<Desc/Clms Page number 1>
BREVET D'IMPORTATION Perfectionnements aux machines d'aération .
William FAGERGREN Salt Lake City, Utah (Etats-Unis)
La présente invention' est relative à une machine d'aération perfectionnée, et plus particulièrement à une machine d'aération servant à l'enrichissement par flottage de la pulpe dans l'extraction de produits métallurgiques de leurs minerais; elle peut donc être appelée une maohine à flottage, quoique son utilité ne se limite pas à cette application.
L'invention vise principalement à obtenir: un rendement maximum pour une dépense minimum, une construction simplifiée, une réduction de la puissance absorbée,
<Desc/Clms Page number 2>
une large étendue de capacité, une circulation parfaite de la pulpe à travers la machine, lors du traitement par flottage des minerais, et une construction donnant un encombrement minimum pour une capacité donnée.
Au moyen de cette oonstruotion, on obtient des résultats beaucoup supérieurs au point'de vue fonctionnement* En effet, elle ne demande qu'une roue mobile relativement petite pour produire une aération égale à oelle produite par une grande roue mobile dans la construction anoienne.
Les dessins annexés montrent des réalisations préférées, mais non limitatives, de la présente invention, appliquée à une machine à flottage; sur ces dessins: la fig. 1 représente une partie de la vue en plan oomprenant une cellule unité, aveo une cassure partielle ; les fig- 2 et 3 représentent des ooupes verticales suivant 2-2 et 3-3 respectivement de la fig. 1; la fige 4 représente, à une échelle plus réduite, une vue de profil; la fig. 5 représente une vue de profil oorrespondant à oelle de la fig. 4, mais où deux machines complètes et des fragments d'autres machines sont figurés; la fig. 6 est une vue en plan correspondant à la fig.5; la fige 7 est une coupe centrale verticale longitudinale par une autre variante de construction; la fig. 8 est une coupe verticale suivant 8-8 de la fig. 7;
la fig. 9 est une vue de oôté, avec coupe partielle, montrant une variante d'exécution d'une certaine partie;
En se reportant aux dessins, on voit sur la fig. 5
<Desc/Clms Page number 3>
une construction de cellules 10 comprenant un certain nombre de cellules ou machines à flottage séparées 12 ayant des parois latérales 14 et 15, de préférence continues, et des parois transversales intermédiaires ou terminales 16 et 17 dont chacune relie les deux parois longitudinales.
Le nombre de machines comprises dans une seule. cons- truotion peut varier beauooup; il sera essentiellement déterminé par le genre de traitement nécessité par les différents minerais; en effet, il est le plus souvent indiqué d'aérer la pulpe de flottage d'uhe façon fractionnée, c'est-à-dire en plusieurs étages consécutifs. Cependant, on utilise fréquemment des machines ou cellules uniques.
Chaque machine possède sa roue mobile individuelle 20 composée d'anneaux 21 dont la jante 24 porte des barres 25, de préférence de section circulaire, espacées les unes des autres leilong de la circonférence de la roue mobile. Les intervalles 26 entre les barres sont adaptés au diamètre de celles-ci; ils peuvent varier entre un trente-deuxième du diamètre d'une barre et deux fois ce diamètre; en d'autres termes, l'ouverture libre entre deux barres est au plus égale à deux fois le diamètre d¯'une des barres. On conserve dono ainsi les avantages des fentes en V entre barres consécutives, comme expliqué en détail dans la demande de brevet déposée aux Etats-Unis sous le N 232.165.
Ces avantages oonsistent sommairement en la projection de filets d'air et de pulpe finement divisés sur une surface réoeptrioe de pulpe, maintenue dynamiquement par la rotation de la roue mobile. Les anneaux sont solidaires de l'arbre 27 suspendu dans un palier à butée vertical 28, et assujetti dans un autre palier 29.
