BE427348A - - Google Patents

Description

   <EMI ID=1.1> 

  
La présente invention a pour objet un amortisseur

  
de chocs hydraulique pour véhicules, à bottier circulaire

  
et palettes tournantes foulant et aspirant le liquide à travers d'étroits orifices.

  
Dans un amortisseur de ce genre, la question de l'étanchéité du bottier et du rattrapage de jeu des pièces tournantes est primordiale. On la résoud de façon simple

  
et efficace, suivant l'invention, en assemblant les deux cuvettes du bottier au moyen d'un boulon en deux parties séparées par un joint d'étanchéité et vissées toutes deux dans la

  
buselure centrale formant l'axe du boîtier. Le joint serré

  
entre les deux parties du boulon obture l'alésage de la

  
b uselure et empêche toute fuite de liquide le long du boulon,

  
/1' tandis qu'en vissant différentiellement les deux parties

  
du boulon on peut aisément régler et rattraper le jeu des cuvettes.

  
Ce jeu peut être très minime sans danger de grippage, grâce à la disposition, entre la tête du boulon

  
et la portée adjacente de la cuvette, d'une série de rondelles lubrifiées par le liquide du boîtier et formant une butée axiale capable de résister à des pressions que ne pourrait supporter une butée à billes. De plus, des anneaux antifriction intercalés aux portées axiales mutuelles des cuvettes, écartent tout risque de grippage entre celles-ci

  
en cas de serrage excessif de la butée à rondelles.

  
Toute la poussée axiale due à la pression du liquide dans le boîtier étant absorbée par la butée à rondelles, le couvercle annulaire fermant l'intervalle entre

  
les cuvettes ne subit pas d'efforts et assure sans aléa l'étanchéité à la périphérie du boîtier. Il est fait d'une pièce avec une jupe circulaire qui sépare le bottier en deux chambres concentriques entre lesquelles se produisent les échanges de liquide lors du refoulement et de l'aspiration

  
de celui-ci par les palettes travaillant dans la chambre . centrale. Ces échanges de liquide s'opèrent à travers des orifices de la cuvette intérieure, dont certains sont munis de soupapes de retenue aménagées dans la jupe de cette cuvette et pourvues de montures à ressort logées dans les compartiments de la chambre centrale. Afin d'augmenter la capacité

  
de ces compartiments, les palettes qui les séparent ne comportent pas de moyeu et sont constituées par des cloisons ou blocs distincts s'étendant radialement de l'axe tubulaire central à lajjupe de la cuvette intérieure, et simplement clavetés aux fonds respectifs des cuvettes.

  
Ces caractéristiques de l'invention sont représentées sur le dessin annexé qui représente, à titre d'exemple, un amortisseur de chocs hydraulique à deux bras en ciseaux, pour automobiles.

  
Fig. 1 est une coupe sensiblement diamétrale du boîtier de l'amortisseur, suivant la ligne 1-1 de la fig. 2, et Fig. 2 en est une coupe transversale suivant la ligne II-II de la fig. 1.

  
Sur ces figures, 1 et S désignent respectivement

  
la cuvette extérieure et la cuvette intérieure du boîtier d'amortisseur, auxquelles sont fixés les bras en ciseaux

  
3 et 4 s'attachant aux parties de l'automobile soumises

  
aux chocs qui doivent être amortis. Un couvercle annulaire

  
5 complète le boîtier en fermant l'intervalle entre les cuvettes.

  
La cuvette extérieure 1 fait corps avec une buselure centrale 6, formant l'axe sur lequel pivotent la cuvette intérieure 2 et les pièces y associées. Dans cette buselure, filetée intérieurement, se vissent les deux parties 7, 8

  
 <EMI ID=2.1> 

  
lequel sont enfilées deux rondelles d'acier 10 et^-une rondelle intermédiaire en bronze 11 constituant la butée, à rondelles Au montage, on intercale entre les cuvettes deux anneaux

