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@rocédé et dispositifspour le revêtement en ciment ou matériau analogue de tuyaux ou autres pièces frettées et produitsobtenus. SOCIETE ANCNY@E DES @AUTS-FOU@NEAUX & FONDERIES DE
PONT-A-MOUSSON
On connaît des tuyaux et pièces analogues, pleines ou creuses, dans lesquels une âme en acier, route, béton ou ciment armé ou non, etc, est frettée à l'aide alun ou plusieurs fils ou feuillards en acier ou autre métal ou alliage, le frottage étant lui-même recouvert d'un revête- ment protecteur en ci'ment ou matériau analogie.
Pour la pose @e ce revêtement, on procède généralement de la manière suivante: On place le tuyau ou autre pièce, forme ae l'âme et du frettage, verticalement dans un moule ménageant autour aes frettes un espace annulaire correspon- dant à l'épaisseur désirée pour le revêtement, et on verse par le haut le ciment ou matériau analogue, destiné à former ce revêtement.
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Ce procédé présente des inconvénients; en effet mal- gré les vibrations auxquelles on soumet Le moule, il. se produit à la prise du béton un retrait assez important, il. arrive que Le revêtement se craquèle et se fissure, au détriment de la protection de l'armature du frettage et par snite de L'étanchéité du tuyau,
En outre, le frettage en relief sur L'âme, constitue des saillies qui, malgré Les vibrations, gênent la descen- te du aiment et par suite le remplissage intégral de L'espace annulaire compris entre l'âme et Le moule; l'ex- périence montre que des vides importants peuvent subsister contre Les spires de La frette du o8té opposé à l'intro- duction du ciment dans Le moule.
La liaison entre le re- vêtement et le frettage laisse donc à désirer; en entre, Les fils ou feuillards du frettage peuvent se trouver au contact d'air et souvent d'eau (après fissuration du revêtement) c'est-à-dire d'agents d'oxydation qui rem- plissent les vides laissés autour desdits fils on feuil. lards,
La présente invention a pour objet un procédé per- fectionné pour La pose d'un revêtement en ciment on ma- tériau. analogue sur les tuyaux et autres pièces frettées, ce procédé, d'une mise en oeuvre très faoile, permettant d'obtenir an revêtement compact à faible retrait, donc d'u- plus ne/grande étanchéité, et d'enrober intégralement,, sans la moindre cavité, le ou. les fils ou feuillards de frettage.
Ce procédé est remarquable notamment en ce qa'il consiste à projeter Le mortier de ciment sur Le tuyau ou antre pièce, suivant une direction sensiblement radiale. à l'aide d'une Lance et au moyen d'air on autre fluide oomprimé, c'est-à-dire par Le moyen utilisé dans la cons- traction sons Le nom de "canon à ciment".
On pent effectuer le revêtement:
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soit en opérant par bandes parallèles Longitudinales, jointives, La progression pouvant avoir lieu dans un seul sens ou dans Les deux, Le tuyau étant immobile pendant la formation de chaque bande et tournant dès qu'une bande est terminée de la valeur de La Largeur de La nouvelle bande à former, soit en faisant tourner Le tuyau ou autre pièce d'une manière continue, dans 'Lequel cas on forme une bande hélicoîdale continue à spires jointives.
De préférence, après formation du revêtement et avant durcissement oomplet du oiment, on égalise sa surface en promenant sur cette surface: d'abord une rape Longitudinale pour égaliser oette surface, puis une taloohe cylindrique de Lissage,
L'invention a égalemment pour objet une installation pour L'applioation du procédé précité de formation du revêtement,/Ladite installation étant remarquable notam.. ment, en oe qu'elle oomporte,"en combinaison, des moyens pour dépLaoer La Lance à ciment et pour faire tourner le tuyau.
Dans le cas de formation de bandes longitudinales, il est prévu des moyens pour déplacer La Lance à oimént en translation et alternativement dans Les deux sens le long du tuyau ou autre pièce à recouvrir et des moyens pour faire tourner d'un certain angle Ladite pieèce, quand la Lance a terminé une bande et avant qu'eLLe commence la bande suivante.