A l'extérieur et à une certaine distance radiale des
<Desc/Clms Page number 4>
barres de la roue mobile 25 se trouvent les barres fixes 30 et 31 qui peuvent être fixées par leur extrémité inférieure dans le faux-plancher 32, et par leur extrémité supérieure dans la base annulaire 34 d'un ohapeau oonique 35 (fig. 3) ou dans la partie annulaire 34-1 d'un oylindre ouvert 35-1 (fig. 9), oonstruit en un matériau approprié, par exemple en tôle. Les barres de la roue mobile tout aussi bien que celles qui sont fixes peuvent être construites avantageusement en tubes métalliques, par exemple en laiton, reoouverts extérieurement de caoutchouc durci ou d'une autre matière appropriée ; au besoin, les barres peuvent aussi être en bois, dans quel cas elles sont à section pleine (non représenté).
Certaines barres fixes creuses, telles que 30, passent à travers le chapeau, comme indiqué distinctement sur la fige 2, en offrant ainsi des passages 52 pour la oiroulation de haut en bas de la pulpe vers le passage d'alimentation 36 compris entre le planoher 87 et le faux-plancher 32. Le passage d'alimentation communique avec un passage d'entrée 38. La oiroulation à travers les passages 52 peut être réglée de zéro jusqu'à un maximum au moyen d'un registre 53 dont les ouvertures 56 correspondent aux passages 52.
Autour de la grille formée par les barres 30 et 31, et à l'intérieur des parois de la oellule, se trouve une chambre de triage 41 dont on peut dire, à un certain point de vue, qu'elle comprend également la zone annulaire 40 entre la roue mobile et la grille debarres; en effet, une certaine partie du triage commence dans cette zone.
La pulpe de flottage provenant d'une source quelconque (non indiquée) peut être conduite dans le passage d'entrée 38 au moyen d'une rigole (non représentée), telle qu'elle
<Desc/Clms Page number 5>
est utilisée dans les usines de traitement, ou, dans le cas où les machines sont disposées en série, les "queues" de la machine ou cellule unité précédente, peuvent être reçues par le passage 39.
Les passages 38 et 39 peuvent être formés respective- ment par lesparois 16 et 17 ensemble avec la paroide dé- flection commune 48. Le débit d'une machine peut être conduit, à travers une ouverture de sortie 50 pratiquée dans la paroi 17 correspondante, par le passage 39, au-dessus de la paroi chicane 48, par le passage 38 et, finalement, par le passage d'alimentation 36 dans la machine suivante. que
Il y a lieu de remarquer/la chicane 48 sert en réalité de barrage dont la hauteur est réglable, d'une part en enle- vant une ou plusieurs hausses 48-1 de largeur différente, et d'autre part, en adjoignant une ou plusieurs hausses sembla- bles (non représentées) à celles en place.
Ceci est réalisé en maintenant les hausses librement dans des rainures 43 formées-par des tasseaux 42. Le niveau 46 de la pulpe dépen- dra évidemment de la hauteur du déversoir de sortie, dans ce cas particulier de la hauteur du déversoir de droite sur la fig. 2. Il est évident que le niveau de la pulpe sera sen- siblement le même dans le passage d'entrée, dans la colonne de sortie et sur le déversoir aval, ce niveau étant déterminé par la hauteur du déversoir aval.
Le niveau de la pulpe sera avantageusement beaucoup plus bas que les bandes de trop- plein d'écume 74, afin de prévoir un large espace pour la zone d'écume*
Chaque groupe de machines peutêtre appelé une batterie, et muni d'un cadre continu composé de fermes qui consistent en des montants 60 reliés par des traverses basses 61,
<Desc/Clms Page number 6>
intermédiaires 62 et hautes 63. Des contreventements longitudinaux supérieurs 64 et 65, et intermédiaires 66 peuvent relier d'une façon continue le haut des cellules diverses.
