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"DISPOSITIF D'ALARME POUR PROTEGER LES BICYCLETTES ET AUTRES CONTRE LE VOL "
L'invention concerne un dispositif d'alarme pour protéger les bicyclettes et autres contre le vol, ce dis- positif étant monté dans un boîtier pouvant être assemblé avec l'objet à protéger et déclenché, après avoir été mis en état d'activité, par des corps de manoeuvre mobiles dans des pièces de guidage ou glissières et entrant en ac- tion lorsque l'objet change de position.
La fig. 1 des dessins annexés montre le principe de ce dispositif d'alarme.
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Dans un bottier relié à la-bicyclette est montée une glissière horizontale A dans laquelle peut se mouvoir une bille en métal B ou un organe analogue se trouvant no- malement dans une position d'inactivité (représentée en traite pleins). Si la bicyclette est inclinée dans le sers de la flèche, la glissière A s'incline également(traits interrompus), la bille B roule par conséquent,par .' gra- vité jusqu'à l'autre extrémité de la glissière A, où elle ferme un circuit 0 d'une sonnerie D. Conformément à l'in- vention l'inclinaison des glissières pour les organes de manoeuvre mobiles est rendue variable par rapport au bottier qui contient ces organes, pour que l'on puisse adapter la position de ces glissières à l'inclinaison ou aux inégalités du sol sur lequel on dépose la bicyclette.
Un exemple de réalisation de l'invention est re- présenté par les fig. 2 à 13 des dessins.
La fig. 2 est un plan du dispositif conforme à l'invention, le bottier de celui-ci étant enlevé.
Les figs. 3 et 4 sont respectivement une vue de face et une vue latérale du dispositif, le bottier étant représenté en coupe.
La fig. 5 est une élévation d'un dispositif de blocage ou de verrouillage coopérant avec les organes de manoeuvre.
Les figs. 6,7 et 8 sont des vues de divers détails en perspective.
La fig. 9 est une vue de face du boîtier.
La fig. 10 est une vue d'une structure partieu- libre*du câbla de sûreté servant à bloquer la roue arrière pour l'empêcher de tourner.
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¯La fig. 11 est un schéma de connexions.
La fig. 12 montre le montage du dispositif sur la bicyclette, et
La fig. 13 montre différentes positions des glissières par rapport au boîtier pour différentes incli- naisons de la bicyclette.
Le dispositif est aménage dans un bottier 1 (fig. 3 et 4) relié à une plaque de base 2, par exemple au moyen de vis, de façon à être facilement amovible. On fixe le bottier 1 au cadre de la bicyclette, par exemple sous la selle, au moyen de colliers 3 (fig.12). Sur la plaqua de base 2 est fixé le dispositif de sûreté usuel servant à bloquer ou verrouiller la roue arrière pour l'empêcher de tourner. Ce dispositif est constitué par une chaînette ou un câble 4 dont une extrémité est reliée à la plaque de base 3. A son autre extrémité est fixée une clef 5 non amovible ( fig.10), que l'on peut intro- duire dans une serrure 6 ( fig.12).
La plaque de base 2 (fig.2-4) porte un bâti 7 divisé par une cloison intermédiaire 8( fige.3 et 4) en une chambre 9, destinée à contenir une batterie élec- trique 10, et une chambre 11 dans laquelle est monté un corps oscillant 12. Le corps 12 est disposé oscillant, au moyen de pointes 14, sur une pièce 13 fixée au bâti 7.Il est constitué par une plaque 15 dont l'extrémité infé- rieure est faite en arc de cercle 16 ( figs.3,7 et 8).
De chaque coté de la plaque de métal 15 sont fixés de petits tubes 17 dont les axes sont horizontaux dans la direction longitudinale de la bicyclette. Dans chacun des petits tubes 17 peut se mouvoir librement une bille
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18, les différentes billes commandant de la façon décrite plus loin un relais électromagnétique 19( figs.2,4 et 11) monté dans le bottier d'un dispositif d'alarme constitué par une trompe électrique 20. Dans la position de repos les billes 18 se trouvent aux extrémités opposées des petits tubes 17 dans une position d'inactivité(figs.2 et 6).Bllea sont maintenues dans cette position par un dis- positif d'arrêt 21 ( figs.3 et 6-8) dont la construction et le mode d'action seront décrits plus loin.
