qu'on peut considérer c'est que le métal fondu est en fait soumis à des forces de façonnage par l'action de l'élément absorbant la cha- leur, mais qu'il doit être refroidi en passant par l'état plastique pour arriver à la solidification, sans être soumis à des forces de rupture.

   Pour cette raison, il est néces- saire de conformer les poulies 2 et 3 et de les monter de telle façon que, pendant l'exécution du procédé, la portée de la courroie qui reçoit le métal fondu se déplace sans vibrations et dans des conditions telles que sa face de sup- port du métal se déplace dans un plan défini par la di- rection de son mouvement pendant qu'il passe par la partie ou longueur X ou par telle partie de cette longueur nécessair e pour réaliser la solidification du métal fondu. 



   Comme on l'a indiqué antérieurement, le contact entre le métal fondu et   1'élément   absorbant la chaleur est si intime que les caractéristiques superficielles de l'élément en question sont reproduites sur la face adjacente du pro- duit fini analogue à une bande. Dans certaines conditions, il peut par conséquent être désirable de donner à l'élément absorbant la chaleur une surface polie et dans certaines .con- ditions il peut être également désirable de revêtir en doubler la surface dudit élément avec un métal ayant une conductibi- lité calorifique élevée ou d'autres caractéristiques physi- ques désirables.

   Par exemple, lorsque les conditions sont telles qu'il soit désirable de prévoir un élément absorbant la chaleur dont la surface ait un point de fusion élevé et qui soit fortement résistant à l'érosion et à la diffusion du liquide, l'élément absorbant la chaleur peut être recou- bert d'un métal tel que le chrome et être ensuite poli 

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 jusqu'au degré voulu.   n   outre, lorsque les conditions sont telles qu'elles nécessitent une conductibilité ther- mique élevée à la surface de l'élément absorbant la cha- leur, cet élément peut être recouvert d'un métal que l'ar- gent.

   Pour cette raison, conformément à une caractéristique de détail de l'invention, l'élément absorbant la chaleur présente une surface déterminée par certaines conditions envisagées et lorsqu'une telle surface est disposée sur l'élément, elle peut l'être par placage ou galvanisation ou par tout autre procédé. 



   Le produit analogue à une bande qui est obtenu 
Comme on l'a décrit ci-dessus est refroidi à une tempéra- ture telle qu'il se libre de lui-même de la courroie sans   ruptubex   ou sans trouble avant d'arriver à une certaine po- sition par rapport à la poulie 2, position qui est celle où la courroie fait contact avec ladite poulie et commence à se déplacer autour de cette poulie. Le produit analogue à cette bande se déplacera par conséquent en travers du pro- longement 22 et sur la table 21 à partir de laquelle elle peut être amenée à un dispositif d'enroulement ou à tout autre dispositif de manipulation. 



   Lorsque le capot 23 est utilisé, du gaz lui est amené par le passage 24 pendant toute l'opération de forma- tion du produit. Ordinairement le gaz est choisi de façon à former une atmosphère neutre ou inerte,   mais' il 'peut   être également choisi pour provoquer une réaction chi- mique désirée avec le métal fondu. Dans ce cas, une cir-   culation   continue de gaz est de préférence maintenue à l'in- térieur du capot afin d'assurer la continuité de la réaction désirée; en outre, le passage 25 peut être utilisé pomme une partie du dispositif de circulation de gaz. 



   Sur la fig. 2, on a représenté une forme modifiée 

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 du récipient de métal fondu utilisé, ce récipient étant équipé d'accessoires qui peuvent être employés dans une machine telle que celle qui est représentée sur la fig. 1. 



  Comme on l'a montré, le récipient   6'   comporte deux compar- timents 12',13' qui peuvent être mis en communication l'un avec l'autre par un orifice submergé 14'. Cet orifice est prévu dans une cloison horizontale et peut être réglé par une sorte de clapet, 27   réglable   à la main. Avec un tel appareil, l'écoulement par la tuyère 5' peut être réglé par réglage de la position du clapet 27 par rapport à son siège autour de l'orifice 14' ou bien l'écoulement peut être complètement arrêté si on laisse le clapet s'appuyes sur son siège pour fermer ainsi l'orifice 14'. 



   Dans la description qui précède, on a indiqué que le métal fondu amené par la tuyère était transformé en un courant ou une couche de métal par le mouvement de la courroie 1 et que l'uniformité de cette couche dépendait, au moins en partie, de l'uniformité de l'écoulement du courant de métal fondu sortant de la tuyère 5'. 



   Il est par conséquent évident que la vitesse de cet écoulement variera avec les variations de la charge due à la pesanteur et il est évident également que les parois qui limitent la tuyère et le passage qui y aboutit retarde- ront   l'écoulement   dans les portions au courant qui sont immédiatement adjacentes à ces parois. Four assurer un écou- lament de métal sur la courroie qui soit sensiblement   un ifor-   me dans toutes les portions au courant., on a prévu une vanne de mesure ou de réglage 28 qui est représentée sché- matiquement sur la fig. 2 comme susceptible de tourner dans un support réglable 29 porté lui-même par une console 30 du réci- pient 6'.

   Cette vanne de mesure est cylindrique, elle est formée de telle façon qu'un agent re- 

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 froidissant puisse être amené à l'intérieur du cylindre et elle est organisée de manière qu'elle soit entraînée à une   vitessetlle   qu'elle exerce un effet de poussée par le métal fondu sortant du récipient 6' et qu'elle tende en conséquence à réduire au minimum les variations de vitesse qui peuvent être provoquées par des résistances s'exerçant en certains points et par les variations de la charge due à la pesanteur. 



   Dans l'appareil représenté, la vanne 28 est dis- posée de telle façon qu'elle coopère avec les parois fixes qui lui sont associées pour former la gorge de la tuyère 5'. Dans ce cas, on comprend que les parois fixes en question constituent un passage en forme de canal dans lequel la vanne cylindrique 20 s'engage de façon'que sa surface cy- lindrique s'ajoute au passage en forme de canal pour former la tuyère. 



   Tout dispositif convenable peut être utilisé pour faire tourner la vanne ,28 à une vitesse uniforme mais réglable; sur le dessin, on a représenté schématiquement une commande par châînes et roues à chaîne de manière à in-   diquer   que la vanne 28 peut être et est de préférence   entrai-   bée par le dispositif de commande de la courroie. 



  Il est évident qu'un dispositif peut être utilisé pour faire varier la vitesse de rotation de la vanne et pour faire ainsi varier la vitesse de poussée s'exerçant sur le métal fondu traversant la tuyère et qu'un dispositif indépendant peut être utilisé pour entraîner la vanne. Ia vanne sert non seulement à faire varier la vitesse de poussée, mais encore agit comme vanne proprement dite, puisqu'elle peut être utilisée pour faire varier la section de la gorge de la tuyère. A cet effet, le support 29 de la vanne s'engage dans une ouverture ae guidage 32 que présente la console 30: 

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 sur le dessin, on a représenté d'une façon schématique une liaison à vis 33 entre le support et la console et permet- tant de régler la position du support par rapport à l'ou- verture de guidage 32. 



   Sur le dessin, on a montré une bande de contact 34 portée par un support 34' convenablement rainuré que pré- sente le récipient 6'; cette bande de contact est pressée élastiquement contre la surface cylindrique de la vanne 28. cette bande est placée dans une position telle qu'elle cons- titue un joint entra la vanne et le support 34; elle aide ainsi à enfermer le métal fondu lorsqu'il se déplace vers la gorge de la tuyère o' sous l'action de la charge due à la pesanteur. 



   La vanne cylindrique 2b peut être faite en matière réfractaire ou en un alliage résistant à la chaleur; cette matière doit résister à l'action corrosive et (ou) éro- sive du métal fondu. La cite vanne peut toutefois être fai- te en acier ou en toute autre matière convenable ayant les caractéristiques désirées de conductibilité thermique; lorsqu'elle est faite avec une telle matière, elle est de préférence munie d'un passage interne 28' pour de l'eau de refroidissement ou pour tout autre agent de refroidissement. 



  Il est évident que le passage 28' est muni d'orifices d'en- trée et de sortie disposés de telle façon que l'agent de re- froidissement puisse facilement circuler à travers ce passage pendant la rotation de la vanne 28. 



   D'après ce qui précède, on voit que la vanne de mesure permet d'appliquer deux procédés de réglage du courant provenant de la tuyère 5'. Un de ces procédés dépend de l'effet de poussée exercé par la vanne et est mis en action par variation de la vitesse de rotation de ladite vanne; l'autre procédé dépend de la position de la vanne. Bien que 

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 des variations de la vitesse de rotation de la vanne pro- voquent des variations dans la vitesse d'écoulement à tra- vers la tuyère, le rôle principal assumé par la   rdation   de la vanne est d'assurer, autant que possible, un écoulement uniforme par la tuyère des parties du courant sortant de ladite tuyère. 



   Un courant de métal fondu sortant de la tuyère vient en contact avec la courroie 1 (qui se déplace d'une façon générale à une vitesse supérieure à la vitesse d'écou- lement du métal), mouille instantanément celle-ci, y adhère et est porté par cette courroie sous la forme d'une couche 35 analogue à une pellicule; cette-couche se nivelle   d'elle   même au point de vue hydrostatique et elle a une section uniforme et une épaisseur dépendant de la vitesse relative de la courroie par rapport à la vitesse d'écoulement du mé- tal sur la courroie. Cette couche, lorsqu'elle est   refroi-   die au-dessous de la température de solidification, consti- tue le produit fini. 



   Sur la fig. 3, on a représenté schématiquement un autre modification de l'appareil de la fig. 1. En plus de la vanne de mesure ou de réglage 28 décrite à propos de la fig. 2, on utilise un cylindre de façonnage 36 qui est monté sur un arbre de commande 38 et qui peut être éloigné ou rapproché, d'une façon réglable, de la tuyère, c'est-à-di- re qui est susceptible de prendre une position réglable le long de la courroie. Ce cylindre de façonnage est de préférence entraîné à une vitesse telle que sa vitesse périphérique égale celle de la courroie 1.

   Le cylindre en question peut être fait en matière réfractaire ou en un alliage résistant à la chaleur ou encore en un alliage présentant des caracté- ristiques marguées au point de vue de la conductibilité ther- mique; dans ce dernier cas, le cylindre en question est muni 

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 d'un passage intérieur 36' pour l'agent de refroidissement ,qui est amené à ce passage et qui circule à l'intérieur de celui-ci pour dissiper d'une façon complète la chaleur qui lui est transmise par chaque partie du cylindre qui se trouve en contact avec le métal chaud porté par la cour- roie et avant le moment où cette partie du cylindre vient de nouveau en,contact avec ledit métal. 



   La position du cylindre le long de la courroie 
1, c'est-à-dire sa position par rapport au point de contact initial du métal fondu avec la courroie, peut varier suivant la résultat particulier désiré. Par exemple, lorsque le métal fondu amené à la courroie est caractérisé par des occlusions de gaz (par exemple lorsqu'il s'agit d'un acier   effervescent ou d'un laiton) le gaz.-sera chassé lorsque la Phase solide est précipitée et le point de précipitation,   au cours du déplacement de la courroie, peut être mathéma-   tiquement calculé entre certaines limites très rapprochées. 



  Il sera par conésquent possible de régler le cylindre 36 de   telle façon que non seulement il   comprime   la couche de métal   plastique portée par la courroie et en réduise l'épaisseur, mais encore qu'il réalise cette réduction d'épaisseur en un point tel de la courroie (et par conséquent à un moment tel   au cours de la phase de refroidissement) que ladite réduction   contribue à forcer à l'extérieur ou à libérer les az porte, par le métal. Ainsi le rouleau 36 peut être réglé de telle manière. par rapport à la direction du déplacement de la courroie et également en ce qui concerne sa position au-dessus de la courroie, qu'il réalise un travail à chaud du métal et en un point tel qu'il contribue à libérer les gaz contenus dans le métal en question.

   Le produit résultant sera rendu plus homogène par suite du fonctionnement de ce rouleau et sera sensiblement exempt de gaz occlus et de soufflures.   

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   En outre, le cylindre 36 peut être réglé dans , une position où il soit si rapproché de la tuyère qui amène le métal fondu que le métal sortant de ladite tuyè- re et porté par la courroie soit encore à l'état fondu lorsqu'il vient-en contact avec la surface du cylindre en question. Dans ces conditions, le métal mouillera la surface du cylindre, se façonnera suivant le contour du cylindre et abandonnera, pendant qu'il se trouve sous le cylindre et en contact avec lui, une quantité notable de; chaleur audit cy- lindre, mais il n'adhérera pas à ce cylindre en raison de la force centrifuge provoquée par la vitesse de rotation élevée du cylindre.

   Autrement dit, le cylindre peut être mis en po- sition de telle façon qu'il agisse sur le métal porté par la courroie pendant que la partie de ce métal en contact avec lui est encore à l'état fondu mais, en outre, le cylindre peut être utilisé de telle façon qu'il donne certaines carac-   térîstiques   superficielles à la surface supérieure de la pellicule ou de la couche métallique portée par la courroie et dans une certaine mesure une forme et qu'il   détermine   l'épaisseur de cette couche. Il est évident que les caracté- ristiques du cylindre au point de vue de l'absorption de la chaleur sont de première importance pour obtenir les résultats ci-dessus définis. 



   D'après ce qui précède, on voit que la position du cylindre':36 par rapport au point de contact initial du métal fondu avec la courroie 1 détermine le fonctionnement du cylindre, mais que, en tout cas, le cylindre tend à don;- ner certaines caractéristiques superficielles au produit fini et a également son rôle pour déterminer l'épaisseur du produit fini. Il est évident que la fig. 3 a été représentée pour les facilités de la description seulement et que pour rendre réellement actif le cylindre 36, particulièrement en tant qu'appareil de travail à chaud, la courroie 1 devra né- cessairement être soutenue en un point situé en regard du 

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 cylindre dans le but de s'opposer d'une façon effective à la force communiquée à la couche de métal par ledit cylindre. 



  Ce maintien ou soutien, comme cela est montré sur d'autres appreils représentés, peut être efficacement constitué par des rouleaux ou des galets de support. 



   Les fig. 4 et b sont des coupes schématiques d'appareils qui peuvent être utilisés pour la fabrication d'une bande ou d'une matière en feuille et dans lesquels la surface absorbant la chaleur, sensiblement plate et résultant de l'utilisation d'une courroie ou d'une bande sans fin, est remplacée par une surface cylindrique d'un anneau rigide. Sur la fig. 4, on a représenté en coupe un ensem- ble d'éléments comprenant une source de métal fondu tel- le que la poche 1.5, un récipient 6 pour ce métal et un anneau rigide 40 qui est muni d'une surface 41 absorbant la chaleur et spécialement refroidie, surface sur laquelle le métal fondu est améné par la tuyère 5 qui fait partie du récipient 6.

   Pour la commodité de la représentation, on n'a montré qu'un fragment de l'anneau 40 ; celui-ci est sus- pendu sur un cylindre de commande 44 dont l'axe est disposé dans le plan vertical passant par l'axe géométrique et de ro- tation de l'anneau. A cet égard, le dessin représenté est simplement donné à titre d'illustration et pour montrer que l'anneau est monté de telle façon et commandé de telle ma- nière qu'il soit libre de se dilater dans toutes les direc- tions. 



   Bien que divers dispositifs puissent être utili- sés pour refroidir la partie 40 absorbant la chaleur et sa surface 41, on peut utiliser, comme on l'a représenté, une chambre de refroidissement 42 formée entre l'anneau 40 et une paroi annulaire 40', chambre à travers laquelle une circulation intense d'eau ou d'un autre agent de refroidisse- 

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 ment peut être maintenue. On a également réprésenté l'appa- reil comme étant muni d'un capot protecteur 23' dont la construction et le rôle corresponde,nt à ceux du capot 23 de la fig. 1. 



   Si un courant de matière fondue telle que du métal fondu est placé sur une surface cylindrique incurvée , telle que la surface 41 de l'anneau 40, et si l'anneau est mis en rotation autour de son axe géométrique et de son axe de gravité, de façon à obtenir une vitesse périphérique uniforme, le courant de métal fondu se façonnera lui-même sur la surface cylindrique de la même manière que lorsque se dépose sur une surface mobile sensiblement plate ; il mouillera cette surface et y adhérera; se déplaçant avec elle sous la forme d'une couche ou d'une pellicule formée d'une façon continue et qui se nivelle d'êlle-même au point de vue hydrostatique.

   Cette couche ou pellicule a une section sensi- blement uniforme et a une épaisseur qui, dans les limites ci- dessus indiquées, correspond à la vitesse relative d'écoule- ment du courant et à la vitesse périphérique ou linéaire de la surface absorbant la chaleur, surface sur laquelle lé cou- rant se répand.

   Autrement dit, le procédé qui fait l'objet de l'invention peut être appliqué pour la fabrication d'un métal en bande plate ou analogue à une feuille lorsque le   oqurant   de métal fondu est amené sur une surface cylindrique absorbant la chaleur ou est déposé sur cette surface qui fait   partie d'un élément rotatif ; outre, les forces qui inter-   viennent et,les résultats obtenus sont sensiblement les mêmes que lorsque le métal fondu est déposé'sur une surface mobile sensiblement plane, comme on l'a décrit à propos des fig. 1 à 3. 



   La rotation envisagée donne évidemment naissance à une force centrifuge et il est par conséquent à noter que 

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 l'anneau doit être mis en rotation à une vitesse telle que la force centrifuge engendrée à l'intérieur de la couche ou pellicule de métal supportée par ledit anneau soit infé- rieure à 1 kg par kilogramme de la couche ou pellicule.

   En d'autres termes, l'anneau doit être établi de telle façon que la force centrifuge résultant de sa rotation à la vitesse désirée ne constitue pas la force prédominante pendant la pé- riode pendant laquelle le métal fondu reste au-dessus de la température de solidification.   l'eûtes   les forces jusqu'ici mentionnées à propos du procédé mis en oeuvre par l'appareil tel que celui qui est représenté sur la fig. 1 sont développées et, comme on l'a indiqué précédemment, la force d'adhérence de la couche de mé- tal fondu à la surface absorbant la chaleur a une valeur considérable.

   En fait, on a observé qu'une force centrifuge de 1000 kg. par kilogramme de la couche ou pellicule s'op- posant à cette force d'adhérence n'est pas suffisante pour soulever la mince pellicule de métal fondu et pour l'éloigner de la surface absorbant la chaleur lorsque cette surface est propre au moment où le métal fondu lui est amené et   lorsqu'elle   est déplacée de façon à éviter les forces vibratoires et les secousses. On a également observé que cette force d'adhé- rence diminuait rapidement lorsque la température de la,pel- licule diminuait et approchait du point de solidification du métal et également que la force d'adhérence ne jouait aucun rôle après que la couche ou pellicule avait atteint le point de solidification et se cristallisait spontanément . 



   Lorsqu'on atteint la température de solidification , la couche ou pellicule se sépare réellement de la surface absorbant la chaleur, bien qu'elle continue à se déplacer à la même vitesse que la surface par suite du fait que ses particules ont subi une accélération pour atteindre cette 

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 vitesse pendant qu'elles se trouvent à l'état liquide. Lors de la solidification, la force centrifuge soulève librement la bande formée d'une façon continue et l'éloigne de la sur- face absorbant la chaleur, si cette force dépasse 1 kg. par kilogramme de bande. 



   Les raisons pour lesquelles on utilise une surface absorbant la chaleur, qu'elle soit cylindrique ou plane, sont les suivantes : 
1  transformer le courant de matière fondue telle que du métal fondu en une couche ou pellicule se nive- lant d'elle-même au point hydrostatique, la couche   en@ques-   tion ayant une largeur et une épaisseur déterminées; 
2 / refroidir et solidifier cette couche pour la transformer en un produit solide plat; 
3 / réduire la température du produit solide en feuille à un point inférieur à la température de solidifica- tion dans le but de faciliter l'évacuation, la réunion etc... 



   D'après ce qui précède, il apparait que la vitesse périphérique de la surface cylindrique absorbant la chaleur est de'préférence telle que la force centrifuge résultante agis- sant sur le produit solidifié soit inférieure à 1 kg. par kilogramme de pellicule. 



   Certains avantages sont obtenus par l'utilisation d'un anneau rigide au lieu d'une courroie ou bande flexible pour constituer la surface absorbant la chaleur. Par exemple, l'appareil peut être établi de telle manière qu'une grande quantité de chaleur puisse être absorbée parla surface absor- bant la chaleur et par la matière absorbant la chaleur sur laquelle la surface est formée sans que la matière s'é- lève à une température susceptible de provoquer une érosion, une déformation mécanique, un craquelage ou des piqûres dus à la chaleur.