Le palier à butée 28 mentionné plus haut peut être fixé sur 64 et sur 65, tandis que le palier 29 sera fixé sur les poutrelles 66. Chaque arbre de roue mobile portera une roue à gorge 67 commandée par une poulie à gorge du moteur 68, la oonnexion entre ces deux poulies étant effectuée au moyen d'un câble ou d'une courroie 69. Les moteurs peuvent être montés sur les poutrelles 64 et 65, à distance convenable des arbres de roue mobile correspondants. On peut également employer tout autre mode de commande approprié.
Pendant le fonctionnement, la pulpe est introduite, après avoirnmis en marche les roues mobiles, dans les cellules jusqu'à une hauteur quelconque oonvenable, telle que celle indiquée en 46, de préférence en noyant les sommets des barres creuses 30. La force centrifuge, due à la rotation des roues mobiles, projette la matière de pulpe et l'air de l'intérieur de la roue mobile à travers les intervalles 26 dans l'espace annulaire 40 limité par les barresde la roue mobile et les barres fixes.
La force vive de la matière de pulpe et d'air la projette oontre les barres fixes et à travers les intervalles 72 entre elles, en exerçant sur la pulpe une autre aotion aérante, semblable à oelle qui a lieu quand la pulpe est projetée à travers les fentes en V de la roue mobile. Ceci tend doubler l'effet d'aération, et contribue de ce fait à l'augmentation de la capacité de la machine. Comme la pulpe aérée entre dans la chambre de triage 41, elle y engendre une colonne de bulles d'air; l'action de cette colonne d'air
<Desc/Clms Page number 7>
se traduit par la formation d'une quantité d'écume dans la zone d'écumage 77, d'où. l'éoume passé au-dessus des bandes 74 et des tabliers inclinés 75, pour tomber dans les rigoles 76.
Les résidus des cellules successives passent à travers les ouvertures correspondantes 50 et traversent la batterie d'une machine à la suivante, les résidus finaux étant évacués par une large rigole (non représentée).
Les anneaux supérieurs des roues mobiles portent des rayons 78 inclinés par rapport au plan de rotation de manière qu'ils tendent à entraîner l'air entrant dans le chapeau par une ouverture 79 vers le bas dans l'intérieur de la roue mobile. En même temps, les rayons inférieurs 80 in- olinés en sens inverse par rapport au plan de rotation tendent à projeter la pulpe par l'ouverture 54 en haut dans l'intérieur de la roue mobile. Au besoin, les rayons 80 peuvent être supprimés.
Lesfig. 7 et 8 montrent l'exemple d'une autre cons- truotion dans laquelle le fond forme une trémie; cette oonstruction est d'un rendement aussi bon que la précédente. La construction en trémie est surtout indiquée pour les besoins de laboratoire, puisqu'elle permet un nettoyage commode et entier lorsqu'on fait fonotionner la maohine à titre d'essai.
Dans le fonctionnement à titre d'essai, il faut pouvoir récupérer l'intégralité des matières traitées, composées d'une part de l'écume qui contient les produits utilisables du minerai de la pulpe, et d!autre part des résidus séparés.
Dans cette construction, la roue mobile est munie d'anneaux 81 et 82 reliés l'un à l'autre par des barres 83. La roue mobile est suspendue à un arbre 84, et est entourée par
<Desc/Clms Page number 8>
des barres fixes 85, d'une façon analogue à celle précédemment décrite* Au-dessus de la roue mobile se trouve un cha- peau relié au tube 87 sensiblement vertical par lequel l'air est aspiré dans la roue mobile. Immédiatement au-dessous de la roue mobile se trouve un faux-plancher 89 percé d'une ouverture 90 par laquelle une communication est établie aveo le passage d'alimentation 91 communiquant à son tour avec le passage 98.
La trémie de fond consiste en des flancs in- clinés 93 et 94 qui se prolongent de préférence le long de toute la batterie, tandis que les plans des parois transversales inclinées 95 et 96 coupent les flancs inclinés.