L'invention a enoore pour objet l'appareillage, destiné à L'égaLisation et au lissage du revêtement et, en particuliers une rape constituée par une Lame de soie fixée à plat et en relief sous une monture;
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une taloche à surface cylindrique de Lissage.
L'invention a également pour objet Les tuyaux et antres pièces frettêes comportant un revêtement obtenu par le procédé ci-dessus.
Au dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple: la fig. L est un schéma rappelant Le procédé oouram" ment utilisé pour former le revêtement superficiel en ciment ou matériau. analogue d'un tuyau on antre pièce;
La fig, 2 est un schéma analogue, relatif au procédé selon l'invention;
La fig, 3 est une coupe transversale, suivant la Ligne 3-3 de La fig. 4 d'une installation selon l'inventtion; la fig, 4 en est une vne de face, avec arrachements partiels;
La fig, 5 est une vne en bout;
La fig, 6 est une vue de par dessous de la rape d'égalisation de La surface;
La fig. 7 en est une vue en bout;
la fig. 8 montre de face le mode d'utilisation de cette rape sur un tuyau;
La fig. 9 est une coupe transversale suivant La ligne 9-9 de La fig. 8; la fig, 10 montre, de faoe, Le mode d'utilisation de la taloohe cylindrique;
La fig, Il est une coupe transversale suivant La ligne 11-11 de La fig, 10,
Comme déjà dit, on a schématisé à La fig. 1, Le mode actuel de formation d'un revêtement 1 sur l'âme 2 d'un tuyau ou autre pièce, pleine ou creuse, cette âme étant frottée par un on des fils on feuillards 3 enroulée par exemple en hélioe. Cette âme 8 aveo ses frottes 3 est logée
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dans un moule 4 et on verse Le ciment 5, destiné à former le revêtement, par le haut dans Le sens indiqué par la flèche f1.
On constate que malgré Les vibrations communi- quées au monte 4 : d'une part, Le ciment 5 prend un important retrait au séchage; d'autre part, au-dessous des spires 3 de frettage subsistent des cavités 6, de telle sorte que Les frottes 3 sont mal enrobées et restent an contact de l'air. et, plue tard, de L'eau qui s'infiltrera par les craquelures du revêtement 4, de telle sorte que ces frottes sont soumises aux agents de corrosion.
Le procédé selon l'invention, consiste, au contraire, à projeter à l'aide d'une Lance 7 et au moyen d'air ou autre fluide comprimé, le mortier de ciment ou autre matériau contre l'âme 2 sensiblement perpendiculairement à cette âme suivant la flèche f2.
Grâce à ce procédé, il est possible d'une part, d'obtenir un revêtement 1 plus compact dans Lequel Le ciment prend au séchage un retrait bien moindre d'où la suppression complète du oraquelaga et des fissures; le revêtement 1 reste étanche, d'autre part, d'enrober intégralement Les spires 3 de frettage. car, en raison de la force de la projection, une partie du béton rebondit dans différentes directions au contact de l'âme du tuyau pour atteindre et remplir les rainures que la ou les frottes ménagent entre elles et la surface de l'âme 2; Les frottes 3 sont donc entièrement enrobées, parfaitement maintenues et mises à L'abri des agents de corrosion.
Comme déjà indiqué, on peut poser le revêtement 1 en formant autour du tuyau; entraîné en rotation, une bande hélicoïdale à spires jointives, en animant simultanément
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La lance 7 d'un mouvement de translation suivant L'axe Longitudinal du tuyau; dans ce cas, le tuyau est. de préférence, placé verticalement pour soustraire Le béton fraîchement appliqué à L'action directe de la pesanteur.
On peut également opérer par bandes longitudinales jointives. la Lance 7 étant déplacés le long du tuyau immobile et ce dernier étant tourné autour de son axe d'un angle correspondant à la largeur d'une bande après la finition d'une bande et avant que L'on commence la bande suivante.
Les fig, 3 à 5 représentent une installation, desti- née à l'application de ce dernier procédé.