   Il est évident, en outre, que pour obtenir 

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 ce résultat l'anneau, au moins la partie de cet anneau ab- sorbant la chaleur, doit être formé d'un métal fortement conducteur au point de vue thermique tel que le cuivre et son épaisseur doit être telle qu'aucune partie de cet an- neau ne soit amenée-au-dessus d'une température nuisible pendant la phase d'absorption de la chaleur provenant du métal fondu amené audit anneau. On a constaté qu'il était dé- sirable d'utiliser un métal conducteur (au point de vue ther- mique) tel et de former l'anneau de telle façon qu'aucune par- tie de celui-ci ne dépasse la température de 260  pendant que se poursuit la phase envisagée.

   Cela détermine l'épaisseur de l'anneau ou jante absorbant la chaleur, anneau sur lequel le métal fondu est amené et qu'on peut appeler, si on le désire, la plaque de refroidissement et de solidification. 



   On va supposer par exemple qu'on désire obtenir une bande continue ayant approximativement 6 mm. 3   d'ppais-   seur, c'est-à-dire environ l'épaisseur   maximum   sur laquelle de l'acier ordinaire adhérera à la surface absorbant la cha- leur d'une plaque de refroidissement et de solidification, se refroidira uniformément dans toute son épaisseur et, lorsqu'il aura atteint le point de solidification, cristalli- sera spontanément dans toute sa section pour obtenir la structure cristalline désirée. La quantité de chaleur mise en jeu dans les conditions supposées précitées est telle'que la plaque de refroidissement et de solidification doit avoir une épaisseur d'environ 2 cm. 1/2.

   Il est impraticable au point de vue industriel, sinon impossible mécaniquement, de recourber une courroie ou une bande de cuivre de 2 cm. 1/2 d'épaisseur autour d'une poulie et en même temps de com- mander la poulie de façon à faire déplacer rapidement la surface absorbant la chaleur telle que celle qui est ici envisagée. Il est évident que même si cette courroie est 

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 faite en cuivre ou en un métal analogue à haute conducti- bilité thermique,les poulies devront avoir des diamètres énormes   et que   la courroie devra avoir une longueur considé- rable qui rendrait tout le procédé impraticable. 



   En ', outre, lorsqu'on utilise un anneau rigide, la plaque de refroidissement et de solidification peut être à circulation d'eau, comme on l'a représenté, ce qui constitue une manière très commode de dissiper la chaleur fournie audit   ' anneau.   De plus, une surface intérieure de l'anneau peut être utilisée comme surface absorbant la chaleur et dans ces conditions la force centrifuge provoquée par la rotation de l'anneau favoriserait la mise en oeuvre du procédé et n'aurait pas besoin d'être contrôlée comme on l'a indiqué précédemment. 



   Sur la fig. 5, on a représenté une vue schématique d'un appreil quelque peu analogue à l'appareil de la fig. 4. 



   Toutefois, on a montré un dispositif permettant de soumettre la couche ou la pellicule de métal fondu à une forme de con- formation après qu'elle a été formée sur la surface de   l'an   neau absorbant la chaleur ou plaque   de,refroidissement   et de solidification 40. Cet élément 40 a une forme annulaire et est associé à un récipient 6 et à sa tuyère d'évacuation 5 de telle façon que le métal fondu soit déposé sur la surface extérieure cylindrique 41 dudit anneau, cela comme on l'a décrit à propos de la fig. 4.

   L'anneau 40 est mis en rotation à grande vitesse et les forces d'adhérence et autres      qui agissent sur le courant de métal fondu sortant de la tuyère 5 transforment ce courant en une couche 'ou pellicule 
35 qui, comme on l'a décrit antérieurement, se nivelle d'elle- même au point de vue hydrostatique pendant que le métal est à l'état fondu et est très mobile. En outre, la couche de métal fondu adhère à la surface 41 absorbant la chaleur, de telle ma- nière qu'il soit possible de considérer la plaque dé refroidis- sement et de solidification 40 et le métal fondu comme for- 

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 mant une section unique bi-métallique, cette considération étant utilisée pour déterminer les conditions d'échange de chaleur. 



   Le cylindre 36a de la fig. 5 correspond, au point de vue de sa construction et de son fonctionnement, au cylindre 36 de la fig. 3; il est de préférence refroidi par de l'eau, comme on   l'a   indiqué a propos du cylindre 36, de façon que son rôle soit non seulement d'exercer une force de conformation sur la couche ou pellicule, mais encore d'absorber la chaleur provenant de cette dernière. Les tou- rillons du cylindre 36a sont montés dans des paliers 46 qui eux-mêmes sont montés de telle façon dans un châssis rigide arqué 47 que le cylindre puisse être déplacé au- tour de l'axe de l'anneau 40 absorbant la chaleur pour être rapproché ou éloigné de la tuyère 5.

   De cette manière, le cylindre peut être déplacé vers le point de contact initial du métal fondu avec la surface absorbant la chaleur ou à partir de ce point et il peut être bloqué dans la position désirée. Ce réglage de la position du cylindre 36 à la périphérie de l'anneau est réalisé par un dispositif tel que des vis de réglage 47' qui font partie de l'appa- reil représenté schématiquement sur la fig. 5. 



   Il est également évident que le cylindre 36a est mis en rotation de telle façon que sa vitesse   périphé-   rique égale celle de l'anneau   40;   de plus, le cylindre 36a peut être réglé en différentes positions dans le sens radial de l'anneau pour faire varier la valeur de la force de conformation appliquée à la couche ou pellicule portée par la surface 41. Dans le dispositif représenté sur la fig. 5, ce réglage axial du cylindre 36a est utilisé pour réduire d'une façon appréciable la section de la couche ou pellicule lorsqu'elle passe sous le cylindre ou à travers le passage de travail formé entre l'anneau 40 et le cylindre 36 a. 

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   Sur la fig. 5, on a représenté également cer- tains moyens additionnels permettant d'exercer des forces à la surface périphérique extérieure de la couche ou bande supportée par la surface 41 absorbant la chaleur. Ces moyens supplémentaires sont représentés sous la forme de rouleaux 48, chacun d'eux étant représenté schématiquement avec ses tourillons montés dans un   châssis   en forme de fourche. Chaque châssis 49 est monté à pivotement, comme on l'a indiqué, sur un arbre-pivot 51 convenablement porté par le bâti de l'appareil et disposé de telle façon que chaque rouleau 48 soit forcé contre la surface de la bande ou pellicule passant sous ledit rouleau.

   Les rouleaux 48 peuvent avoir un poids tel ou peuvent être disposés de telle manière qu'un ou plu'sieurs d'entre eux soumette la bande métallique ainsi formée à chaud à une force de déformation notable, mais on préfère toutefois régler les rouleaux 48' de façon que la force exercée par chacun d'eux et que les résultats   obtenus'par   leur intermédiaire soient équivalents à la force utilisée et aux résultats obtenus au cours de la phase usuelle de planage ou de dressage utilisée dans tout atelier de laminage de tôles. 



   On n'a voulu indiquer ni dans le cas de la fig. 



  3, ni dans le cas de la fig. 5 que le cylindre 36 ou 36a était obligatoirement disposé de telle façnn qu'il vienne en contact avec la surface de la couche ou pellicule pen- dant que le métal constituant cette couche est encore à l'état fondu et est fortement mobile. Bien que la transmission de chaleur à partir du métal du courant en fusion à l'anneau 40 absorbant la chaleur ne puisse pas être considérée comme instantanée, cependant les conditions envisagées contribuent à une très .rapide dispersion de la chaleur provenant de la matière fondue et en conséquence la matière perd très rapide- ment sa grande mobilité lorsqu'elle se répand sur la sur- 

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 face   absorbant', la   chaleur.

   Il est par conséquent évident que chaque section infinitésimale de la couche ou pelli- cule se déplace sur un arc relativement court autour de l'axe de rotation de l'anneau 40 pendant qu'il passe d'un état très fortement liquide à un état dans lequel il cristallise ou se solidifie spontanément. L'étendue de cet arc peut être calculée plus ou moins exactement. Un peut toutefois noter que dans certaines conditions il peut être désirable de placer le cylindre 36 ou 36a de telle façon que sa surface ne soit pas en contact avec le métal fondu. Dans ces conditions, le cylindre joue un rôle im- portant dans l'absorption de la chaleur latente du métal fondu et il doit par conséquent être constitué en une ma- tière fortement conductrice et de préférence en une ma- tière telle qu'elle soit mouillée par le métal fondu con- sidéré.

   Cette action de mouillage implique évidemment des   forces,d'adhérence   et de cohésion, mais, comme on l'a indi- qué antérieurement, le cylindre est mis en rotation à une vitesse relativement élevée et en conséquence la force   centri-   fuge   empêùhe   toute portion de métal de coller au cylindre. 



   Lorsque le métal de la couche ou pellicule est refroidi au-dessous de son point de cristallisation sponta- née, des forces de contraction tendent à libérer cette cou- che de sa prise ou de son contact intime avec l'anneau 40 ;   enconséquence, elle peut être facilement soulevée de la surface   absorbant la chaleur et être amenée sous forme d'une bande ou feuille continue à une table à rouleaux ou à un autre support similaire. Ces forces de contraction peuvent éga- lement jouer un certain rôle pour empêcher le métal fondu d'adhérer au cylindre 36a lorsque ce cylindre est réglé à une position telle qu'il soit en contact avec le métal fondu (par opposition au métal plastique). 

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   Sur la fig. 5, on a représenté schématiquement un capot 23' qui renferme le cylindre 36a et également les rouleaux 48. Conformément au procédé qui fait l'objet de l'invention, on peut réaliser l'atmosphère désirée à l'in- térieur de ce capot pendant les phases du procédé pendant lesquelles une atmosphère choisie ou réglée peut être utilisée avec avantage. 



   Sur, la fig. 6, on a représenté d'une façon schéma- tique un appareil qui peut être utilisé pour la mise en oeu- vre de l'invention. Sur cette figure, on n'a montré, pour la commodité de la représentation, qu'un fragment de l'an- neau 40 absorbant la chaleur. Cet anneau est associé à, un récipient 6a qui, comme le récipient 6' de la fig. 2 ou de la fig. 3, est muni d'une vanne de réglage 28a disposée de telle façon qu'elle puisse être rapprochée et éloignée de la paroi de fond fixe 52 de la tuyère 5' et qu'elle puis- se être entraînée à une vitesse déterminée dans le but d'ai- der à l'évacuation du métal fondu à partir du récipient 6a et sur l'élément 40 absorbant la chaleur ou à pousser ledit métal hors de ce récipient 6a. 



   Comme on l'a représenté, le récipient d'alimen- tation 6a est associé à un plateau de support 53 qui fait partie du bâti de la machine et qui est muni de rouleaux de déplacement 55 et d'un rouleau unique 56 destiné à suppor- ter le récipient dans différentes positions sur le plateau en question.

   Le rouleau unique 56 est disposé de telle façon que lorsque le récipient 6a est rempli de métal fon- du et est déplacé pour être amené dans une position active par rapport à l'anneau 40, il soit supporté par le rouleau 
56 de telle façon qu'il bascule'vers l'anneau 40, obli- geant ainsi l'extrémité de la paroi inférieure 52 de la tuyè- re 5' d'évacuation du métal à frotter, avec une légère 

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 pression,sur la face de l'anneau absorbant la chaleur, De cette manière, le courant de métal fondu sortant de la   loyers   5' sera déposé sur la face périphérique de l'anneau 40 sans turbulence ou éclaboussures et la distribution du métal à la périphérie et en regard de la face de l'anneau 40 se fera comme on l'a décrit à propos des fig. 4 et b. 



  Lorsqu'on désire éloigner le récipient 6a de sa position active par rapport à l'anneau 40, on le déplace vers l'ar- rière le long du plateau 53 et il se trouve alors supporté par les   rouleaux   55 aussi bien que par le rouleau 56. 



   Sur la fig. 6, on a indiqué que le point de contact initial du métal fondu sortant de la tuyère 5' avec l'anneau 40 absorbant la chaleur était sensiblement éloi- gné du plan vertical passant par l'axe de l'anneau. La distan- ce entre ce point et ce plan (ou diamètre vertical de l'anneau) est indiquée par la lettre x (qui montre que les forces   d'adhé-   rence et de cohésion envisagées obligent le métal fondu à déplacer avec la surface de support de l'anneau, surface qui absorbe la chaleur et quand bien même le mouvement initial est un mouvement dirigé vers le haut). 



  La distance! n'est pas une distance fixe, mais elle est dans une certaine mesure déterminée par le désir de placer la tuyère d'amenée du métal fondu, par rapport à l'anneau, de telle façon que le courant de métal   fondu   sortant de ladite tuyère vienne reposer sur la surface périphérique, se   uépla-   çant rapidement, de l'anneau avec un choc et une turbulence minima. 



   Dans le mode de réalisation représenté sur la fig. 7, l'anneau absorbant la chaleur ou la bague de refroi-   dissemen   et de solidification 40 est monté de telle façon que non seulement elle puisse tourner à la vitesse désirée, mais encore qu'elle puisse coopérer convenablement avec le 

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 récipient 6 d'alimentation en métal fondu et qu'elle soit libre de se déplacer et de se contracter suivant les cony ditions variables de température qui peuvent se présenter. 



   Comme on l'a indiqué antérieurement, l'invention vise à obtenir un anneau absorbant la chaleur qui ait une   on-   gueur périphérique telle que chaque partie de cet anneau destinée à l'absorption de chaleur puisse être ramenée à , une température choisie d'équilibre, par exemple de 150 , 
205  ou 260  entre le moment oà elle se déplace, étant libérée du produit   fini?,   et le moment où elle reçoit de nouveau du métal fondu provenant de la tuyère d'amenée de métal. Pour obtenir ce résultat, l'anneau 40 a nécessaire- ment un grand diamètre, çe qui accentue la nécessité de per- mettre une dilatation et une contraction libres et sans gêne dudit anneau pendant qu'il est commandé à vitesse dési- rée. 



   Dans le mode de réalisation eprésenté, cette condition est réalisée par le fait qu'on fait supporter l'anneau par des disques écartés 57 portés par un arbre 58 monté dans un palier à rouleaux 59 dont la   dimension-est   suffisante pour supporter facilement le poids de l'anneau 
40 (voir également fig. 11 et 12). Le palier 59 est   rigi-   dement fixé sur un.prolongement latéral   bO   du bâti de la machine. Chaque disque 57 présente un rebord ou boudin 57'   (fig.11)   qui est destiné à venir en contact avec un rebord rentrant 61 de support' qui fait partie de l'anneau 40 (voir fig. 10 et Il).

   Autrement dit, les deux disques 57 s'ajustent aux deux rebords 61 de l'anneau de la même manière que les roues à boudin d'un wagon de chemin de fer se placent sur les rails constituant la voie, les rebords 57' des disques mettant en conséquence l'anneau en position latéralement. 

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   Afin de donner une position convenable à   l'an-   neau 40 pendant sa rotation, on a prévu deux paires de disques de guidage 62 et 63 qui sont montés sur un châs- sis 64 disposé de telle façon qu'il soit libre de se dé- placer verticalement et qu'il s'adapte ainsi aux libres dilatation et contraction de l'anneau, bien qu'une force de guidage soit appliquée audit châssis. 



   Le châssis 64 est, dans l'exemple représenté, sensiblement triangulaire. L'axe de montage   62'   de la paire de disques 62 peut tourner dans un palier 65 (de pré- férence un palier à rouleaux) disposé à un sommet du châssis triangulaire 64. Une construction et un palier analogues sont utilisés pour la paire de disques 63 et pour le palier 63' qui font partie de cet ensemble et qui sont montés à un autre sommet du châssis triangulaire. 



  Un manchon supérieur b6 est fixé aux pièces latérales du châssis   64   et conformé de telle façon qu'il puisse recevoir un arbre à cannelure 67 rigidement fixé audit manchon et descendant vers le bas à partir du plateau 60. Cet arbre s'étend verticalement et le manchon supérieur est alésé pour le recevoir. La relation entre le manchon 66 et l'arbre 67 est telle que le manchon soit susceptible de glisser librement le long de l'arbre, mais qu'il soit em- pêché de tourner autour de cet arbre. 



   Le châssis 64 est également muni d'un manchon inférieur 68 qui est fixé à la base du châssis triangulai- re en un point médian situé entre les paliers 65 et 65'. 



  Le manchon inférieur est alésé pour recevoir un arbre 69   dirigé vers le haut ; arbre, comme on l'a représenté   sur la fig. Il, est rigidement fixé à un support 69' du bâti principal de la machine et a le même axe que l'arbre à cannelure 67. L'arbre 69 est également un arbre à canne- lure et la relation entre cet arbre b9 et le manchon infé- 

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 rieur 68 est telle que ledit manchon 69 soit susceptible de glisser librement le long de l'arbre,, mais ne puisse pas tourner autour dudit arbre. On voit par conséquent que la coopération entre l'arbre à cannelure 67 et le mana chan supérieur 66 et que la coopération entre l'arbre à cannelure 69 et le manchon inférieur 68 sont telles que le châssis triangulaire soit libre de se déplacer vertica- lement, mais ne puisse pas osciller autour des arbres ali- gnés 67 et 69.

   Le châssis 64 constitue par conséquent un support de roulement à trois points de contact pour chaque rebord de guidage 61 de l'anneau 40. Cette   dispo   sition prévue pour supporter l'anneau permet d'utiliser une bague ou un anneau, n'ayant matériellement pas de partie centrale, comme élément absorbant la chaleur et en même temps de faire tourner cet anneau à la vitesse dési- rée, mais sans qu'il se produise une oscillation ou un mouvement latéral pendant la rotation. Autrement dit, lors- qu'on utilise le châssis 64 et son dispositif de montage tels qu'ils ont été décrits, l'anneau 40 peut être guidé d'une façon rigide pendant sa rotation sans gêner les libres di- latation et contraction dudit anneau. 



   Le poids du châssis   64   est sensiblement équilibré par des contrepoids 70 agissant par l'intermédiaire d'un levier de contrepoids 71 qui est susceptible de tourner sur un support 72 du châssis et dont l'extrémité 73 est fourchue pour embrasser un prolongement du manchon 68 et pour venir en contact avec un collier convenable for- mé sur   cete   partie prolongée.   La   disposition usuelle des contrepoids a été indiquée pour montrer que le poids du châssis 64 et de ses parties associées peut être plus ou moins équilibré. 



   Sur la fig. 10, on a montré un anneau 40 dont 

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 la section est en forme de   il,     l'âme   40a de cette section comportant des ailes 75 dirigées vers l'extérieur ainsi que des ailes ou rebords 61 dirigés vers l'intérieur. Les ailes 75 déterminent la largeur de la surface de l'anneau 40 qui doit recevoir le métal fondu et qui doit absorber la chaleur; bien que ces ailes aient été montrées sur le dessin comme faisant corps, avec l'anneau, il est évident qu'elles peuvent être formées séparément et disposées de telle façon qu'elles puissent être réglées pour se rappro- cher ou   s'éloigner   l'une de l'autre dans le but de faire varier la largeur effective de cetue surface absorbant la chaleur. 



   La fig. 10 montre également comment on peut d'une façon convenable munir   l'âme   40a d'un dispositif à circu- lation d'eau ou chambre 42' travers laquelle ue l'eau ou un autre agent de refroidissement peut circuler. Comme on l'a représenté, l'anneau est muni d'une bande annulaire en métal ondulé 76 qui se place entre les ailes 61 et qui est fixé auxdites ailes de telle manière par rapport à l'âme 40a que soit ménagé une chambre ou un espace adéquat de refroidissement. Les bords latéraux de la bande sont rabattus et chaque bord rabattu est fixé à une des ailes 61 de manière à tonner un joint étanche à l'eau. 



  Dans l'appareil représenté, ce résultat est obtenu par ' le fait qu'on fixe les extrémités rabattues de la bande ondulée 76 aux ailes 61 au moyen de courts éléments 77 qui sont boulonnés sur les ailes 61. 



   Sur les fig. 1U et 11, on a indiqué que la face intérieure de   l'âme   40a était ondulée, c'est-à-dire qu'elle était munie de rainures et de nervures circonférentielles 78 disposées d'une façon alternative, ceci dans le but de constituer une surface d'une certaine étendue qui soit exposée à l'agent refroidissant à l'intérieur de l'envelop- pe ou chambre 42'. 