Une paroi transversale inclinée 97 délimite, oonouremment avec la paroi 95, le passage d'entrée 92. La partie la plus basse de la trémie peut être munie d'un remplissage 98 de béton ou d'un autre matériau approprié, traversé par une cheville 100 que l'on peut enlever pour le rinçage de la trémie de tout dépôt ou autre matière. L'évacuation des résidus peut se trouver en 101. Des hausses 45 maintenues librement dans des rainures 47 sont prévues pour le contrôle du niveau de trop-plein des résidus.
Il est répété ici qu'un point important de la présente invention consiste en la disposition essentiellement verti- oale de l'axe de la roue mobile ; effet, elle rend possible une chambre de séparation entourant toute la circonférence de la roue mobile et, d'autre part, il faut beaucoup moins de force motrice pour maintenir, par l'action de la force centrifuge, la surface d'imprégnation dynamique dans ce cas que là où l'axe de rotation de la roue mobile est sensiblement horizontal, comme 0' est le cas dans la machine décrite dans la demande de brevet précitée.
Un autre avantage de la
<Desc/Clms Page number 9>
roue mobile verticale consiste en la possibilité de lui donner une longueur des barres beaucoup inférieure à oelle du type horizontal. 0,'est ainsi que la longueur des barres peut être égale au diamètre de la roue mobile, et même inférieure, en obtenant les mêmes résultats, et dans certains cas des résultats meilleurs, qu'avec des roues mobiles horizontales dont la longueur des barres est de trois à quatre fois supérieure. La réduction de puissance absorbée, mentionnée précédemment, est ainsi évidente.
Lë nombre réel des barres 30 permettant la circulation par les passages entre la partie supérieure de la chambre de séparation 41 comprenant la oolonne d'air et le passage d'alimentation 36, comme indiqué dans les fig. l et 2, peut varier largement à vblonté; il dépend de la largeur d'ouver- ture entre les barres et de la quantité de pulpe que l'on désire faire circuler. La fig. 1 montre que chaque cinquième barreest utilisée dans ce but, mais cette disposition peut varier dans une large mesure de façon à accroître ou à diminuer le nombre des passages de communication. Il en est de même de la construction représentée sur la fig. 9.
Le registre 53 possède évidemment le même nombre d'ouvertures 56 qu'il y a de passages 52; il est muni d!une poignée 58 par laquelle il peut être déplacé de part et d'autre, en réglant ainsi la grandeur des orifices menant .dans les passages 52. Un arrangement similaire comprenant le registre 53-1 peut être prévu dans la oonstruotion montrée dans la fig. 9 où la partie supérieure de la chambre de séparation est mise en communication avec un passage d'alimentation correspondant (non représenté). Dans la construction représentée sur la fige 9, le passage d'entrée d'air se trouve à
<Desc/Clms Page number 10>
l'intérieur d'un chapeau cylindrique 35-1, tandis qu'une zone d'écume 57 entoure ce ohapeau. Les passages 52 peuvent être appelés passages de retour.
La grille tonnée par les barres 30 et 31 sert à délimiter au moins partiellement la zone d'aération primaire 40 aussi bien que la zone d'aération secondaire à l'intérieur de la chambre 41, et, par suite, à séparer ces deux zones l'une de l'autre.
Après avoir quitté la roue mobile, la pulpe aérée est violemment projetée oontre et entre les barres de la grille ce qui répète l'action oondensante exercée sur la pulpe. En outre, le contact de la pulpe aérée aveo les barres de la grille exerce une aotion nettoyante très prononcée qui favorise l'émulsifioation de la pulpe avec les huiles et réaotifs de flottage usuel s.
Les réalisations de la présente invention décrites et illustrées oi-dessus ne sont données qu'à titre d'exemple non limitatif, et il reste bien entendu que l'on peut y apporter des modifications très variées sans déroger à l'espritde l'Invention.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
IMPORT PATENT Improvements to ventilation machines.