  
 <EMI ID=3.1> 

  
parties 7, 8 du boulon une rondelle d'étanchéité 14, en cuir par exemple. On règle ou on rattrape le jeu entre les cuvettes en vissant plus ou moins la partie 8 du boulon dans la buselure 6 pour serrer les rondelles 10, 11 contre la portée 15 de la cuvette 2, après quoi on visse à fond la partie 7 du boulon en agissant sur son extrémité carrée 16, pour écraser le joint 14 et bloquer la partie 7 du boulon dans sa position réglée, tandis qu'on bloque la partie 8 au moyen de l'écrou
17 fixant le bras 3 à la cuvette 1. Ensuite, on visse par dessus la tête de boulon 9 qui, de même que les rondelles 10,
11, est logée dans une cavité 18 du moyeu de la cuvette 2,

  
un chapeau fileté 19 fermant de façon étanche la cavité 18.

  
Un bossage polygonal 20 du moyeu sert à caler sur la cuvette 2 le bras 4 qui est tenu en place par une plaque 21 et des vis 22.

  
Le couvercle annulaire 5 du bottier se visse de façon étanche dans la cuvette 1, contre un épaulement annulaire 23 de celle-ci qui évite la nécessité d'une garniture d'étanchéité en fournissant une large portée pour le couvercle. Un seul bourrage 24, serré par une bague 25 se vissant dans le couvercle 5, est prévu entre ce dernier et

  
le moyeu de la cuvette 2. Avec le couvercle 5 fait corps

  
une jupe circulaire 26 qui descend jusqu'au fond de la cuvette 1 pour diviser le boîtier en une chambre centrale 27 comprise entre les deux cuvettes', et une chambre périphérique 28 creusée sous l'épaulement 23. La jupe 26, fixe avec la cuvette 1, sert aussi de portée latérale pour la jupe

  
de la cuvette 2 qui tourne en contact avec elle et qui

  
porte, du: côté intérieur, les montures des soupapes de retenue prévues aux orifices d'aspiration 29. Ceux-ci, de même que les orifices de refoulement 30, sont percés dans la jupe de la cuvette 2 en regard d'une rainure circulaire 31 creusée dans la face intérieure de la jupe 26 et communiquant par des trous
32 avec chambre périphérique 28.

  
Constituées par des billes 33, les soupapes de retenue sont pourvues chacune d'un ressort 34 , centré sur une broche 35 qui forme butée pour la bille et est portée par une

  
 <EMI ID=4.1>  monture 36 fixée par une vis 37 à la jupe de la cuvette 2. Elles se trouvent tout contre les palettes 38 solidaires de la cuvette 2, afin de ne pas gêner les déplacements relatifs de ces palettes et des palettes 39 solidaires de la cuvette 1. Les unes commes les autres, ces palettes sont formées par des petits blocs distincts disposés radialement en croix dans la

  
 <EMI ID=5.1> 

  
au moyen de clavettes 40 engagées à mi-épaisseur dans la palette et dans le fond de la cuvette correspondante, les palettes 38 étant ainsi fixées à la cuvette 2 et les palettes
39 à la cuvette 1.

  
Avant l'emploi de l'amortisseur on remplit d'huile ou autre liquide approprié, par l'ouverture de remplissage

  
à bouchon 41, la chambre périphérique 28 et la chambre centrale 27 divisée en compartiments par les palettes 38, 39.

  
Lorsque l'amortisseur fonctionne, les palettes oscillant avec les bras 3, 4 font varier la capacité des compartiments de la chambre 27 en refoulant l'huile à travers les orifices 30 l'aspirant à travers ces orifices 30 et les orifices à soupapes 29. L'huile circule ainsi de la chambre
27 à la chambre 28 et inversement, en passant par la rainure
31 et les trous 32. Le contenu de la chambre 28 sert de réserve et se refroidit par radiation dans cette chambre périphérique exposée à l'air libre, de telle sorte que l'huile conserve une viscosité cons tante.

  
Grâce aux dispositions prises pour garantir l'étanchéité du boîtier, ainsi qu'au nombre réduit de pièces constituant celui-ci, toutes robustes, les hautes pressions engendrées dans la chambre 27 ne provoquent aucune fuite d'huile et aucune déformation du boîtier d'amortisseur.