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   Sur les fig. 7,8 et 11, on a indiqué un dis- positif permettant d'obtenir la circulation de l'agent refroidissant à travers la chambre 42'. Comme on le voit, l'anneau 40 est, dans ce cas, muni d'une conduite 79 à laquelle est relié un tuyau d'amenée 80. Celui-ci est également relié à un coude 81 disposé de telle façon que sa branche d'entrée soit placée au centre de l'anneau 40 et s'étende suivant   l'axe.   Un tuyau d'amenée d'eau '82 (fig. Il) communique avec ce coude et est relié à une source d'eau sous pression qui est susceptible de tour- ner avec l'anneau, mais qui, en même temps, fournit de l'eau à la chambre 42 par le tuyau d'entrée 80. L'anneau est également muni d'une conduite de sortie 83 et une tuyauterie analogue lui est associée pour maintenir une circulation à travers l'anneau pendant sa rotation.

   La condui- te d'entrée 79 est séparée de la conduite de sortie 83 par une cloison 84 qui peut s'étendre entièrement en travers de la chambre 42'. un tuyau de sortie 85 communique avec la conduite d'évacuation 83 et est fixé à cette con- duite ; ce tuyau 85 est relié par une tuyauterie   conve   nable 85,   85   à un tuyau d'évacuation 86 (fig. Il) qui est disposé au centre de l'anneau 40 et s'étend suivant l'axe dudit anneau. 



   On voit par conséquent que le poids des condui- tes 79 et 83 et de la tuyauterie qui leur est associée doit être équilibré et que les conduites d'entrée et de sortie ainsi que la tuyauterie d'arrivée doivent être disposés autour de l'anneau 40 pour empêcher que ces dif- férentes pièces soient en dehors de l'équilibre réalisé au point de vue de la rotation. 



   Dans le but d'assurer les libres dilatation et contraction de l'anneau 40, on a prévu un   engrenage   de 

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 transmission qui comprend une couronne dentée   (fig.   et 10) qui ne présente pas de partie centrale et qui est montée de telle façon sur le bâti de la machine qu'elle soit pla- cée au voisinage immédiat de l'anneau 40 et qu'elle soit concentrique audit anneau. Par roue dentée sans partie centrale, il faut entendre une bague ou une couronne qui ne comporte pas de rayons, ni de moyeu, ni de parties équi- valentes. La couronne 90 a un pas diamétral sensiblement égal au diamètre de la surface cylindrique 41 absorbant   la   chaleur et faisant partie de l'anneau 40.

   Comme on l'a représenté, les dents de cette couronne sont formées à la surface périphérique extérieure de celle-ci. La surface inférieure est munie d'une nervure annulaire 91 qui dans l'exemple représenté, a une section rectangulaire et qui est disposée de telle façon qu'elle forme un chemins, de roulement venant en contact avec des galets pour la cou- ronne dentée. 



   Comme on l'a représenté sur les fig. 9 et 11, la couronne dentée est supportée par trois galets 92, 93 et 94 placés à une certaine distance les uns des autres. 



  Le galet 92 est monté sur l'arbre 58 du palier 59 corres- pondant aux disques 57 et comme les autres galets 93 et 94 il est rainuré à sa périphérie pour recevoir la nervure du chemin de roulement 91. Les galets 93 et   94   sont dispo- sés de part et d'autre du galet 92 et les trois galets sont disposés en triangle et dans des positions telles, par ra- port au chemin de roulement circonférentiel 91, qu'ils dé- terminent la position de l'anneau denté par rapport au bâti de la machine. Autrement dit, le support en trois points détermine la position de l'axe de la couronne den- tée et la coopération de la nervure 91 du chemin de roulement et des rainures de galets détermine la position latérale de la couronne dentée.

   Chacun des galets 93 et 94 est 

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 muni d'un axe de montage distinct qui peut tourner dans un palier distinct aupporté par le plateau 60 et fixé rigidement à celui-ci, ce plateau faisant partie du bâ- ti de la machine. Grâce à cette disposition, la couronne dentée 90 est supportée en trois points, ce qui détermine bien sa position. 



   La. couronne dentée 90 est commandée par   un   moteur 95 qui est de préférence d'un type à vitesse varia- ble et qui est monté comme on l'a représenté sur le pla- teau 60 du bâti. Comme on le voit sur le dessin (fig. 12) l'arbre   (5), du   moteur est muni d'un pignon 96 qui engrène avec une roue dentée 97 et qui l'entraîne; cette roue den- tée 97 est portée par un arbre 98 qui porte également un pignon 99. lequel engrène avec les dents de la couronne dentée   90.   L'arbre 98 est monté dans un palier convenable supporté par une paroi verticale 101 qui fait partie du bâti de la machine et qui fait saillie verticalement au- dessud du plateau 60. Le pignon 99 engrène avec les dents, de la couronne dentée et entraîne celle-ci. 



   Comme on l'a représenté sur les fig. 9 et la. la couronne dentée 90 est munie de plusieurs boutons 102 faisant saillie latéralement ét également espacés suivant une disposition circulaire; ces boutons 102 coopèrent avec des dents 103 disposées de la même façon sur l'anneau 40, ce qui constitue une liaison d'entraînement entre la couronne dentée et l'anneau. Comme on l'a représenté, la couronne dentée est munie de six des boutons précités, chacun d'eux étant vissé dans une ouverture prévue pour sa réception et faisant saillie latéralement sur la   cou-   ronne dentée. Les dents 103 peuvent faire corps avec l'anneau 40 ; comme on l'a représenté, chacune d'elles fait saillie latéralement sur la surface latérale exté- rieure d'une des ailes 61.

   Il est évident par conséquent 

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 que dans les conditions vara.!1.lè' ilatation et de contraction chacun de ces boutons lU2 et chacune de ces dents 103 pourra ne pas toujonrs être en mesure de trans- mettre l'énergie de la couronne dentée à l'anneau, mais chaque dent et chaque bouton est établi de telle façon qu'il soit susceptible de transmettre tout l'énergie de la couronne dentée à l'anneau. 



     Le   bâti de la machine doit avoir,une section et des dimensions telles qu'il constitue un support rigide pour l'anneau, la couronne dentée et leurs accessoires. 



  Comme on l'a représenté, ce bâti est constitué par une pièce coulée et il est destiné à être fixé d'une façon rigide à une fondation rigide et adéquate. Ledit bâ- ti comporte essentiellement une paroi verticale 104 qui forme support pour le plateau 60, les consoles 69' et 72 précédemment indiquées et qui forme également un support rigide pour ce qu'on a appelé paroi verticale 101, paroi qui, comme on l'a représenté sur la fig. Il, s'étend au- dessus du plateau 60 et comporte un rebord à son   extrémité   supérieure. 



   Sur la fig. 8, on a représenté une vue en élé- vation plus ou mains schématique de l'anneau 40, avec les dispositifs accessoires qui lui sont associés. Pour la commodité de la représentation, on n'a montré seulement qu'une partie du bâti de la machine, mais il est évident que la paroi verticale du bâti est disposée par rapport à l'anneau 40 et à la couronne dentée 90 de façon que ces deux pièces puissent tourner à des vitesses élevées sans qu'elles soient soumises à des vibrations appréciables, à des déplacements latéraux, etc...

   Sur la fig. 8, on a montré que le récipient 6 d'alimentation en métal fondu était muni d'une tuyère d'évacuation lùb séparée et amo- vible; cette tuyère correspond, quant à son fonctionnement 

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   à. sa   disposition et à. sa construction, à la tuyère d'éva-   ouation 5   ou 5' antérieurement décrite Comme on   l'a   représenté, la thyère 105 est boulonnée sur l'enveloppe métallique du récipient 6 et, si on se réfère au mode de réalisation décrit antérieurement, on verra que la tuyère, ainsi que le récipient lui-même, sont garnis de matière réfractaire et que l'orifice de sortie de cette tuyère est disposé de telle façon, par rapport à la surface de l'an- ' neau 40 qui reçoit le métal fondu,

   qu'une fourniture de métal fondu soit faite sur cette surface sans turbulence. 



   L'appareil représenté sur le fig. 8 est également muni de ce qu'on a appelé dans ce qui précède une vanne rotative de réglage ou de mesure; cette vanne est désignée - sur la fig. 8 par la référence 106. Comme on l'a représen- té (fig. 8 et 11) la vanne de réglage 106 est, en fait, constituée par un cylindre refroidi par de l'eau et muni de tourillons creux 106'; ces derniers peuvent tourner d'une façon convenable dans un   chariot   107 en forme d'étrier qui est disposé de façon qu'il puisse osciller autour d'un arbre de pivotement 108 afin qu'on puisse faire varier la position de la vanne de réglage 106 par rapport à la sur- face de l'anneau 40 qui absorbe la chaleur. 



   La vanne 106 a été représentée comme étant for- mée de trois parties, à savoir une partie cylindrique 109 et deux   flasques 710   et 110' se verrouillant l'une l'autre. 



   Chacun des tourillons creux 106' ci-dessus mentionnés fait corps avec une des deux flasques précitées. Chaque flasque précitée comporte à sa périphérie un rebord destiné à. recevoir la partie cylindrique 109, la disposition étant telle que soit ménagée une chambre intérieure 111 disposée au voisinage immédiat de la surface intérieure de la partie cylindrique 109 ; ladite chambre constitue une chambre 

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 de refroidissement pour cette partie.109. Chaque tou- rillon creux 106' est organisé de manière qu'il soit compris dans un système de circulation d'eau pour la chambre ill; en conséquence, il est   wuni   à son extré- mité extérieure, d'un raccord ordinaire 112 qui lui est fixé au moyen d'un écrou 113 de presse-étoupe et qui est muni d'un presse-étoupe convenable.

   Comme on l'a repré- senté par les flèches de la fig. 11, l'eau ou agent de refroidissement peut être amenée au tourillon 106' direc- tement associé à la flasque 110'. Des passages radiaux 114 sont prévus pour faire communiquer l'intérieur du tourillon et la chambre 111. Des passages analogues 114' sont prévus dans la flasque 110 et constituent en conséquence un disposi- tif de communication entra la chambre 111 et l'intérieur creux du tourillon 106' directement associé à cette flasque. 



   La partie cylindrique 109 de la vanne rotative de réglage peut être faite en matière réfractaire ou bien, au contraire, elle peut être faite en un métal à forte conductibilité   thhrmique;   dans ce cas, la face infé- rieure de la partie cylindrique sera de préférence ondu- lée, comme on l'a représenté sur la fig. 10, de façon qu'elle présente une surface étendue à la chambre de re- froidissement 111. Dans ces conditions, il est dési- rable de dissiper d'une façon continue la chaleur ab- sorbée par la surface métallique; ce résultat est évi- demment obtenu par une circulation   suffisantà   de l'agent de refroidissement à travers la chambre 111. 



   Comme on l'a décrit   précédemment,   la surface de la vanne de réglage qui est en contact avec le métal fondu peut être telle qu'elle soit mouillée par le métal fondu, mais cette surface est de préférence oxydée ou recouverte d'une autre façon dans le but d'empêcher l'ad- 

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 hérence ou le collage du métal fondu. 



   L'arbre de pivotement 108 pour le châssis 107 est porté par la paroi verticale 101 du bâti de la machi- ne ; la disposition est telle que le déplacement du châs- sis   107   autour de l'arbre 108 modifie la position rela- tive de la surface cylindrique de la partie 109 par rapport à la partie cylindrique 41 de l'anneau absorbant la chaleur,Autrement dit, le châssis   107   constitue un dispositif permettant de régler la largeur radiale de   l'espace   compris entre la face cylindrique 41 de l'anneau 
40 et la face périphérique de la vanne de réglage 106. On réalise ce réglage en utilisant une butée réglable 115 pour l'extrémité libre du châssis pivotant 107.

   Cette 'butée est représentée sur les fig. 8 et 9 sous la forme d'un goujon vissé dans un bossage porté par le   'bâti   de la machine, goujon qui fait saillie vers le haut   au-des**   sus du bossage dans une position telle que le châssis   107   puisse venir en contact avec lui. On a représenté également un dispositif pour équilibrer au moins une partie du poids non supporté du châssis 107, de la vanne de réglage 
106 et des accessoires qui seront décrits plus loin, 
Comme on l'a représenté, ce dispositif consiste en une came 116 qui est portée par une manivelle 117 susceptible de tourner dans la paroi verticale 101 du bâti de la ma- chine; cette manivelle est reliée par engrenage à 'une poulie de contrepoids 118 par l'intermédiaire des roues dentées 119 et 120.

   Le contrepoids 121 est supporté par la poulie 118 de façon que la manivelle 117 tende à tourner en sens inverse des aiguilles dune montre (si   l'on   considère les fig. 8 et 9) et tende ainsi à s'opposer au couple de rotation appliqué au châssis par le poids non supporté,   eto...   Comme on l'a représenté sur la fige 9, la , 

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 manivelle 117 peut être utilisée pour soulever le châssis 107 et pour déplacer ainsi la vanne de réglage dans le but de l'amener à une position de non fonctionnement par rap- port à l'anneau 40. 



   La vanne de réglage 106 est munie d'une roue dentée de commande 122 qui, comme on l'a représenté, a la forme d'une couronne dentée et qui est fixée à la flasque 110' (fig. Il). Les dents de cette couronne dentée 122 engrènent avec les dents de Ja couronne dentée 90 lors- que le châssis 107 se trouve dans sa position de fonction- nement   par-, rapport   à l'anneau 40 ; on réalise ainsi un dis- positif permettant de commander la vanne de réglage de tel- le façon que la surface périphérique active de cette vanne se déplace à la même vitesse périphérique que la face coopérante de l'anneau 40.

   Comme on l'a décrit pré- cédemment, tout dispositif convenable peut être utilisé pour commander la vanne de réglage et sa pusition, par rapport à la tuyère d'amenée de métal fondu, peut être telle que celle qui a été décrite précédemment, particu- lièrement à propos de la fig. 3. 



   L'appareil de la fig. 8 est également r eprésen- té comme étant muni d'une série de rouleaux 123 disposée à une certaine distance les uns des autres sur la périphé- rie de l'anneau, chacun de ces rouleaux étant monté dans. un châssis 124 qui est monté à pivotement par rapport à la paroi verticale 101 du bâti de la machine. Comme on l'a représenté,'chaque châssis 124 est monté à pivotement sur un arbre 125 qui est porté par la paroi 101. Chaque rouleau 123 est muni d'une roue dentée de commande 126, les dents de cette roue dentée engrenant avec les dents de la couronne dentée 90, ce qui constitue un moyen de commande pour le rouleau en question.

   Comme on l'a repré- 

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 sente sur la fig. 12, chaque rouleau 123 est creux et est muni d'un dispositif permettant d'établir une circu- lation continue d'agent réfrigérant à trevers ledit rou- leau. Ce résultat peut être obtenu d'un certain nombre   de manières ; dansl'exemple représenté, le rouleau est   muni d'un tourillon creux à travers lequel passe une   tuyè-   re d'amenée d'eau 127 et qui est munie d'un passage d'évacuation d'eau entourant ce tuyau et communiquant avec un orifice de sortie. Il est évident que des garnitures convenables et que des tuyauteries appropriées d'admission et d'évacuation d'eau sont utilisées de telle façon qu'on réalise d'une manière sûre des joints étanches l'eau. 



   Ces rouleaux 123 fonctionnent comme on l'a décrit à propos des rouleaux 48 de la fig. 5. Autrement dit, il main- tiennent le produit en contact avec la face 41 de l'anneau , face qui absorbe la chaleur, ils absorbent la chaleur provenant de ce produit et ils peuvent être disposés de telle façon qu'ils soumettent le produit à une force de conformation. 



   Sur les fig. 8 et 12, on a représenté des ba- lais qui sont associés aux faces actives de la machine. 



  Par exemple, il est préférable d'utiliser un balai 130 destiné à venir en contact avec la surface 41 de l'anneau 40 (surface qui absorbe la chaleur) et à balayer cette sur- face juste avant le moment   o   elle se déplace sous la tuyère d'amenée de métal fondu qui lui est associée. Le balai 130 est monté sur un arbre qui peut tourner dans des dispositifs convenables portés par la paroi 101 du bâti de la machine. Cet arbre est muni d'un pignon 131 qui engrène avec une roue dentée 132 dont les dents en- grènent avec les dents de la couronne dentée 90. La roue dentée 132 est convenablement montée de façon qu'elle puisse tourner dans des paliers portés par la paroi 101 précitée. 

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   Des balais analogues 133 et 134 sont prévus pour la vanne rotative de réglage 106. Ces balais sont, dans l'exemple représenté, susceptibles de tourner dans un prolongement, en forme d'arc, du châssis 107 ; ils sont commandés au moyen de pignons distincts par une roue dentée 135 convenablement montée sur le prolonge- ment du châssis et entrainée à son tour par la couronne dentée 122. Ces balais fonctionnent non seulement pour enlever la poussière et la malpropreté des surfaces as- sociées, mais encore toute humidité qui a pu se déposer sur ces surfaces en raison du fait que celles-ci sont refroidies par l'eau ou d'une autre façon. 



   Afin de réaliser une complète disparition de cette humidité, on préfère utiliser des balais tels que, par exemple, des balais en carbone qui portent d'une façon élastique sur les surfaces refroidies et qui as- surent ainsi une dispersion de l'humidité avant que le métal fondu vienne en contact avec la surface.

   Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la fig. 13, on a montré schématiquement la vanne de réglage ou de mesure 106 comme étant associée avec un   fragment   de l'anneau 40 et du récipient   b.   Comme on l'a montré sur cette figure, l'extrémité de sortie de la tuyère 105 porte sur la surface 41 absorbant la chaleur et s'engage dans l'intervalle formé entra la surface active de la vanne 106 et la surface 41 absorbant la chaleur, ainsi que dans le canal formé par les ailes   75   (fig. 10). un balai en carbone 136 est monté sur la tuyère et vient en contact d'une façon élastique avec la surface cylindri- que de la partie 109 de la vanne de réglage 106 ;

   il est maintenu en position par un ressort à boudin qui agit en- tre le balai et une patte   137   que comporte la paroi de la tuyère. Il est évident que le balai 136 s'étend com- plètement en travers de la surface active de la vanne de 

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 réglage 106; la face active du balai est conformée de telle façon qu'elle s'adapte à la surface de la vanne 106 avec laquelle elle vient en contact; autrement dit, cette face active du balai forme un joint entre la tuyère et la vanne de réglage et forme ainsi un espace sensiblement étanche à l'air dans lequel le métal fondu est amené. 



   Un balai similaire 136' peut être disposé au-des- sous de la tuyère 105 et porter sur la surface 41 de l'an- neau 40, ladite surface absorbant la chaleur. Dans ce cas, le balai est maintenu d'une façon élastique en posi- tion au moyen d'un-ressort à boudin qui agit entre ledit balai et une patte 137' que présente la paroi de la tuyère, Dans ce cas également le balai 136' s'étend complètement en travers de la face 41' et sa surface de contact est telle qu'elle s'adapte à la forme de la face 41 et des ailes 75. Ce balai joue également le double rôle de dissiper l'humidité de la surface et de fermer dans une certaine mesure l'espace dans lequel le métal fondu est amené par la tuyère. 



   Comme on l'a décrit antérieurement, le récipient 6 de métal peut être a éplacé pour être amené à différentes positions, mais, pour établir une relation fixe entre la tuyère et l'anneau associé 40 pendant le fonctionnement de l'appareil, on a prévu une butée réglable 138 sur le bâti de la machine, butée qui peut être déplacée pour faire va- rier les positions adoptées et avec laquelle peut venir en contact un bouton 139 porté par le récipient 6. Le bouton 139 peut être verrouillé à la butée, ce qui constitue alors un dispositif pour bloquer le récipient dans sa position de réglage. 



   Il est évident que, bien que le récipient 106 (et les récipients correspondants représentés sur les 

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 différentes figures) puisse faire partie intégrante de l'appareil représenté sur le dessin, ce récipient (ou ces récipients) indique simplement la nécessité d'utiliser une source de métal fondu à une température réglée. Au- trement dit, le mode de réalisation particulier représenté pour ces récipients n'est pas essentiel, la présence de ceux-ci indiquant simplement la nécessité de prévoir une source de métal fondu à une température déterminée et un dispositif pour faire reposer un courant non   turbulent   de ce métal fondu sur une surface absorbant la chaleur et se déplaçant à une vitesse relativement élevée. 