A celles des extrémités des petits tubes 17 qui se trouvent en face de ces positions extrêmes il y a des contacts 22 reliés électriquement entre eux par un fil conducteur ( fige.2,6 et 7). Sur ce fil est branchée une canalisa- tion 24 aboutissant au circuit du relais ( iig.2). disposés
La plaque 15, les petits tubes 17 symétriquement par rapport à cette plaque et le dispositif d'arrêt 21 qui coopère avec les billes 18 sont réunis en un seul corps dans lequel la répartition des masses est choisie telle qu'il bascule toujours par rapport au bottier 1, en cas de changements de position dans la direction longitudinale de la bicyclette, de telle façon que son axe x-x (fig.3) reste vertical et que les axes des pe- tits tubes 17 soient par conséquent toujours horizontaux,
Lorsque l'on dépose la bicyclette les axes des petits tubes 17 restent donc aussi horizontaux quelle que soit l'inclinaison ou quelles que soient les inégalités du sol ( fig.13).
Le dispositif d'arrêt 21 qui coopère avec les billes 18 est constitué par un petit coffret rectangu- laire 25 (fige.2,4,5 et 8) monté au-dessus des petite
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tubes 17 et dont les parois longitudinales 26 (fig.6-8) passent par des fentes 27 et pénètrent dans les petits tir bes 17. ailes des extrémités des parois latérales 26 qui pénètrent à l'intérieur des petits tubes 17 sont taillées en biseau dans des sens opposés ( figs.6-8). Le petit coffret 25 est monté coulissant verticalement le long d'un guide 25' et l'on peut lui faire occuper deux posi- tions. Dans la position inférieure extrême (fig.6) les parois latérales 26 maintiennent les billes 18 dans la position d'inactivité et dans la position supérieure extrême (figé7) elles libèrent ces billes 18.
Le dispositif suivant sert à actionner le dispo- sitif d'arrêt 21, Dans l'une des parois latérales 26 (fig.5) du coffret 25 est pratiquée une fente courbe 28 dans laquelle s'engage un ergot 29 porté par un levier 30 pouvant osciller autour du pivot 30' sur le bâti 7.
Lorsque l'on fait passer ce levier de la position ex- trême indiquée en traits pleins dans la fig.5 à la po- sition extrême indiquée en traits Interrompus, l'ergot
29 glisse dans la fente,28 et il soulève ainsi le coffret
25 pour l'amener à la position supérieure extrême(fig.6).
On actionne le levier 30 d'une façon qui sera décrite plus loin en introduisant la clef 5 danà la serrure 6.
Lorsqu'on dépose la bicyclette sur un sol par- faitement horizontal, la position du corps 12 monté oscillant reste invariable par rapport au boîtier 1.
Lorsqu'on dépose la bicyclette sur un sol incliné ou inégal, le pendule 12 oscille suivant un angle corres- pondant à l'inolinaison du sol. On bloque alors le corps
12 dans cette position.Dans ce but un levier de blocage 32(figs.3,7 et8)pouvant tourner autour de l'axe 31 est
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monté entre l'extrémité inférieure 16, en forme d'arc de cercle, du pendule 12 et la cloison 8 intermédiaire et il peut être amené en deux positions. Dans la position inférieure extrême du levier 32(fig.3), le pendule 12 peut osciller librement lorsque la bicyclette change de posi- tion. Si l'on fait passer le levier 32 à la position su- périeure extrême, ceci a pour effet d'appuyer ce levier contre l'extrémité en arc de cercle 16 du pendule 12,de façon à maintenir celui-ei dans la position qu'il occupe à ce moment.
On actionne également le levier de blocage 32 en enfonçant la clef 5 dans la serrure 6.
Dans l'exemple de réalisation représenté, la serrure 6 est faite dans le genre des serrures à oombi- naisons, de type connu. Elle est constituée par exemple par trois disques 33 ( figs.2 et 3) pouvant tourner les uns par rapport aux autres et portant, sur leur pourtour, des lettres ou d'autres caractères. Dans l'exemple repré- senté on a supposé que la serrure n'est libre pour le passage de la clef que lorsque les lettres J,I,M(fig.2) du premier, du deuxième et du troisième disque 33 sont placées les unes derrière les autres sur la même ligne qu'un repère de réglage 34.