Suivant cet exemple d'exécution, L'installation est destinée au revêtement d'un tuyan on pièce analogue, dont on voit en 3 Les spires de frettage posées sur L'âme 2, en héton ou ciment armé ou non on en tout autre matériau. Le tuyau repose à ses extrémités sur des portées 8, sur lesquelles il peut être bloqué par tous moyens quelconques appropriés, à expansion par exemple.
Ces portées oompor- tent, de préférence un cordon 9 dont le diamètre d correspond à celui du revêtement 1 à poser aux Le tuyau. sur chaque portée 8 est fixée une couronne 10 reposant sur une paire de galets 11, L'un des galets 11 peut être entraîné, par intermittences, dans Le sens de La flèche f3 (fig. 5) de manière communiquer au tuyau 3 des mouvements de totation autour de son axe longitudinal dans le sens de la flèche f4, l'emplitude des déplacements correspondant à La largeur % (fig. 4) désirée pour les bandes à réaliser.
L'entraînement est par exemple réalisé de La manière suivante: sur L'axe 12 de ce galet 11 (fig. 5) est par exemple clavetée une roue à rochets 13 coopérant avec un oliquet 14, monté oscillant sur un Levier 15, fou sur L'axe 12, Ce levier 15 est relié par une biellette 16 à
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un levier à trois branches 17, oscillant autour de l'axe fixe 18. Un contrepoids 19, porté par L'une de ses bran.
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oheu tend à faire osciLLer ce levier dans le sens de la flèche f 5 et les oscillations sont commandées par une oame 20 oontre laquelle s'appuie sous L'action du. contrepoids L9. la troisième branche du levier 17.
Oette came 20 en forme de spirale comporte un ressaut brusque 21; et elle tourne dans le sens de la flèche f6, de telle sorte que lorsque ses rayons croissants défi Lent devant le Levier 17, ce levier oscille dans le sens inverse de
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La flèche i5 à lvenoontre du contrepoids qui est soulevé, le aliquet L4 glissant alors sur la roue 13, tandis que Lorsque Le ressaut 2 se présente, Le Levier 17 est bras- quement rappelé par le contrepoids 19, Le Levier 15 oscil-
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le dans le sens de la flèche f7 et le eliquet 14 fait tourner la roue 13 dans le sens de la flèche f3 dune quantité qui dépend du ressaut aL,
0elai-oi est choisi de manière que le tuyau tourne de la quantité Je désirée dans le sens de la flèche f4
La came 80 est olavetée sur un axe 22 ainsi qu'une
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roue dentée a3 en prise avec une vis &4. '0ette vis 2. est olavetêe sur un arbre 35 qu'un couple d'engrenages 26, 27 permet d'entraîner à partir, par exemple, d'un moteur électrique 28.
En bout de L'arbre 25, qui est porté par des paliers fixes 29 est clavetée une roue à
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chaîne 30, En face dtelle$ en est placée une deuxième 31 dont L'axe 32 est porté par un palier 33, sur les roues 30 et 31 passent deux chaînes sans fin 34 et 35 passant à Leurs antres extrémités sur deux pignons 36, Ces chaînes qui sont Logées dans une fosse longitudinale 37 sont oon-
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venabLement entreto1sêes par un axe 38 de manière que le déplacement de la chaîne 34 dans le sens de la flèche f8 (fig. 4) par exemple, soit communiqué à La chaîne 35 qui se déplaoe parallèlement à la première. Bien entendu
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les roues 30 et 31 pourraient être liées en outre, par exemple, an moyen de trains d'engrenages.
Sur l'axe 38 porté par ces chaînes 34,35 est articulée une biellette 39, articulée à son antre extrémité sur un chariot 40, se déplaçant parallèlement à. l'axe du tuyau sur deux rails 41, placés de part et d'antre de la fosse 37. Ce chariot 40 porte la Lanoe 7 alimentée d'une part, par Le tuyau 42, en aiment poussé par de l'air ou autre fluide comprimé et d'autre part, par le tuyau 43, en eau destinée à la formation du mortier de ciment. Les tuyaux 42 et 43 qui sont des tuyaux souples sont portés par tous moyens quelconques appropriés de suspension par exemple par des chaînettes 44 terminées par des anneaux 44a glissant sur des fils 44b tendue parallèlement à L'axe de la machine.
