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Brevet d'importation.
L'invention concerne des perfectionnements aux robinets à noix pour gaz et liquides, Elle se rapporte aux robinets dans lesquels la noix est conique et est maintenue dans le boisseau au moyen d'un ressort ou d'une rondelle à ressort disposes en- tre la noix et le boisseau.
Dans les robinets de ce genre, une rondelle d'arrêt est librement engagée sur un prolongement carré de la noix et un ressort est disposé entre la rondelle d'arrêt et un boulon ou une broche de la noix maintient cette dernière étroitement serrée dans le boisseau. Dans ces constructions cependant la rondelle d'arrêt doit pouvoir coulisser sur le prolongement de la noix et il s'ensuit du jeu dans l'arrêt.
L'un des buts de l'invention est notamment d'éviter cet inconvénient et de procurer une construction dans laquelle la
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rondelle d'arrêt ou analogue est rigidement montée sur le pro- longement de la noix et coopère avec le ressort pour attirer é- troitement la noix dans le boisseau.
A cette fin, la noix conique, qui est formée avec ou pour- @ vue d'une poignée, poussoit ou clé à son extrémité évasée et passe à travers un trou conique correspondant du boisseau, por- te autour d'un prolongement réduit un ressort ou une rondelle à ressort prenant appui contre le corps du boisseau ou dans un é- videment de celui-ci, et une rondelle d'arrêt est appuyée con- tre un épaulement et fixée étroitement sur une extrémité profi- lée de la noix, des butées d'arrêt étant ménagées ou formées sur le boisseau.
La rondelle à ressort est préférablement du genre à double enroulement plat et peut être enfermée dans une coupe ou des coupes, et un écrou, chapeau ou analogue engagé sur une extré- mité filetée de la noix fixe rigidement la rondelle d'arrêt et tient la rondelle à ressort en position de façon permanente.
Un autre but de l'invention qui s'applique sous ce rapport tous les robinets à noix tournante ou autre organe tournant équivalent, est d'assurer le graissage de ces robinets en vue de réduire l'usure et de les rendre plus aisément manoeuvrables, ainsi que d'éliminer les risques de fuites du gaz ou du liquide.
Dans les robinets à noix du genre habituel, tels que ceux utilisés par exemple pour les appareils de cuisson au gaz, les foyers et analogues, il y a tendance, après un usage prolongé, que la noix se cale dans le boisseau et si l'écrou de sécurité est desserré pour donner de l'aise à la noix, que le robinet fuie,
Selon l'invention ces difficultés sont évitées en pré- voyant dans la noix ou dans le boisseau un réservoir pour de l'huile ou autre lubrifiant et un passage allant du réservoir aux surfaces entr'engagées,
l'écoulement du lubrifiant étant
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contrôlé par un feutre ou autre tampon ou arrêt analogue de fa- gon que le lubrifiant n'atteigne les surfaces coopérantes qu'en quantités très petites et régulières et qu'un remplissage du ré- servoir puisse durer pour le temps de service entier du robinet,,,
Cette invention est particulièrement applicable aux robi- nets à noix conique dans lesquels la noix est maintenue en con- tact étanche avec le boisseau par un ressort imprimant une pres- sion axiale à la noix, parce que le feutre ou autre textile sa- turé d'huile assure toujours la présence d'un mince film d'huile entre la noix et le boisseau de façon que l'usure est sensible- ment éliminée et qu'il n'y a pas de risque de coincement.
Le réservoir à huile et le feutre ou autre tampon peuvent être disposés de diverses façons différentes et le réservoir à u huile peut être fermé/par une vis ou par une bille maintenue de l'intérieur par un ressort sur l'ouverture de remplissage dont elle peut être écartée, pour le remplissage, par le bec de la burette poussant la bille à 1'encontre du ressort.
Le réservoir à huile peut être formé d'une simple forure et fermé à son extrémité extérieure par un bouchon vissé ou par une bille, cette dernière prenant appui, sous ltaction d'un res- sort intérieur, sur l'extrémité extérieure rétrécie de la forure.