La clef 5 comporte un prolongement 35(fig.10) et on peut l'enfoncer dans la serrure 6 de deux façons différentes, c'est-à-dire, soit de telle façon que le prolongement 35 se trouve à gauche lorsqu'on enfonce la clef dans la serrure(fig.4), soit qu'il se trouve tourné de 180 et, par conséquent, à droite (dans la fig.4).Pour indiquer ces deux modes d'utilisation de la clef à l'usa- ger, une désignation,par exemple le mot "Alarm"(fig.10)
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est poinçonnée sur oelle des laces de la clef qui se trouve en haut dans le premier cas d'utilisation cité.
Le levier 32 qui sert à fixer le pendule 13 et le levier
21 30 qui sert à actionner le dispositif de blocage/sont disposés, .par rapport à la clef 5, de telle façon que la clef s'engage sous le levier 32 lorsqu'on l'enfonce dans la serrure et repousse ainsi ce levier jusqu'à la position de blocage, 'tandis que le prolongement 35 coo- père avec le levier 30.
Lorsqu'on enfonce la clef de façon que le mot " Alarm" se trouve en haut (fig.7), le levier 32 se .trouve d'abord soulevé, ce qui a pour effet de fixer le pendule 12 dans sa position; lorsque l'on continue à pousser la clef à l'intérieur de la serrure, l'extrémité du prolongement 35 saisit le levier 30 et repousse ce levier vers l'intérieur, en surmontant l'action d'un ressort 36 ( figs 2,5,7 et 8) de façon à le faire passer de la position représentée en traits pleins dans la fig.5 à la position représentée en traits interrompus, ce qui fait que le dispositif de blocage 21 se trouve ainsi,soulevé de la façon décrite et amené à la position @verrouillage. Au contraire,
si L'on enfonce la clef de façon que le mot " Alarm " se trouve sur sa face inférieure, l'introduction de la clef a sim- plement pour effet de soulever le levier de blocage 32, sans actionner toutefois le levier 30, de sorte que le dispositif de blocage 21 reste dans sa position inférieure extrême
Le dispositif fonctionne de la façon suivante
Lorsque la bicyclette est utilisée normalement la clef 5 est engagée dans la serrure, le mot, "Alarm "
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se trouvant en bas. Le levier 12 est donc bloqué et le dispositif 21 de blocage des billes se trouve dans la position de blocage.
Si l'usager dépose maintenant la bicyclette et s'il veut mettre le dispositif d'alarme à la position préparatoire d'entrée en action, il retire d'abord la clef 6 après en avoir effectué le déverrouil- lage, ce qui supprime le blocage du pendule 12, de sorte que celui-ci oscille par rapport au bottier 1( fig.13) suivant l'inclinaison ou les inégalités du sol sur le- quel la bicyclette a été déposée. Après avoir retiré la clef de la serrure. On fait passer à la manière usuelle le câble de sûreté 4, avec la clef qui se trouve à son extrémité entre deux rayons de la roue arrière (fig.12), pour empêcher la roue arrière de tourner, puis on enfon- ce la clef de nouveau dans la serrure, mais de façon que le mot " Alarm " se trouve en haut et l'on verrouille de nouveau la serrure.
L'introduction de la clef a pour effet, de la façon décrite, de fixer le. pendule 12 au moyen de la clef dans la position qu'il a prise dans l'intervalle, puis, le pendule étant déjà fixé, de sou- lever le dispositif de blocage 21, de façon à libérer les billes 18. Le dispositif se trouve ainsi amené à la position préparatoire d'entrée en action.
Si quelqu'un essaye maintenant d'enlever la bicyclette de façon frauduleuse, il est tout-à-fait im- possible, quelles que soient les précautions prises pour la soulever, d'éviter des changements de position dans la direction longitudinale, mais comme le pendule 12 est bloqué, les petits tubes 17 s'inclinent également sur l'horizontale. Suivant la direction dans laquelle la
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bicyclette se trouve alors-déplacée, l'une ou l'autre des deux billes 18 se trouvant dans l'un des petits tu- bes 17 roule vers le bas par gravité et vient rencontrer le contact 22 qui se trouve à l'extrémité opposée du petit tube. Le circuit du relais 19 se trouve donc ferm
Le schéma des connexions est indiqué par la ig.ll.
