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Instrument de vérification pour montres.
Le réglage exact de montres en comparant leurs indioations de temps avec l'indication de temps d'une montre normale est, comme on sait, un travail de longue durée, pour lequel la montre doit rester d'ordinaire une semaine environ, chez l'horloger, C'est pourquoi dans la vérification de montres astronomiques, on a déjà. essayé d'enregistrer les impulsions séparées du rbytmeur (échappement, balancier) de la montre à vérifier, à l'aide de dispositifs enregistreurs de précision et à déterminer l'erreur ou défaut de marche de la montre à vérifier diaprés la comparaison. de cet enregistrement avec un enregistrement des impulsions du rhytmeur d'une montre normale.
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La présente invention concerne un instrument de vérification qui, en se basant soru-un. principe semblable, permet de déterminer en quelques secondes l'erreur ou, défaut de marche de montres, et assure les conditions préalables pour un réglage si rapide que le client peut attendre ce réglage dans la boutique de l'horloger. De plus, l'instrument de vérification de la présente invention permet un contrôle exact dans les fabriques de montres$ ainsi que l' établissement automatique d'un bulettin de vérification pour toutes les montres vendues à des clients. et ce dans un temps si court que tous les investissements en capitaux pour le magasinage des montres terminées, jusqu'ici nécessaire en vue de l'observation de la marche, peuvent être évités.
L'instrument de vérification de la présente invention est caractérisé par un dispositif enregistreur, qui est actionné par le rhytmeur de la montre à vérifier et qui, à l'arrivée de l'impulsion de ce rhytmeur enregistre sur une bande de papier se déplaçant en continu, des marques dont la position dépend de la position momentanée d'un élément de contrôle actionné à une vitesse constante, perpendicu- lairement à l'avance de la bande de papier. L'actionnement de ce dispositif enregistreur par le rhytmeur de la montre à. vérifier se fait de préférence au moyen d'un microphone qui reçoit les impulsions de tic tac de cette montre et dont les courants sont amplifiée au moyen de tubes électroniques au point de suffire à la commande de relais.
Le dispositif enregistreur peut être constitué par un étrier mobile qui, à chaque impulsion de tic tac, presse sur la bande d'enregistrement animée d'un mouvement longitudinal. une aiguille conduite périodiquement, à vitesse constante, transversalement au dessus de cette bande.
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Si dans une semblable disposition, l'aiguille passe par exemple cinq fois à la seconde transversalement sur la 'bande de papier 74 représentée sur la fig.14, une montre marchant exactement et comportant cinq impulsions de tic tac à la seconde devra donner la suite d'enregistrements caractérisée par "275", dans laquelle les divers enregistrements se trouvent exactement les une sous les autres. Si, par contre, la montre en question avance et si en conséquen- ce les diverses impulsions de tic tac se succèdent trop rapidement, il se forme la suite denregistrements oblique
276, Une montre qui retarde donne la suite d'enregistrements
277.
Il est avantageux en pratique d'employer comme élément de contrôle, au lieu de l'aiguille de la fig.8, un dis- que 54 avec saillants 56, dispose perpendiculairement à la direction de mouvement de la bande de papier et situé sous cette bande 74, Si on dispose alors sur l'étrier mobile 81 un téton 80 de courbure appropriée et qu'on place un ruban encreur sur la bande de papier 74 se déplaçant au dessus du disque 54 dans un guide bombé, l'étrier presse ce ruban encreur sur les saillants 56 dès qu'une impulsion de tic tac de la montre à vérifier actionne les relais de commande correspondants 39, 40. Le ruban encreur ne marque la bande
74 qu'au point sous lequel à l'instant considéré se trouve comme support l'un des saillants 56.
Si la distance entre les saillants 56 est plus petite ou égale à la largeur de la bande 74, un enregistrement est possible dans chaque Rosi** tion du disque 54.
Il est évident que les saillants 56 doivent être uniformément répartis sur la circonférence du disque 54, On choisit de préférence leur nombre de manière que le produit du nombre de tours à la seconde du disque 54 et du nombre
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de ses saillants 56 donne un multiple pair de la fréquence que doivent comporter les impulsions de tic tac de la montre à vérifier lorsqu'elle marche exactement. De cette manière, on est sûr que la suite d'enregistrements 275 (fig.14) et étend, avec une montre à marche exacte juste parallèlement au bord latéral de la bande d'enregistrement 74.