Cette dernière peut être forée de part en part à un seul diamè- tre et rétrécie à son extrémité extérieure, pour former siège annulaire, par matage ou sertissage.
Le réservoir peut comporter aussi deux orifices extérieurs fermés de toute fagon appropriée et dont l'un sert au remplis- sage pendant que l'autre sert à l'échappement de l'air.
Dans le cas des robinets de faibles dimensions, à noix très petite ou à boisseau très mince, la capacité à lubrifiant pourra être formée dans un bossage de ces pièces, ou une capacité sup- plémentaire pourra être rapportée, par exemple vissée sur ces pièces percées du canal de débit du lubrifiant.
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Les dessins ci-annexés représentent, à titre d'exemples, différentes réalisations préférées des perfectionnements qui font l'objet du brevet,
Fig. 1 montre en vue en élévation, avec partie en coupe, un robinet d'arrêt;
Fig. 2 est une vue en perspective d'une réalisation modifiée.
Fig. 3 est une vue d'un robinet du genre utilisé dans les appareils de cuisson au gaz et les appareils analogues.
Fig. 4 est une vue en élévation de côté d'un robinet de service pourvu du moyen de graissage envisagé.
Fig, 5 en est une vue en plan,
Fig. 6 en est une vue en bout,
Fig. 7 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 7-7 de la Fig. 5.
Figs. 8 et 9 sont des coupes partielles analogues à la Fig. 7 et montrant des variantes de réalisation du réservoir et de sa fermeture,
Figs, 10, 11 et 12 montrent d'autres variantes de réalisation du réservoir et de sa fermeture.
Fig, 13 représente un exemple de réalisation du réservoir à lubrifiant avec deux orifices servant au remplissage, l'un de ceux-ci permettant 1'échappement de l'air pendant que l'autre sert à l'introduction du lubrifiant.
Dans la Fig. 1, la, noix 12 a un prolongement cylindrique réduit 13 s'étendant partiellement dans l'alésage du boisseau 14, et un ressort ou une rondelle à ressort 15 est disposée autour de ce prolongement réduit 13, une coupe 16 dans laquelle est logé le ressort ou la rondelle est avantageusement prévue, La rondelle d'arrêt 17, qui est du genre ayant un ergot ou une paire d'ergots ou projections 18 coopérant avec les surets 19 du corps, est disposée sur l'extrémité profilée 20 de la noix et est fermement fixée contre l'épaulement par l'écrou d'extrémi-
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té 21 ou pièce analogue.
La construction représentée dans la Fig. 2 est similaire dans les grandes lignes, mais dans cette modification ia rondelle d'arrêt a deux butées ou projections 22 disposées en angle droit et coopérant avec un seul arrêt 23 du boisseau.
Dans la Fig. 3 qui montre un robinet de genre connu, plus particulièrement utilisable dans les réchauds à gaz, dans lequel la noix a un passage coudé ou trou conduisant à une sortie 24 comprenant un tuyau de réglage la construction est aussi similaire dans les grandes*lignes et peut comporter une rondelle d'arrêt de l'un ou l'autre genre ci-dessus mentionné.
Avec ce robinet à ressort, la pression constante gue le ressort assure entre la noix et le boisseau, combinée avec les avantages de la rondelle d'arrêt fixe, procure un dispositif efficace dans lequel le rappel du jeu est prévu,
En se référant aux Fige* 4 à 9, 14 est le corps et 15 la noix conique pourvue à sa partie supérieure d'une manette 25 et à son extrémité inférieure 'd'un écrou 21 et d'une rondelle d'arrêt 18 au dessus de laquelle se trouve un ressort pour maintenir la noix dans son siège avec une pression uniforme.
Dans les Figs. 4 à 7,, un passage incliné 26, percé dans la partie supérieure de la noix 12, à côté de la manette 25 aboutit à un passage radial 27 ouvrant dans la surface frottante de la noix. Dans l'extrémité extérieure du passage 27 se trouve un court bout de mèche ronde ou feutre 28 poussé vers l'extérieur par un léger ressort 29 disposé derrière lui. Les passages 26 et 27 forment un réservoir ¯qui est rempli de lubrifiant en enlevant un bouchon vissé 30 dont la tête appuie sur une rondelle d'étanchéiage 31 et qui ferme normalement l'extrémité supérieure du passage 26.