   Dans ce qui précède, on a indiqué qu'il était nécessaire de régler exactement les conditions de tempé- rature régnant à l'intérieur du courant de métal fondu lorsque celui-ci est déposé sur la surface absorbant la chaleur. Autrement dit, les conditions de température doivent être telles que bien qu'une rapide dispersion de la chaleur se produise et soit désirable immédiatement au contact qui se fait entre le courant et la surface absor- bant la chaleur, cependant le facteur temps ou durée doit être tel que le courant soit distribué sur la surface absorbant la chaleur et se nivelle à l'épaisseur désirée avant que la température de solidification ne soit attein- te.

   Il est par conséquent désirable de régler la tempéra- ture du métal fondu qui se trouve dans la source d'alimen- tation en métal fondu, afin d'obtenir les conditions de température désirées à la sortie de la tuyère d'évacuation; à cet effet, on a représenté sur le dessin un brûleur à gaz ou à huile 140 qui est associé au récipient 6 sur la vue fragmentaire de la fig. 13;

   il est évident pour tout homme de l'art qu'un brûleur unique de ce type agira très efficacement en liaison avec les conditions telles que 

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 celles en présence desquelles on se trouve nécessairement   lorsqu'un   récipient de distribution de métal fondu (tel que le récipient 6) est utilisé, mais il y a lieu   d'indi   quer qu'il est nécessaire ou tout au moinsdésirable de régler la fourniture de chaleur et de régler ainsi la tempéra- ture du métal lorsqu'il arrive à l'extrémité de sortie de la tuyère 105. 



   A propos de l'appareil antérieurement décrit, on a noté que la surface absorbant la chaleur est de préférence polie et, dans certaines conditions, plaquée. Il est évident      que des dispositions similaires sont à envisager pour la surface 41 de l'anneau, surface absorbant la chaleur, particu-   lièrement'lorsque   l'anneau est fait en un métal ayant une plus grande conductibilité thermique tel que le cuivre ou cer- tains alliages de cuivre. On doit indiquer par.conséquent que la surface 41 ainsi que les faces intérieures des ailes 75 (fig. 



  10) sont recouvertes d'un revêtement protecteur tel qu'un revêtement de chrome, de tungstène ou de molybdène. Ce revê- tement peut être appliqué de toute manière convenable permet- tant de réaliser une union union adéquate entre ledit   rave   ment et le métal recouvert.   -La   galvanoplastie peut être   utili-.   sée à cet'effet pourvu qu'une phase supplémentaire soit prévue pour assurer une union ou une fusion entre le métal plaqué et le métal de placage ou de revêtement. 



   Bien que dans le procédé qui fait l'objet de l'invention on se trouve en présence de températures élevées et bien que, par conséquent, de la vapeur puisse être engen- drée dans certaines des chambres de refroidissement à eau, particulièrement si l'alimentation en eau est réduite ou momentanément arrêtée, on n'a pas cependant indiqué que ces chambre de refroidissement étaient munies de soupapes de sûreté. C'est parce qu'on envisage de prévoir des passages d'évacuation ayant une surface telle qu'ils assurent l'éva- cuation de la vapeur au moins en telle quantité que la formatim 

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 nuisible d'une pression de vapeur à l'intérieur de la cham- bre de refroidissement soit empêchée.

   Lorsque les conditions sont telles que des passages à section réduite sont néces- saires, des soupapas de sûreté adéquates doivent être pré- vues pour empêcher l'éclatement accidentel de la chambre de refroidissement. 



   Si l'on se importe à la fig.   14,   on voit qu'on a représenté un appareil caractérisé par le fait que deux métaux ou substances fondus distincts sont amenés mécaniquement par une vanne de réglage pour former deux courants contigus sur une courroie de refroidissement ou sur un élément de refroidissement.

   Ces deux courants de matière fondue sont déposés côte à côte sans turbulence et les bandes ou pellicules ultérieurement formées sont réunies sur leurs bords pour produire une bande bimétallique présentant des bandes longitudinales de métaux différents Le récipient 
210 à deux compartiments comporte une   chambre   211 dans la- quelle le métal fondu est versé; un orifice 212 est prévu dans une cloison 213; le métal fondu s'écoule à travers l'ori- fice 212,dans la chambre 214, étant alors exempt de scories, chambre d'où il s'écoule à travers un orifice de sortie 215 sous le cylindre de réglage 216 pour venir de placer sur la courroie mobile 217; cette dernière comporte des guides rainurés 218 qui obligent   le.courant   à prendre la forme   d'une   pellicule ou d'une bande 219. 



   Le récipient 210 comporte une chambre contiguë mais séparée 220 dans laquelle un autre métal fondu est versé simultanément; ce récipient 210 est muni d'un orifice 221 à travers lequel cet autre métal fondu s'écoule dans la chambre 222, étant alors débarrassé des scories, chambre de laquelle le métal s'écoule à travers un orifice de sortie 223 sous le cylindre de réglage 216 qui contrôle le courant 

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 venant sur la courroie mobile 217 pour l'amincir et la transformer en une bande ou pellicule 224. Les orifi- ces de sortie 215 et 223 sont conformés de telle façon que leurs courants fusionnent'en 225 lorsqu'ils sont poussés par la vanne cylindrique de réglage 216.

   La courroie 217 porte en conséquence une seule pellicule ou bande formée de deux métaux distinots mélangés et liés.par leurs bords- contigus,, ayant une largeur et une épaisseur   choisies,   la largeur totale 226 étant également déterminée. 



     1 l'endroit     oùùcette   bande bimétallique a perdu suffisamment de chaleur par transmission de cette chaleur à la courroie 217 de telle façon qu'elle soit en- core à l'état plastique, mais qu'une partie de la phase so- lide soit'précipitée, le cylindre ou rouleau 227 de   confor-   mation, cylindre qui est refroidi par de l'eau, est réglé pour appuyer sur cette bande dans le but d'en réduire l'épais- seur ;

   pendant cette opération, l'élargissement de la bande 224 se produit, celle-ci se trouve en conséquence   équar   rie contre le bord   dDoit   du rebord 228 du rouleau ou cylindre précité, tandis que le bord opposé de la bande 219 se déplace et nient porter contre le bord denté 229 du même cylindre ou rouleau 227 afin que ledit bord prenne la forme de dents de scie 217a ou toute autre forme désirée. 



  En outre, la génératrice du cylindre 227 peut être écartée de la position parallèle par rapport à la surface de la courroie 217 et de la pellicule métallique qu'elle porte, c'est-à-dire peut être inclinée par rapport à cette surface et à cette pellicule métallique de façon que le produit solide plat obtenu ait la forme d'un coin, comme on l'a représenté sur la fig.   14a,   cette forme de section étant particulièrement désirable pour les lames de scie en autres produits, En outre, la bande 219 à bord denté peut 

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 être faite en un acier spécial de bonne coupe tel qu'un 
224 acier rapide, tandis que l'autre bande/peut être faite en un acier spécial résistant et tenace, tel qu'un acier au chrome et au vanadium.

   Lorsque les bandes 219 et 224 se réunissent, la liaison la plus forte possible entre ces deux aciers spéciaux est obtenue, car ils se mélangent facilement suivant leurs bords à l'état de fusion, sans aucun   aent   d'oxydation ou produit décapant et il se solidifient tous deux presque instantanément. Des dispo- sitions similaires avec différents métaux fondus peuvent être adoptées dans divers buts industriels. Toute l'opération peut être exécutée sous un capot étanche   à.   l'air, sous vide, ou dans toute atmosphère spéciale désirée de gaz choisi séjournant ou circulant sous ce capot. 



   On peut remarquer sur la fig. 14 que le rouleau ou cylindre 227 est monté de façon qu'il puisse tourner dans des paliers 230 dans lesquels tournent des tourillons creux 231 ou des organes analogues. Les tourillons creux communiquent avec un passage 232 prévu dans le rouleau   227   par des ouvertures 223 que présentent des pièces ou rebords 228 et 229. Un agent de refroidissement tel que l'eau pénètre par une ouverture d'entrée 234 et sort par l'ouverture de sortie 235, des liaisons convenables étant faites aux extrémités des tourillons pour permettre une rotation relative. Ce refroidissement empêche un chauf- fage indésirable ou   ñe   élévation de la température du rouleau 227.

   Un tourillon 231 comporte une roue dentée   236   qui lui est fixée et qui est entraînée à la vitesse de ro- tation désirée par tout dispositif convenable qui lui est associé et qui n'a pas été représenté. 



   Sur la fig. 15, on a représenté une modification de l'appareil montré sur la fig. 14, les deux appareils 

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 différant par le fait que deux ou plusieurs courants de métal fondu sont posés en couches successives l'une au-des- sus de l'autre sur la courroie de refroidissement, au lieu d'être placées côte à côte.

   Cette fig. 15 montre un réci- pient 237 de métal fondu, récipient qui pomporte une vanne cylindrique 238 de réglége analogue à la vanne 216 décrite précédemment; ce récipient 237 dépose sur la courroie 241 un courant de métal fondu 239 ayant une largeur et une épais- sour déterminée et réglée, métal qui provient de la masse de métal fondu ou autre substance 240 placée dans le réfi- pient   237.   Le courant 239 est fourni à une vitesse d'écoule- ment déterminée, vitesse qui est réglée par la vanne de réglage. Ce courant 239 s'amincit et est porté par la cour- roie mobile 241 pour se transformer en une bande ou pellicule de largeur et d'épaisseur uniformes.

   Cette pellicule se refroidit dans des conditions connues par transmission de sa chaleur à la courroie 241; par conséquent une tempe- rature déterminée, convenable à une liaison appropriée avec une autre pellicule ou bande métallique peut être obtenue par la détermination préalable de la longueur du contact   (c'est-à-dire   la longueur désignée par la distance 243). 



  Cette longueur de contact peut être mathématiquement   calcu-   lée. A cet endroit, un courant 244 d'un autre métal 245 fourni par le récipient 246 et par la vanne cylindrique de réglage 247 est amené et déposé sur la pellicule 242 pour former une autre pellicule superposée 248, grâce à la même action de mouillage que celle qui a déjà été décrite.

   La pellicule 248 peut avoir la même largeur que celle de la pellicule précédente ou peut avoir une largeur différente, car on peut désirer couvrir une partie seulement de la pellicule 242 ; la pellicule 248 a également une épaisseur   détèrminée   qui est réglée par la vitesse d'écoulement du métal fondu 245 poussé par la vanne de réglage 247 et qui est réglée également par la vitesse de la courroie 241 et de la pelli- 

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 cule 242 adhérant à ladite courroie. 



   A partir de ce point, la courroie 242 porte deux pellicules métalliques superposées qui peuvent être soumises à l'action d'un rouleau ou cylindre de conformation lorsqu'elles ont atteint une température choisie ; toute l'opération peut être conduite sous un capot étanche à l'air, sous le vide, ou dans toute atmosphère désirée de gaz stagnant ou en circulation de façon à maintenir une sur- face non oxydée et propre de la pellicule afin qu'elle soit réunie convenablement au métal de la   pellicule,242.   Grâce au choix approprié du métal utilisé, de l'épaisseur de la pellicule et de la température de la première pellicule, lors- que la seconde pellicule est formée sur cette première pelli- cule,

   de nombreux métaux ou alliages peuvent être  i éunis   pour former des bandes bi-métalliques et la liaison ou union des deux couches superposées peut être rendue très efficace, trois couches ou davantage peuvent également être formées de la même manière pour obtenir des produits solides particuliers multi-métalliques et plats. 



   Le récipient 246 et sa vanne de réglage   247,   au lieu d'être utilisés pour un autre métal ou alliage fon- du, peuvent être utilisés pour distribuer mécaniquement sur la surface de la pellicule 242 une couche de matière finement divisée, telle que du   ferro-chrome,   pour la mé- langer et la combiner par exemple avec une pellicule fon- due d'acier ordinaire et pour donner au produit solide et plat une surface d'alliage résistant à la chaleur et à la corrosion ;

   ou bien ces dispositifs peuvent être utilisés pour distribuer sur la pellicule 242 du   ferro-manganèse   pulvérisé dans le but de donner à la surface une résistance à l'usure et à l'abrasion ou encore pour distribuer toute matière pulvérulente durcissant la   surace,   matière telle 

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 que des cristaux de bore ou autres; de même que de la pou- de de diamant peut être noyée dans toute la largeur de la ma- tière ou dans une partie de celle-ci pour la fabrication d'outils spéciaux.

   De la poudre métallique telle que de la poudre d'aluminium, de cuivre, de laiton, etc... peut éga- lement être mécaniquement distribuée de façon qu'elle fonde sur la surface de la pellicule de métal fondu qui est en- suite soumise à l'action d'un rouleau ou cylindre de confor- mation, dans le but de noyer l'une quelconque des matières ci-dessus ou une combinaison de ces matières dans la pellicule métallique transportée et en même temps dans le but d'apla- nir ou de conformer la surface supérieure de cette pellicule. 



  En outre, si l'on donne au rouleau de conformation une surface ondulée ou cannelée, les rainures ou ondulations 249 peuvent être reproduites et moulées dans le produit solide plat 250, comme on l'a montré sur la fig. 16. De cette manière également, d'autres formes différentes, des impressions ou des irrégularités peuvent être reproduites, par exemple des dentelures, des ondulations, des marques, des lignes de divi- sion, des contours en relief, etc... 



   Sur la fig. 17, on a montré une variante de l'appareil des fig. 14 et 15; cet appareil que montre la fig. 17, convient pour la fabrication de produits métalli- ques plats à couche de revêtement. Dans ce mode de réalisa- tion de l'invention, le courant de   ±étai   fondu 251 sortant du récipient 252 est transforme en une pellicule métallique 253 par une courroie 254. Un rouleau de conformation 255 est ré- glé de telle façon qu'une bande ou feuille solide 256   dun   autre métal se déroulant de la bobine 257 s'appuie contre la pellicule métallique 253 avec une pression déterminée et ré- glée.

   Ia distance de la tuyère 258 au rouleau 255 est cal- culée de telle façon que la pellicule métallique 253 lors- 

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 qu'elle atteint ledit rouleau ait perdu par conduction suffisamment de chaleur transmise à la courroie 254 pour qu'elle soit encore liquide, mais qu'elle ait une partie de sa phase solide précipitée de tanière qu'elle mouille la bande 256 qui appuie sur elle sous le rouleau 255 et de manière qu'elle s'unisse avec cette bande solide pour former un produit métallique plat à couche de revêtement. 



   Si l'on se reporte de nouveau à la fig. 17, on verra que la courroie 254 est une courroie sans fin faite en un métal convenable et passant autour des poulies 259 dont l'une est convenablement commandée. La surface délia courroie 254 qui vient en contact avec la pellicule 253 est de préférence d'une nature telle qu'elle c;omrnunique à cette pellicule une surface unie et douce. 



   Le récipient 252 a de préférence la forme d'un récipient à métal 260 et est muni d'un revêtement ré- fractaire 261. Une cloison 262 est munie d'un orifice 263 de façon que du métal fondu, exempt de scories, puisse être évacué par la tuyère 258. 



   La bande solide 256 est préalablement chauffée   avant qu'elle vienne en contact avec la bande 253 ; ré-   sultat est obtenu grâce à un dispositif de chauffage 264 électrique ou autre, dispositif qui forme une chambre fer- mée 265 destinée à empêcher l'oxydation de la bande 253. 



  Grâce à une ouverture ou à une tuyère 266, toute atmosphère gazeuse désirée active ou inerte peut être maintenue dans la chambre 265, 'cette atmosphère étant stagnante ou en cir- culation. Quel que soit le mode de réalisation particulier du dispositif de chauffage 264, la bande 256 passe à travers ce dispositif et est amenée à la température désirée qui dépend de la composition particulière de la bande 256. 

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   La bande composite peut être mise en rouleau autour d'un tambour 267; dans une telle bande composite, la bande 253 au moins présente la structure cristalline primaire qui a été décrité précédemment. Ia bande 256 peut être obtenue conformément au procédé qui   fait l'ob-   jet de l'invention et, dans ce cas, elle a une structure cristalline analogue. 



   La micro-structure des produits que l'on peut obtenir conformément à l'invention a été représentée sur les fig. 18 et 19. Ces deux figures montrent l'uni- formité, l'homogénéité et la pureté peu communes des produits, la non orientation de la structure cristalline et la formation des petits cristaux analogues à des filets ou veinules. L'absence de la séparation ou ségrégation et de 1''hétérogénéité usuelles peut être particulièrement re- marquée sur ces photos-micrographies. Une comparaison avec les structures ordinaires types mettra en valeur, d'une façon marquée, les caractères nouveaux et uniques de la struc- ture des produits qui font l'objet de l'invention. 



   Il est évident que diverses modifications pourraient être faites dans les dispositions décrites et représentées sans que l'économie générale de l'invention s'en trouve pour cela altérée.



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  DESCRIPTIVE MEMORY filed in support of a request for B R E V E T D'I N V E N T I O N "Improvements to flat metal products"
The present invention relates to the manufacture of flat metal products directly to par. shot of molten metal.



   Another subject of the invention is an industrial process for the manufacture of metal bands. process which is simpler and more efficient than the processes heretofore used in industry and according to which sheets or strip-like products are formed directly from molten metal without the use of injected phases. - intermediates such as usual molding and rolling .;

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   Many attempts have been made to form flat metal products directly from molten metal, but all of these attempts have either failed completely, or have been found to be highly doubtful from the standpoint of industrial practice both from the point of view of from the point of view of the process itself and from the point of view of the resulting product.



   One of these processes was imagined in 1865 by RESSEMER; it consisted in forming a mass of molten metal in the interval between two cylinders cooled above their closest point (an interval which will be designated in what follows' under the name of pocket, these cylinders rotating in opposite directions and in such a way that they evacuate, downwards and through the space between the cylinders, the solidified material which may have formed inside the aforementioned mass and that they deform it mechanically in the form of a flat product, the form in which this product is discharged.

   Variations of this process have been periodically tried, but the technical literature indicates that these trials have met with only poor success and only in the case of low melting point metals.



   In the application of the invention, advantage is taken of natural physical phenomena or laws which have not heretofore been used in previous attempts to obtain a material in sheet or strip form directly from. molten metal; under these conditions not only is obtained a product exhibiting novel and extremely advantageous physical characteristics, but also a process is achieved which is simple and efficient and which is capable of being used effectively in industry.

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   A molten metal acts like many other liquids; it exhibits the physical characteristics of surface tension to varying degrees, characteristics which depend to some extent on the particular metal and its temperature, but its main characteristics, at the casting temperatures ordinarily used in industry are the following: his. mobility similar to that of a liquid, mobility which results from the reduction of the cohesive force between its atomic or molecular constituents; its faculty of easily assuming a form under the action of forces which are applied to it or of limiting force; its power to wet most materials with which it comes into contact;

   its characteristic which can be called self-leveling under the action of uniformly applied forces such as gravity or other directed force. The new process which is the object of the invention takes advantage of these inherent physical characteristics which the world metal exhibits at casting temperatures ordinarily used in industry and uses these characteristics for the production of a liquid layer having a controlled width and thickness, this layer being cooled to the solidification temperature and fed as a continuous flat or sheet-like solid product.



   The invention generally consists of: creating a controlled stream of molten metal existing at a determined temperature such as, for example, the ordinary industrial casting temperature; intercepting said current by a clean and extended cold surface of a heat absorbing agent, capable of being wetted by the molten metal and moving at a uniform speed in the direction of its extended surface and at a greater speed that the flow velocity of the metal, whereby the metal is actually brought to the moving surface, covers

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 this surface or a portion thereof as a result of its wetting power, that is to say of its ability to adhere to this surface,

   and forms a layer of a certain thickness on this surface according to the interatomic or intermolecular forces (that is to say the cohesive forces), which thickness has a value which depends on the relative speed of the surface absorbing the heat and stream of molten metal; finally in solidifying the metal of this layer to bring it to the solid state while it is in contact with the surface of this heat-absorbing element and while it is in fact supported by said surface.



   Also according to the invention, a strip is produced continuously from molten metal such as steel as follows: a substantially uniform flow of molten metal is created in the form of a running in a limited space; this current is made to arrive on a heat-absorbing surface, disposed substantially horizontally, moving rapidly and capable of being wetted by the molten metal; the molten metal is brought to this surface so as to eliminate the effect of turbulence in the stream at the point of initial contact between the molten metal and the heat absorbing surface;

   . a molten layer is accumulated on this surface, this accumulation being made possible by the forces of cohesion and adhesion that said layer obtains; the layer thus formed is cooled below the solidification temperature and the layer is then discharged in the form of a continuous strip, while the force of contraction and expansion generated is used to release said heat absorbing element strip.



   One discovered that when molten metal such as, for example, a ferrous metal, was brought to such

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 surface, the calm current brought continuously to. the. moving surface turned into a moving layer. the surface velocity and which increased in thickness, under the inaction of the combined forces of adhesion and cohesion, at the expense of the metal arriving below the principal part of the surface of the current in question.