Cette condition ne peut être remplie avec un disque de contrôle donné (54) que pour des typée, de montres déterminés, par exemple pour des montres à cinq et six 'battes ments. Pour pouvoir vérifier avec le même instrument d'autres montres, par exemple, une montre à cinq battements et demi, on prévoit en conséquence un. ou. plusieurs disques de contr8le supplémentaires, qui peuvent remplacer au choix le disque 54 sous l'étrier 80, 81. Dans la fig.8, un semblable disque de remplacement (55) se trouve derrière le. disque 54 sur le même axe 45, mais on ne voit que les saillants 57 de ce disque qui, au moyen d'un mécanisme décrit dans la suite,* peut remplacer le disque 54.
Pour la précision de travail de l'instrument de vérification de l'invention, le maintien exact de la vitesse à laquelle l'élément de contrôle (54,55), est actionné, est évidemment essentiel, En conséquence, on se sert pour la commande, d'un moteur synchrone qui est actionné soit d' un réseau exactement synchronisé,, soit d'une génératrice de courant alternatif qui est équipée d'un rhytmeur mécanique, de grande constance, logé de préférence dans l'intérieur dt un thermostat à auto-réglage.
De semblables alternateurs avec quartz oscillant,, diapason, tige de striction; eta, sont connus de la pratique de la téléphotographie,de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire particulièrement*
Ainsi que représenté sur la fig.14, l'angle formé par la suite d'enregistrements (275-277) avec la direction
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de mouvement de la 'bande enregistreuse (74) est une mesure pour l'erreur de marche de la montre a. vérifier. Pour pouvoir procédee 1 une lecture commode,* en chiffres,, de la grany deur de cet'te.,erreur* on dispose au dessus de la bande enregistreuse 74 (fig.l) une aiguille de réglage 18, qui peut être réglée au moyen du bouton tournant 14 et dont l'axe peut être déplace en même temps dans un guidage de coulis-
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seatt 30 transversalement à la direction de mouvement de la bande 74.
En oonséquencet cette aiguille 18 peut être à appliquée comme une règle sur chaque suite d'enregistre- ments qui est formée en un emplacement quelconque sur la bande 74. Une aiguille 15 reliée au bouton 14 permet la lecture de terreur de marche sur une graduation 13, qui est reliée au coulisseau de guidage. La graduation 13 peut être étalonnée directement en "secondes par jour". D'après la position angulaire représentée de la suite d'enregistre- ments et la position choisie de l'aiguille 15, la montre
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qui vient d'être vérifiée d'âpres la fig,l avance de 20 secondes. Pour la détermination de ce résultat de mesure; @
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l'instrument ùérificateur de l'invention ne nécessite qu' un temps d'observation de 5 secondes.
Les explications qui précèdent semblent suffisat2- tes pour permettre la parfaite compréhension des détails de 1 t inve-ntion) telle que décrite dans ce qui va suivre et re- présentée aux dessins ci-joints, dans lesquels!
La fig.l est une vue de,dessus et la fig.2 une vue de face d'un instrument enregistreur de l'invention, le boîtier étant fermé.
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La figé3 est une vue de deesus et la fig.4 une vue de face du même instrument,, le bottier étant enlevé.
Les fig.5 et 6 sont deux vues latérales; le boîtier étant ouvert.
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Les fig.7 à 10 sont desccoupest La fig.7 une coupe
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suivant la ligne 7 - 7 de la fig.3 la fig.8 une coupe suivant la ligne 8 - 8 de la fîg-7e la fig*9 une coupe partielle suivant la ligne 9 - 9 de la fig.3, et la fig.10 une coupe partielle suivant la ligne 20 10 de la.fig.7.
La fig.ll montre une partie du côte inférieur du couvercle du bottier que la fig.l montre par en dessus.
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La fig.12 est une coupe du mécanisme dtaetîonnement pour l'aiguille de réglage suivant la ligne 12-12 de la fig.l.
La'fig,>13 montre un autre détail de ce mécanisme en coupe suivant la ligne 13-13 de la fig.12.
La fig.14 montre une bande enregistreuse arec différentes suites d'enregistrements.