On voit que sous l'action des chaînes 34 et 35 qui se déplaoent d'un mouvement continu dans le sens de la flèche f8, le chariot 40 et la lance 7 sont d'abord en-, traînes dans le sens de la flèche f8 (biellette en 39a) puis en sens inverse (tiellette en 39b, fig. 4). On peut utiliser, soit seulement la course aller, soit Les courses aller et retour, Dans le premier cas, l'engrenage 23, 24 et la oame 20 sont telles que Le tuyau.' n'est entraîné en rotation qu'une fois pour chaque course aller et retour de la lance 7. par exemple pendant la durée de la course de retour. Dans le deuxième cas, le tuyau est entraîné à la fin de chaque course d'aller et de chaque course de retour de la lance.
On peut aussi superposer deux couches obtenues à l'aller et au retour, le tuyau n'étant entratné qu'après chaque trajet aller et ,retour,
Suivant un mode d'exécution préféré de l'invention représenté aux fig. 3 à 5, le canon à ciment se déplace
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dans le plan diamétral horizontal du tuyau ou au. voisinage de ce plan et la rotation du tuyau s'effectue dans un sens tel que les bandes horizontales fraîchement revêtues s'élèvent d'abord vers la génératrice supérieure du tuyau.
Grâce à cette particularité de l'invention, le béton fraîchement posé échappe à L'action directe de la pesan- teur pendant une demi-rotation du tuyau, et pendant ce temps, il acquiert une résistance suffisante qui Lui permet de résister ensuite à l'aotion directe de son poids, Ce mode d'application contribue grandement à améliorer la qualité du revêtement.
On obtient finalement un revêtement oomplet de diamètre extérieur d; mais la surface extérieure de ae revêtement est rugueuse et, de préférence, elle doit être Lissée avant que Le ciment niait terminé sa prise. l'our ce faire, le tuyau étant posé sur deux rails parallèles 45 (fig. 8,9) sur Lesquels on peut le faire faoilement rouler, on commence à déplacer sur ce tuyau une râpe 46, posée à plat de manière qu'elle égalise toutes Les irrégularités importantes de cette surface. Cette râpe est constituée de préférence, par une Lame de soie 46a fixée à plat, en relief, sous une monture 47 (fig. 6, 7, 8, 9).
De préférence, L'opération est conduite en donnant à la râpe des mouvements longitudinaux alternatifs, en morne temps que l'on déplace progressivement cette râpe autour du tuyau, L'épaisseur du béton étant régularisée au moyen de bagues amovibles 9, placées aux extrémités du tuyau et servant d'appui à la rape,
On finit ensuite le Lissage à L'aide d'une taloche cylindrique 48 (fig, 10, 11) à Laquelle on imprime de pré- férence des mouvements alternatifs transversaux,
Naturellement, l'invention n'est nullement Limitée
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aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.
0'est ainsi qae L'on pourrait utiliser simultanément deux ou plusieurs canons à ciment à commande mécanique, qae L'on pourrait aussi utiliser un canon supplémentaire manoeuvré à La main pour oorriger les irrégularités éventuelles du canon à. commande mécanique,
On peut même utiliser pour la commande des déplacements du canon et du tuyau. un moteur à air comprime relié aux tuyauteries d'air qui alimentent Le canon à ciments de cette façon, on réalise quand La pression varie dans L'ensemble du réseau, une vitesse de déplacement du canon sensiblement proportionnelle à son débit et par suite ane épaisseur de revêtement plus régulière.
Par ailleurs on peut faire rouler le tuyau sur les galets par L'intermédiaire de oouronnes Lisses, comme fignré, ou également utiliser des couronnes à boudin. ou même placer directement Les extrémités cylindriques nues du tuyau sur Les galets,
Enfin, les organes mécaniques servant à. l'entraîne- alternatif ment Latéral/du canon et à la mise en rotation intermittente du tuyau peuvent être de tont type autre que celui représenté et décrit à titre d'exemple.
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