   The metal in the layer has hydrostatic self-leveling properties while still in a molten state and highly plastic, but it is quickly solidified due to its large surface area and is highly plastic. is formed into a solid strip of substantially uniform width and thickness, which strip is first carried by the absorbent surface due to intimate contact between the strip and the surface, but which contracts when cools and is thus released from the support and cooling surface without any intervention.



   The width of the strip thus formed can be adjusted by adjusting the width of the stream of molten metal as it is supplied to the heat absorbing surface; it has been found that the thickness of the strip can be regulated between certain close limits by adjusting the relation existing between the speed of the absorbent surface and the speed of the flow of the stream of molten metal supplied to said surface.

   To clarify this point in another way, we can say that the cross section of the metal strip is determined and set between certain limits, approximated by the following relation: area of the cross section of the strip multiplied by the speed of the heat absorbing area = area of the cross section of the stream of molten metal (brought to the surface) multiplied by the speed of the flow of that stream.



   For example, if the stream of molten metal flows

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 flowing through a rectangular slit 5 centimeters wide and one centimeter thick and at a speed of 0 m, 60 per second is made to rest on a heat-absorbing surface, such as that which has been described previously, and which moves at a speed of 15 meters per second, the section of the resulting continuous band can be calculated as follows: bx 1.25 x 0.60 / 16 = 0cm2, 25 In other words, the layer or strip of metal formed will have a cross section of 0.25 cm2.

   It has also been found that when a slit such as that which has been described above brings molten metal to a heat absorbing surface, such as that which has been indicated, under conditions such that it does not. there is little or no turbulence at all in the initial contact area between the stream and the heat absorbing surface, the width of the resulting layer or strip was substantially that of the slit;

   consequently, in the example given above, the width of the strip or film will be 0cm225, or 0cm05. 5 cm
Although the method of forming the continuous web can be varied, it follows from the above that the presently preferred method involves not only the use of all the forces heretofore enumerated, but also the selection of a surface absorbing the water. heat which may be wetted by the particular molten metal acting upon it.

   Further research may show variations in a molten metal's ability to wet different solid materials, but it has been found that most molten metals, including alloys, when brought to a clean surface, cold and dry solid material such as steel or copper or a copper alloy, gave good contact between the metal

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 the molten surface and the surface no doubt as a result of the wetting action or the free action of the interatomic attraction between the metal of the absorbent surface and the molten metal fed to it.

   This force has a considerable value, even if other forces are included in it and it can be considered that it acts so that the molten metal adheres to the surface absorbing heat and moving and that it acts as a part integral with this surface (that is to say moving with it at the same speed and in the same direction) until the point where the adhesive and vacuum setting ceases, as a result of solidification complete tion and subsequent contraction which occurs under the action of the cooling achieved.



   It is evident, however, that even after the metal strip has been thus freed from the heat-absorbing and moving surface, it continues to move in the direction of the pushing forces which previously acted on it and under the action. of these forces.



   Although the molten metal layer adheres to and moves with the heat-absorbing surface, the absolute contact between the metal and the surface allows the two (layer and surface) to be considered as a single bi-metallic section for determination of heat exchange conditions. The heat exchange between the molten layer and the solid heat absorbing layer and through their respective thicknesses is directly proportional to the heat conductivity of each layer and to the degree of heat considered; consequently, the factors known above make it possible to determine the time during which this contact must be maintained between the two layers in order to solidify the molten layer and to release it from the heat absorbing layer.

   Other

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 Said, the heat transmission which takes place is between a selected and regulated molten metal layer and a determined section of a selected heat-absorbing material; therefore, the desired speed of the heat absorbing surface having been chosen, the distance over which the combined or bi-metallic section must move (to achieve the desired cooling of the molten metal layer) can be mathematically determined.



   Although it has been stated that the thickness of the molten metal layer, and therefore that of the finished strip, could in fact be controlled by adjusting the relationship between the speed of the moving surface and the speed of The flow of the molten stream supplied to this surface, this indication is only correct, as far as has been found heretofore, for thicknesses of up to 6 mm. 3 or so, as other factors may affect the exact relationship when thicker molten metal bends are involved.

   In the foregoing, however, it has been stated that the known factors which can be used make it possible to determine exactly the quantity of heat dissipated and the rate of dispersion necessary to obtain the desired results and that the various facilities offered to the technician not only allow the dissipation of heat. This is an efficient way of dissipating the heat of the molten metal, but also of dissipating it so as to prevent the surface from being pitted or corroded by cracking or cracking or other harmful distortions of the heat absorbing member from occurring.

   It follows therefore that the heat-absorbing element can be established (from the point of view of its composition, its shape and its cooling facilities) so as to absolutely avoid any possibility of welding.

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 or. bonding the molten metal to said element. As a result, excellent conditions can be achieved for. the surface of the finished strip and even if no other treatment is applied to it.



   It has been found that when the heat-absorbing element is suitably chosen, in relation to the faculty of the molten metal which is to wet it, the contact, between the molten metal and the supporting surface of the heat-absorbing element is so intimate. that a kind of vacuum pickup was performed and the surface of the heat absorbing member was in fact reproduced on the formed strip. For this reason, it is not only possible, but also desirable to provide the heat-absorbing element with a polished absorbent surface and then to establish such a relationship between the supply of heat and the dispersion of heat. heat from this surface to avoid temperature conditions which could tend to corrode or damage the surface.



   The invention also makes it possible to obtain a strip whose physical characteristics are improved. It can be seen from the foregoing description that the invention consists in dissipating substantially all of the heat (that is to say the actual heat of fusion and the latent heat of the molten metal) while the metal is placed under heat. layer shape having the thickness of the finished product.

   When the mobile heat-absorbing surface contacts the metal, it transforms it almost instantly into a thin sheet of the desired final thickness; as a result, the cooling takes place substantially under these conditions such that not only is heat transmitted to the heat-absorbing element, a relatively cold element, but also that the metal thus cooled is in the form of. leaf.

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   We know that the structure of cast metals is not very resistant if we compare it to the structure which is developed by mechanical work or which results from mechanical work; this inherent lack of strength is due to the crystalline formation typical of a cast product, of formation in which there are zones or layers / crystallization such as those which will be shown below:
1 / a solidified and cooled layer or film at the periphery of the molded part, this layer being formed by small non-oriented crystals (that is to say arranged at random) and similar to threads or veins;

   
2 / a layer of long column-like crystals which are also called needles and which are oriented with respect to the axis of growth of the crystal formation and in a direction opposite to the flow of heat, this layer constituting the main cause of the structural weakness of the casting;
3 / a central zone of large crystals with equidistant axes.



   The physical properties of the above-mentioned cooled solidified layer are generally superior to the properties given to the parts of the molded part or the finished product after the molding has been subjected to mechanical working, because its chemical composition is homogeneous and free from separation or segregation and that it is in this respect the marl than that of the molten metal in the furnace or in the ladle. On the contrary, the heterogeneous crystalline structure of the molded part is characterized by a separation or selective segregation of the alloy and impurities, by gas occlusions, by

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 sinkings or by the formation of other cavities and by any other phenomenon well known under the general name of "ingotism".



   Recent research on the crystallization of metals has shown that the fine, unoriented crystal structure of the cooled solidified layer of an ingot is due to the instantaneous cooling of a thin film of molten metal when in contact. cold walls of the mold; this practically results in spontaneous crystallization within this film which is free from segregation and orientation.

   It has been found that the cross-section of the crystals in the cooled solidified layer becomes smaller as the rate of crystallization increases (i.e. when the time factor or duration decreases); however, it is possible to use these indications for the production of the above defined product, but in fact they can be used to control the size of the crystals in question and the relative fineness of the material.



   From the above, it is easy to see that the metallic product obtainable according to the invention is similar in its physical characteristics to the cooled solidified layer defined above and that it is characterized by a new and special primary crystal structure, free from separate or distinct zones of crystallization and homogeneous and uniform over the entire length and thickness of the strip. In other words, the product in question is characterized by small, unoriented, threadlike or vein-like crystals, which crystals are all substantially the same in size and which are distributed in a uniform and homogeneous manner. through the entire mass of the finished product.

   In addition,

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 the strip-like product is characterized by the uniformity of the chemical composition which is identical to that of the molten metal supplied by the melting furnace and which is free from variations and defects such as those which exist in a primary ingot and which are the result of a segregation or selective separation of the component metals, of a concentration of impurities at the boundary parts of the crystals in the form of columns, of gas occlusions, etc. In addition, the material does not present any an effect of direction or orientation such as that which is ordinarily caused by mechanical work and by the crushing of the large crystalline needles which characterize an ingot and other castings.

   This new product however retains most of the characteristics described above and the advantages of its new primary crystalline structure, after mechanical work such as rolling, forging or extrusion and after heat treatment to which said product lends itself in an efficient manner and active due to its uniformity and homogeneity.



   This crystal structure of the improved product obtainable according to the invention and the resulting physical properties are particularly marked in high grade alloys such as high speed tool steels and so called stainless steels. In addition, it is obvious that the process which forms the subject of the invention makes it possible to eliminate almost completely the defects and the disadvantages caused by gases occluded or in solution in the molten metal.

   In order for the invention to be fully understood, it will now be described with reference to the appended drawing in which:
Fig. 1 is a schematic vertical section

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 of a machine capable of being used for the practice of the invention and in which the perfected molten metal is brought to the surface of a heat absorbing and rapidly moving element, which element has the form of an endless belt;
Fig. 2 is a vertical section, at. larger scale, which shows a variant of a construction detail of the machine shown in fig. 1;

     fig. 3 is a view similar to FIG. 2, but which schematically shows a forming roller or cylinder which is disposed relative to the parts associated with it, in such a way that it cooperates with the heat absorbing element for the manufacture of the finished product;
Fig. 4 is a schematic sectional view of a modified embodiment of the apparatus in which the heat absorbing member is in the form of a rigid ring or cylinder;
Fig. 5 is a schematic sectional view of a fragment of a machine similar to that shown in FIG. 4, but with certain construction modifications; the, fig. 6 is a side elevational view of a machine such as that shown generally in FIG. 4 or in fig. 5;

   
Fig. 7 is a sectional view of a fragment of a machine such as that shown in FIG. 11, but equipped with a rotary measuring valve;
Fig. 8 is a side elevational view in section of a type of ring machine equipped with construction devices similar to those shown in the preceding figures;
Fig. 9 is a schematic view showing the

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 graining used in the machine shown in fig. 8;
Fig. 10 is a fragmentary cross-section through a water-cooled ring forming strip, together with devices provided for controlling this ring;
Fig.

   There is a vertical section of the machine shown schematically in FIG. 8;
Fig. 12 is a schematic plan view from above of the machine shown in FIG. 8;
Fig. 13 is a schematic and fragmentary sectional view of the apparatus shown in FIG. 8 and shows accessories that can be used in connection with said device:
Fig. 14 is a plan view of an apparatus for producing, in accordance with the invention, a bi-metallic strip formed of two layers bonded to each other and placed side by side; 1a, fig. 14a is a section of the strip made by means of the apparatus of FIG. 14;

   
Fig. 1b is a vertical section of a fragment of a modified form of apparatus which is capable of giving a bi-metallic strip formed of several layers bonded to each other in an inseparable manner and arranged one to the other. above others;
Fig. 16 is a perspective view of a fragment of a bi-metallic strip which can be obtained by means of an apparatus similar to that shown in FIG. 15;
Fig. 17 is a partly sectional and partly elevational view of an apparatus capable of producing a strip-like, multi-ply metal product from a solid strip of metal and a stream of molten metal;

   

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Figs. 18 and 19 are reproductions of micrographs with different magnifications and show the microstructure of the products obtained according to the present invention.



   Fig. 1 is a schematic representation of a simple but effective machine allowing the implementation of the invention. In this case, the heat-absorbing agent has the form of an endless belt or band preferably made of a single metal having very good thermal conductivity. for example copper, silver, copper alloys, bronze or aluminum. The belt is mounted such that a bearing surface of said belt is not only substantially horizontal, but also is planar and is capable of receiving the molten metal supplied by a taphole or slot associated therewith.

   The arrangement is such that a stream of molten metal having a controlled width, rate and temperature is in fact deposited on the belt as it moves at a uniform speed in the general direction of the flow of the stream. molten metal and at a rate such that the stream is transformed into a layer of the desired thickness of the finished product. The continuous flow of metal is deposited on the moving belt in such a way that any turbulence is substantially eliminated, but at the same time a continuous and regulated flow is created on the belt so that the finished product can be obtained in a continuous or continuous form. as a strip.



   The heat-absorbing belt is constructed in such a way with respect to its heat-absorbing capacity, is so disposed with respect to the molten metal supply nozzle, and is cooled in such a way that it le is capable of cooling the metal coming in contact with it to the solidification temperature, while this

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 metal is kept flat and without the belt temperature rising above a predetermined safe temperature.

   In other words, the belt is constructed and proportioned in such a way with regard to its ability to absorb heat and to its cooling facilities that the temperature of said belt never rises to such a point as to cause the belt to break. welding, surface pitting, cracking, erosion or warping of the belt.

   In addition, the belt and its supports are placed in such a way, with respect to the nozzle bringing the molten metal, that the duration of contact between each part of the belt and the metal it supports is sufficient not only to ensure solidification. molten metal, but still its free separation from the belt under conditions such that said metal is pushed, by forces previously acting on it, substantially in the direction of its displacement while it is in intimate contact or in engagement with it. the belt.



   If we refer to fig. 1, it will be seen that a heat-absorbing element 1 in the form of an endless belt is mounted on spaced pulleys 2 and 3 which can conveniently rotate in a frame. 4 comprising a table 4a. The pulleys 2 and 3 are arranged in such a way with respect to each other that the upper surface of the belt is substantially horizontal and is placed immediately above the table 4a. A taphole or nozzle 5 intended to bring the molten metal onto the upper surface of the belt is shown as forming part of a molten metal ladle container 6, this ladle being mounted on the frame of the machine and being adjustable. along this and along the length of the upper span of the belt 1.

   

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   Any suitable device can be used to control the belt; for example, the pulley 2 can be mounted on a shaft 7 which is the control shaft and which can be set in motion preferably by a motor whose speed is capable of being adjusted. In order to keep the upper surface of the belt horizontal and also flat, a device is used to remove slack from the belt; this device is shown in the drawing in the form of a hydraulic cylinder 8 carried by the frame 4 and provided with a piston 9 connected, for its operation, to the bearing block of the pulley 3. The cylinder comprises , as has been shown, an inlet orifice 10 through which liquid under pressure is admitted.

   In addition to this elastic device intended to remove slack from the belt, there are also provided grooved guides 11 mounted on the frame of the machine, each of these guides being able to receive a side edge of the upper surface of the belt 1. when it leaves pulley 3 and moves across table 4a to go to pulley 2.



   As shown, the outlet end of the nozzle 5 is disposed immediately above the upper surface of the belt and at a point between the pulleys 2 and 3. The pocket or container 6 comprises, as it has been shown, a refractory lining and is divided into two compartments 12 and 13 which communicate with each other by a continuously submerged orifice 14. The compartment 13 communicates directly with the nozzle 8 and preferably has a substantially larger capacity than the compartment 12, the latter being intended to receive the molten metal directly from a furnace or a ladle.



  In the drawing, there is shown schematically at 15 a hanging pocket such that its casting device

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 16 pours molten metal into compartment 1,2. With such an arrangement, slag or other impurities tend to float to the top of the metal inside the compartment 12, while clean metal enters the compartment 13 through the submerged port 14 and can be discharged through the nozzle. 5.



     The belt 1 is driven in such a way by the pulley 2 that it moves in the direction of the arrows shown in fig. 1; as a result, its upper reach moves in the general direction of the metal stream passing through nozzle b and spreading over the belt.



   Various devices can be used to cool the belt 1; the drawing shows a device for spraying the cooling agent such as a liquid on the lower part or seat of the belt. As has been shown, the cooling device comprises a liquid supply pipe 17 which communicates with garden pipes 18 and which supplies them with the cooling agent; these garden hoses 18 extend along the lower seat of the belt and below it and are provided with sprinkler or spray openings for directing the coolant on the lower part of the belt.

   One or more rubber brushes 19 are mounted on the frame of the machine such that they bear on the belt 1 at a point beyond the point where the coolant is supplied to said belt; in this way, all traces of coolant are wiped off and removed from the surface of the belt as it moves towards and on the pulley 3. As has been shown, the brushes are placed inside the walls. a reservoir 20 which extends over the entire length of the belt, which is arranged below the

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 garden hoses 18 and which is intended to receive the coolant coming out of these hoses and dripping from the belt.

   The reservoir is provided with a drainage port 20 * and, if desired, an ordinary and well-known device can be used to recirculate the coolant collected in the reservoir 20. In FIG. 1, there is shown a machine provided with a table 21 for receiving the product, which table is extended by an arm 22 articulated to the frame of the machine and placed in a position such that its free end can bear on the machine. belt 1 brs- that this moves on the pulley 2. Furthermore, the arm 22 is shaped so that its upper faoe (that is to say the face receiving the product and the directing) rests in the plane or just below the plane defined by the upper span of the belt.



   In fig. 1, it has also been shown an apeil provided with a protective cover 23 intended to prevent the oxidation of the molten metal when it is brought on the belt * 1 and moves with it. As shown, this cover has the form of a protective screen which encloses a part of the upper surface of the belt and which is fixed to the receptacle 6 or to the part thereof which forms the tu @. era 5.



  The cover is provided with a gas supply pipe 24 and may be provided with a gas discharge pipe 25. In other words, the arrangement is such that an inert atmosphere can be maintained inside the cover, this inert gas, which can be for example hydrogen, nitrogen or ammonia gas, being supplied to it.



   The adjustment of the container 6 along the belt can be achieved in a number of more or less obvious ways; for this reason, it has been shown schematically as being associated with an ordinary screw 26 of

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 put into position, this screw being screwed into a fixed support 26 'of the frame of the machine; such an arrangement makes it possible to produce a device for adjusting the position of the nozzle 0 along the upper surface of the belt and enables said nozzle to be locked in the adjustment position.



   The operation of the apparatus as described above is as follows: the molten metal at a temperature such as that which is ordinarily used industrially for casting is brought to compartment 12 of container 6 and, preferably, under conditions such that a determined level is maintained within this compartment. This metal passes through the submerged orifice 14 provided in the compartment 13 which, as has been indicated, is in open communication with the nozzle b. Compartment 13 preferably has a capacity such as to minimize the effect of variations in height which may occur as a result of a lack of uniformity in the flow of metal to compartment 12.



   The nozzle 5 is so shaped and arranged that the stream of molten metal exiting therefrom is brought to the surface of the upper seat of the belt without undesirable turbulence occurring in the stream of metal. lying on the surface. In addition, the current is supplied in such a way that it is regulated as to its width and its flow rate. The width corresponds substantially to that of the nozzle and the flow depends on the variations in height inside the compartment 13. In other words, the cross section of the nozzle D and the height of molten metal inside the compartment. 13 control the flow rate of molten metal exiting the nozzle and moving on the belt.

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   In the foregoing, it has been indicated that the belt 1 is driven in such a way that its upper bearing moves in the general direction of the flow of the metal during the whole period when the metal leaves the nozzle. 5. It is also evident that the speed of the belt will be such, with respect to the speed of flow of metal on said belt, that said stream of metal is transformed into a layer of determined width and thickness, ie. that is, a layer having the width and thickness of the finished product.



   The apparatus as shown in fig, 1 must be arranged in such a way that the nozzle 5 is placed relative to the upper bearing surface of the belt 1 such that the layer of metal distributed on the belt not only either cooled to the solidification temperature, but still either cooled to such a degree that it is released from the belt before the moment when the latter moves around the pulley 2. This can however be calculated with a accuracy sufficient to achieve desired results.

   It will be assumed, for example, that the machine of FIG. 1 operates under conditions such that a finished product is obtained in the form of a 5 µm strip. wide for half a millimeter in thickness and that the outlet groove of the nozzle 5 is 5 cm. about 1 cm. and supply molten metal to the belt 1 at the speed of 0m60 per second. Using the above mentioned mathematical equation shows that the belt should be driven at a linear speed of 15 meters per second. It also means that the layer of molten metal (5 cm. Wide and half a millimeter thick) adhering to the belt is moving at a speed of 15 meters per second.