La fig.15 montre le schéma de montage de l'instru- ment.
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La Pig.l6 eat une vue en perspective, le chapeau étant fermé.
La fig.17 montre en vue de dessus, le chapeau étant
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enlevé, une variante de l'instrument de 1¯' nvention.
Ainsi que représenté sur la fig,1, irinstrment enregistreur de l'invention se compose d'une plaque de base 1, sur laquelle on a monté un bottier 2 avec plaque de cou- vercle 3, Pour fixer le bottier sur la plaque de base, on se sert diaprés la fig.2 de goujons 192 qui sont serrés au moyen d'écrous 193.
La paroi antérieure du bottier 2 sert de tableau et porte dans ce but un voltmètre 8, un disjoncteur 11, le bouton tournant 10 pour le rhéostat 24 (comparez la fig.
15), les poignées 6 et 7 pour la permutation du ruban en- creur, et l'accouplement débrayable entre le moteur de commande et l'avance du papier, ainsi que la poignée 8 d'une
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bielle qui sert ax changement des disques de contrôle 54, 55, ci-dessus décrit* De plus, la plaque antérieure repr6- sentée sur la fig.2 porte une plaquette rainurée 5, d'où la bande enregistreuse 74 sort. Une plaquette correspondante 4, dont la fente ou rainure sert à l'entrée de la bande en... registreuse 74 dans l'appareil. est prévue (fig.l) sur la paroi arrière du bottier 2.
Le couvercle 3 du bottier 2 est pourvu (fig.l) d' un regard fermé par une glace 12. La suite d'enregistrements se formant sur la bande 74 peut être observée à travers cette glace.
La glace 12 se trouve sous une plaquette 16 et est soutenue (fig.ll) par en bas au moyen de deux bandes 19 et 20. A l'extrémité arrière, la plaquette 16 porte la fente 30, sous laquelle on reconnaît sur la fig,l la barre de cou- lisseau 17 qui porte la graduation 13 et le palier pour l' axe du bouton 14 et pour les deux aiguilles adjointes 15 et 18. Le guidage de coulisseau se compose diaprés la fig.ll d'une plaque rainurée 28 qui porte au moyen de l'équerre 21 les traverses 22, 23.
Le coulisseau 17 peut être déplacé entre ces parties vers la droite et vers la gauche, On a fixé sur le coulisseau 17 (fig.11), au moyen de l'écrou 25,, un tube 26 dont le contre-écrou 29 (fig.l2) comporte des deux cotes un méplat tel qu'il trouve un guidage dans la fente 30 de la plaquette 16. Le tube 26 porte la graduation 13 et sert de palier pour l'axe 24, qui porte d'un côté le bouton 14 avec l'aiguille 15 et de l'autre côté l'aiguille de réglage 18. Une bague 27 avec rondelle molle presse le coulisseau 17 contre son support 28.
L'ensemble de cette construction a pour but, conformément aux explications du préambule, de permettre l'application de l'aiguille 18, ainsi que représenté sur la fig.1, comme une règle sur la suite
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d'enregistrements apparaissant sur la bande enregistreuse 74, quel que soit le point où cette suite débute.
En se reportant maintenant aux fig.3 à 6, qui sont des vues de l'instrument le nottier étant enlevé, on voit que l'ensemble de la construction est porté principalement par deux platines 31, 32, qui sont assemblées et maintenues par une traverse de liaison 33 (fig.4) au moyen de vis 78 (fig.5) et 79 (fig.6). Pour la commande du dispositif, on se sert d'un moteur synchrone 34, dont le renvoi 35 se voit sur la fig.6 et qui est fixé par des supports 36 sur l'étrier élastique 37. Le renvoi 35 est calculé de manière que l'arbre primaire 45 (fig.5 et 6) tourne à 5 tours à la seconde.
L'arbre 45 actionne les disques de contrôle 54,55, représentés sur les fig.7 et 8. Le disque 54 est pourvu d' onze saillants 56. Le disque 55 porte douze semblables saillants 57. Les disques sont fixés, (fig.7) sur un cylindre porteur 47 comportant à une extrémité une pièce de tête 48 et à l'autre extrémité une rainure annulaire 49. Le cylindre porteur 47 est percé axialement et s'appuie sur l'arbre 45 inséré dans cette percée. L'axe 50 est fixé à l'autre extré- mité dans la percée du cylindre 47 et est monte dans la douille 53, qui est montée dans la traverse 33 entre les platines 31, 32. Ainsi que le montre la. fig.10, les disques 54,55 sont fixés sur la pièce de tête 48 par des vis.