La mèche ou feutre 28 est maintenue imprégnée de lubrifiant du réservoir se trouvant derrière elle et quand la noix est tournée elle lèche la surface de l'alésage du
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boisseau et assure la lubrification des surfaces coopérantes de la noix et du boisseau, si le robinet reste constamment dans la même position et n'est que rarement manoeuvré, le graissage est assuré par conductibilité capillaire, la mèche laissant toujours passer un peu d'huile qui se répand sur les surfaces de la noix et du boisseau.
Une huile à propriétés rampantes est donc à recommander pour faciliter l'effet de capillarité,
Aucun démontage du robinet n'est jamais nécessaire mais il peut être désirable à de longs intervalles de pousser la noix vers le haut pour l'écarter de son siège et aider la distribution de lubrifiant sur toute les surfaces frottantes,
Pour de grands robinets deux passages radiaux ou transver- saux ou davantage peuvent être prévus avec un feutre ou autre tampon à leur extrémité de débit. soit dans la noix soit dans le boisseau et en communication avec un réservoir à huile commun.
Dans les Figs. 8 et 9, le réservoir à lubrifiant esaugmenté en contreforant le passage 26 à un plus grand diamètre en 32 et en taraudant l'entrée de cette partie élargie pour la fermer au moyen d'un bouchon noyé 33 percé d'un trou 34 dont l'extrémité extérieure est rétrécie et forme un siège pour une bille de fermeture ou soupape analogue 35, maintenue en position de fermeture par un ressort antagoniste 36, Le rétrécissement du trou 34 peut être obtenu de perçage, ou encore par sertissage du bord extérieur de ce trou.
Dans la Fig. 8, le passage 27 est supprimé et le passage 26 débouche directement dans la surface de friction de la noix 12 et le ressort de rappel 36 pousse la bille 35 par une de ses extrémités et le feutre 28 par son autre extréraité.
Dans la Fig. 9, le passage 26 comporte un épaulement 37 sur lequel porte le ressort 36.
Dans la Fig. 10 le boisseau 14 comporte un bossage 32 formant le réservoir à lubrifiant et fermé par un bouchon noyé 33
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percé d'un trou fermé par la bille 35 sous l'action du ressort 27 prenant appui sur la mèche 28.
Dans la Fig.11, le boisseau 14 comporte un bossage 32 percé du passage 26 formant le réservoir et qui, fileté à son extrémité extérieure, reçoit un bouchon vissé 30 formant la fermeture.
Dans la Fig. 12, un bossage fileté 38 du boisseau 14 est percé du passage 26 et est coiffé d'un chapeau 32 formant le réservoir, Ce chapeau est percé d'un trou fermé par la bille 35 sous l'action du ressort 27 prenant appui sur la mèche 28.
Dans la Fig. 13, deux passages inclinés 26 alimentent un conduit 27 et sont fermés par des vis 30. Lors du remplissage par l'un des conduits 26, la vis- de fermeture 30 de l'autre conduit 26 est enlevée pour permettre l'échappement de l'air chassé par le lubrifiant,
Ces différentes réalisations peuvent être combinées entr'elles et a,vec celles précédemment décrites et s'appliquent aussi bien la noix qu'au boisseau.
La pression de la noix dans le boisseau peut être assez grande pour assurer l'étanchéité voulue, sans que la manoeuvre de cette noix devienne difficile et sans risque de compromettre les avantages de,la rondelle .d'arrêt fixe, grâce à la bonne lubrification des organes qui peut être obtenue et automatiquement maintenue au moyen de la mèchede graissage constamment im- bibée d'huile par le réservoir. En outre, le graissage contribue lui-même à l'étanchéité du robinet.
Il se conçoit que l'invention n'est pas limitée aux formes, proportions et détails d'exécution et que notamment le dispositif de graissage n'est pas nécessairement lié à une exécution parti- culière du robinet à noix conique,