William FAGERGREN Salt Lake City, Utah (United States)
The present invention relates to an improved aeration machine, and more particularly to an aeration machine used for the enrichment by floating of the pulp in the extraction of metallurgical products from their ores; it can therefore be called a floating maohine, although its utility is not limited to this application.
The main objective of the invention is to obtain: a maximum yield for a minimum expenditure, a simplified construction, a reduction in the power absorbed,
<Desc / Clms Page number 2>
a wide range of capacity, perfect circulation of the pulp through the machine, during the treatment by floating ores, and a construction giving a minimum bulk for a given capacity.
By means of this construction, one obtains much superior results from the point of view of operation. Indeed, it only requires a relatively small moving wheel to produce a ventilation equal to that produced by a large moving wheel in the old construction.
The accompanying drawings show preferred, but not limiting, embodiments of the present invention, applied to a float machine; in these drawings: FIG. 1 shows part of the plan view including a unit cell, with a partial break; fig- 2 and 3 show vertical sections along 2-2 and 3-3 respectively of fig. 1; Fig 4 represents, on a smaller scale, a side view; fig. 5 shows a profile view corresponding to that of FIG. 4, but where two complete machines and fragments of other machines are shown; fig. 6 is a plan view corresponding to FIG. 5; the rod 7 is a longitudinal vertical central section through another construction variant; fig. 8 is a vertical section along 8-8 of FIG. 7;
fig. 9 is a side view, with partial section, showing an alternative embodiment of a certain part;
Referring to the drawings, it can be seen in FIG. 5
<Desc / Clms Page number 3>
a cell construction 10 comprising a number of separate cells or floaters 12 having side walls 14 and 15, preferably continuous, and intermediate or end transverse walls 16 and 17 each of which connects the two longitudinal walls.
The number of machines included in a single. construction can vary a lot; it will be primarily determined by the kind of processing required by the different minerals; in fact, it is most often indicated to aerate the floating pulp in a fractional manner, that is to say in several consecutive stages. However, single machines or cells are frequently used.
Each machine has its individual movable wheel 20 composed of rings 21, the rim 24 of which carries bars 25, preferably of circular section, spaced from one another along the circumference of the movable wheel. The intervals 26 between the bars are adapted to the diameter thereof; they can vary between a thirty-second of the diameter of a bar and twice that diameter; in other words, the free opening between two bars is at most equal to twice the diameter of one of the bars. The advantages of the V-shaped slots between consecutive bars are thus retained, as explained in detail in the patent application filed in the United States under No. 232,165.
These advantages oonsist summarily in the projection of streams of air and finely divided pulp on a reopening surface of pulp, dynamically maintained by the rotation of the movable wheel. The rings are integral with the shaft 27 suspended in a vertical thrust bearing 28, and secured in another bearing 29.
Outside and at a certain radial distance from
<Desc / Clms Page number 4>
bars of the movable wheel 25 are the fixed bars 30 and 31 which can be fixed by their lower end in the false floor 32, and by their upper end in the annular base 34 of an oonic hat 35 (fig. 3) or in the annular part 34-1 of an open cylinder 35-1 (fig. 9), made of a suitable material, for example sheet metal. The bars of the movable wheel as well as those which are fixed can be constructed advantageously of metal tubes, for example of brass, covered on the outside with hard rubber or other suitable material; if necessary, the bars can also be made of wood, in which case they have a solid section (not shown).
Some hollow fixed bars, such as 30, pass through the cap, as distinctly shown on fig 2, thus providing passageways 52 for the up and down oiroulation of the pulp to the feed passage 36 included between the planoher 87 and the raised floor 32. The feed passage communicates with an inlet passage 38. The flow through the passages 52 can be adjusted from zero to a maximum by means of a register 53 whose openings 56 correspond to passages 52.