Dans la position représentée sur la fig.7, le disque de contrôle de gauche 54 se trouve juste sous le téton de l'étrier basculant 80. Mais en déplaçant les disques vers la gauche, le disque 55 peut,lui aussi,être amené dans cette position (position de travail). Le déplacement se fait au moyen du levier 58 et de la bielle 59. Ainsi que représenté sur les fig.4 et 7, le levien 58 est rigidement vissé sur 1'
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arbre transversal 60, qui est monté dans les platines 31, 32, et est assujetti par des rondelles 62. Le levier 58 s' engage par une échancrure dans la gorge 49 du cylindre porteur 47 (fig.7). En exerçant une traction sur le bouton 9, la bielle 59 montée en 61 rabat le levier 58 et pousse le cylindre 47 avec les disques 54, 55, vers la gauche.
Comme la pièce de tête 48 est reliée à l'arbre primaire 45 du moteur par un accouplement à chevilles dont les chevilles 46 glissent dans des percées du plateau d'accouplement 75, on peut effectuer un changement pendant la marche du moteur.
Les moyens servant à la fixation exacte des deux positions extrêmes du cylindre porteur 47 sont représentés sur lanfig.10. La pièce de tête 48 est pourvue d'une percée qui s'étend jusqu'à l'axe et qui contient une bille d'acier.
Cette bille est pressée sous la vis sans tête 168 par un ressort 167 contre l'axe. qui comporte des trous de pointeau dans les positions extrêmes prévues. Ces deux trous de pointeau se voient aussi sur la fig.7.
D'âpres les fig.5 et 7, la bande enregistreuse entre du côte gauche par le guide 63 dans l'instrument.Ce guide se compose d'une plaque de support et de deux parois latérales 95,96, qui sont portées par des barres 65,66. Les parois latérales 95, 96 se terminent (fig.3) devant le ruban encreur 102, tandis que la plaque de support est prolon. gée et forme l'écran 97. Les barres 65, 66 sont maintenues par les supports 62, qui sont fixés sur les platines 31, 32 au moyen des vis noyées 145. Une fente de la plaque de support du guide, fente indiquée en pointillé sur la fig.8, permet le passage des disques de contr8le 54, 55.
Au dessus de cette fente se trouve le guide 71 (fig.3 et 9), qui imprime une courbure arquée à la bande enregistreuse au dessus des disques de contrôle. Ce guide est établi dans une encoche du support 62 derrière la plaque 72
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et est maintenu par les vis 73 (fig.9)' Ces vis se trouvent d dans des fentes de la pièce de guidage 75 et sont vissées à la plaque 72. Le guide 71 est rainuré aux pointe de passage des vis et peut en conséquence être réglé en hauteur.
La bande enregistreuse avance derrière le guide 71 entre les étriers basculants 80, 81, et le disque de contrôle (54 ou 55) et passe ensuite au dessus de la plaque 97 (fig.7) et au dessous de l'étrier guide 98 sur la plaque 150 (fig.4), entre les rouleaux 141, 144. Les pattes 99, 100 de la plaque 150, pattes courbées vers le bas, sont fixées au. cadre 31, 32, au moyen de vis (fig,4). Lenrouleau supérieur 144 sert de rouleau d'application et est monté sur le levier 143, qui est serré sur l'axe 142 (fig.7). L'axe 142 est maintenu (fig.5 et 6) entre les platines 31,32, au moyen des vis 151, 152. Il est donc facile à fixer dans chaque position.
Le rouleau inférieur 141 est actionné par le moteur 34. Ainsi que le montre la fig.7, l'arbre 50 porte une vis sans fin 51, qui engrène avec la roue dentée 52. Cet engrenage est également visible sur la fig.4 et se trouve, ainsi que représenté sur la fig.4. sur l'arbre 130 assujetti par le diqque 131. Ainsi que le montre la fig.6, l'arbre 130 porte sur l'autre c8té la roue dentée 132, dont l'axe sert de pivot au levier d'accouplement 135, qui porte la roue dentée 133. Dans la position représentée, la roue dentée 133 transmet le moment de rotation de la roue 132 à la roue dentée 134, dont l'axe 138, assujetti par l'anneau 139 (fig.
