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M E M 0 I R E DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande de B R 'E V E T D ' I N V E N T ION "Minuterie combinée réglable".
La présente invention a pour objet une minuterie combinée, agencée de façon à actionner une commande au bout d'un temps déterminé, réglable à volonté.
La minuterie selon l'invention est plus particulière- . ment destinée à être utilisée pour un appareil de cuisson, et en général un appareil de cuisson ménager tel qu'un réchaud ou un four à gaz ou électrique, et permet alors de couper automatiquement l'alimentation d'un tel appareil au bout d'un temps réglable à volonté, et cela sans qu'aucune surveillance ne soit nécessaire ou utile.
Cette application avantageuse se trouve comprise dans le cadre de l'invention et, pour simplifier la description, il sera uniquement question de cette dernière par la suite, mais il est bien entendu que l'invention ne lui est nullement limitée.
Suivant une caractéristique de l'invention, la minuterie comprend un mouvement d'horlogerie réglable à l'aide d'une
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manette ou analoguepermettant de fixer un intervalle de temps à la fin duquel celui-ci actionne un déclic libérant une tige de commande au moins soumise à l'action d'un ressort qui la déplace de façon à effectuer la manoeuvre requise.
Cette tige peut avantageusement être libérée à volonté afin de permettre la fermeture du chauffage indépendamment du mouvement d'horlogerie.
La tige de commande précitée peut être manoeuvrée de l'extérieur à l'aide d'un bouton et porte de préférence une denture à rochet avec laquelle coopère le déclic ci-dessus et permettant le réglage de l'intensité du chauffage, un cliquet de cette denture pouvant être avantageusement mis en action, quand le mouvement d'horlogerie ne fonctionne pas, à l'aide d'une commande manoeuvrée de l'extérieur.
Cette dernière commando permet de maintenir à demeure la minuterie en liaison avec le ou les organes de manoeuvre du réchaud et elle est de préférence agencée de façon à être obligatoirement effacée quand le mouvement d'horlogerie fonctionne.
La totalité des mécanismes sont de préférence enfermés dans un boîtier qui, suivant une réalisation, est destinée à être placée devant le réchaud qui comporte des pièces de liaison aux organes existants pour la manoeuvre de l'alimentation (en gaz ou électricité),
Cette minuterie peut comporter deux ou plusieurs tiges de commande quand chaque bec de gaz est commandé par deux robinets par exemple.
Suivant une autre réalisation, le boîtier de la minuterie est combiné à et fait de préférence corps avec un organe de manoeuvre disposé dans un raccord ou analogue destiné à être interposé en série sur l'alimentation de l'appareil de chauffage, cet organe de manoeuvre étant par exemple un robinet interposé sur la tuyauterie d'amenée du gaz ou un interrupteur intercalé sur un cable électrique.
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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention résulteront d'ailleurs de la description qui va suivre en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et sur lesquels : la fig. 1 est une vue perspective d'une minuterie en place devant une cuisinière à gaz ; la fig. 2 est une vue latérale avec arrachement partiel du boîtier de cette minuterie ; les figs. 3 et 4 montrent en coupe suivant la ligne III-III de la fig. 4 la position des organes pour l'utilisation avec le mouvement d'horlogerie arrêté et lorsque le mouvement d'horlogerie est en marche ; les figs. 5 et 6 montrent une autre réalisation en perspective et latéralement avec arrachement partiel ; la fig. 7 montre, avec arrachement partiel, une réalisation d'une minuterie pour four électrique ;
les figs. 8 et 9 montrent un mode de fixation des organes de commande sur un disque de manoeuvre représenté à la fige 9.
En référence à la fig. 1, le mécanisme est représenté enfermé dans un bottier 1, porté de façon amovible devant une cuisinière à gaz 2 à l'aide d'une bride 3 serrée contre le boîtier 1 par une vis commandée par un bouton de manoeuvre 4. Cette bride présente un prolongement 5 monté coulissant sur une plaque 6 assujettie sur le plateau 7 de la cuisinière ,
Le bottier 1 porte au moins une tige de commande rotative 9 reliée à la pièce rotative du robinet, cette liaison étant représentée réalisée par une pièce 10 en forme de U embrassant la poignée 11 du dit robinet. L'appareil étant supposé, à la fige 1, coopérer avec un brûleur à deux ,robinets, il présente une deuxième tige 9, identique à la première, reliée à la poignée du deuxième robinet.
Pour simplifier, on décrira le mécanisme en liaison avec une seule tige 9.
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La tige 9 ou chaque tige 9 traverse transversalement le bottier 1 et se termine sur la face avant de ce dernier par un bouton de manoeuvre 14 permettant de la faire tourner entre ses deux positions extrêmes correspondant respectivement à l'ouverture et à la fermeture du robinet, ces deux positions extrêmes étant fixées par le contact d'une saillie 15 de cette tige avec l'une ou l'autre de deux butées 16 et 17 portées par le bottier 1. Un fort ressort 19 sollicite la ou chaque tige 9 vers sa position correspondant à la fermeture du robinet. Par ailleurs, la ou chaque tige 9 porte à l'intérieur du boîtier 1 une denture à rochet 21 coopérant avec un cliquet 22 qu'un ressort 23 sollicite vers sa position d'encliquetage.