Around the grid formed by the bars 30 and 31, and inside the walls of the cell, is a sorting chamber 41 which can be said, from a certain point of view, that it also includes the annular zone. 40 between the movable wheel and the barrier grid; indeed, a certain part of the sorting begins in this zone.
Floating pulp from any source (not shown) can be led into inlet passage 38 by means of a trough (not shown), such as
<Desc / Clms Page number 5>
is used in processing plants, or, in the case where the machines are arranged in series, the "tails" of the previous machine or unit cell, can be received through passage 39.
The passages 38 and 39 can be formed respectively by the walls 16 and 17 together with the common deflection wall 48. The flow of a machine can be led, through an outlet opening 50 made in the corresponding wall 17, through the passage 39, above the baffle wall 48, through the passage 38 and, finally, through the feed passage 36 in the next machine. than
It should be noted / the chicane 48 actually serves as a barrier the height of which is adjustable, on the one hand by removing one or more increases 48-1 of different width, and on the other hand, by adding one or more several increases similar (not shown) to those in place.
This is achieved by keeping the supers free in grooves 43 formed by cleats 42. The level 46 of the pulp will obviously depend on the height of the outlet weir, in this particular case the height of the right weir on the right. fig. 2. It is obvious that the level of the pulp will be approximately the same in the inlet passage, in the outlet column and on the downstream weir, this level being determined by the height of the downstream weir.
The level of the pulp will advantageously be much lower than the scum overflow bands 74, in order to provide a large space for the scum area *
Each group of machines can be called a battery, and provided with a continuous frame made up of trusses which consist of uprights 60 connected by low cross members 61,
<Desc / Clms Page number 6>
intermediate 62 and high 63. Upper longitudinal braces 64 and 65, and intermediate 66 can continuously connect the top of the various cells.
The thrust bearing 28 mentioned above can be fixed on 64 and on 65, while the bearing 29 will be fixed on the joists 66. Each movable impeller shaft will carry a grooved wheel 67 controlled by a grooved pulley of the motor 68, the oonnection between these two pulleys being effected by means of a cable or a belt 69. The motors can be mounted on the beams 64 and 65, at a suitable distance from the corresponding moving wheel shafts. Any other suitable control mode can also be used.
During operation, the pulp is introduced, after having started the mobile wheels, into the cells up to any suitable height, such as that indicated at 46, preferably by embedding the tops of the hollow bars 30. The centrifugal force, due to the rotation of the movable wheels, projects the pulp material and the air from the interior of the movable wheel through the gaps 26 in the annular space 40 limited by the bars of the movable wheel and the fixed bars.
The living force of the pulp and air material projects it against the fixed bars and through the gaps 72 between them, exerting on the pulp another aerating aotion, similar to that which takes place when the pulp is projected through. the V-shaped slots of the mobile wheel. This tends to double the aeration effect, and thereby contributes to increasing the capacity of the machine. As the aerated pulp enters the sorting chamber 41, it generates there a column of air bubbles; the action of this air column
<Desc / Clms Page number 7>
results in the formation of a quantity of scum in the scum zone 77, hence. the oume passed over the bands 74 and the inclined aprons 75, to fall into the channels 76.
The residues from the successive cells pass through the corresponding openings 50 and pass through the battery from one machine to the next, the final residues being discharged through a large channel (not shown).
The upper rings of the movable wheels carry spokes 78 inclined relative to the plane of rotation so that they tend to entrain the air entering the cap through an opening 79 downwards into the interior of the movable wheel. At the same time, the lower spokes 80 insolated in the opposite direction to the plane of rotation tend to project the pulp through the opening 54 at the top into the interior of the movable wheel. If necessary, departments 80 can be omitted.