4) porte le rouleau de commande 141. Lorsque le levier d'accouplement 7 pourvu d'un téton 137 est poussé vers le bas dans son guide 136, les roues dentées 133, 134 sont dégagées et en conséquence la commande du rouleau 141 et l'avance du papier sont interrompues,
Le ruban encreur se trouve sur les deux bobines
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103 et 104. Après avoir quitté la bobine 103, le ruban encreur passe sur le coin gauche arrondi du support 62 et à travers une échancrure de la barre 66 (fig*3 et 8), qui est recouverte au moyen d'une plaquette 69 maintenue par la vis 70.
De là le ruban encreur croise la bande enregistreuse 74, passe par une encoche de la barre 65, encoche recouverte par une plaquette 68 et parvient sur le bord droit arrondi du support 62 à la bobine 104.
Pour la commande du ruban encreur on se sert du dispositif Suivant: L'arbre 138, qui porte la susdite roue dentée 134 et le rouleau de commande 141, porte aussi le pignon 140 (fig*4 à gauche). Ce pignon engrène avec une roue dentée 111, qui est fixée sur un manchon 119 porté par l' axe 109 et pourvu d'une rainure annulaire 120 (fig.3). L'axe 109 porte les deux roues d'angle 110,112. Ces roues peuvent être engagées au choix avec les roues d'angle 106, 108, qui actionnent les bobines 103 et 104 du ruban encreur.
La bobine 103 du ruban encreur est montée par son axe 105 dans la traverse 114, fixée sur la platine 31 au moyen des tirants 113 et 115.Le manchon 117 (fig.3) sert à fixer la position de la roue d'angle 106. La bobine 104 du ruban encreur est montée par son axe 107 dans le bras 116, fixé sur la platine 32.
Le bouton 6 (fig.5) monté sur l'axe 121 sert au renversement du ruban encreur. L'axe 121 est monté dans des ajouts 122 et 124 de la platine 31 et porte une fourchette 124 qui s*engage dans la gorge 120 du manchon 119 (fig.4).
En conséquence, en faisant tourner le bouton 6 vers la droite ou vers la gauche, on peut déplacer l'axe 109, dont le mouvement est limité par un anneau 118, et on peut ainsi engrener au choix soit les roues d'angle 106,112, soit les roues d'angle 108, 110. Pour assurer des positions extrêmes
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fixes de ce déplacement, on a prévu sur l'axe 121 une lame 125 (fig.4 et 5), sur laquelle un annean 126 s'applique sous la traction d'un ressort 129 fixé en 128, Après franchissewent de sa position instable, cette lame s'enclenche soit à droite, soit à gauche, et presse ainsi fortement l'une contre l'autre les roues d' angle (106112 ou 108,110) qui en- grènent.
Ainsi que le montre la fig.3, le ruban encreur est conduit sur la bande 74 sous un angle de 90 . On s'assure ainsi l'avantage d'une usure uniforme de ce ruban. En effet des impulsions d'impression frappant le côté droit de la bande enregistreuse 74 frappent avec ce guidage du ruban encreur évidemment une autre zone longitudinale du ruban encreur que des impulsions d'impression qui frappent le centre ou le coté gauche de la bande 74. Comme les impulsions d'impression se répartissent dans le travail pratique, tout à fait irrégulièrement sur la largeur de la bande 74, toutes les zones du ruban sont sollicitées de manière uniforme,
Les parties les plus importantes de l'instrument de vérification de l'invention, sont létrier basculant et les moyens pour l'actionner.
L'étrier est monté sur les pla- tines 31, 32 au moyen des pivots 82, 83, qui sont maintenus chacun par deux vis de réglage et d'arrêtage (fig.3). Son actionnement a lieu au moyen de deux tiges de traction 85 qui attaquent l'étrier 81 sur les deux cotée et dont la construction se voit notamment sur la fig.7. Les extrémités inférieures de ces tiges sont attaquées chacune par les arma.. tures d'un relais polarisé 39,40 (fig.8).