Le circuit principal 37, dans lequel est montée la trompe 20, ou tout autre dispositif d'alarme, est interrompu en 38. Cette position de coupure ne se trouve fermée que par l'introduction de la clef 5, par la masse de cette clef. Le circuit 39 du relais, dans lequel sont intercales les contacts 22, est branché sur le circuit principal 37, Normalement aucun courant ne passe dans le adénoïde 40 du circuit 39 du relais. Ce n'est que lors- qu'une des billes 18 vient rencontrer l'un des contacts
22 que le circuit 39 du relais se trouve fermé. Par suite l'armature du solénolde 40 est attirée et ferme ainsi le circuit prinoipal 37 et par conséquent maintient le si- gnal d'alarme en action.
Le signal d'alarme retentit jusqu'à ce' que la clef ait été retirée, après déverrouille- , de la serrure, par le propriétaire légitime de la hicy- olette, ce qui a pour effet de couper le circuit prin- cipal 37 en 38.
Pour remettre le dispositif d'alarme à la posi- tion d'inactivité, on déverrouille d'abord la serrure, on retire la olef, ce qui libère le pendule 12 et fait passer le dispositif de verrouillage 21 à la position de verrouillage sous l'action du ressort 36, Cela. fait, on introduit la clef de nouveau, mais de façon que le mot " Alarm " soit en bas, ce qui bloque le pendule de
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nouveau, de sorte qu'il ne peut pas osciller pendant l'u- tilisation normale de la bicyclette.
Pour éviter que les billes 18 ne viennent déjà sous l'action de légères trépidations involontaires jus- qu' à l'extrémité où se trouve le contact et déclanchent/a@n- si le dispositif d'alarme, la surface de roulement des petits tubes 17 porte un peu avant la position de contacta une petite saillie 41 ( fig.3), de sorte que la bille, sous l'action de légères trépidations de la bicyclette, se meut bien vers le contact 22, mais ne peut aller que jusqutà la saillie 41, où elle rencontre une résistance telle qu'elle s'arrête à cet endroit ou qu'elle revient en arrière en roulant. Dans le même but, la surface de roulement des petits tubes 17 peut être rendue rugueuse ou légèrement inclinée en totalité ou par endroits.
La paroi antérieure du bottier 1 comporte une entaille 42 (fig.9) qui s'engage par dessus la serrure 6 lorsqu'on met le boîtier en place. A l'entaille 42 fait suite une entaille 43 adaptée à la section de la clef 5, de sorte que le bottier se trouve encore maintenu dans sa posi- tion, par la clef enfoncée dans la serrure, lorsque les vis de fixation qui fixent le boîtier sur la plaque de base ont été dévissées. En outre, pour augmenter la so- norité, le boîtier 1 peut aussi comporter des fentes ou des trous étroits 44, recouverts à la façon d'un toit.
Le dispositif servant à empêcher la roue arrière de tourner est établi de préférence de telle façon qu'un circuit soit fermé et fasse fonctionner le signal d'alar- me si l'on ooupe la chaînette ou le câble 4. Le câble 4 est logé dans une gaine extérieure 45 ( fig.10) dont
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une extrémité est fixée à la plaque de base 2 et l'autre ex- trémit à la clef 5.
A celle des extrémités de la gaine 45 qui est fixée à la plaque de base se trouve disposée une douille 46 dans laquelle s' engage l'extrémité du câble 4. Cette extré- mité de câble est reliée à une plaquette 47 pouvant coulis- ser axialement dans la douille 46. Entre la plaquette 47 et l'extrémité inférieure de la douille 46 est monté un ressort spiral 48 qui tend à faire sortir la plaquette 47 de la douil- le 46 en surmontant la tension du câble, maie cette tension empêche normalement ce ressort de produire ce résultat. En face de la plaquette 47 se trouve un contact 49 (fig.2,3 et 11) intercalé dans le circuit 39 du relais (fig.11).
Si on coupe le câble, sa tension se trouve supprimée; le ressort 48 appuie la plaquette 47 sur le contact 49 et ferme par conséquent le circuit, de sorte que le signal d'alarme reten. sûrement tit. Pour que le câble soit toujours/tendu, il est entouré par une hélice en fil métallique 50 sur toute sa longueur.