   The particular problem that must

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 The technician's solution therefore consists in establishing the belt 1, from the point of view of the material used for its manufacture, from the point of view of its length and also of the cooling facilities that it can present, so that the supported metal by said belt is cooled to the desired temperature as it moves towards the pulley 2 and without the belt or any part thereof being brought to a temperature permitting welding or adversely affecting the characteristics physical aspects of the belt.



   A person skilled in the art will recognize that the above conditions set forth the amount of heat to be removed from the molten metal and the time limit for which the discharge must be performed and he will therefore be able to determine the dimensions of the belt. absorbing heat that are necessary to achieve the result in question. Those skilled in the art will also recognize that the dimensions of the belt should be such that the heat thus transmitted to the belt is dissipated and that this dispersion takes place during the period in which the belt is moving without molten or heavy metal. - finished product, this factor determining the length of the belt.

   In other words, the belt 1 must be established in such a way that it determines the rapid dispersion of the heat from the molten metal supplied to this belt, but it must also be established in such a way that each unit of length of said belt belt either, given the cooling facilities which it presents, cooled to a determined and constant temperature during the time when this belt moves without carrying molten or solidified metal.

   In other words, the belt must be established in such a way that each unit of

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 length of this belt is cooled to a determined temperature as it moves around pulley 2, over the entire distance forming the lower seat of the belt, around pulley 3 and then to the position where it receives metal below the nozzle 5.



   From the above, it will be seen that the calculations alluded to will determine the thickness of the heat absorbing belt. Those skilled in the art will therefore recognize that this thickness and the physical characteristics of the metal from which the belt is made will determine the diameters of pulleys 2 and 3 in order to prevent the belt being subjected to forces exceeding its elastic limit as it moves around the pulleys. It should be noted, however, that the diameter of pulleys 2 and 3, or equivalent devices, has no influence on the implementation of the method described above, except when the support faces of the belt are subjected to a cooling agent. - Saying such that said pulleys perform an important part of the role of absorbing heat from the belt.



   From the foregoing it is seen that the molten metal brought to the upper seat of the belt 1, under the conditions assumed above, will be cooled and solidified substantially to its final temperature as it travels over it. the length designated by X in FIG. 1. This length is variable and depends on the final or discharge temperature of the product, the initial temperature of the molten metal and the thermal conductivity conditions considered.

   It will also be apparent to those skilled in the art that under certain conditions most of this length is required to cool the metal to the final temperature after it has reached the solid state temperature. dification, that is to say a temperature such that the metal is no longer in the liquid state.

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   The need to keep the belt flat as it receives, shapes, cools, solidifies molten metal has heretofore been emphasized. What can be considered is that the molten metal is in fact subjected to shaping forces by the action of the heat absorbing element, but must be cooled by passing through the plastic state. to achieve solidification, without being subjected to breaking forces.

   For this reason, it is necessary to shape the pulleys 2 and 3 and to mount them in such a way that, during the execution of the process, the seat of the belt which receives the molten metal moves without vibrations and under conditions. such that its metal support face moves in a plane defined by the direction of its movement as it passes through the part or length X or through such part of this length necessary to achieve solidification of the metal molten.



   As previously stated, the contact between the molten metal and the heat absorbing member is so intimate that the surface characteristics of the member in question are reproduced on the adjacent face of the finished strip-like product. Under certain conditions, therefore, it may be desirable to provide the heat-absorbing member with a polished surface, and under certain conditions it may also be desirable to double-coat the surface of said member with a metal having conductivity. high calorific value or other desirable physical characteristics.

   For example, when conditions are such that it is desirable to provide a heat absorbing member whose surface has a high melting point and which is highly resistant to erosion and liquid diffusion, the heat absorbing member heat can be coated with a metal such as chrome and then polished

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 to the desired degree. Furthermore, when conditions are such as to require a high thermal conductivity at the surface of the heat absorbing element, this element may be coated with a metal other than silver.

   For this reason, in accordance with a detail feature of the invention, the heat-absorbing element has a surface area determined by certain envisioned conditions and when such a surface is disposed on the element, it can be by plating or galvanization or by any other process.



   The band-like product which is obtained
As described above is cooled to a temperature such that it frees itself from the belt without ruptubex or cloudiness before reaching a certain posi- tion with respect to the pulley 2 , position which is where the belt makes contact with said pulley and begins to move around this pulley. The tape-like product will therefore travel across extension 22 and onto table 21 from where it can be fed to a winding device or other handling device.



   When the cover 23 is in use, gas is supplied to it through the passage 24 throughout the product forming operation. Usually the gas is chosen to form a neutral or inert atmosphere, but it can also be chosen to cause a desired chemical reaction with the molten metal. In this case, a continuous flow of gas is preferably maintained inside the cover in order to ensure the continuity of the desired reaction; furthermore, passage 25 can be used as part of the gas circulation device.



   In fig. 2, a modified form is shown

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 of the molten metal receptacle used, this receptacle being fitted with accessories which can be used in a machine such as that shown in FIG. 1.



  As has been shown, the container 6 'has two compartments 12', 13 'which can be brought into communication with each other through a submerged orifice 14'. This orifice is provided in a horizontal partition and can be regulated by a kind of valve, 27 adjustable by hand. With such an apparatus, the flow through the nozzle 5 'can be regulated by adjusting the position of the valve 27 relative to its seat around the orifice 14' or the flow can be completely stopped if the valve is left. lean on its seat to thus close the orifice 14 '.



   In the foregoing description, it has been indicated that the molten metal supplied by the nozzle was transformed into a stream or a metal layer by the movement of the belt 1 and that the uniformity of this layer depended, at least in part, on uniformity of flow of the stream of molten metal exiting the nozzle 5 '.



   It is therefore evident that the speed of this flow will vary with the variations of the load due to gravity and it is also evident that the walls which limit the nozzle and the passage which leads to it will retard the flow in the portions at the bottom. current that are immediately adjacent to these walls. To ensure a flow of metal over the belt which is substantially an even in all portions in the flow., A metering or regulating valve 28 is provided which is shown schematically in FIG. 2 as capable of rotating in an adjustable support 29 itself carried by a bracket 30 of the container 6 '.

   This metering valve is cylindrical, it is formed in such a way that an agent re

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 cooling agent can be brought inside the cylinder and it is organized in such a way that it is driven at a speed so that it exerts a pushing effect by the molten metal exiting the container 6 'and that it therefore tends to reduce at least the speed variations which may be caused by resistances acting at certain points and by variations in the load due to gravity.



   In the apparatus shown, the valve 28 is arranged such that it cooperates with the fixed walls which are associated with it to form the groove of the nozzle 5 '. In this case, it will be understood that the fixed walls in question constitute a channel-shaped passage in which the cylindrical valve 20 engages so that its cylindrical surface is added to the channel-shaped passage to form the nozzle. .



   Any suitable device can be used to rotate the valve, 28 at a uniform but adjustable speed; in the drawing there is schematically shown a chain and chain wheel drive so as to indicate that the valve 28 can be and preferably is hampered by the belt drive.



  It is obvious that a device can be used to vary the speed of rotation of the valve and thus to vary the speed of thrust exerted on the molten metal passing through the nozzle and that an independent device can be used to drive. valve. Ia valve serves not only to vary the thrust speed, but also acts as a valve proper, since it can be used to vary the section of the throat of the nozzle. For this purpose, the support 29 of the valve engages in a guide opening 32 that the console 30 presents:

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 in the drawing, there is schematically shown a screw connection 33 between the support and the console and making it possible to adjust the position of the support with respect to the guide opening 32.



   In the drawing, there is shown a contact strip 34 carried by a suitably grooved support 34 'which the container 6' presents; this contact strip is resiliently pressed against the cylindrical surface of the valve 28. this strip is placed in a position such that it constitutes a seal between the valve and the support 34; it thus helps to enclose the molten metal as it moves towards the throat of the nozzle o 'under the action of the load due to gravity.



   The cylindrical valve 2b can be made of a refractory material or a heat resistant alloy; this material must resist the corrosive and / or erosive action of the molten metal. The said valve may, however, be made of steel or any other suitable material having the desired characteristics of thermal conductivity; when made of such material, it is preferably provided with an internal passage 28 'for cooling water or any other cooling medium.



  Obviously, passage 28 'is provided with inlet and outlet ports so arranged that the coolant can easily flow through this passage during rotation of valve 28.



   From the foregoing, it can be seen that the metering valve allows two methods of adjusting the current from the nozzle 5 'to be applied. One of these methods depends on the thrust effect exerted by the valve and is put into action by varying the speed of rotation of said valve; the other method depends on the position of the valve. Although

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 variations in the rotational speed of the valve cause variations in the flow velocity through the nozzle, the main role assumed by the reduction of the valve is to ensure, as far as possible, a uniform flow through the nozzle of the parts of the stream leaving said nozzle.



   A stream of molten metal exiting the nozzle comes into contact with the belt 1 (which generally moves at a speed greater than the flow speed of the metal), instantly wets the latter, adheres to it and is carried by this belt in the form of a film-like layer; this layer levels itself hydrostatically and has a uniform section and thickness depending on the relative speed of the belt with respect to the speed of flow of the metal on the belt. This layer, when cooled below the solidification temperature, constitutes the finished product.



   In fig. 3, another modification of the apparatus of FIG. 1. In addition to the measuring or regulating valve 28 described in connection with fig. 2, a shaping cylinder 36 is used which is mounted on a drive shaft 38 and which can be moved away or brought closer, in an adjustable manner, from the nozzle, that is to say which is capable of taking an adjustable position along the belt. This shaping cylinder is preferably driven at a speed such that its peripheral speed equals that of the belt 1.

   The cylinder in question may be made of a refractory material or of a heat-resistant alloy or else of an alloy exhibiting marked characteristics from the point of view of thermal conductivity; in the latter case, the cylinder in question is provided

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 an internal passage 36 'for the cooling medium, which is supplied to this passage and which circulates therein to completely dissipate the heat transmitted to it by each part of the cylinder which is in contact with the hot metal carried by the belt and before the moment when this part of the cylinder again comes into contact with said metal.



   The position of the cylinder along the belt
1, i.e. its position relative to the point of initial contact of the molten metal with the belt, may vary depending on the particular result desired. For example, when the molten metal fed to the belt is characterized by gas occlusions (for example when it is an effervescent steel or a brass) the gas will be expelled when the solid phase is precipitated and the point of precipitation, during the movement of the belt, can be mathematically calculated between certain very close limits.



  It will therefore be possible to adjust the cylinder 36 in such a way that not only does it compress the layer of plastic metal carried by the belt and reduce its thickness, but also that it achieves this reduction in thickness at such a point. the belt (and therefore at such a time during the cooling phase) that said reduction contributes to forcing out or to release the door az, by the metal. Thus the roller 36 can be adjusted in such a way. with respect to the direction of travel of the belt and also with regard to its position above the belt, that it performs hot working of the metal and to such an extent that it helps to release the gases contained in it. the metal in question.

   The resulting product will be made more homogeneous as a result of the operation of this roller and will be substantially free of entrained gas and blowholes.

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   Further, the cylinder 36 can be set in a position where it is so close to the nozzle which supplies the molten metal that the metal exiting said nozzle and carried by the belt is still in the molten state when comes into contact with the surface of the cylinder in question. Under these conditions, the metal will wet the surface of the cylinder, will shape itself according to the contour of the cylinder and will give up, while it is under the cylinder and in contact with it, a notable quantity of; heat to said cylinder, but it will not adhere to that cylinder due to the centrifugal force caused by the high rotational speed of the cylinder.

   In other words, the cylinder can be placed in such a way that it acts on the metal carried by the belt while the part of this metal in contact with it is still in the molten state but, in addition, the cylinder can be used in such a way that it gives certain surface characteristics to the upper surface of the film or metal layer carried by the belt and to some extent a shape and determines the thickness of this layer . It is evident that the characteristics of the cylinder from the point of view of heat absorption are of primary importance to obtain the results defined above.



   From the above, it can be seen that the position of the cylinder ': 36 with respect to the point of initial contact of the molten metal with the belt 1 determines the operation of the cylinder, but that in any case the cylinder tends to don; - to determine certain surface characteristics of the finished product and also has its role in determining the thickness of the finished product. It is evident that fig. 3 has been shown for the convenience of description only and that in order to make cylinder 36 really active, particularly as a hot working apparatus, belt 1 will necessarily have to be supported at a point opposite the

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 cylinder in order to effectively oppose the force imparted to the metal layer by said cylinder.



  This maintenance or support, as shown on other apparatuses shown, can effectively be constituted by rollers or support rollers.



   Figs. 4 and b are schematic cross sections of apparatus which may be used for the manufacture of a strip or sheet material and in which the heat absorbing surface, substantially flat and resulting from the use of a belt or of an endless belt, is replaced by a cylindrical surface of a rigid ring. In fig. 4, there is shown in section a set of elements comprising a source of molten metal such as the ladle 1.5, a container 6 for this metal and a rigid ring 40 which is provided with a surface 41 absorbing heat. and specially cooled, surface on which the molten metal is brought by the nozzle 5 which forms part of the vessel 6.

   For convenience of illustration, only a fragment of ring 40 has been shown; the latter is suspended on a control cylinder 44 whose axis is disposed in the vertical plane passing through the geometric and rotational axis of the ring. In this regard, the drawing shown is given merely by way of illustration and to show that the ring is mounted in such a way and controlled in such a way that it is free to expand in any direction.



   Although various devices can be used to cool the heat absorbing portion 40 and its surface 41, one can use, as shown, a cooling chamber 42 formed between the ring 40 and an annular wall 40 '. , chamber through which an intense circulation of water or other coolant

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 ment can be maintained. The apparatus has also been shown as being provided with a protective cover 23 ', the construction and role of which correspond to those of the cover 23 of FIG. 1.



   If a stream of molten material such as molten metal is placed on a curved cylindrical surface, such as surface 41 of ring 40, and the ring is rotated about its geometric axis and its axis of gravity , in order to obtain a uniform peripheral velocity, the stream of molten metal will shape itself on the cylindrical surface in the same manner as when deposited on a substantially flat moving surface; it will wet this surface and adhere to it; moving with it in the form of a continuously formed layer or film which hydrostatically levels itself.

   This layer or film has a substantially uniform section and has a thickness which, within the limits indicated above, corresponds to the relative flow rate of the current and to the peripheral or linear speed of the heat-absorbing surface. , surface on which the current flows.

   In other words, the method which is the object of the invention can be applied for the manufacture of a flat strip or sheet-like metal when the molten metal oqurant is brought to a cylindrical heat-absorbing surface or is deposited. on this surface which is part of a rotating element; furthermore, the forces which intervene and, the results obtained are substantially the same as when the molten metal is deposited on a substantially planar moving surface, as described in connection with FIGS. 1 to 3.



   The rotation envisaged obviously gives rise to a centrifugal force and it should therefore be noted that

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 the ring must be rotated at a speed such that the centrifugal force generated inside the metal layer or film supported by said ring is less than 1 kg per kilogram of the layer or film.

   In other words, the ring must be established in such a way that the centrifugal force resulting from its rotation at the desired speed is not the predominant force during the period in which the molten metal remains above temperature. solidification. There are the forces hitherto mentioned in connection with the process implemented by the apparatus such as that shown in FIG. 1 are developed and, as previously indicated, the adhesion force of the molten metal layer to the heat-absorbing surface has a considerable value.

   In fact, it was observed that a centrifugal force of 1000 kg. per kilogram of the layer or film opposing this adhesive force is not sufficient to lift the thin film of molten metal away from the heat-absorbing surface when that surface is clean at the time the molten metal is brought to it and when it is moved so as to avoid vibratory forces and jolts. It was also observed that this adhesion force decreased rapidly as the temperature of the film decreased and approached the solidification point of the metal and also that the adhesion force did not play any role after the layer or film had reached the point of solidification and crystallized spontaneously.



   When the solidification temperature is reached, the layer or film actually separates from the heat-absorbing surface, although it continues to move at the same speed as the surface because its particles have been accelerated to. achieve this

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 speed while in a liquid state. During solidification, the centrifugal force freely lifts the formed strip continuously and away from the heat-absorbing surface, if this force exceeds 1 kg. per kilogram of tape.



   The reasons for using a heat absorbing surface, whether cylindrical or flat, are as follows:
Transforming the stream of molten material such as molten metal into a hydrostatic self-leveling layer or film, the layer in question having a determined width and thickness;
2 / cool and solidify this layer to transform it into a flat solid product;
3 / reduce the temperature of the solid sheet product to a point below the solidification temperature in order to facilitate evacuation, reunification, etc.



   From the above, it appears that the peripheral speed of the cylindrical heat-absorbing surface is preferably such that the resulting centrifugal force acting on the solidified product is less than 1 kg. per kilogram of film.



   Some advantages are obtained by using a rigid ring instead of a flexible strap or band to provide the heat absorbing surface. For example, the apparatus can be set up such that a large amount of heat can be absorbed by the heat absorbing surface and by the heat absorbing material on which the surface is formed without the material collapsing. Rises at a temperature which may cause erosion, mechanical deformation, cracking or pitting due to heat.

   It is evident, moreover, that to obtain

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 this result the ring, at least the part of this heat-absorbing ring, must be formed of a strongly thermally conductive metal such as copper and its thickness must be such that no part of this year - neau is brought above a harmful temperature during the phase of absorption of the heat from the molten metal brought to said ring. It has been found to be desirable to use such a (thermally) conductive metal and to form the ring in such a way that no part of it exceeds the temperature of 260 while the planned phase continues.

   This determines the thickness of the heat-absorbing ring or rim, which ring the molten metal is fed to and which can be called, if desired, the cooling and solidifying plate.



   Suppose, for example, that it is desired to obtain a continuous strip having approximately 6 mm. 3 of quencher, that is, about the maximum thickness that carbon steel will adhere to the heat-absorbing surface of a cooling and solidifying plate, will cool uniformly throughout its thickness and, when it has reached the point of solidification, will crystallize spontaneously throughout its section to obtain the desired crystalline structure. The amount of heat brought into play under the conditions assumed above is such that the cooling and solidifying plate should have a thickness of about 2 cm. 1/2.

   It is industrially impractical, if not mechanically impossible, to bend a 2 cm copper belt or strip. 1/2 thickness around a pulley and at the same time to control the pulley so as to move rapidly the heat absorbing surface such as that envisaged here. It is evident that even though this belt is

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 made of copper or a similar metal with high thermal conductivity, the pulleys should have enormous diameters and the belt should be of considerable length which would render the whole process impractical.



   In addition, when a rigid ring is used, the cooling and solidifying plate can be water circulating, as shown, which is a very convenient way of dissipating the heat supplied to said ring. . In addition, an inner surface of the ring can be used as a heat absorbing surface and under these conditions the centrifugal force caused by the rotation of the ring would aid the performance of the process and would not need to be controlled. as previously indicated.



   In fig. 5, there is shown a schematic view of an apparatus somewhat similar to the apparatus of FIG. 4.



   However, there has been shown a device for subjecting the layer or film of molten metal to a shaping shape after it has been formed on the surface of the heat absorbing ring or cooling, cooling plate. solidification 40. This element 40 has an annular shape and is associated with a container 6 and with its discharge nozzle 5 such that the molten metal is deposited on the cylindrical outer surface 41 of said ring, as has been described. with reference to fig. 4.

   The ring 40 is rotated at high speed and the adhesion and other forces acting on the stream of molten metal exiting the nozzle 5 transform this stream into a layer or film.
35 which, as previously described, levels itself hydrostatically while the metal is in the molten state and is very mobile. Further, the molten metal layer adheres to the heat-absorbing surface 41, so that it is possible to regard the cooling and solidifying plate 40 and the molten metal as solid.

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 mant a single bi-metallic section, this consideration being used to determine the heat exchange conditions.



   The cylinder 36a of FIG. 5 corresponds, from the point of view of its construction and its operation, to the cylinder 36 of FIG. 3; it is preferably cooled with water, as indicated in connection with the cylinder 36, so that its role is not only to exert a shaping force on the layer or film, but also to absorb the heat from the latter. The cylinders 36a are mounted in bearings 46 which themselves are mounted in such a way in a rigid arched frame 47 that the cylinder can be moved around the axis of the heat absorbing ring 40 to be near or far from the nozzle 5.

   In this way, the cylinder can be moved to or from the point of initial contact of the molten metal with the heat absorbing surface and it can be locked in the desired position. This adjustment of the position of the cylinder 36 at the periphery of the ring is effected by a device such as adjustment screws 47 'which form part of the apparatus shown schematically in FIG. 5.