Ces relais peuvent être établis par exemple dans le genre des systèmes de commande magnétiques connus pour les hauts-parleurs à cône*
On a prévu sur les armatures des relais 39, 40, des prolongements 90, 91, qui s'engagent à travers des échancru-
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res correspondantes des platines 31, 32, et établissent la liaison avec les tiges de traction attaquant l'étrier 81.
Ainsi que le montre la fig.?, la tige 85 est vissée en 160 au prolongement d'armature 91. L'extrémité supérieure de la tige 85 se termine en une douille 86, à travers laquelle la vie 87 maintient l'étrier 81. La douille 86 peut être fixée par l'écron 88 dans une position telle que l'étrier 81 fléchisse légèrement sous la traction de la tige 85.
Ainsi que le montre le schéma de montage de la fig.
15, on se sert pour recevoir les impulsions de tic tac, d'un microphone à cristal piézoélectrique 205, sur lequel on peut placer directement la montre à vérifier. L'électrode de pri- se de ce microphone 205 est reliée par un câble à écran 206 à la grille d'une pentode 201 qui se trouve dans la douille d'écran 207. On choisit une résistance de dérivation de grille 211 très élevée. Pour engendrer la tension prélimi- naire de la grille, on se sert de la résistance 209 en com- binaison avec le condensateur 210.
Les variations de courant dans le circuit anodique du tube 201 sont transmises par un condensateur 217,,branché devant la résistance 218, à la grille d'une deuxième pentode 202, suivie de deux autres étages d'amplification 203, 204, avec condensateurs de transmission 218, 220, et les résistances de dérivation de grille 216, 221. La résis- tance 216 sert au réglage du degré d'amplification. Le circuit de départ du tube final 204 est connecté par les bornes 263,264 à l'instrument vérificateur PR, et alimente les enroulements des relais 39,40, qui actionnent l'étrier 81.
Le condensateur 223 est monté en parallèle au montage série constitué par le tube final 204 et les relais 39, 40. Lorsque le tube 204 est coupé, ce condensateur se charge par la résistance 224, pour se décharger sous forme
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de choc par les relais 39, 40 et le tube 204, lors de l'arrivée d'une impulsion de tic tac. On assure ainsi la transmission de brèves et fortes impulsions de courant aux relais 39, 40.
L'alimentation de l'amplificateur A se fait du réseau raccordé en P. Un transformateur 240 avec enroulements secondaires 242-244 conduit le courant aux tubes par le redresseur 241 et les conducteurs 215, 251. Le chiffre de référence 214 désigne un condensateur d'amortissement, le chiffre 252 une résistance de mise à la terre, et les chiffres 212, 213, les résistances partielles du potentiomètre d'où est tirée la tension préliminaire pour la grille-écran du tube 201.
L'amplificateur est logé de préférence à l'intérieur de la boite PU, qui est reliée par des conducteurs à l'instrument de vérification PR, ces conducteurs étant raccordés aux bornes 265-270. D'après la fig.3, ces bornes sont réunies par une barre à bornes 260, qui est fixée sur la plaque de base 1 au moyen de l'équerre 272 et des vis 261: 262 et 271. On voit sur la fig,15 la connexion à l'interrup- teur 11, au moteur synchrone 34, au voltmètre 8 et à la résistance de réglage 245. Un condensateur 38 est monté devant un enroulement du moteur 34.
La 'boite PU contient en outre un interrupteur prin. cipal S, un alternateur G fonctionnant avec un quartz oscillant ou un diapason, et un amplificateur de force PA. Ce dernier amplifie le courant alternatif de fréquence constante débité par l'alternateur G, au point que ce courant suffit pour l'actionnement du moteur synchrone 34. L'interrupteur 11 sert à la conjonction des deux amplificateurs A et PA, la résistance 245 au réglage du débit initial de l'amplificateur de force PA, et le voltmètre 8 au contrôle de
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cet amplificateur.