  
 <EMI ID=6.1>  

  
L'huile peut passer en petite quantité de la chambre 27 à

  
la cavité 18 où elle lubrifie la butée à rondelles 10, 11,

  
mais elle est empêchée de s'échapper à l'extérieur par le chapeau étanche 19 et par le joint 14 qui obture hermétiquement l'alésage fileté de la buselure 6.

  
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à

  
la forme et aux détails d'exécution décrits à titre d'exemple, et on ne sortirait pas de son cadre en y apportant des modifications.

REVENDICATIONS

  
1. Amortisseur' de chocs hydraulique pour véhicules, à palettes tournant dans un bottier circulaire formé

  
de deux cuvettes emboîtées, caractérisé en ce que les cuvettes sont assemblées au moyen d'un boulon formé de deux parties séparées par un joint d'étanchéité et vissées toutes deux dans une buselure centrale du boîtier, de telle manière que le

  
joint empêche toute fuite de liquide le long du boulon et

  
qu'on puisse régler et rattraper le jeu des cuvettes en vissant différentiellement les deux parties du boulon.

Claims (1)

1. 2. Amortisseur de chocs suivant la revendication

   1, caractérisé en ce qu'entre la tête du boulon en deux

   parties et la portée adjacente de la cuvette, sont intercalées des rondelles lubrifiées par le liquide du bottier et formant une butée axiale capable de supporter les.efforts tendant à écarter les cuvettes sous l'effet de la pression du liquide

   dans le boîtier.

   3. Amortisseur de chocs suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la tête du boulon et la butée à rondelles <EMI ID=7.1>

   fermée de façon étanche par un chapeau vissé. <EMI ID=8.1>

   caractérisé en ce que les portées mutuelles des cuvettes, par lesquelles celles-ci viennent en contact lorsque le boulon serre la butée à: rondelles, sont garnies de métal anti-friction, empêchant le grippage en cas de serrage excessif du boulon.

   <EMI ID=9.1>

   caractérisé en ce qu'en dehors de la butée axiale à rondelles qui supporte la pression exercée par le liquide sur. la cuvette intérieure, il est prévu pour le centrage de celle-ci une jupe circulaire faite d'une pièce avec un couvercle annulaire vissé, fermant de façon étanche l'intervalle entre les cuvettes et portant sur un épaulement de la cuvettes extérieure.

   6.- Amortisseur de chocs suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la jupe faisant corps avec le couvercle annulaire s'étend jusqu'au fond de la cuvette extérieure et divise le boîtier en deux chambres concentriques, savoir une chambre centrale comprise entre les deux cuvettes et contenant les palettes, et une chambre périphérique creusée sous l'épaulement de la cuvette extérieure qui sert de portée au couvercle.

   7. Amortisseur de chocs suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la chambre centrale communique avec

   la chambre périphérique par des orifices de refoulement libres et des orifices d'aspiration à soupapes de retenue, ménagés dans la jupe de la cuvette intérieure et débouchant dans une rainure de la face intérieure de la jupe du couvercle, qui communique par des trous de cette jupe du couvercle avec la chambre périphérique.

   8. Amortisseur de chocs suivant la revendication 7, caractérisé en ce que les soupapes d'aspiration ménagées dans la jupe de la cuvette intérieure comportent sur la face intérieure de cette jupe une monture vissée à la jupe et portant une broche qui sert de butée pour la bille de soupape et de support centreur pour le ressort de soupape.

   9. Amortisseur de chocs suivant la revendication

   6, caractérisé en ce que les palettes logées dans la chambre centrale sont constituées par des cloisons ou blocs distincts, sans moyeux, disposés radialement autour de la buselure centrale et rendus solidaires en rotation respectivement

   avec la cuvette intérieure et la cuvette extérieure.

   10. Amortisseur de chocs suivant la revendication

   9, caractérisé en ce que les palettes sont simplement clavetées aux cuvettes respectives, à l'aide de clavettes engagées mipartie dans la palette et mi-partie dans le fond de la cuvette.

   11. Amortisseur de chocs hydraulique pour véhicules, en substance tel que décrit ci-dessus avec référence au

   dessin annexé.