   It is also evident that the cylinder 36a is rotated such that its peripheral speed equals that of the ring 40; in addition, the cylinder 36a can be adjusted in different positions in the radial direction of the ring to vary the value of the shaping force applied to the layer or film carried by the surface 41. In the device shown in FIG. 5, this axial adjustment of cylinder 36a is used to appreciably reduce the section of the layer or film as it passes under the cylinder or through the working passage formed between ring 40 and cylinder 36a.

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   In fig. 5, there is also shown certain additional means for exerting forces on the outer peripheral surface of the layer or strip supported by the heat absorbing surface 41. These additional means are shown in the form of rollers 48, each of them being shown schematically with its journals mounted in a fork-shaped frame. Each frame 49 is pivotally mounted, as indicated, on a pivot shaft 51 suitably carried by the frame of the apparatus and disposed such that each roll 48 is forced against the surface of the passing web or film. under said roller.

   The rollers 48 may have such a weight or may be arranged such that one or more of them subjects the metal strip thus hot formed to a significant deformation force, but it is however preferred to adjust the rollers 48 '. so that the force exerted by each of them and that the results obtained through them are equivalent to the force used and to the results obtained during the usual leveling or dressing phase used in any sheet rolling workshop.



   It was not intended to indicate either in the case of FIG.



  3, nor in the case of FIG. 5 that the cylinder 36 or 36a was necessarily arranged such that it comes into contact with the surface of the layer or film while the metal constituting this layer is still in the molten state and is highly mobile. Although the transmission of heat from the metal of the molten stream to the heat absorbing ring 40 cannot be considered instantaneous, however the conditions contemplated contribute to a very rapid dispersion of heat from the molten material and as a result, the material very quickly loses its great mobility when it spreads over the surface.

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 absorbent face ', heat.

   It is therefore evident that each infinitesimal section of the layer or film moves in a relatively short arc around the axis of rotation of ring 40 as it changes from a very strongly liquid state to a highly liquid state. in which it crystallizes or solidifies spontaneously. The extent of this arc can be calculated more or less exactly. One may note, however, that under certain conditions it may be desirable to position cylinder 36 or 36a such that its surface is not in contact with molten metal. Under these conditions, the cylinder plays an important role in absorbing the latent heat of the molten metal and it should therefore be made of a highly conductive material and preferably of such a material. wetted by the molten metal under consideration.

   This wetting action obviously involves forces, adhesion and cohesion, but, as previously indicated, the cylinder is rotated at a relatively high speed and therefore the centrifugal force prevents any portion. of metal to stick to the cylinder.



   When the metal of the layer or film is cooled below its point of spontaneous crystallization, contraction forces tend to release this layer from its grip or from its intimate contact with the ring 40; therefore, it can be easily lifted from the heat absorbing surface and fed as a continuous web or sheet to a roller table or other similar support. These contraction forces may also play some role in preventing molten metal from adhering to cylinder 36a when that cylinder is set to a position such that it is in contact with molten metal (as opposed to plastic metal).

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   In fig. 5, there is schematically shown a cover 23 'which encloses the cylinder 36a and also the rollers 48. In accordance with the method which is the subject of the invention, the desired atmosphere can be achieved inside this cover. during those phases of the process when a chosen or controlled atmosphere can be used to advantage.



   On, fig. 6, there is schematically shown an apparatus which can be used for the practice of the invention. In this figure, only a fragment of the heat absorbing ring 40 has been shown for convenience of illustration. This ring is associated with a container 6a which, like the container 6 'of FIG. 2 or of fig. 3, is provided with an adjustment valve 28a arranged in such a way that it can be brought closer to and away from the fixed bottom wall 52 of the nozzle 5 'and that it can be driven at a determined speed in the The purpose of this is to aid in the discharge of the molten metal from the container 6a and onto the heat absorbing element 40 or to push said metal out of this container 6a.



   As shown, the feed container 6a is associated with a support plate 53 which forms part of the frame of the machine and which is provided with displacement rollers 55 and a single roller 56 intended to support. - put the container in different positions on the tray in question.

   The single roller 56 is so arranged that when the container 6a is filled with molten metal and is moved to be brought into an active position relative to the ring 40, it is supported by the roller.
56 in such a way that it swings towards the ring 40, thus obliquing the end of the lower wall 52 of the nozzle 5 'for discharging the metal to be rubbed, with a slight

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 pressure, on the face of the heat absorbing ring, In this way, the stream of molten metal exiting the rents 5 'will be deposited on the peripheral face of the ring 40 without turbulence or splashing and distributing the metal to the periphery and facing the face of the ring 40 will be done as described with regard to FIGS. 4 and b.



  When it is desired to move the container 6a away from its active position with respect to the ring 40, it is moved backward along the plate 53 and it is then supported by the rollers 55 as well as by the roller. 56.



   In fig. 6, the point of initial contact of the molten metal exiting nozzle 5 'with the heat absorbing ring 40 has been shown to be substantially away from the vertical plane passing through the axis of the ring. The distance between this point and this plane (or the vertical diameter of the ring) is indicated by the letter x (which shows that the adhesion and cohesion forces envisaged force the molten metal to move with the surface of ring support, surface which absorbs heat and even though the initial movement is an upward movement).



  The distance! is not a fixed distance, but is to some extent determined by the desire to position the molten metal supply nozzle, relative to the ring, such that the stream of molten metal exiting said nozzle comes to rest on the rapidly moving peripheral surface of the ring with minimal shock and turbulence.



   In the embodiment shown in FIG. 7, the heat absorbing ring or the cooling and solidifying ring 40 is mounted in such a way that not only can it rotate at the desired speed, but it can also cooperate properly with the

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 molten metal feed container 6 and that it is free to move and contract under the varying temperature conditions which may arise.



   As indicated previously, the invention aims to obtain a heat-absorbing ring which has a peripheral thickness such that each part of this ring intended for heat absorption can be reduced to a selected temperature of. balance, for example 150,
205 or 260 between the time it moves, being released from the finished product, and the time it again receives molten metal from the metal feed nozzle. In order to achieve this result, the ring 40 necessarily has a large diameter, which emphasizes the need to allow free and unimpeded expansion and contraction of said ring while it is being driven at the desired speed.



   In the embodiment shown, this condition is achieved by the fact that the ring is supported by spaced discs 57 carried by a shaft 58 mounted in a roller bearing 59 whose dimension is sufficient to easily support the weight. of the ring
40 (see also fig. 11 and 12). The bearing 59 is rigidly fixed to a lateral extension b0 of the frame of the machine. Each disc 57 has a flange or coil 57 '(fig.11) which is intended to come into contact with a re-entrant flange 61 of support' which forms part of the ring 40 (see fig. 10 and II).

   In other words, the two discs 57 fit to the two flanges 61 of the ring in the same way that the flanged wheels of a railway car are placed on the rails constituting the track, the flanges 57 'of the discs consequently putting the ring in position laterally.

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   In order to give a suitable position to the ring 40 during its rotation, two pairs of guide discs 62 and 63 are provided which are mounted on a frame 64 so arranged that it is free to move. - Place vertically and that it thus adapts to the free expansion and contraction of the ring, although a guiding force is applied to said frame.



   The frame 64 is, in the example shown, substantially triangular. The mounting axle 62 'of the pair of discs 62 is rotatable in a bearing 65 (preferably a roller bearing) disposed at a top of the triangular frame 64. A similar construction and bearing is used for the pair of discs. discs 63 and for the bearing 63 'which are part of this set and which are mounted at another top of the triangular frame.



  An upper sleeve b6 is fixed to the side pieces of the frame 64 and shaped so that it can receive a spline shaft 67 rigidly attached to said sleeve and descending downwards from the plate 60. This shaft extends vertically and the upper sleeve is reamed to receive it. The relationship between the sleeve 66 and the shaft 67 is such that the sleeve is able to slide freely along the shaft, but is prevented from rotating around this shaft.



   The frame 64 is also provided with a lower sleeve 68 which is attached to the base of the triangular frame at a midpoint between the bearings 65 and 65 '.



  The lower sleeve is bored to receive a shaft 69 directed upwards; tree, as shown in FIG. It is rigidly fixed to a support 69 'of the main frame of the machine and has the same axis as the spline shaft 67. The shaft 69 is also a spline shaft and the relation between this shaft b9 and the spline shaft. lower sleeve

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 laughing 68 is such that said sleeve 69 is able to slide freely along the shaft ,, but cannot rotate around said shaft. It can therefore be seen that the cooperation between the spline shaft 67 and the upper mana chan 66 and that the cooperation between the spline shaft 69 and the lower sleeve 68 are such that the triangular frame is free to move vertically. , but cannot oscillate around the aligned shafts 67 and 69.

   The frame 64 therefore constitutes a rolling support with three contact points for each guide flange 61 of the ring 40. This arrangement provided to support the ring makes it possible to use a ring or a ring, not having materially no central part, as a heat absorbing element and at the same time to rotate this ring at the desired speed, but without any oscillation or lateral movement occurring during the rotation. In other words, when using the frame 64 and its mounting device as described, the ring 40 can be guided rigidly during its rotation without hampering the free expansion and contraction of said. ring.



   The weight of the frame 64 is substantially balanced by counterweights 70 acting via a counterweight lever 71 which is capable of rotating on a support 72 of the frame and whose end 73 is forked to embrace an extension of the sleeve 68 and to come into contact with a suitable collar formed on this extended part. The usual arrangement of the counterweights has been indicated to show that the weight of the frame 64 and its associated parts can be more or less balanced.



   In fig. 10, we have shown a ring 40 of which

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 the section is il-shaped, the core 40a of this section comprising wings 75 directed outwards as well as wings or flanges 61 directed inwardly. The wings 75 determine the width of the surface of the ring 40 which must receive the molten metal and which must absorb the heat; although these wings have been shown in the drawing as integral with the ring, it is evident that they can be formed separately and so arranged that they can be adjusted to approach or move away. each other in order to vary the effective width of this heat absorbing surface.



   Fig. 10 also shows how the core 40a can be suitably provided with a water circulating device or chamber 42 'through which water or other cooling medium can circulate. As has been shown, the ring is provided with an annular band of corrugated metal 76 which is placed between the wings 61 and which is fixed to said wings in such a way with respect to the core 40a that a chamber is formed or adequate cooling space. The side edges of the strip are folded back and each folded edge is attached to one of the wings 61 so as to form a watertight seal.



  In the apparatus shown, this result is obtained by the fact that the folded ends of the corrugated strip 76 are fixed to the wings 61 by means of short members 77 which are bolted to the wings 61.



   In fig. 1U and 11, it has been indicated that the inner face of the core 40a was corrugated, that is to say that it was provided with circumferential grooves and ribs 78 arranged in an alternative manner, this with the aim of provide a surface of some extent which is exposed to the coolant within the casing or chamber 42 '.

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   In fig. 7, 8 and 11, a device has been indicated which makes it possible to obtain the circulation of the cooling agent through the chamber 42 '. As can be seen, the ring 40 is, in this case, provided with a pipe 79 to which is connected a supply pipe 80. This is also connected to an elbow 81 arranged such that its branch d 'entry is placed in the center of the ring 40 and extends along the axis. A water supply pipe '82 (fig. II) communicates with this elbow and is connected to a source of pressurized water which is capable of rotating with the ring, but which, at the same time, supplies water to chamber 42 through inlet pipe 80. The ring is also provided with an outlet line 83 and similar piping associated with it to maintain circulation through the ring as it rotates.

   The inlet duct 79 is separated from the outlet duct 83 by a partition 84 which can extend entirely across the chamber 42 '. an outlet pipe 85 communicates with the discharge pipe 83 and is attached to this pipe; this pipe 85 is connected by a suitable pipe 85, 85 to an evacuation pipe 86 (FIG. II) which is arranged in the center of the ring 40 and extends along the axis of said ring.



   It can therefore be seen that the weight of the pipes 79 and 83 and of the piping associated with them must be balanced and that the inlet and outlet pipes as well as the inlet piping must be arranged around the ring. 40 to prevent these various parts from being out of balance achieved from the point of view of rotation.



   In order to ensure the free expansion and contraction of the ring 40, a gear of

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 transmission which comprises a ring gear (fig. and 10) which does not have a central part and which is mounted in such a way on the frame of the machine that it is placed in the immediate vicinity of the ring 40 and that it is concentric with said ring. By toothed wheel without central part, it is meant a ring or a crown which does not include spokes, nor hub, nor equivalent parts. The ring 90 has a diametral pitch substantially equal to the diameter of the cylindrical surface 41 absorbing heat and forming part of the ring 40.

   As has been shown, the teeth of this ring are formed on the outer peripheral surface thereof. The lower surface is provided with an annular rib 91 which, in the example shown, has a rectangular section and which is arranged in such a way that it forms a raceway, of the bearing coming into contact with the rollers for the toothed crown. .



   As has been shown in FIGS. 9 and 11, the toothed ring is supported by three rollers 92, 93 and 94 placed at a certain distance from each other.



  The roller 92 is mounted on the shaft 58 of the bearing 59 corresponding to the discs 57 and like the other rollers 93 and 94 it is grooved at its periphery to receive the rib of the raceway 91. The rollers 93 and 94 are available. - Sés on either side of roller 92 and the three rollers are arranged in a triangle and in positions such, by relation to the circumferential raceway 91, that they determine the position of the toothed ring by compared to the machine frame. In other words, the three-point support determines the position of the axis of the toothed ring gear and the cooperation of the rib 91 of the raceway and the roller grooves determines the lateral position of the toothed ring.

   Each of rollers 93 and 94 is

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 provided with a separate mounting axis which can rotate in a separate bearing supported by the plate 60 and rigidly fixed thereto, this plate forming part of the frame of the machine. Thanks to this arrangement, the toothed ring 90 is supported at three points, which clearly determines its position.



   Ring gear 90 is controlled by a motor 95 which is preferably of a variable speed type and which is mounted as shown on plate 60 of the frame. As seen in the drawing (fig. 12) the shaft (5) of the motor is provided with a pinion 96 which meshes with a toothed wheel 97 and which drives it; this toothed wheel 97 is carried by a shaft 98 which also carries a pinion 99 which meshes with the teeth of the ring gear 90. The shaft 98 is mounted in a suitable bearing supported by a vertical wall 101 which forms part of the frame of the machine and which projects vertically above the plate 60. The pinion 99 meshes with the teeth of the ring gear and drives the latter.



   As has been shown in FIGS. 9 and the. the ring gear 90 is provided with several buttons 102 projecting laterally and equally spaced in a circular arrangement; these buttons 102 cooperate with teeth 103 arranged in the same way on the ring 40, which constitutes a drive connection between the ring gear and the ring. As has been shown, the toothed crown is provided with six of the aforementioned buttons, each of them being screwed into an opening provided for its reception and projecting laterally on the toothed crown. The teeth 103 can be integral with the ring 40; as shown, each of them projects laterally on the outer lateral surface of one of the wings 61.

   It is evident therefore

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 that under varying conditions, each of these buttons lU2 and each of these teeth 103 may not always be able to transmit the energy from the ring gear to the ring, but each tooth and each button is established in such a way that it is capable of transmitting all the energy from the ring gear to the ring.



     The machine frame must have a section and dimensions such that it constitutes a rigid support for the ring, the toothed ring and their accessories.



  As has been shown, this frame consists of a casting and it is intended to be rigidly fixed to a rigid and adequate foundation. Said frame essentially comprises a vertical wall 104 which forms a support for the plate 60, the consoles 69 'and 72 previously indicated and which also forms a rigid support for what has been called vertical wall 101, a wall which, as we know 'represented in FIG. It extends above the plate 60 and has a flange at its upper end.



   In fig. 8, there is shown a more or less schematic elevational view of the ring 40, with the accessory devices associated with it. For convenience of illustration, only part of the machine frame has been shown, but it is evident that the vertical wall of the frame is disposed relative to the ring 40 and the ring gear 90 so that these two parts can rotate at high speeds without being subjected to appreciable vibrations, lateral movements, etc ...

   In fig. 8 it has been shown that the molten metal feed vessel 6 is provided with a separate and removable discharge nozzle 1b; this nozzle corresponds, in terms of its operation

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   at. its layout and to. its construction, to the evacuation nozzle 5 or 5 'previously described As has been shown, the thyère 105 is bolted to the metal casing of the container 6 and, if one refers to the embodiment described previously, it will be seen that the nozzle, as well as the container itself, are lined with refractory material and that the outlet of this nozzle is arranged in such a way, with respect to the surface of the ring 40 which receives molten metal,

   that a supply of molten metal be made to this surface without turbulence.



   The apparatus shown in FIG. 8 is also provided with what has been called in the above a rotary regulating or measuring valve; this valve is designated - in fig. 8 by the reference 106. As has been shown (Figs. 8 and 11) the regulating valve 106 is, in fact, constituted by a cylinder cooled by water and provided with hollow journals 106 '; these can suitably rotate in a yoke-shaped carriage 107 which is so arranged that it can oscillate about a pivot shaft 108 so that the position of the control valve can be varied 106 relative to the surface of the ring 40 which absorbs heat.



   The valve 106 has been shown to be formed of three parts, namely a cylindrical part 109 and two flanges 710 and 110 'interlocking with each other.



   Each of the hollow journals 106 'mentioned above is integral with one of the two aforementioned flanges. Each aforementioned flange has at its periphery a flange intended for. receiving the cylindrical part 109, the arrangement being such that an inner chamber 111 is provided which is disposed in the immediate vicinity of the inner surface of the cylindrical part 109; said chamber constitutes a chamber

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 cooling for this part. 109. Each hollow journal 106 'is organized so that it is included in a water circulation system for chamber ill; accordingly, it is fitted at its outer end with an ordinary fitting 112 which is attached to it by means of a gland nut 113 and which is provided with a suitable gland.

   As has been shown by the arrows in FIG. 11, water or coolant can be supplied to journal 106 'directly associated with flange 110'. Radial passages 114 are provided to communicate the interior of the journal and the chamber 111. Similar passages 114 'are provided in the flange 110 and therefore constitute a communication device between the chamber 111 and the hollow interior of the cylinder. journal 106 'directly associated with this flange.



   The cylindrical part 109 of the rotary adjustment valve can be made of refractory material or, on the contrary, it can be made of a metal with high thermal conductivity; in this case, the lower face of the cylindrical part will preferably be corrugated, as shown in FIG. 10, so that it has a surface extended to the cooling chamber 111. Under these conditions, it is desirable to continuously dissipate the heat absorbed by the metal surface; this result is obviously obtained by sufficient circulation of the cooling medium through the chamber 111.



   As previously described, the surface of the control valve which is in contact with the molten metal may be such that it is wetted by the molten metal, but this surface is preferably oxidized or otherwise coated. in order to prevent the ad-

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 inherence or sticking of molten metal.



   The pivot shaft 108 for the frame 107 is carried by the vertical wall 101 of the frame of the machine; the arrangement is such that the movement of the frame 107 around the shaft 108 changes the relative position of the cylindrical surface of the part 109 with respect to the cylindrical part 41 of the heat absorbing ring, in other words, the frame 107 constitutes a device for adjusting the radial width of the space between the cylindrical face 41 of the ring
40 and the peripheral face of the adjustment valve 106. This adjustment is carried out using an adjustable stop 115 for the free end of the pivoting frame 107.

   This stop is shown in FIGS. 8 and 9 in the form of a stud screwed into a boss carried by the machine frame, which stud protrudes upward above the boss in a position such that the frame 107 can come into contact with him. There is also shown a device for balancing at least part of the unsupported weight of the frame 107, of the adjustment valve.
106 and accessories which will be described later,
As has been shown, this device consists of a cam 116 which is carried by a crank 117 capable of rotating in the vertical wall 101 of the frame of the machine; this crank is geared to a counterweight pulley 118 via the toothed wheels 119 and 120.

   The counterweight 121 is supported by the pulley 118 so that the crank 117 tends to rotate counterclockwise (considering Figs. 8 and 9) and thus tends to oppose the applied torque. to the chassis by the unsupported weight, eto ... As shown in fig 9, la,

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 Crank 117 can be used to lift frame 107 and thereby move the control valve to bring it to a non-operating position relative to ring 40.



   The adjustment valve 106 is provided with a control toothed wheel 122 which, as has been shown, has the shape of a ring gear and which is fixed to the flange 110 '(FIG. II). The teeth of this ring gear 122 mesh with the teeth of the ring gear 90 when the frame 107 is in its operating position relative to the ring 40; a device is thus produced making it possible to control the adjustment valve in such a way that the active peripheral surface of this valve moves at the same peripheral speed as the cooperating face of the ring 40.

   As described above, any suitable device can be used to control the regulating valve and its spray, with respect to the molten metal supply nozzle, can be such as that which has been described above, particularly. - particularly with regard to fig. 3.