Lesfig. 7 and 8 show the example of another construction in which the bottom forms a hopper; this construction is as efficient as the previous one. The hopper construction is best suited for laboratory purposes, as it allows for convenient and thorough cleaning when the maohine is being tested on a trial basis.
In trial operation, it is necessary to be able to recover all of the material treated, consisting on the one hand of the scum which contains the usable products of the ore from the pulp, and on the other hand of the separated residues.
In this construction, the movable wheel is provided with rings 81 and 82 connected to each other by bars 83. The movable wheel is suspended from a shaft 84, and is surrounded by
<Desc / Clms Page number 8>
fixed bars 85, in a manner analogous to that previously described. Above the movable wheel is a cap connected to the substantially vertical tube 87 by which air is drawn into the movable wheel. Immediately below the movable wheel is a false floor 89 pierced with an opening 90 through which communication is established with the feed passage 91 communicating in turn with the passage 98.
The bottom hopper consists of inclined flanks 93 and 94 which preferably extend along the entire battery, while the planes of the inclined transverse walls 95 and 96 intersect the inclined flanks.
An inclined transverse wall 97 delimits, oonouremment with the wall 95, the inlet passage 92. The lowest part of the hopper can be provided with a filling 98 of concrete or other suitable material, crossed by an anchor. 100 that can be removed for rinsing the hopper of any deposit or other material. The residue discharge can be at 101. Supers 45 freely held in grooves 47 are provided for controlling the level of residue overflow.
It is repeated here that an important point of the present invention consists in the essentially vertical arrangement of the axis of the movable wheel; effect, it makes possible a separation chamber surrounding the entire circumference of the movable wheel and, on the other hand, much less driving force is required to maintain, by the action of centrifugal force, the dynamic impregnation surface in this case only where the axis of rotation of the movable wheel is substantially horizontal, as 0 ′ is the case in the machine described in the aforementioned patent application.
Another advantage of the
<Desc / Clms Page number 9>
vertical movable wheel consists of the possibility of giving it a length of the bars much less than that of the horizontal type. 0, 'is thus that the length of the bars can be equal to the diameter of the mobile wheel, and even less, obtaining the same results, and in certain cases better results, than with horizontal mobile wheels whose length of the bars is three to four times higher. The reduction in power input, mentioned above, is thus evident.
The actual number of bars 30 allowing circulation through the passages between the upper part of the separation chamber 41 comprising the air column and the feed passage 36, as shown in Figs. 1 and 2, can vary widely at will; it depends on the opening width between the bars and the quantity of pulp which it is desired to circulate. Fig. 1 shows that every fifth bar is used for this purpose, but this arrangement can vary to a large extent in order to increase or decrease the number of communication passages. The same is true of the construction shown in FIG. 9.
Register 53 obviously has the same number of openings 56 as there are passages 52; it is provided with a handle 58 by which it can be moved from either side, thus adjusting the size of the orifices leading into the passages 52. A similar arrangement comprising the register 53-1 can be provided in the construction. shown in fig. 9 where the upper part of the separation chamber is communicated with a corresponding feed passage (not shown). In the construction shown in fig 9, the air inlet passage is located
<Desc / Clms Page number 10>
the inside of a cylindrical hat 35-1, while a foam zone 57 surrounds this hat. Passages 52 may be referred to as return passages.
The grid thinned by the bars 30 and 31 serves to at least partially delimit the primary aeration zone 40 as well as the secondary aeration zone inside the chamber 41, and, consequently, to separate these two zones. one from the other.
After leaving the moving wheel, the aerated pulp is violently projected against and between the bars of the grid, which repeats the oondensante action exerted on the pulp. In addition, the contact of the aerated pulp with the bars of the grid exerts a very pronounced cleaning aotion which favors the emulsification of the pulp with the usual oils and float reagents.
The embodiments of the present invention described and illustrated above are given only by way of non-limiting example, and it remains of course that very varied modifications can be made to them without departing from the spirit of the invention. .
CLAIMS.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.