Ce cliquet porte une petite tige 24 en saillie à travers une rainure ménagée dans la face avant (fig. 1) du boîtier et permettant de le dégager à la main, ce qui autorise la fermeture du robinet correspondant à un moment quelconque.
Le ou chaque cliquet 22 présente une queue 26 avec laquelle coopère la tête 27 d'un levier 28 articulé sur un axe 29. Le levier 28 est sollicité par un ressort 30 dans le sens correspondant à l'application de sa tête 27 sur la ou chaque queue 26, application désengageant le ou les cliquets 22.
Une tige 32 portée par ce levier 28 et faisant saillie à travers une rainure ménagée dans la face (fig. 1) du boîtier 1 permet de basculer ce levier à la main. Le levier 28 présente une saillie 34 disposée au droit d'une came circulaire rotative 35 dans laquelle est ménagée une encoche 36. La position de cette came 35 par rapport au levier 28 est telle que la tête 27 de ce dernier est maintenue hors de contact de la ou des queues 26, à l'encontre du ressort 30, tant que la saillie 34 ne pénètre pas dans l'encoche 36.
La came 35 est calée sur le même pivot qu'une roue dentée 37 en prise avec un pignon 38 calé sur le pivot 39 du remontoir du moteur d'un mouvement d'horlogerie du type usuel.
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Ce pivot 39 fait saillie sur la face avant du bottier 1 d'où il peut être manoeuvré par un bouton 40 se déplaçant en face d'une graduation 41 (fig. 1) correspondant en général à 60 minutes.
.Un doigt 42 fixé au pivot 39 vient en prise, pour chaque tour complet de ce dernier, avec une roue dentée 44 d'un indicateur 45 gradué en général en heures et visible sur la face avant,
L'ensemble est complété par un cliquet basculant 46 sur lequel est fixée l'extrémité du ressort 30. Ce cliquet 46 est manoeuvrable de l'extérieur à l'aide d'un bouton 47. Les deux positions de ce cliquet sont celle représentée à la fig.
3 où il est en prise avec le pignon 37, le ressort 30 étant détendu, et celle représentée à la fig. 4 où il est effacé et le ressort 30 est tendu.
Le fonctionnement est le suivant :
La minuterie étant disposée à demeure devant le réchaud, le cliquet 46 est à la position de la f ig. 3 quand celleci n'est pas utilisée. Dans ces conditions, le ressort 30 est détendu et les cliquets 22 sont en prise sous l'action des ressorts 23, ce qui permet d'ouvrir les robinets d'un angle réglable à volonté, la fermeture de ceux-ci étant opérée sous l'action des ressorts 19 quand on soulève ces cliquets à l'aide des tiges 24.
Pour utiliser la minuterie, on bascule le cliquet 46, ce qui libère le pignon 37 solidaire de la came 35 et tend le ressort 30 qui fait basculer le levier 28. La saillie 39 de ce levier entre dans l'encoche 36 et la tête 27 venant au contact des queues 26 dégage les cliquets 22 de la roue 21. On appuie alors sur la tige 32 de façon à ramener ces cliquets 22 en prise et à libérer la came 35 et on fait tourner le bouton 40 (entrainant à la fois cette came et le mécanisme de tension du ressort du mouvement d'horlogerie) de l'angle correspondant au temps désiré de chauffage, temps lu sur la graduation. On ouvre en-
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suite les robinets de l'angle voulu à l'aide des boutons 14.
L'ensemble occupe alors la position représentée à la fig. 4.
Le mouvement d'horlogerie se met en marche et la came 39 est ramenée lentement vers sa position primitive qu'elle atteint au bout du temps f ixé. La saillie 39 du levier 28 qui bascule autour du pivot 29 pénètre alors dans l'encoche 36 et la queue 27 fait basculer les cliquets libérant les tiges 9 qui sont ramenées sous l'action des ressorts 19, à la position de fermeture des robinets. Par ailleurs, la came 35 immobilisée ar- -rête le moteur du mouvement d'horlogerie.
Selon la variante représentée aux figs. 5 et 6, la minuterie est combinée à un robinet 60 placé sur un raccord 61 destiné à être intercalé sur le conduit d'alimentation d'un réchaud. Le robinet 60 fait corps avec la tige 9 et peut être disposé, comme représenté, à l'intérieur du bottier 1 qui est alors traversé par le raccord 61. Le mécanisme de la minuterie est identique à celui décrit ci-dessus dont il ne diffère qu'en ce qu'il n'existe qu'une seule tige de commande 9.
Cette minuterie peut d'ailleurs coopérer avec un interrupteur électrique qui, comme le montre la fig. 7, comporte une pièce mobile 60 fixée à la tige 9.
En référence aux figs. 8 à 10, on a représenté un modo de liaison de la tige 9 et de l'organe de commande du robinet ou autre constitué par la pièce en U 10. A cet effet, la tige 9 se termine par un disque 70 présentant une rainure recourbée 71 et un trou 72 dans lequel pénètrent des saillies correspondantes de la pièce 10 appliquée contre le disque par un système à ressort 73 se terminant par une tige 74 pouvant se loger dans une encoche 75 ménagée dans une surface terminale de la pièce 70.
Naturellement, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation représentés et décrits qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.