   The apparatus of FIG. 8 is also shown as being provided with a series of rollers 123 arranged at a distance from each other on the periphery of the ring, each of these rollers being mounted therein. a frame 124 which is mounted to pivot relative to the vertical wall 101 of the frame of the machine. As has been shown, 'each frame 124 is pivotally mounted on a shaft 125 which is carried by the wall 101. Each roller 123 is provided with a control toothed wheel 126, the teeth of this toothed wheel meshing with the teeth of the toothed ring 90, which constitutes a control means for the roller in question.

   As we have shown

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 feel in fig. 12, each roll 123 is hollow and is provided with a device for establishing a continuous circulation of coolant through said roll. This result can be achieved in a number of ways; in the example shown, the roller is provided with a hollow journal through which passes a water supply nozzle 127 and which is provided with a water discharge passage surrounding this pipe and communicating with a outlet port. It is obvious that suitable gaskets and suitable water inlet and outlet piping are used in such a way that water tight joints are safely made.



   These rollers 123 operate as described in connection with rollers 48 of FIG. 5. In other words, they keep the product in contact with the face 41 of the ring, which face absorbs the heat, they absorb the heat coming from this product and they can be arranged in such a way that they subject the product. to a conforming force.



   In fig. 8 and 12, balas have been shown which are associated with the active faces of the machine.



  For example, it is preferable to use a broom 130 intended to come into contact with the surface 41 of the ring 40 (surface which absorbs the heat) and to sweep this surface just before the moment when it moves under the surface. associated molten metal feed nozzle. The brush 130 is mounted on a shaft which can rotate in suitable devices carried by the wall 101 of the machine frame. This shaft is provided with a pinion 131 which meshes with a toothed wheel 132, the teeth of which mesh with the teeth of the toothed ring 90. The toothed wheel 132 is suitably mounted so that it can rotate in bearings carried by the shaft. the aforementioned wall 101.

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   Similar brushes 133 and 134 are provided for the rotary adjustment valve 106. These brushes are, in the example shown, capable of rotating in an arc-shaped extension of the frame 107; they are controlled by means of separate pinions by a toothed wheel 135 suitably mounted on the extension of the chassis and driven in turn by the toothed ring 122. These brushes not only work to remove dust and dirt from the associated surfaces. , but still any moisture that may have settled on these surfaces due to them being cooled by water or otherwise.



   In order to achieve a complete disappearance of this humidity, it is preferred to use brushes such as, for example, carbon brushes which bear elastically on the cooled surfaces and which thus ensure a dispersion of the humidity before the molten metal comes into contact with the surface.

   For example, in the embodiment shown in FIG. 13, the regulating or measuring valve 106 has been shown schematically as being associated with a fragment of the ring 40 and the container b. As shown in this figure, the outlet end of the nozzle 105 bears on the heat absorbing surface 41 and engages the gap formed between the active surface of the valve 106 and the heat absorbing surface 41. heat, as well as in the channel formed by the wings 75 (fig. 10). a carbon brush 136 is mounted on the nozzle and resiliently contacts the cylindrical surface of part 109 of the control valve 106;

   it is held in position by a coil spring which acts between the brush and a tab 137 which the wall of the nozzle comprises. It is evident that the brush 136 extends completely across the active surface of the control valve.

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 setting 106; the active face of the brush is shaped such that it adapts to the surface of the valve 106 with which it comes into contact; in other words, this active face of the brush forms a seal between the nozzle and the regulating valve and thus forms a substantially airtight space into which the molten metal is fed.



   A similar brush 136 'can be disposed below the nozzle 105 and bear on the surface 41 of the ring 40, said heat absorbing surface. In this case, the brush is held resiliently in position by means of a coil spring which acts between said brush and a tab 137 'which the wall of the nozzle presents. In this case also the brush 136 'extends completely across the face 41' and its contact surface is such that it conforms to the shape of the face 41 and the wings 75. This broom also plays the dual role of dissipating moisture from the surface and to some extent close the space in which the molten metal is supplied by the nozzle.



   As previously described, the metal container 6 may be moved to be brought to different positions, but, to establish a fixed relationship between the nozzle and the associated ring 40 during operation of the apparatus, one has to. an adjustable stop 138 is provided on the frame of the machine, which stop can be moved to vary the positions adopted and with which a button 139 carried by the container 6 can come into contact. The button 139 can be locked at the stop , which then constitutes a device for locking the container in its adjustment position.



   Obviously, although the container 106 (and the corresponding containers shown in the

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 various figures) may form an integral part of the apparatus shown in the drawing, this container (or these containers) simply indicates the need to use a source of molten metal at a controlled temperature. In other words, the particular embodiment shown for these receptacles is not essential, the presence of these simply indicating the need to provide a source of molten metal at a determined temperature and a device for resting a non-current. turbulent of this molten metal on a heat-absorbing surface and moving at a relatively high speed.



   In the foregoing, it has been stated that it is necessary to precisely control the temperature conditions prevailing within the stream of molten metal when it is deposited on the heat absorbing surface. In other words, the temperature conditions should be such that although rapid heat dispersal occurs and is immediately desirable upon contact between the current and the heat-absorbing surface, yet the time or duration factor should. be such that the current is distributed over the heat absorbing surface and levels out to the desired thickness before the solidification temperature is reached.

   It is therefore desirable to control the temperature of the molten metal in the molten metal feed source in order to achieve the desired temperature conditions at the outlet of the exhaust nozzle; for this purpose, there is shown in the drawing a gas or oil burner 140 which is associated with the container 6 in the fragmentary view of FIG. 13;

   it is obvious to any person skilled in the art that a single burner of this type will act very effectively in connection with conditions such as

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 those which are necessarily present when a molten metal distribution vessel (such as vessel 6) is used, but it should be stated that it is necessary or at least desirable to regulate the supply of heat and thereby regulate the temperature of the metal as it arrives at the outlet end of nozzle 105.



   In connection with the previously described apparatus, it has been noted that the heat absorbing surface is preferably polished and, under certain conditions, plated. It is obvious that similar arrangements are to be considered for the surface 41 of the ring, which is a heat absorbing surface, particularly when the ring is made of a metal having greater thermal conductivity such as copper or cer- some copper alloys. It should therefore be indicated that the surface 41 as well as the internal faces of the wings 75 (fig.



  10) are coated with a protective coating such as a coating of chromium, tungsten or molybdenum. This coating may be applied in any suitable manner allowing an adequate union to be achieved between said coating and the coated metal. - Electroplating can be used. For this purpose provided that an additional phase is provided to ensure a union or fusion between the plated metal and the plating or coating metal.



   Although in the process which is the object of the invention there is a presence of high temperatures and although, therefore, steam may be generated in some of the water cooling chambers, particularly if the The water supply is reduced or temporarily stopped, however, it was not indicated that these cooling chambers were fitted with safety valves. This is because it is envisaged to provide exhaust passages having a surface such as to ensure the evacuation of the vapor at least in such a quantity that the formatim

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 harmful vapor pressure inside the cooling chamber is prevented.

   When conditions are such that reduced section passages are required, adequate safety valves must be provided to prevent accidental bursting of the cooling chamber.



   If we look at fig. 14, it can be seen that an apparatus has been shown characterized in that two distinct metals or molten substances are mechanically supplied by a regulating valve to form two contiguous streams on a cooling belt or on a cooling element.

   These two streams of molten material are deposited side by side without turbulence and the subsequently formed bands or films are brought together at their edges to produce a bimetallic strip with longitudinal bands of different metals.
210 with two compartments comprises a chamber 211 into which the molten metal is poured; an orifice 212 is provided in a partition 213; the molten metal flows through orifice 212, into chamber 214, then being free of slag, from which chamber it flows through an outlet 215 under adjusting cylinder 216 to come from place on the walking belt 217; the latter comprises grooved guides 218 which force the current to take the form of a film or a strip 219.



   The vessel 210 has an adjoining but separate chamber 220 into which another molten metal is simultaneously poured; this container 210 is provided with an orifice 221 through which this other molten metal flows into the chamber 222, then being free of slag, from which chamber the metal flows through an outlet 223 under the cylinder of setting 216 which controls the current

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 coming onto the walking belt 217 to thin it and transform it into a strip or film 224. The outlets 215 and 223 are shaped such that their streams merge into 225 when pushed by the cylindrical valve. adjustment 216.

   The belt 217 therefore carries a single film or strip formed of two distinguished metals mixed and bonded by their contiguous edges, having a selected width and thickness, the total width 226 also being determined.



     1 the place where this bimetallic strip has lost sufficient heat by transmitting this heat to the belt 217 so that it is still in the plastic state, but part of the solid phase is' When precipitated, the shaping cylinder or roller 227, which cylinder is cooled with water, is adjusted to press on this strip in order to reduce its thickness;

   during this operation, the widening of the strip 224 takes place, this one is consequently squared against the right edge of the flange 228 of the aforementioned roll or cylinder, while the opposite edge of the strip 219 moves and negates against the toothed edge 229 of the same cylinder or roller 227 so that said edge takes the form of saw teeth 217a or any other desired shape.



  In addition, the generator of the cylinder 227 can be moved away from the parallel position with respect to the surface of the belt 217 and the metal film which it carries, that is to say can be inclined with respect to this surface and to this metal film so that the flat solid product obtained has the shape of a wedge, as shown in FIG. 14a, this cross-sectional shape being particularly desirable for saw blades of other products. In addition, the toothed edge strip 219 may

  <Desc / Clms Page number 62>

 be made of a special steel of good cut such as
224 high speed steel, while the other band / can be made of a tough and tough special steel, such as chrome vanadium steel.

   When the strips 219 and 224 come together, the strongest possible bond between these two special steels is obtained, because they mix easily along their edges in the molten state, without any oxidation aent or pickling product and it is both solidify almost instantly. Similar arrangements with different molten metals can be adopted for various industrial purposes. The whole operation can be carried out under a sealed hood. air, vacuum, or any desired special atmosphere of selected gas residing or circulating under this hood.



   One can notice in fig. 14 that the roller or cylinder 227 is mounted so that it can rotate in bearings 230 in which rotate hollow journals 231 or the like. The hollow journals communicate with a passage 232 provided in the roller 227 through openings 223 provided by parts or flanges 228 and 229. A cooling medium such as water enters through an inlet opening 234 and exits through the opening. output 235, suitable connections being made at the ends of the journals to allow relative rotation. This cooling prevents unwanted heating or temperature rise of roll 227.

   A journal 231 has a toothed wheel 236 which is attached to it and which is driven at the desired speed of rotation by any suitable device which is associated with it and which has not been shown.



   In fig. 15, there is shown a modification of the apparatus shown in FIG. 14, both devices

  <Desc / Clms Page number 63>

 differing in that two or more streams of molten metal are laid in successive layers one above the other on the cooling belt, instead of being placed side by side.

   This fig. 15 shows a vessel 237 of molten metal, which vessel includes a cylindrical valve 238 of adjustment similar to the valve 216 previously described; this container 237 deposits on the belt 241 a stream of molten metal 239 having a determined and regulated width and thickness, which metal comes from the mass of molten metal or other substance 240 placed in the container 237. The stream 239 is supplied at a determined flow rate, which rate is regulated by the regulating valve. This current 239 thins and is carried by the moving belt 241 to transform into a strip or film of uniform width and thickness.

   This film cools under known conditions by transmitting its heat to the belt 241; therefore a determined temperature suitable for proper bonding with another metal film or strip can be obtained by pre-determining the length of the contact (i.e. the length denoted by distance 243).



  This contact length can be mathematically calculated. At this point, a stream 244 of another metal 245 supplied by the container 246 and by the cylindrical control valve 247 is brought and deposited on the film 242 to form another superimposed film 248, by virtue of the same wetting action as that which has already been described.

   The film 248 may have the same width as that of the previous film or may have a different width, since it may be desired to cover only a portion of the film 242; the film 248 also has a determined thickness which is controlled by the flow rate of the molten metal 245 pushed by the control valve 247 and which is also controlled by the speed of the belt 241 and the film.

  <Desc / Clms Page number 64>

 cule 242 adhering to said belt.



   From this point, the belt 242 carries two superimposed metal films which can be subjected to the action of a shaping roller or cylinder when they have reached a selected temperature; the entire operation can be carried out under an airtight cover, under vacuum, or in any desired atmosphere of stagnant or circulating gas so as to maintain an unoxidized and clean surface of the film so that it is suitably united to the metal of the film, 242. Thanks to the appropriate choice of the metal used, the thickness of the film and the temperature of the first film, when the second film is formed on this first film,

   many metals or alloys can be united to form bi-metallic bands and the bonding or union of the two superimposed layers can be made very effective, three or more layers can also be formed in the same way to obtain particular solid products. -metallic and flat.



   The vessel 246 and its control valve 247, instead of being used for another molten metal or alloy, can be used to mechanically distribute over the surface of the film 242 a layer of finely divided material, such as ferro. -chrome, to mix and combine it, for example, with a cast film of ordinary steel and to give the solid and flat product an alloy surface resistant to heat and corrosion;

   or these devices can be used to distribute pulverized ferro-manganese on the film 242 with the aim of giving the surface resistance to wear and abrasion or else to distribute any pulverulent material hardening the surface, material such as

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 as crystals of boron or the like; as well as diamond powder can be embedded in the whole width of the material or in a part of it for the manufacture of special tools.

   Metal powder such as powder of aluminum, copper, brass, etc. can also be mechanically distributed so that it melts on the surface of the film of molten metal which is subsequently subjected to the action of a shaping roller or cylinder, for the purpose of embedding any of the above materials or a combination of these materials in the conveyed metal film and at the same time for the purpose of flatten or shape the upper surface of this film.



  Further, if the shaping roll is given a corrugated or grooved surface, the grooves or corrugations 249 can be reproduced and molded into the flat solid product 250, as shown in FIG. 16. Also in this way other different shapes, impressions or irregularities can be reproduced, for example serrations, waves, marks, dividing lines, relief contours, etc.



   In fig. 17, a variant of the apparatus of FIGS. 14 and 15; this device shown in fig. 17, suitable for the manufacture of flat coated metal products. In this embodiment of the invention, the molten strut stream 251 exiting vessel 252 is transformed into a metal film 253 by a belt 254. A shaping roll 255 is adjusted such that a A solid strip or sheet 256 of other metal unwinding from coil 257 rests against metal film 253 with a determined and regulated pressure.

   The distance from the nozzle 258 to the roller 255 is calculated such that the metal film 253 when

  <Desc / Clms Page number 66>

 that it reaches said roller has lost by conduction sufficient heat transmitted to the belt 254 so that it is still liquid, but that it has part of its solid phase precipitated from the den which it wets the belt 256 which presses on it under the roll 255 and in such a way that it unites with this solid strip to form a flat coated metal product.



   If we refer again to fig. 17, it will be seen that the belt 254 is an endless belt made of a suitable metal and passing around the pulleys 259, one of which is suitably driven. The surface of the belt 254 which contacts the film 253 is preferably of a nature such as to provide that film with a smooth and smooth surface.



   The vessel 252 is preferably in the form of a metal vessel 260 and is provided with a refractory lining 261. A bulkhead 262 is provided with an orifice 263 so that molten metal free from slag can be collected. evacuated by the nozzle 258.



   The solid strip 256 is preheated before it comes into contact with the strip 253; The result is obtained by means of an electric or other heating device 264, which device forms a closed chamber 265 intended to prevent oxidation of the strip 253.



  By means of an opening or nozzle 266, any desired active or inert gaseous atmosphere can be maintained in chamber 265, such atmosphere being stagnant or circulating. Regardless of the particular embodiment of the heater 264, the strip 256 passes through this device and is brought to the desired temperature which depends on the particular composition of the strip 256.

  <Desc / Clms Page number 67>

 



   The composite web can be rolled around a drum 267; in such a composite strip, the strip 253 at least has the primary crystal structure which has been described above. The strip 256 can be obtained according to the method which is the object of the invention and, in this case, it has a similar crystal structure.



   The microstructure of the products which can be obtained in accordance with the invention has been shown in FIGS. 18 and 19. These two figures show the unusual uniformity, homogeneity and purity of the products, the non-orientation of the crystal structure and the formation of small crystals similar to threads or veins. The absence of the usual separation or segregation and heterogeneity can be particularly noted on these photomicrographs. A comparison with typical ordinary structures will bring out, in a marked way, the new and unique characteristics of the structure of the products which are the object of the invention.



   It is obvious that various modifications could be made in the arrangements described and shown without the general economy of the invention being thereby impaired.


    

Claims (1)

REVENDICATIONS 1. Produit métallique plat obtenu directement à partir de métal fondu et ayant une structure cristalline uniforme non orientée. CLAIMS 1. A flat metal product obtained directly from molten metal and having a uniform, unoriented crystal structure. 2. Produit tel que celui revendiqué sous 1 et caractérisé par une bande qui a été formée par écoulement à partir d'une masse de métal fondu, tandis qu'elle a été refroidie rapidement à une température déterminée au-dessous du point de solidification du métal, cette bande ayant une structure cristalline uniforme non orientée. 2. Product such as that claimed under 1 and characterized by a strip which has been formed by flow from a mass of molten metal, while it has been rapidly cooled to a determined temperature below the solidification point of the metal, this band having a uniform unoriented crystal structure. 3. Produit tel que celui revendiqué sous 2 et caractérisé par le fait que ladite bande a été formée à partir d'une masse de métal fondu, par écoulement uniforme à une température uniforme directement sur une surface absorbant la chaleur et se trouvant à une température in- férieure au point de solidification du métal, surface se déplaçant, à une vitesse uniforme, à partir du point d'é- coulement. 3. Product such as that claimed under 2 and characterized in that said strip has been formed from a mass of molten metal, by uniform flow at a uniform temperature directly on a heat-absorbing surface and at a temperature below the solidification point of the metal, the surface moving at a uniform speed from the pouring point. 4. produit tel que celui revendiqué sous 1, 2 ou 3 et caractérisé par le fait que la structure cris- talline précitée comprend une masse de petits cristaux non orientés analogues à des filets ou veinules et ayant une dimension et une composition uniformes. 4. product such as that claimed under 1, 2 or 3 and characterized in that the aforementioned crystalline structure comprises a mass of small unoriented crystals similar to threads or veins and having a uniform size and composition. 5. Produit métallique plat comprenant plu- sieurs bandes telles que celles revendiquées sous l'une quel- conque des revendications 1 à 4., et ayant une composition différente, lesdites bandes étant réunies longitudimalement pour faite corps l'une avec l'autre. 5. A flat metal product comprising a plurality of bands such as those claimed in any one of claims 1 to 4, and having a different composition, said bands being united longitudinally to form one with the other. 6, Produit métallique plat à plusieurs épais- seurs comprenant plusieurs bandes telles que celles revendi- quées sous l'une quelconque des revendications 1 à 4 et ayant une composition différente, lesdites bandes étant réunies face à faoe pour faire corps l'une avec l'autre. <Desc/Clms Page number 69> 6. A multi-thickness flat metal product comprising a plurality of bands such as those claimed in any one of claims 1 to 4 and having a different composition, said bands being united facing each other to form one with the other. 'other. <Desc / Clms Page number 69> 7. Variante du produit tel que celui revendiqué sous 6 et caractériser par le fait qu'une des bandes est une bande formée préalablement et ayant une structure cristalline ordinaire. 7. Variant of the product such as that claimed under 6 and characterized in that one of the bands is a band formed beforehand and having an ordinary crystalline structure. 8. produit tel que celui revendiqué sous l'une quelconque des revendications précédentes et oaraoté- risé par le fait qu'il présente une section transversale en forme de ceint 9, Produit tel que celui revendiqué sets l'une quelconque des revendications précédentes et earac- térisé par le fait qu'un bord longitudinal est profilé, par exemple dentelé. 8. product such as that claimed in any one of the preceding claims and characterized by the fact that it has a cross section in the form of a belt. 9. A product as claimed in any one of the preceding claims and characterized in that a longitudinal edge is profiled, for example serrated. 10. Produit tel que celui revendiqué sous l'une quelconque des revendications précédentes et ca- ractérisé par le fait qu'une face est munie de contours de surface déterminée. 10. Product such as that claimed under any one of the preceding claims and charac- terized in that one face is provided with determined surface contours. RESUME SUCCINCT produit métallique plat ebtenu directement à partir de métal fondu ayant une structure cristalline uni- forme et non orientée, formée de petits cristaux non orientés analogues à des filets ou veinules et ayant des dimensions et une composition uniformes. BRIEF SUMMARY A flat metal product obtained directly from molten metal having a uniform, unoriented crystal structure formed of small unoriented, threadlike or vein-like crystals of uniform size and composition.
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