Les interrupteurs séparés S et 11 sont prévus en
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raison de ce qu'avec un travail interrompttf on ne déconnec- te passagèrement que les amplificateurs A et PA, et qu'on laisse de préférence osciller l'alternateur G, afin de s' épargner l'attente de la montée de cet alternateur à la constance de fréquence désirée*
Pour la mise en service de l'instrument vérifica-
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leur de 13.n.ventiar on ferme tout d'abord l'interrupteur 8 pour que lealternateur t ait le temps de monter à sa fréquenoe d'osc.2laticn, On introduit ensuite la bande enregis- treuse 74 dans l'instrumenta on fixe sur le microphone 205 la montre à vérifier, et.. l'accouplement 7 étant débrayée
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on ferme 1.interpteur 11.
Dés que l'amplificateur est suf4 fisamment chauffée le moteur 34 démarre et les relais 39# 40* ogmmepoent pfonotionner dans le rhytme des impulsions de tic taeo Avec une certaine habitude> on se rend immédie.... tement compte si l'installation est prête à mesurer. On embraye ensuite pendant quelques secondes l'ccoonplement 7 de sorte qu'une suite d'enregistrements dans le genre de la fig.14 est inscrite. A l'aide de l'aiguille de réglage 18 on détermine d'après cette suite d'enregistrements l'erreur de marche de la montre à vérifier, et on règle le rhytmeur de cette montre'jusqu'à ce qu'on obtienne finalement une suite dtenregistrements qui; comme l'enregistrement 275 (fig.
14) est exactement parallèle au bord latéral de la bande 74.
La.marche de la montre à vérifier est alors exacte.
Pour pouvoir analyser plus facilement les enregis-
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trementai-il est avantageux d'employer une bande 74 pourvue diaprés la fig.14 d'une impression composée de lignes transversales 280 et de lignes longitudinales 281. L'erreur de marche de la montre à vérifier peut alors être calculée d'
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après Ivéquationt
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G = k.
Q sans difficultés, d'après le nombre de cases longitudinales L et de oases transversales Q. Dans cette équation, "k" dé- signe une constante de l'appareil, constante qui dépend de la vitesse d'avance de la bande de papier.
Dans la description du fonctionnement de l'instru- ment on a supposé jusqu'ici que les montres à vérifier mar- chent de manière relativement uniforme, c'est-à-dire que les impulsions de tic tac se succèdent uniformément* Mais dans de nombreux cas, les intervalles de temps entre les impul- sions de tic tac sont inégaux, ce qui donne une suite d'en- registrements 282 (fig.14). Dans cette suite, les enregis- trements alternent entre deux rangées situées cote à cote.
Un semblable fonctionnement n'est pas nécessairement défec- tueux, car une semblable montre peut être exactement réglée sans difficultés. Le résultat de la vérification est utilisé de manière analogue aux exemples décrits. D'autres défauts, par exemple des échappements déréglés, provoquent un enre- gistrement irrégulier, qui permet à l'observateur expérimen- té de reconnaître immédiatement le défaut
Les fig.l6 et 17 montrent un instrument modifié, spécialement conçu pour les besoins de fabriques de montres, et qui permet d'arracher l'enregistrement immédiatement de la bande enregistreuse et de l'adjoindre comme fiche d'ac- compagnement pour l'ordre de remise en état aux montres dé- livrées.En conséquence la tablette 97 est supprimée pour le guide-papier 63'.
Les barrettes 65te 66t s'étendent jusqu'à la fin du guide. Le guide et le rouleau. 141' ne se trouvent pas derrière, mais devant le mécanisme enregistreur* Le guide-papier est porté par des supports séparés 300 et 301, qui sont fixés sur les platines 31' et 32'. Le support 301 porte l'élément de guidage 71' nécessaire pour bomber la
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bande de papier 74.
Pour pouvoir actionner le levier d'accouplement 135'du côté avant de l'instrumenta on a prévu, sur la platine 32' un levier coudé 305, attaque par une tige de traction 302. Pour pouvoir procéder par l'avant au remplacement des disques de contrôle 54, 55, le levier 58 (fig.7) est prolongé et est reliée sous son pivot 60, à une tige de traction 304 s'étendant vers l'avant sono le moteur 34.
Ce changement de groupement donne la place noces** saire pour établir sur la botte 2 (fig.16) une échancrure comportant la forme d'une petite table. et permettant d'ar- racher, après chaque enregistrement, sur le bord coupant 4', la bande sortante* et d'y inscrire des indications manuscrites.